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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 21:00

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Déjà entrevu dans les intégrales des X-men, « X-men contre Vengeurs » était à la base un Récit Complet Marvel écrit en 1987-88 par Roger Stern sur des dessins de Marc Silvestri.

Avant de mettre en scène un affrontement entre deux équipes emblématiques, Stern s’attache à construire un récit tenant la route dans lequel une base extra terrestre de Magnéto s’écrase sur Terre, provoquant un revirement d’un criminel en apparence pacifié pour récupérer le précieux équipement se trouvant à l’intérieur.

Outre les X-men fort logiquement partis à la recherche de leur ex allié, les Vengeurs ayant récupéré une partie des débris se mettent également sur la piste d’un personnage accusé de plusieurs attentats contre les Etats-Unis d’Amérique.

Ils ignorent que les Super soldats soviétiques qui ont du traité une catastrophe ferroviaire en raison de la chute d’autres débris de la base, ont également décidé de traquer le maitre du magnétisme jugé comme terroriste contre l’URSS.

Toutes les pistes convergent alors dans un jungle au fin fond du Cambodge ou se situe la partie principale de la base.

Alors que Magnéto est pris par surprise par le pouvoir de contrôle mental du Docteur Druid et semble disposé à se laisser arraisonner, les X-men et les Super soldats soviétiques surgissent.

Tandis que les X-men couvrent l’évacuation de Magnéto, les Vengeurs défont les Super soldats en utilisant l’avantage décisif de Captain marvel, capable en se changer en ondes électromagnétiques détraquant les armures d’adversaires redoutables comme la Dynamo pourpre et l’Homme de titanium, Docteur Druid achevant de neutraliser les soldats en forçant mentalement Nébuleuse noire à les enfermer dans ses liens quasi indestructibles.

Les X-men aident Magnéto a retrouver la base pour la détruire mais se heurtent aux Vengeurs dans un combat bref mais plaisant notamment dans le match de costaudes entre Miss Hulk et Malicia.

Cette diversion permet à Magnéto de faire exploser sa base, de récupérer son casque et de profiter de l’effet de souffle pour s’échapper avec les X-men doté de son précieux butin.

Ils ignorent que Druid a pris place dans le Lockheed pour les pister.

Le télépathe a le temps de contacter ses coéquipiers avant d’être détecté et neutralisé.

L’action se déplace alors à Singapour, ville que les X-men et Magnéto cherchent à quitter par cargo afin de pallier à une défaillance de leur Lockheed.

Ils sont rattrapés par des Super soldats soviétiques ivres de revanche après leur déconvenue cambodgienne.

L’intensité du combat est telle que la Dynamo pourpre détruit les moteurs afin d’arrêter le cargo au mépris de l’équipage et des passagers civils.

Le combat se mue alors en opération de sauvetage et provoque un revirement des Supers soldats contre la Dynamo aux méthodes jugées criminelles.

De retour à Singapour, Magnéto pris en main par Tom de Falco (scénario) et Josef Rubinstein (dessins) parvient via un réseau de mutants asiatiques, à rendre son casque de nouveau opérationnel pour abolir les préjugés anti mutants des esprits humains.

Mais un test sur Captain america montre que le contrôle exercé par le casque ne change pas fondamentalement la donne.

Jugé par une cour internationale, Magnéto utilise néanmoins à distance son casque pour influencer le jury anti-mutant et arracher ainsi un non lieu qui lui permet d’échapper à une condamnation.

En conclusion, « X-men contre Vengeurs » est un beau face à face soigneusement préparé par Stern, qui fait de l’arrestation de Magnéto le thème central de récit.

Les super puissances de la guerre froide interviennent donc en mettant sur leurs rangs leurs meilleurs représentants, ce qui permet de revoir avec plaisir des héros soviétiques souvent moins exposés mais au moins aussi intéressants que leurs homologues américains.

Pour être honnête, le choc entre X-men et Vengeurs laisse sur sa faim, avec comme trop souvent en pareil cas, des matchs brefs ne débouchant sur aucun vainqueur.

