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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 09:57

Retour aux comics avec « X-men, l’intégrale 1989, tome 2 » dans lequel Marc Silvestri prend la place de Louise Simonson aux dessins avec toujours aux commandes le maitre Chris Claremont.

La première partie pourtant signée Terry Austin (scénario) et Mike Vosburg (dessins) monte le sexy et solaire Dazzler/Alison Blair en proie à une inversion de personnalité avec l’agent Diamondback.

En réalité, les deux super héroïnes ont été capturées par une créature difforme répondant au nom de Mr Jip, qui maitrisant la magie noire a inversé leurs personnalités et espère ainsi contraindre les X-men à récupérer quatre objets magiques possédés par la Société du serpent, organisation criminelle travaillant pour le compte de deux mystérieux commanditaires Ghaur et Llyra.

Basés à présent en Australie, les X-men trouvent donc un prétexte pour repartir à l’action et se font ainsi téléporter par leur mystérieux ami aborigène Gateway (Talisman) aux quatre coins du globe.

En Terre sauvage, Wolverine et l’esprit de Diamondback dans le corps de Dazzler, pénètrent dans une base secrète et triomphent aisément d’une équipe dirigée par Aspic.

Avec une Dazzler privée de ses pouvoirs et peu à l’aise, Wolverine fait à lui seul la différence, le costaud Vipère heurtante et le ringard Boomslang ne pesant pas bien lourd une fois les rafales de venin d’Aspic neutralisés.

Dans une ville de l’Ohio abandonnée, Colossus parvient non sans peine à desserrer l’étreinte surpuissante d’Anaconda, Havok mis à mal par les facultés d’illusionnistes du Mamba noir s’en sort par chance tandis que Malicia écrase Coachwhip dont la seule arme est un fouet coupant.

En Islande, la situation est plus confuse mais l’équipe de la Société du serpent ne pèse pas bien lourd face aux éclairs de Tornade et aux pouvoirs télépathiques de Psylocke.

Bushmaster renonce sans combattre convaincu par les argument de Diamondback/Dazzler et seul Crotale provoque le seul accroc au plan en faisant effondrer une colline qui ensevelit le malheureux Longshot.

Une fois chez Mr Jip, la discussion tourne à l’orage, mais le monstre accepte finalement de libérer ses otages en réintégrant leurs esprits dans leurs corps respectifs, mais se fait in extremis dérober ses précieux objets par Sidewinder l’ex chef de la Société du serpent évincé par Cobra qui peut ainsi les remettre à ses commanditaires contre un belle somme d’argent.

Sally Pashto (scénario) et Jim Fern (dessins) introduisent une nouvelle venue chez les X-men, la jeune adolescente un peu paumée Jubilé, qui téléportée par Gateway en Australie trouve refuge dans les sous sols de la base déserte des X-men.

Américaine d’origine chinoise, Jubilé dont le principal pouvoir, mal maitrisé est de projeter des feux d’artifices pouvant aboutir à des explosions plus puissantes qui lui permettent de se défaire d‘une attaque de chien cyborg, apporte un vent de fraicheur à des X-men plus adultes.

Chris Claremont et Marc Silvestri prennent ensuite le relai et changent brutalement de registre pour montrer une fusion intéressante entre les deux robots parmi les plus redoutables ennemis des X-men, le Moule initiale et Nemrod, tous appartenant à la classe des Sentinelles.

Le système du Moule semble prendre le dessus et intègre non sans peine Nemrod, créant ainsi un robot monstrueux représentant une véritable menace pour mutants et humains de la ville de New-York.

Le Moule profite de matériaux de chantier pour accroitre sa taille, devenant ainsi un colosse de métal et lance une attaque terrible contre Malicia dont le corps s’écrase sur une voiture transportant le sénateur Robert Kelly et sa femme Sharon, grièvement blessée dans l’accident.

Alors que Malicia s’apprête à plier face à la puissance de feu terrifiante du robot, les X-men volent à son secours, profitant de leur capacité à être indétectables aux senseurs électroniques, pour lancer une attaque combinée qui permet de détruire leur ennemi.

Mais les facultés de Nemrod s’activent, permettant au robot de se reconstituer et d’adapter de nouvelles tactiques de combat face aux attaques qui l’ont précédemment détruit.

Malicia a alors comme idée géniale d’absorber les pouvoirs de Colossus, de monter dans la stratosphère puis de plonger à des vitesses vertigineuses pour percuter le monstre et le désintégrer.

Alors que le Moule tente une nouvelle fois de se reconstituer, Dazzler a alors l’idée de le projeter dans une autre dimension en utilisant une amulette mystique, stratagème qui fonctionne même si Malicia est malheureusement elle aussi emportée.

Resté seul au chevet de sa femme morte, le modéré Kelly à présent ivre de douleur, contacte Sébastian Shaw et lui donne son accord pour démarrer un nouveau programme de création de robots anti mutant.

Avec Jim Lee aux dessins, une nouvelle menace entre en action, le groupe des Reavers, criminels cyborg crées ou recrutés par Donald Pierce, ex membre du Club des damnés.

Pierce consacre toute son énergie à capturer et tuer Wolverine, son ennemi personnel.

Les membres les plus redoutables de son équipes sont Lady deathstrike, pratiquement son bras droit, le vicieux Playboy le reste étant de facture moins impressionnante, que ce soit Cabèche, le chenillé Brisos ou les trois ex mercenaires du Club massacrés par Wolverine : Reese, Cole et Macon. De leur coté, les X-men sont pris par surprise par le robot Nanny capable de les faire régresser à l’état infantile pour tomber sous son contrôle.

Psylocke, Havok et Dazzler subissent ce traitement et attaquent la base australienne des X-men.

Il se heurtent à Tornade et Colossus dans un combat extrêmement violent.

L’intervention surprise de Jubilé dérègle les circuits de Nanny et l’oblige avec son garde du corps Peter à se replier vers son vaisseau.

Pris à partie par le pouvoir élémentaire de Tornade, leur fuite est retardée, ce qui laisse le temps à Havok qui a repris ses esprits de caler une terrible rafale de plasma qui les désintègre… tuant du même coup Tornade !

Avec Silvestri, les X-men en plein deuil souffrent en Australie tandis que Polaris désorientée et réfugiée au Chili tente vainement des les contacter.

Havok parvient néanmoins à localiser l’appel grâce à l’ordinateur central de la base et Gateway téléporte les X-men au Chili pour tomber en plein milieu d’une attaque surréaliste de créatures de la Terre sauvage.

Désorientés par le pouvoir d’une créature nommé Whiteout, les X-men doivent faire face à de vieilles connaissances, les colosses Gaza l’aveugle et Barbarus aux quatre bras et le batracien Aquarius.

Polaris est cependant capturée par Zaladane et emmenée en Terre sauvage près de l’Antarctique.

Après avoir surclassé Ka-zar, Shanna et Nereel, Zaladane se revendique en effet comme la reine de la Terre sauvage et désire utiliser la technologie supérieure du Maitre de l’évolution pour faire muter Polaris.

Infiltré pour sauver sa bien aimée, Havok est découvert et capturé par Lupo une créature mi homme mi loup ayant une haine personnelle contre lui.

Zaladane semble posséder une grande palette de ressources, notamment le génie scientifique de Cervico seul capable de contrôler les appareils du Maitre et Larve, une créature capable de contrôler physiquement les corps des gens.

Larve utilise ses dons pour contrôler Colossus, Dazzler et Psylocke, aussi seule la réaction imprévue de Polaris dotée à présent d’une force surhumaine après sa mutation parvient à briser ce processus à sens unique.

La révolte de Polaris sème la confusion, permettant à Psylocke de briser le contrôle de Larve et de libérer les X-men.

Zaladane est éjectée par Havok, ses sbires aisément vaincus et même si la menace n’est pas complètement éliminée les X-men préfèrent entrer en Australie. De retour en Australie, Pierce et ses Reavers s’acharnent sur Wolverine, crucifié en plein soleil, en de pénibles séances de torture.

Soumis au délire dans ce corps se refusant de mourir en raison de son pouvoir guérisseur, Wolverine voit en rêve lui parler ses proches : Psylocke, Kitty Pride, Dents de sabre, Tornade, Jean Grey, Mariko Yashida, Carol Danvers…

Il est même abandonné de manière surprenante par ses coéquipiers qui découragés préfèrent sous l’influence de Psylocke quitter les lieux pour se retirer dans une autre dimension.

C’est donc finalement la jeune Jubilé qui vient à son secours, le soustrayant sous la plume de Rick Leonardi à la folie des Reavers.

Rendu fou par cette fuite, Pierce lâche ses cyborgs sur la base, ce qui provoque une traque délicate dans chaque recoin que connait à présent Jubilé.

Wolverine toujours affaibli, blessé et choqué, gagne ainsi de précieux instants pour récupérer, réussissant à noyer une partie des Reavers après l’éclatement d’une canalisation reliée à un lac pour affronter en personne Pierce.

Le combat tourne court grâce à Jubilé qui ensevelit Pierce sous un mur.

Pendant que les Reavers pansent leurs blessures, on retrouve Tornade sous les traits d’une adolescente récupérée inconsciente dans l’Illinois et prise en charge par une équipe médicale.

L’histoire se complexifie lorsque Forge l’ex amant de Tornade la voit dans une transe prisonnière de son ex bourreau, le mutant égyptien Amahl Farouk.

Echappée de la Terre sauvage à bord d’un navire de pèche, Polaris est finalement récupérée par le Hurleur et Moira Mc Taggert qui la recueillent dans leur laboratoire de l’ile de Muir en Ecosse, sans se douter que Pierce les a designé à ses Reavers comme cibles à abattre.

Le Hurleur est abattu d’une balle en pleine poitrine sous les yeux d’Amanda Sefton, sorcière de son état et en visite sur l’ile mais finalement soigné par un des guérisseurs Morlock présent sur l'ile.

Amanda mobilise les défenses de l’ile constituées de Tom Corsi, Sharon Friedlander deux indiens et Polaris dotée à présent d’un physique à la Miss Hulk.

Ceux-ci s’avèrent utiles lorsque les Reavers attaquent violemment, arrosant tout ce qui bouge à l’aide de leurs puissantes armes à feu.

Daniel Haller, un des Morlocks gardé sur l’ile, plus connu sous le nom de Légion, sème le trouble dans le combat, faisant pencher la balance de l’un ou l’autre des cotés au gré de son psychisme perturbé.

Amanda dont les pouvoirs magiques ne suffisent pas face à des cyborgs, est capturée non sans une farouche résistance.

Remis de ses blessures, le Hurleur démolit Brisos et aidé par la super force de Polaris prend le dessus sur Cabèche et le redoutable Playboy aux tentacules vénéneuses.

Malgré cela, les deux héros sont mis KO par un force mystérieuse, jouant cette fois du coté des Reavers.

La situation délicate de la défense de l’ile, pousse Forge à convaincre la Freedom force de Mystique à intervenir.

Un moment équilibré, le combat penche de manière surprenante du coté des Reavers, Avalanche étant éventré par les griffes de Lady deathstrike, Mur électrocuté par Pierce en personne, l’invulnérable Colosse coulant également de manière inexpliquée par Légion qui bloque également les pouvoirs de Pyro.

Mystique découverte par Pierce, seul Forge peut à l’aide d’un fusil à haute précision tuer les Reavers en commençant par Cabèche ce qui force Pierce à la fuite.

Le bilan est néanmoins lourd pour Freedom force avec en prime la mort de Destinée, amie proche et mentor de Mystique.