De son coté, Magnéto reste toujours conforme à son personnage idéaliste mais déterminé à tous les moyens pour arriver à ses fins quitte à outrepasser les sempiternelles libertés individuelles si chères aux américains symbolisés par Captain america.

Enfin, on appréciera le style de Silvestri qui donne ici sa vision toute personnelle et excitante de héros maintes fois dessinés.

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 23:00

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Le temps a passé et nous sommes à présent en 1985 avec « Special Strange n°39 ».

Dave Cockrum illustre les scénario de Chris Claremont pour amener les X-men explorer une ancienne base secrète de Magnéto située sous un volcan.

Sur place, les X-men tombent sur le gardien du lieu Garokk, un erzatz de dieu animé par un sentiment de haine contre Tornade, qui en raison de sa claustrophobie n’a pu le secourir lorsqu’il sombrait dans un gouffre.

Avec la moitié de son corps brulé et l‘autre aussi dure que le diamant, Garokk reste dangereux mais est finalement de nouveau précipité dans son trou.

En réalité, Magnéto est bien vivant et depuis une ile du triangle des Bermudes ou il a recueilli Cyclope et sa compagne Lee, a toujours des rêves de domination mondiale et n’hésite pas à menacer les principaux dirigeants de la planète.

Après la destruction d’un sous marin russe ayant osé l’attaquer, la chute du Lockbird à proximité du triangle des Bermudes, permet aux X-men d’approcher de la base pour constater qu’un champs de force annihile leurs pouvoirs.

Ceci ne les empêche pas de progresser ensemble avec Cyclope et de combiner leurs talents « humains » pour tenter de détruire une immense machine foreuse de Magnéto ..

Le scénariste Tom de Falco soutenu par le dessinateur Jerry Bingham met ensuite sur pied une très bonne aventure de Spider-man ou notre Tisseur s’allie au robot de second ordre Machine-man pour combattre le duo improbable composé de l’Homme sable et du Monocle, étrange criminel doté d’importants pouvoirs magiques issus en partie d’un dispositif électronique juché dans son dos.

Le combat face à des ennemis aussi puissant est original, plaisant et se termine par la capture de l’Homme sable.

On termine avec la Chose qui sur un scénario de Mark Gruenwald et des dessins de Jerry Bingham, s’envole dans les étoiles avec Icarus pour aller chercher sa chère et tendre Alicia Masters, enlevée par la déesse cosmique Elle aidée de Dragon-lune.

En réalité, Elle désire retrouver le corps de son époux Adam Warlock, dont le corps repose sur la contre Terre, planète crée par le Maitre de l’évolution.

Mais sur place, Elle découvre un monde dévasté et le corps inanimé du Maitre de l’évolution.

L’apparition de la Chose et d’Icarus venus chercher Alicia provoque un bref combat sans réel intérêt, car Elle est beaucoup trop puissante pour Icarus, tandis que Dragon Lune très inférieure physiquement à la Chose, a de grandes facilités pour le terrasser psioniquement.

Après que Alicia ait calmé son ami en lui disant qu’elle avait accompagnée Elle de son plein gré, les deux camps se réunissent pour ranimer le Maitre de l’évolution, comprendre qu’il a été terrassé par Warlock qui pensait que sa planète avait été laissé à l’abandon, avant de réaliser sur le coup que ladite planète avait belle et bien été volée.

Il est alors temps de comprendre qui a donc été assez puissant pour dérober une planète à son puissant créateur …

En conclusion, « Special Strange n°39 » est loin d’être un must de la série mais tient honnêtement son rang.

Les aventures des X-men, piètrement dessinés par le médiocre Cockrum, ont un fort gout de réchauffé avec ce bon vieux Magnéto et son gardien de seconde zone.

Cerise sur le gâteau, les costumes ridicules de nos héros, avec mention spéciale à Shadowcat affublée d’un costume digne d’Arlequin.

La surprise provient donc de Spider-man, avec une aventure bien épicée brillamment dessinée par l’élégant Bingham qui peut ensuite mettre en lumière son talent dans un univers plus science fiction ou la Chose boxe plusieurs catégories au dessus de son niveau habituel avec des personnages cosmiques du niveau de Elle, Adam Warlock ou du Maitre de l’évolution.