Dans l’Illinois, l’agent Reisz du FBI approche la jeune Tornade, endormant la méfiance des médecins, pour se révéler un puissant télépathe à la solde Farouk et pour finir sous la plumme de Jim Lee, Matsuo Tsurayaba, chef de la Main propose à Hong-Kong une alliance avec le puissant Mandarin en lui livrant Psylocke récupérée vulnérable et dont les traits ont été modifiée pour ressembler à une asiatique athlétique à couper le souffle.

Longuement conditionnée mentalement par la Main, Psylocke tue symboliquement ses amis pour récupérer un à un les anneaux du Mandarin et devenir ainsi sa servante.

En conclusion, « X-men, l’intégrale 1989, tome 2 » est une copieuse intégrale pouvant se lire à plusieurs niveaux.

Difficile de prendre au sérieux la Société du serpent, équipe de troisième couteaux, sympathiques pour affronter Captain america ou Daredevil (encore que ?), mais incapable de rivaliser avec des X-men comme Tornade, Malicia, Colossus, Havok ou Psylocke.

Le style particulièrement pauvre de Vosburg n’arrange il est vrai pas les affaires d’Austin et il faut attendre Chris Claremont pour monter le niveau, avec une excitante histoire de robots sentinelle auto adaptatif du futur sur fond de drame personnel d’un sénateur américain.

Bien que je ne sois pas fan de Silvestri, son style demeure correct même si la finesse et la beauté de Jim Lee, lui ait pour moi largement supérieure, notamment par le superbe graphisme de la nouvelle Psylocke aux traits asiatiques, véritable bombe sexuelle devenue l’esclave du puissant Mandarin de Hong Kong.

Dans le registre des valeurs sure, l’aventure en Terre sauvage face à une nouvelle super méchante Zaladane, tient la route par son ampleur et son dépaysement, tandis que la large part laissée aux Reavers m’a parfois agacé notamment avec le style affreux de Leonardi, indigne pour moi de dessiner les X-men.

Le lecteur est en effet écœuré de l’acharnement de Pierce sur le corps martyrisé de Wolverine et de la brutalité de ses stupides tueurs aveugles s’en prenant à des X-men affaiblis, inexpérimentés, de second ordre ou lorsqu’ils sont de premier ordre comme le Hurleur, Polaris ou le Colosse, mystérieusement vaincus par les pouvoirs de l’étrange Légion.

Malgré ces choix discutables, une intégrale riche, dense, laissant entrevoir de captivantes histoires personnelles autour de Tornade poursuivie par son passé, Polaris asservie au Mandarin, Havok au tempérament difficilement contrôlable, ou la petite nouvelle Jubilé aide précieuse pour soutenir un Wolverine à bout de souffle.

Reste qu’avec des dessinateurs de plus haut niveau, le plaisir aurait sans doute été décuplé !

X-men, l'intégrale 1989, tome 2 (Chris Claremont, Terry Austin, Sally Pashto, Mike Vosburg, Marc Silvestri, Jim Fern, Jim Lee, Rick Leonardi)
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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 21:00

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Déjà entrevu dans les intégrales des X-men, « X-men contre Vengeurs » était à la base un Récit Complet Marvel écrit en 1987-88 par Roger Stern sur des dessins de Marc Silvestri.

Avant de mettre en scène un affrontement entre deux équipes emblématiques, Stern s’attache à construire un récit tenant la route dans lequel une base extra terrestre de Magnéto s’écrase sur Terre, provoquant un revirement d’un criminel en apparence pacifié pour récupérer le précieux équipement se trouvant à l’intérieur.

Outre les X-men fort logiquement partis à la recherche de leur ex allié, les Vengeurs ayant récupéré une partie des débris se mettent également sur la piste d’un personnage accusé de plusieurs attentats contre les Etats-Unis d’Amérique.

Ils ignorent que les Super soldats soviétiques qui ont du traité une catastrophe ferroviaire en raison de la chute d’autres débris de la base, ont également décidé de traquer le maitre du magnétisme jugé comme terroriste contre l’URSS.

Toutes les pistes convergent alors dans un jungle au fin fond du Cambodge ou se situe la partie principale de la base.

Alors que Magnéto est pris par surprise par le pouvoir de contrôle mental du Docteur Druid et semble disposé à se laisser arraisonner, les X-men et les Super soldats soviétiques surgissent.

Tandis que les X-men couvrent l’évacuation de Magnéto, les Vengeurs défont les Super soldats en utilisant l’avantage décisif de Captain marvel, capable en se changer en ondes électromagnétiques détraquant les armures d’adversaires redoutables comme la Dynamo pourpre et l’Homme de titanium, Docteur Druid achevant de neutraliser les soldats en forçant mentalement Nébuleuse noire à les enfermer dans ses liens quasi indestructibles.

Les X-men aident Magnéto a retrouver la base pour la détruire mais se heurtent aux Vengeurs dans un combat bref mais plaisant notamment dans le match de costaudes entre Miss Hulk et Malicia.

Cette diversion permet à Magnéto de faire exploser sa base, de récupérer son casque et de profiter de l’effet de souffle pour s’échapper avec les X-men doté de son précieux butin.

Ils ignorent que Druid a pris place dans le Lockheed pour les pister.

Le télépathe a le temps de contacter ses coéquipiers avant d’être détecté et neutralisé.

L’action se déplace alors à Singapour, ville que les X-men et Magnéto cherchent à quitter par cargo afin de pallier à une défaillance de leur Lockheed.

Ils sont rattrapés par des Super soldats soviétiques ivres de revanche après leur déconvenue cambodgienne.

L’intensité du combat est telle que la Dynamo pourpre détruit les moteurs afin d’arrêter le cargo au mépris de l’équipage et des passagers civils.

Le combat se mue alors en opération de sauvetage et provoque un revirement des Supers soldats contre la Dynamo aux méthodes jugées criminelles.

De retour à Singapour, Magnéto pris en main par Tom de Falco (scénario) et Josef Rubinstein (dessins) parvient via un réseau de mutants asiatiques, à rendre son casque de nouveau opérationnel pour abolir les préjugés anti mutants des esprits humains.

Mais un test sur Captain america montre que le contrôle exercé par le casque ne change pas fondamentalement la donne.

Jugé par une cour internationale, Magnéto utilise néanmoins à distance son casque pour influencer le jury anti-mutant et arracher ainsi un non lieu qui lui permet d’échapper à une condamnation.

En conclusion, « X-men contre Vengeurs » est un beau face à face soigneusement préparé par Stern, qui fait de l’arrestation de Magnéto le thème central de récit.

Les super puissances de la guerre froide interviennent donc en mettant sur leurs rangs leurs meilleurs représentants, ce qui permet de revoir avec plaisir des héros soviétiques souvent moins exposés mais au moins aussi intéressants que leurs homologues américains.

Pour être honnête, le choc entre X-men et Vengeurs laisse sur sa faim, avec comme trop souvent en pareil cas, des matchs brefs ne débouchant sur aucun vainqueur.

De son coté, Magnéto reste toujours conforme à son personnage idéaliste mais déterminé à tous les moyens pour arriver à ses fins quitte à outrepasser les sempiternelles libertés individuelles si chères aux américains symbolisés par Captain america.

Enfin, on appréciera le style de Silvestri qui donne ici sa vision toute personnelle et excitante de héros maintes fois dessinés.

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 20:31

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Retour aux comics à présent avec « Facteur-X, n°6 », qui s’inscrivait au milieu des années 80, dans une belle tentative de Marvel de faire revivre les X-men d’origine dans la peau de faux chasseurs de mutants travaillant pour le gouvernement américain.

Paru en 1989, « Facteur X, n°6 » est donc l’œuvre de Chris Claremont (scénario) et Marc Silvestri (dessins).

Le lecteur est immédiatement plongé dans le feu de l’action avec une lutte assez confuse dans Central Park entre X-men et Facteur X désireux d’arrêter Madelyne Prior, alliée avec le démon N’astirh, dont le but est de déchainer ses hordes contre cette bonne vieille Terre.

Entre les deux équipes de super héros, le match est intense, dur, féroce et personne ne se fait de cadeaux.

Angel, muté en Archangel par Apocalypse montre qu’il est devenu beaucoup plus dangereux et tient en échec Wolverine par les lames d’acier de ses nouvelles ailes.

Puis N’astirh surgit des limbes, emmenant Madelyne et son bébé suivis par Havok, particulièrement remonté contre son frère Cyclope accusé d’avoir abandonné sa femme pour se remettre avec son premier amour Jean Grey.

Madelyne suit N’astirh sur une immense montagne et peut ainsi libérer ses immenses pouvoirs de sorcière qui tiennent en respect l’ambition du démon.

X-men et Facteur X comprennent alors que Madelyne est possédée et prête à offrir son fils en sacrifice à N’astirh pour assoir sa domination.

Ils unissent alors leurs forces pour combattre le duo infernal.

La lutte est âpre et malgré sa nature de redoutable démon robotique, N’astirh est mis à mal par la force métallique de Colossus et par les étonnantes capacités d’absorption de Malicia, avant qu’un scénario astucieux conduise Iceberg à l’emprisonner dans un gigantesque cocon de glace, afin de fragiliser sa structure pour que Tornade le détruise à coup d’éclairs à haute énergie.

Mais le triomphe des X-men est de courte durée puisque Madelyne en personne descend de la montagne après avoir neutralisé son double honni, Jean Grey.

En conclusion, ce « Facteur-X, n°6 » est un concentré d’aventures de haute volée offrant au lecteur combat fratricide entre les fabuleux X-men et un Facteur-X à l’image d’Angel, considérablement endurci avant un affrontement épique contre une menace globale superbement incarnée par un ennemi mélangeant sorcellerie et techno-organisme.

On se régale donc à la lecture de cet affrontement haut en couleur avec en toile de fond une question cruciale du choix entre l’ancienne héroïne Jean Grey et la copie Madelyne, nanti cette fois de pouvoirs ténébreux de premiers plans tandis que sa rivale est elle revenue à une niveau plus modeste sans l’aura du Phénix noir.

Numéro de haute classe donc, merveilleusement habillé par le style incisif et sombre de Silvestri.

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 17:01

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  VengeanceMonolitheVivant.jpg

 

Dans les semaines à venir, vous constaterez des séquences de retour en arrière sur les comics des années 80 qui ont bercé mon enfance.

Il s’agit donc de véritables hommages que je rends à ces œuvres qui ont façonné ma personnalité et mon gout pour l’imaginaire.

Voici donc « La vengeance du Monolithe vivant » de David Micheline (scénario) sur des dessins de Marc Silvestri.

Ce comic book, sorti en 1985, est entièrement consacré à Ahmet Abdol, mutant égyptien plus connu des X-men sous le nom du Pharaon, dont le lecteur peut suivre les origines dans la banlieue du Caire.

Très tôt, le jeune Ahmet s’attache la haine de ses camarades, notamment le dénommé Hassan, en raison de ses délires extravaguant le voyant nouveau roi d’Egypte.

Brillant élève, Ahmet étudie dans les meilleurs universités du pays accompagné de son amour d’enfance la belle Filène.

Devenu chercheur en archéologie et fermement convaincu de descendre des Pharaons, il développe des théories audacieuses visant à montrer que les Pharaons étaient des mutants.

Après une conférence mouvementé, Ahmet et Filène sont pris en chasse par une foule hystérique et ont un accident de voiture.

Devant une foule qui refuse de l’aider, Ahmet voit sa voiture exploser et sa femme mourir.