A défaut d’être génial et de proposer autre chose que des X-men en chute libre, ce « Special Strange n°39 » demeure encore une fois digne d’intérêt.

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 22:42

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2

 

Toujours en 1986 survient un grand évènement pour Lug, la parution du « Strange n°200 » doté d’une épaisseur plus importante pour fêter comme il se doit l’évènement.

Toujours aux commande de la Division alpha, John Byrne continue de montrer un groupe se cherchant, à l’instar de Aurora/Jeanne Marie Beaubier, affublée d’une double personnalité capable de la rendre totalement excentrique et nymphomane.

Aidé de l’influence apaisante de son compagnon Sasquatsch (Walter Langkowski), Aurora apprend à se réguler un peu plus et le suit sur une ile du sud de Vancouver pour visiter une immense bâtisse familiale pouvant potentiellement devenir le nouveau Q.G de la Division.

Mais au cours de la visite, Walter est transformée en statue dorée par une mystérieuse inconnue appelée Lilly Dorée.

Tom de Falco (scénario) et Ron Frenz (dessins) continuent d’œuvrer dans Spider-man, et lui offrent une variation de sa sempiternelle lutte contre son pire ennemi, avec l’attaque du Super-bouffon (Roderick Kingsley), allié au tenace Rose, mafieux hyper ambitieux, désireux de renverser le puissant Caïd.

Aussi haineux que son prédécesseur mais aussi fort physiquement que Spider-man, le Super-bouffon harcèle Norman Osborn, le fils du Bouffon vert pour qu’il lui révèle les emplacement des autres caches secrètes et lui permettent de se renforcer encore.

Mais bien sur Spider-man se trouve à chaque fois sur sa route, et finit invariablement par surclasser son redoutable mais instable adversaire, qui sonné et réalisant qu’il n’a plus rien à tirer du génie du premier bouffon, bat assez piteusement en retraite.

Après un large bonus hétéroclite mélangeant jeux basiques, blagues potaches et vagues classement suivant les catégories de force des héros (qui au passage place Spider-man au même niveau que Miss Hulk, Colossus ou le Surfer d‘argent !), on termine par un nouvel épisode, assez piteux de Daredevil.

Sous la houlette de Denny O’Neil (scénario) et David Mazzucchelli (dessins), Daredevil tire profit de ses sens hyper aiguisé pour défaire un super criminel  russe appelé le Cosaque, qui menace à l’aide d’une machine spéciale, de rendre aveugle les habitants de New-York.

Insensible au pouvoir aveuglant du Cosaque, Daredevil met hors d’état de nuire le criminel et ses sbires, et a l’excellente surprise de se rendre compte que son amie la Veuve noire, atteinte par la machine, retrouver finalement la vue.

En conclusion, malgré le caractère festif un peu forcé et la volonté de gâter le lecteur, ce « Strange n°200 » ne parvient pas à franchement hisser son niveau.

Même si la simple contemplation de ses superbes dessins peut suffir au bonheur du lecteur, John Byrne ne parvient pas à faire décoller les aventures de la Division alpha.

Spider-man stagne à un niveau moyen en enfilant les luttes sans réelle innovation avec son bouffon amélioré et il semble difficile de ne pas tordre le nez devant le style graphique assez laid de Frenz.

Même Daredevil semble lui aussi plonger vers un déclin en pente douce, avec un super criminel de faible envergure, le Cosaque.

Pas de quoi s’emballer donc pour ce 200 ième numéro plutôt tristounet derrière l’ambiance de fête auto affichée.

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 21:23

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Le zapping temporel continue avec « Strange n°196 ».

Sorti en 1986, « Strange n°196 » commence par la Division alpha de John Byrne, et emmène le lecteur dans le sous marin d’un criminel appelé pompeusement le Maitre du monde qui retient prisonnier ni plus ni moins que le Prince des mers, Puck et Marina dont il a accentué par des moyens scientifiques l’évolution bestiale.

On comprend que d’importants bouleversements ont eu lieu avec la mort de Guardian, la reprise de son costume par sa femme Heather devenue Vindicator et le nouveau chef de la Division.

De nouveaux membres pointent également le bout de leur nez, comme Bochs, concepteur d’un génial robot qui s’associe à Jeffries, capable de manipuler le métal de manière très créative.

Dans le sous marin, Puck utilise une feinte pour sortir de la prison du Maitre du monde, libère un Namor grandement affaibli par le manque d’eau mais qui trouve en lui les ressources pour libérer Marina et également le monstre aquatique occupant la même cellule qu’elle.

Une fois les mécanismes de son sous marin endommagé, le Maitre du monde n’est plus bon à grand-chose et le trio parvient à s’extraire de l’appareil en perdition, laissant cet étrange extra-terrestre s’abimer au fond du lac Ontario.

Bien qu’indemne, Marina choquée par la révélation de se bestialité latente, préfère s’isoler dans l’océan et quitter la Division.

Vient ensuite deux épisodes de Spider-man d’un intérêt plus que limité.

Dans le premier d’entre eux, Spidey sous la plume de Roger Stern et Ron Frenz, enfin revenu des Guerres secrètes, tente de reprendre ses marques dans son New York natal, affublé d’un nouveau costume noir intelligent vivant en symbiose avec lui.

Au cours d’un de ses périples nocturnes, il montre la beauté de la ville à deux adolescents en pleine dispute, en les emmenant dans une jolie virée aérienne.

Dans le second, Tom de Falco (scénario) aidé Rick Leonardi (dessins) raconte comment Spider-man met en échec le criminel masqué appelé la Rose, qui faisait pression sur Ray un joueur de football américain pour perdes des matchs.

L’histoire n’a aucun intérêt en elle-même, si ce n’est de montrer un Parker en plein désarroi dans sa vie privée, avec la décision d’abandonner ses études et la dégradation de ses relations avec la Chatte noire.

Il faut attendre Daredevil scénarisé par Harlan Ellison et Arthur Byron Cover sur des dessins de David Mazzucchelli pour plonger dans une aventure terrifiante, ou le super héros aveugle se trouve entrainé par une petite fille robot dans un immense manoir truffé de pièges aussi sophistiqués que mortels.

Entre bombes, gaz, lames effilées et lance flammes, les super sens de DD sont poussés à leur maximum, mais à force de courage et d’adresse, le héros finit par détraquer le système de contrôle automatique mais surtout par découvrir via une cassette magnétique le nom du commanditaire : la richissime mère du super criminel appelé le Chasseur tué au cours d’un combat avec lui.

Blessé et épuisé, Daredevil trouve assez de ressources pour fuir la maison programmée pour exploser et le tuer.

Il se traine chez son amie la Veuve noire qui le recueille et se croit (à tort) tirer d’affaires.

En conclusion, « Strange n°196 » marque une franche régression dans la qualité des histoires.

Même Byrne dont les dessins sont toujours de grande qualité, s’enlise dans une histoire sans intérêt avec un criminel de pacotille affublé de surcroit d’un nom ridicule.

Que dire ensuite des aventures de Spider-man, si ce n’est qu’elle se caractérisent par leur absence de scénario et par dessins de plus en plus faiblards (cf le style grossier de Leonardi).

Reste, pour sauver la production Lug de ce naufrage, Daredevil, impeccablement dessiné par Mazzucchelli et servi par un scénario simple mais génialement diabolique permettant de mettre en valeur ses incroyables facultés sensorielles !

Pas très rassurant au final tout de même quand à l’avenir du magazine !

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 20:25

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Nous replongeons avec délectation dans les comics des années 80 pour découvrir, « Thor, intégrale, 1989-1990 » regroupant trois aventures du super héros nordique écrites par Tom de Falco sur des dessins de Ron Frenz.

La première d’entre elles, la plus déroutante, voit dans un futur en 2587 dominé par une corporation fasciste écrasant la population, un rebelle nommé Dargo pris dans une terrible rafle organisée par Loki et ses troupes, empoigner le marteau de Thor et se muer en défenseur des masses opprimés.

Investi des pouvoirs du dieux du tonnerre, Dargo triomphe du redoutable Tyrus,  souverain des Trolls des roches, principal allié de Loki et envoie le fameux marteau dans l’espace vers son propriétaire.