Fou de rage, il libère alors pour la première fois son pouvoir mutant et agresse la foule à l’aide d’une rafale d’énergie.

Le récit bascule ensuite dans le présent ou Ahmet détenu dans une prison égyptienne, parvient à dégager assez d’énergie pour se libérer et partir sur un aéronef volant tandis que ses fidèles tirent sur les policiers pour couvrir sa fuite.

Il embarque avec lui son persécuteur Hassan, devenu entretemps policier.

A la tête d’une véritable armée de fidèles voyant en lui un dieu, le Pharaon envoie sa fille Salomé à New York pour approcher les 4 Fantastiques.

Toujours désireux de sauver une belle jeune femme en détresse, les FF tombent dans le piège et se font happés par une pyramide d’énergie qui les conduit directement dans la base secrète du Pharaon en Egypte.

Seule Miss Hulk remplaçante de la Chose à l’époque reste sur place.

Bloquée dans le Baxter Building, Salomé ne peut être évacuée et le Pharaon harcelé par un Hassan revanchard, décide après une longue hésitation de sacrifier sa propre fille pour continuer ses rêves de grandeur.

Après les avoir terrassé d’une puissante rafale d’énergie, il utilise en effet l’énergie cosmique du corps des Fantastiques pour doper son métabolisme et se transformer en Monolithe vivant, géant de plus de dix mètres aux pouvoirs quasi innarrétables.

Entre temps  à New York, Miss Hulk contacte Captain américa qui décide d’avoir recours aux compétences scientifiques de Spider-man pour analyser et réparer l’appareil ayant téléporté les FF en Egypte.

Mais l’urgence de l’attaque frontale du Monolithe à New York vient différer ces plans et le trio improvisé Spidey/Captain/Miss Hulk met toutes ses force en jeu pour épauler l’armée face au géant ravageant la ville.

Malgré la bravoure physique de Miss Hulk qui parvient à ralentir le Monolithe, les bombardements de l’armée et un discours apaisant de Captain gâché par la maladresse des militaires, la situation devient vite incontrôlable.

Le monstre semble en effet grandir sans cesse jusqu’à dépasser les gratte ciels new yorkais et sa puissance semble sans limite.

C’est une nouvelle Captain qui trouve la parade en utilisant un câble haute tension alimentant la ville de New York pour assomer le Monolithe par un choc électrique.

Spider-man surgit alors avec les FF et explique qu’il a mis le générateur d’Ahmet en surcharge afin d’accélérer brutalement sa croissance jusqu’à la condition d’arrêt des machines.

Les Vengeurs appelés en renfort (Wonder man, Thor, Iron-man, Œil de Faucon) prêtent alors main forte aux FF et à Spidey pour repousser les hordes du Pharaon venus défendre leur maitre à terre.

Dans la mêlée générale, le Monolithe est ému d’actes de courage désintéressés des humains qui se sacrifient pour protéger des inconnus et révise sa vision nihiliste de l’humanité.

Rassemblant alors toutes ses forces, il aide le marteau de Thor à le propulser hors de l’atmosphère terrestre et laisse sa masse colossale dériver dans l’espace.

Ses fidèles le suivent alors dans le néant, perdant leur vie, mais le Monolithe devenu une planète vivante a le plaisir de se voir fertiliser par le soleil.

Il se transforme donc en planète doté de végétation et peut ainsi conclure son destin de manière apaisé et pacifique.

En conclusion, « La vengeance du Monolithe vivant » est un authentique et bouleversant chef d’œuvre Marvel.

Difficile de ne pas succomber à l’utilisation géniale de l’antiquité égyptienne et  à la construction d’une personnage de mutant subtil, torturé et complexe, maltraité dans sa chair par un drame intime et devenu par la suite le criminel qu’on connait aujourd’hui.

Derrière les motivations et le fond, vient la forme superbe, avec l’attaque spectaculaire de New-York, la chute des deux tours du WTC 16 ans avant l’attaque du 11 Septembre … et le magnifique trio Spidey-Miss Hulk-Captain américa qui déployant chacun au mieux des trésors de génie parviennent finalement à contenir la menace du King Kong égyptien.

Comment ne pas également être ému aux larmes par la fin déchirante ? Le revirement du criminel, le désir de vie, de paix et d’amour reprenant finalement le dessus sur celui de mort, de haine et de destruction.

Non à n’en pas douter, « La vengeance du Monolithe vivant » est un des meilleurs albums Marvel qui soit, avec les dessins sublimes de Silvestri (personnages élancés, athlétiques aux traits fins) et l’encrage divin de Isherwood.

Vous avez dit classique ?

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 13:19

X_men_integrale_1989_1.jpg3

 

 

Cette fois nous nous rapprochons des années 1990 avec « X-men, l’intégrale 1989, tome 1 » toujours avec Chris Claremont au scénario aidé de Louise Simonson.

Cette année est marquée par une gigantesque fresque autour du personnage de Madelyne Prior, clone un peu artificielle de Jean Grey, crée sans doute pour pallier à la mort de Phénix, qui entre temps avait ressuscité dans une version plus sage dans Facteur-X !

Avec Marc Silvestri aux dessins, Madelyne qui flirte avec Alex Summers, le frère de son mari Cyclope, avant de révéler sa vraie nature de femme perturbée psychologiquement.

Nantie d’immenses pouvoirs de sorcellerie, Madelyne perd la tête, transforme les parents de Jean en démons et s’allie avec le démon N’astirh, qu’elle tient en respect.

Tandis que les X-men modernisés (avec Havok, Longshot, Psylocke, Malicia, Dazzler) en supplément des vétérans Wolverine, Colossus et Tornade, retournent dans les bas fonds du métro New yorkais pour affronter les Maraudeurs, redoutable équipe de tueurs de mutants, N’astirh révèle à Madelyne sa véritable nature de créature artificielle, cloné par le mutant Sinistre à partir du code génétique de Grey pour séduire Cyclope et provoquer une union entre les deux puissants mutants, dont il récupérerait la progéniture.