Par la suite, dans un Asgard affaibli gouverné par Balder, de mystérieuses incursions de monstres sèment la terreur et poussent Thor à poursuivre un griffon géant jusqu’au territoire des Celtes, ou à la suite d’un malentendu, il est agressé par son homologue Leir, le dieux de la foudre celte qui l’accuse d’agresser son peuple.

La lutte est épique entre deux dieux aux pouvoirs similaires, qui finalement oublient leurs antagonistes et s’unissent pour terrasser le griffon.

Mais sur le chemin du retour, Thor se perd dans l’espace et échoue sur une planète appelé Pangoria ou le roi Pegas, désespéré tente de fuir pour échapper au jugement du Céleste Arishem, qui après avoir observé sa population pendant 50 ans l’a jugée indigne de vivre.

L’esprit chevaleresque de Thor s’éveille alors pour défendre Pangoria, même si pour cela il doit affronter l’une des races les plus puissantes de l’univers.

Tandis que sur Asgard, Balder échappe grâce à la vigilance de Heimdall de justesse à des assassins venus d’une autre dimension, Thor engage le combat face à Exitar, immense Céleste chargé d’exécuter le jugement d’Arishem.

Il met tous ses pouvoirs divins à contribution pour créer une brèche dans la cuirasse du céleste et s’infiltrer à l’intérieur ou il combat des anticorps en forme de créatures innombrables.

Après un combat épique, Thor n’hésite pas à briser son marteau mjolnir pour accéder à l’esprit du céleste qui l’écarte finalement d’une pensée.

Il comprend alors après coup que les Célestes n’ont fait qu’éliminer les individus nuisibles comme l’égoïste Pegas prêt à sacrifier son peuple pour favoriser sa fuite, pour recréer un monde meilleur peuplé d’individus pacifiques.

Magnanimes, les Célestes lui restituent son marteau tout en l’enjoignant à ne plus interférer dans leurs affaires.

Mais sans prendre le temps de souffler, Thor à peine revenu sur terre avec ses amis les Vengeurs, doit affronter Grog le déicide, qui a été envoyé par le dieu du mal égyptien Seth afin de le tuer pour laisser Asgard sous sa domination.

Le lutte a lieu sur une base artificielle perdue au milieu de l’océan.

Aidé seulement du Chevalier noir et de Captain america, renommé le Captain, Thor affronte vacillement Grog et ses hordes mais est submergé sous le nombre des assaillants.

Malmené par le pouvoir de Grog qui est parvenu à l‘isoler de son marteau, Thor reçoit l’aide de Captain, dont la noblesse de cœur, permet de manier mjolnir, de faire le vide autour de lui et de restituer son arme maitresse au dieu du tonnerre.

Requinqué, Thor triomphe de Grog et met momentanément un terme à la volonté hégémonique de Seth.

Reste le lien magique unissant Captain à Thor, en tant que rare mortel à avoir pu manier mjolnir.

En conclusion, « Thor, intégrale 1989-1990 » correspond pour moi à la meilleure période consacrée au dieu du tonnerre et est une pure merveille.

La fin de l’aventure futuriste de ce Thor punk est très osée, mais passe presque inaperçue face à la magie de l’affrontement entre dieux, avec la mythologie celte puis égyptienne appelées en support.

Il y a donc l’attaque de Seth, l’union spirituelle avec le mortel Captain america, mais tout ceci demeure malgré tout cela inférieur à la formidable aventure ou Thor, devenu un nain divin, affronte des dieux cosmiques aux pouvoirs dépassant tout entendement.

La lutte épique et le sacrifice héroïque de Thor, protecteur des opprimés, luttant contre des adversaires invincibles, est pour moi digne de figurer dans les annales du monde Marvel.

On retiendra sa fin grandiose emplie d’humanisme et de sagesse.

Lorsque on aura dit que le dessins de Frenz, mélange parfait de finesse et de puissance, côtoient le génie, on comprendra sans peine que ce « Thor, intégrale 1989-1990 » pétri d’intelligence, est pour moi un authentique chef d’œuvre de la bande dessinées.

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