Sinistre se montre trop puissant pour Madelyne et neutralise sa légitime colère.

Dans les sous-sols, la situation dégénère quand X-men et Maraudeurs voient la réalité se déformer avec l’arrivée de démons qui perturbent les sens des combattants.

Seul Colossus semble immunisé contre ces phénomènes démoniaques provoqué par l’action conjugué de Madelyne et N’astirh.

Madelyne parvient à briser l’emprise de Sinistre et aidée de N’astirh récupère son bébé, se plaçant ainsi momentanément en position de force.

Une nouvelle équipe composée de Louise Simonson (scénario) et son mari Walter (dessins) prend alors le relais, pour faire entrer en lise Facteur X, dont l’élément le plus intéressant est Angel, métamorphosé en ange démoniaque par Apocalypse et que les ailes mécaniques tranchantes et doublées de lames enduite de poison, rendent beaucoup plus redoutable.

Facteur-X affronte bravement les énormes démons de N’astirh qui attaquent New-York et finissent par se retrouver face à Madelyne, particulièrement remontée contre Cyclope, qui est retourné avec son premier amour Jean Grey car il l’a pensait morte.

S’apercevant que N’astirh l’a manipulé pour prendre lui-même le pouvoir, Madelyne réagit violement et le chasse de cette dimension avec ses démons mais incontrôlable, elle demeure également une menace.

Claremont et Silvestri reviennent alors aux commandes pour la réunion entre X-men et Facteur X qui tentent eux d’arracher le bébé à Madelyne tandis que les premiers tentent instinctivement de la protéger.

Les échauffourées s’entament entre X-men et Facteur X, révélant la dangerosité de Angel capable de tenir tête à Wolverine et de résister victorieusement à Malicia.

Contre toute attente, N’astirh dompté par Madelyne revient plus fort que jamais car renforcé par un virus techno-organique et entraine avec lui sur un pic encaissé Havok rejoindre Madelyne pour participer à un rituel magique sensé après le sacrifice du bébé ouvrir un pont entre la Terre et les Limbes.

X-men et Facteur X conjuguent donc leurs forces pour empêcher l’achèvement du rituel et sauver l’enfant.

Après une lutte épique contre N’astirh presque invincible car combinant magie et technologie, ils parviennent à le détruire en provoquant une choc thermique fatal pour ses circuits.

Mais sans souffler et sous la plume des Simonson, Madelyne qui a terrassé sa rivale Jean, prend le relais, pour simplement se venger contre Cyclope.

Une nouvelle bataille éclate alors avec Havok, Dazzler et Longshot soumis à l’influence de la rousse volcanique et capable de se retourner contre leurs amis.

Mais une nouvelle lutte au couteau entre la télékinésie de Jean et les pouvoirs magique de Madelyne, provoque l’arrivée du Phénix qui prenant possession du corps de Jean, tue Madelyne.

On repasse à Claremont/Silvestri pour passer au 3ième niveau de la menace avec le combat final contre Sinistre, mutant surpuissant invulnérable aux attaques physiques, magiques et psychiques.

Retranché dans le manoir des X-men, Sinistre est protégé par ses Maraudeurs et tout particulièrement Polaris qu’il conserve sous contrôle mental.

Finalement vaincue comme les autres Maraudeurs, Polaris n’a pas le temps de révéler d’information sur son maitre qui fait exploser le manoir.

Malgré une résistance farouche, les X-men sont surclassés par cet être aux pouvoirs en apparence illimités que même Malicia ne peut dérober, et il faut attendre l’action de la rafale de Cyclope augmentée de l’énergie de plasma de Havok pour que Sinistre touché de plein fouet révèle son unique faiblesse et explose.

Deux digestifs pour finir l’intégrale, une aventure comique ou les X-women parties faire une séance de shopping affrontent des médiocres chasseurs de mutants dans un centre commercial et une ridicule attaque extraterrestre rapidement repoussée.

En conclusion, « X-men, l’intégrale 1989, tome 1 » donne l’impression d’une longue fresque continue mettant aux prises nos X-men favoris avec une succession d’êtres surpuissants usant de pouvoirs magiques, technologiques et télépathiques pour assurer leur suprématie par trop écrasante.

Les affrontements avec N’astirh, Madelyne ou Sinistre ont donc chacun un petit gout de déjà vu et de répétition qui fait s’installer un léger sentiment de monotonie.

Malgré ses pouvoirs rehaussées, Madelyne reste une Jean Grey de série B et un certain malaise s’installe lorsque les mutants de Facteur-X en réalité les premiers X-men, refont surface, alors qu’ils avaient été écartés en raison du peu de popularité et d’intérêts de leurs personnages.

L’histoire concoctée par Claremont est donc copieuse, dense, et pas toujours de première fraicheur.

Il reste bien évidemment l’ampleur des batailles et certains personnages toujours plus attirants comme Angel relooké en Archangel cyborg beaucoup plus viril ou Malicia et son look de punkette destroy.

Ceci, ajouté aux dessins tout juste moyens de Silvestri/Simonson, place cette intégrale dans la moyenne des production habituelles des X-men sans être toutefois inoubliable.

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 20:56

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Poursuite de la saga des X-men, avec « X-men, l’intégrale, 1988, tome un ».

L’inamovible Chris Claremont est aussi toujours aux commandes tandis que Marc Silvestri officie aux dessins.

Le lecteur est ici immédiatement catapulté dans un univers mystico-indien, ou un puissant démon nommé Trickster prend l’apparence charnelle du shaman Nazé, mentor de Forge, pour insuffler le chaos dans le monde réel bien ordonné gouverné par Roma.

Du coté des X-men (Longshot, Colossus, Wolverine, Malicia, Havok, Psylocke, Dazzler), l’action se focalise autour du building laissé vide de Forge à Dallas.

Un affrontement de grande envergure se produit rapidement avec la Freedom force (l’ancienne confrérie des Mauvais mutants) renforcée (Mur, Estoc, Commando Pourpre) qui compte tenu de la vaste gamme de leurs pouvoirs tiennent la dragée haute aux X-men.

Le principal effet notable de ce duel est l’aveuglément de Dazzler, frappée au visage par une des dagues mystiques de Spirale.

Mais les hostilités sont interrompues par le bouleversement provoqué par Trickster dont les immenses pouvoirs menacent le monde.

Trickster déchaine une horde de sauvages et monstres préhistoriques ce qui force X-men et Freedom force à conjuguer leurs efforts pour faire face à la fin du monde.

Les choses  deviennent complètement folles lorsque des démons issus du conflit Viet namien sont transplantés en plein cœur de Dallas.

De son coté en plein territoire indien, Tornade dépourvue de son pouvoir retrouve son amant Forge qui lui redonne la confiance nécessaire pour retrouver son contrôle des éléments.

Ensemble les deux amants arrivent jusqu’au Trickster qui retient Roma prisonnière dans une station orbitale lui permettant de superviser la situation.

Le triomphe du Trickster est alors ininterrompu par une attaque en force des X-men.

Mais malgré leur impressionnante puissance de feu, le Trickster démon immortel reste invincible, et seule la magie de Forge alimenté par le sacrifice des X-men permet de le repousser dans les limbes.

En réalité Roma préserve la vie des X-men …

Survient alors un interlude dessiné par Rick Leonardi ou Dazzler aidé de Wolverine viennent aider un ami Lycanthrope (Oz Chase) aux prises à Miami avec Zaitsev un espion russe mutant doté de pouvoirs de projections d’énergie.

Mais les pouvoirs et l’agressivité de Zaitsev ne sont pas suffisant pour tenir à tête au duo de choc Wolverine-Dazzler et meurt dans les marais floridiens.

Silvestri revient pour une nouvelle aventure mineure ou les X-men démantèle un gang de pilleurs cyborg appelés les Reavers qui utilisent des passages extra dimensionnels crées par un aborigène appelé Gateway pour commettre leurs forfaits.

Héros jusqu’aux bouts des ongles, les X-men utilisent les facultés de Gateway pour redistribuer pour Noel le butin aux victimes.

On aborde ensuite avec John Buscema puis Ron Frenz, la dernière partie du récit avec une longue aventure complètement mystique, ou la jeune Illyana Raspoutine est happée dans les limbes du démon Belasco pour devenir son élève et compléter un pentagramme capable de déchainer des hordes diaboliques sur la Terre.

Courageuse malgré sa peur et sa jeunesse, Illyana aidée par une Tornade reconvertie en sorcière vieillissante et par une Kitty Pride transformée par magie en femme-chat, parvient à résiste à la terrible puissance de conviction de Belasco et à se rebeller contre l’éducation qu’il prétend lui inculquer.

Devenue une experte en magie, Illyana libère ses amis X-men de l’emprise de Belasco, blesse grièvement S’ym le garde du corps du maitre avant de vaincre en duel Belasco lui-même après un duel à l’épée.

En conclusion, « X-men, l’intégrale, 1988, tome un » marque malgré son ambition un recul par rapport à l’interet global des aventures de nos mutants favoris.

L’aventure du Trickster manque singulièrement d’originalité même  si les chocs frontaux entre ces X-men remaniés et la Freedom force ont toujours un certain cachet.

Peu d’interet également sur les spin offs qui demeurent anecdotiques.

Quand à l’aveture de Belasco, elle a pour elle le depaysement que procure l’invention d’un monde surnaturel étrange et décalé.

Si on ajoute à cela des dessins franchement moyens, on obtient pour moi une petite cuvée des X-men.

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 08:41

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Durant les années 80, les aventures des mutants de Marvel se poursuivent avec « X-men, l’intégrale 1987, tome deux » avec Chris Claremont au scénario et plusieurs dessinateurs dont Marc Silvestri et Dave Cockrum.

Dans ce second tome, Tornade relookée en punk à crête ultra sexy se lance dans une longue quête personnelle pour retrouver son ancien amant le mutant Forge pour lui demander de lui restituer ses pouvoirs sur le contrôle des éléments.

Mais Forge introuvable dans sa maison High tech truffée d’hologrammes, Tornade devra se rabattre sur le vieil indien Nazé ex mentor de Forge qui lui révèle que celui-ci a été envouté par des esprits maléfiques.

Tornade accepte donc de suivre Nazé dans les montagnes rocheuses pour retrouver et libérer son ex-amant.

Cette longue quête mystique dans le pays des esprits mettra le duo à l’épreuve de créatures maléfiques redoutables.

Du coté des autres X-men, le puissant Sinistre continue de presser ses Maraudeurs de tuer Madelyne Pryor, l’ex femme de Cyclope, blessée dans un épisode précédent par le mercenaire Long-couteau.

L’affrontement a lieu dans l’hôpital de San Francisco ou se repose Madelyne et est d’une très grande intensité.

Havok, Wolverine, Malicia, Dazzler et le plus quelconque Longshot luttent avec acharnement contre les redoutables Dents de sabre, Long-couteau, Vertigo, Harpon, Arclight et Scrambler.

Polaris possédée par Malice des Maraudeurs entre en scène comme chef du groupe et manque de tuer Madelyne et Malicia en les emprisonnant dans un enchevêtrement de poutrelles métalliques coulant à pic.

Mais les deux femmes sont sauvées par une courageuse intervention de Dazzler qui s’affirme de plus en plus comme une  X-man à part entière.

Havok intervient ensuite et la mort dans l’âme, déchaine ses rafales destructrices pour assommer son ex petite amie sans pouvoir l’arracher à l’emprise de Malice.

Par la suite, après un court interlude avec Kerry Gammil aux dessins ou la Freedom force recrute trois anciens mutants le Mur, le Baron écarlate et Estoc et ou Tornade continue sa quête mystique indienne avec un Nazé plus inquiétant et dissimulateur que prévu, Silvestri reprend les commandes pour narrer l’acte final de la recherche de Tornade qui manipulée par Nazé, tue son amant Forge qui essayait de barrer la route à une horde de démons.

Chris Claremont laisse ensuite sa place de scénariste à Roger Stern pour livrer un excitant crossover Vengeurs/X-men autour de l’arrestation d’un Magnéto jugé responsable de crimes de guerre en raison des ses actes passés.
En réalité, Magnéto est non seulement traqué par les Vengeurs mais également par les super héros soviétiques (Darkstar, Vanguard, Ursa major, l’Homme de titanium et le plus douteux Dynamo pourpre) qui désirent également le faire répondre de ses crimes (sous marin coulé, ville rasée) devant leur justice.

Entre ces deux troupes d’élites, s’interposent les X-men désireux de défendre leur nouvel allié repenti mais se méfiant des ses plans pour récupérer des composants électroniques cachées dans son ancienne base échouée dans une jungle au Cambodge.

L’affrontement pour récupérer un Magnéto aux pouvoirs neutralisés par des menottes inhibitrices est alors inévitable et permet aux Vengeurs bien aidés par les X-men de prendre le dessus sur les super héros soviétiques.

Magnéto fausse encore une fois compagnie à ses alliés pour renflouer sa base gisante au fond des eaux d’un lac et provoque un deuxième affrontement généralisé cette fois entre Vengeurs et X-men.

Durant l’assaut, Captain marvel changée en énergie pure s’infiltre dans la base et la fait exploser, croyant ainsi mettre fin aux projets de Magnéto qui a en réalité déjà récupéré ses circuits électroniques.

Une nouvelle fois Magnéto est récupéré par les X-men qui ignore que l’hypnotiseur Docteur Druid a embarqué avec eux pour renseigner les Vengeurs.

L’action se déplace ensuite à Singapour ou l’appareil des X-men doit se poser suite à une avarie.

Les trois parties se retrouvent une nouvelle fois sur un cargo pour se disputer Magnéto qui a également fui par la mer.

La lutte est telle que la Dynamo pourpre éventre la coque du bâtiment provoquant un naufrage.

Oubliant leurs griefs, les héros s’allient pour sauver les civils et les super héros soviétiques laissent tomber leur poursuites après l’acte hautement condamnable de la Dynamo pourpre.

La dernière partie, sans doute la moins intéressante à mes yeux voit se mettre en place avec le duo Tom de Falco/Keith Pollard, la capitulation de Magnéto a Singapour après qu’il se soit rendu compte que les composants électroniques de son casque ne lui permettait pas de modifier tous les esprits humains pour expurger en eux la haine du mutant.

Contre l’avis de ses adeptes partisans d‘une lutte armée contre les humains, Magnéto est donc une nouvelle fois conduit au tribunal de Paris ou un tribunal international le juge.

Pacifiste, Magnéto fait néanmoins prendre conscience à Captain marvel que le juge français du Motier veut l’éliminer et ainsi redéclencher une guerre mutants-humains.

Magnéto utilise donc une dernière fois son casque pour modifier l’esprit du juge et se faire acquitter.

Devant l’agitation des foules hostiles au verdict, nul en sortie du procès ne peut alors prédire la tournure des événements.

En guise d’épilogue, deux petites douceurs, l’anniversaire surprise de Kitty Pride (14 ans à l’époque !) fêté par Claremont et Cockrum en noir et blanc puis un extra asiatique plaisant de Wolverine contre la Mafia japonaise mis en forme par le talentueux Marshall Rogers.

En conclusion, « X-men, l’intégrale 1987, tome deux » est un très bon album de super héros orchestré de main de maitre par un Chris Claremont en grande forme.

Même si j’ai trouvé la quête mystique de Tornade un tantinet longuette, l’affrontement entre X-men et Maraudeurs s’est avère finalement bien captivant avec de nouveaux super criminels intéressants comme le tueur cyborg Long couteau très bien utilisé avec des ennemis plus classiques comme Dent de sabre l’éternel double bestial de Wolverine.

Coté X-men, on assiste également à un plaisant renouvellement des équipes, avec des nouvelles recrues s’affirmant de plus en plus comme la surpuissante et inexpérimentée Malicia ou les fragiles Havok taraudé par la perte de sa femme et Dazzler pas encore convaincue de quitter sa carrière de chanteuse pour devenir une super héroïne.

La seconde partie du volume, bien que comportant un épilogue assez peu intéressant constitue tout de même un grand morceau d’anthologie ou les Vengeurs eux aussi en pleine évolution avec un Thor amoindri, sans Iron-man, avec la déménageuse Miss Hulk, la passe partout Captain marvel et les deux seconds couteaux Chevalier noir/Docteur druid autour de la personnalité de Captain america, pénètre dans l’univers de nos X-men favoris.

On appréciera donc ce superbe cross over avec les super héros soviétiques en général assez peu représentés (sauf la Dynamo pourpre et l’Homme de titanium ennemi historiques d’Iron man) et souvent de manière caricaturale dans les années 60 comme communistes primaires.

Stern évite donc l’écueil de l’anti communisme primaire et livre une aventure exotique, puissante et rythmé atour de plusieurs questions majeures: la pacification des esprits par la contrainte pour la cessation de toute guerre et le jugement par un tribunal civil humain d’un super héros se considérant comme un état à lui tout seul.

Coté dessins, si Silvestri n’est pas mon artiste favori, son travail reste néanmoins de qualité satisfaisante.

Cette intégrale peut donc être considérée pour moi comme un classique.

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