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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 22:42

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Toujours en 1986 survient un grand évènement pour Lug, la parution du « Strange n°200 » doté d’une épaisseur plus importante pour fêter comme il se doit l’évènement.

Toujours aux commande de la Division alpha, John Byrne continue de montrer un groupe se cherchant, à l’instar de Aurora/Jeanne Marie Beaubier, affublée d’une double personnalité capable de la rendre totalement excentrique et nymphomane.

Aidé de l’influence apaisante de son compagnon Sasquatsch (Walter Langkowski), Aurora apprend à se réguler un peu plus et le suit sur une ile du sud de Vancouver pour visiter une immense bâtisse familiale pouvant potentiellement devenir le nouveau Q.G de la Division.

Mais au cours de la visite, Walter est transformée en statue dorée par une mystérieuse inconnue appelée Lilly Dorée.

Tom de Falco (scénario) et Ron Frenz (dessins) continuent d’œuvrer dans Spider-man, et lui offrent une variation de sa sempiternelle lutte contre son pire ennemi, avec l’attaque du Super-bouffon (Roderick Kingsley), allié au tenace Rose, mafieux hyper ambitieux, désireux de renverser le puissant Caïd.

Aussi haineux que son prédécesseur mais aussi fort physiquement que Spider-man, le Super-bouffon harcèle Norman Osborn, le fils du Bouffon vert pour qu’il lui révèle les emplacement des autres caches secrètes et lui permettent de se renforcer encore.

Mais bien sur Spider-man se trouve à chaque fois sur sa route, et finit invariablement par surclasser son redoutable mais instable adversaire, qui sonné et réalisant qu’il n’a plus rien à tirer du génie du premier bouffon, bat assez piteusement en retraite.

Après un large bonus hétéroclite mélangeant jeux basiques, blagues potaches et vagues classement suivant les catégories de force des héros (qui au passage place Spider-man au même niveau que Miss Hulk, Colossus ou le Surfer d‘argent !), on termine par un nouvel épisode, assez piteux de Daredevil.

Sous la houlette de Denny O’Neil (scénario) et David Mazzucchelli (dessins), Daredevil tire profit de ses sens hyper aiguisé pour défaire un super criminel  russe appelé le Cosaque, qui menace à l’aide d’une machine spéciale, de rendre aveugle les habitants de New-York.

Insensible au pouvoir aveuglant du Cosaque, Daredevil met hors d’état de nuire le criminel et ses sbires, et a l’excellente surprise de se rendre compte que son amie la Veuve noire, atteinte par la machine, retrouver finalement la vue.

En conclusion, malgré le caractère festif un peu forcé et la volonté de gâter le lecteur, ce « Strange n°200 » ne parvient pas à franchement hisser son niveau.

Même si la simple contemplation de ses superbes dessins peut suffir au bonheur du lecteur, John Byrne ne parvient pas à faire décoller les aventures de la Division alpha.

Spider-man stagne à un niveau moyen en enfilant les luttes sans réelle innovation avec son bouffon amélioré et il semble difficile de ne pas tordre le nez devant le style graphique assez laid de Frenz.

Même Daredevil semble lui aussi plonger vers un déclin en pente douce, avec un super criminel de faible envergure, le Cosaque.

Pas de quoi s’emballer donc pour ce 200 ième numéro plutôt tristounet derrière l’ambiance de fête auto affichée.

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 19:45

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Bonne idée a priori de la part de DC comics de publier en 2005 « L’univers des super héros DC par Alan Moore » tant le génial scénariste britannique est responsable de classiques comme « Watchmen », « V pour Vendetta » ou « Swamp Thing ».

Dans les faits, l’ouvrage contient un patchwork de quelques épisodes forts des années 80 scénarisés par le gourou du monde des super héros.

A tout seigneur, tout honneur le premier d’entre eux est consacré à Superman avec Curt Swan au dessin.

Dans cette histoire aux forts relents de fin du monde, Lois Lane remariée avec un homme ordinaire raconte à un journaliste la fin de son ex chéri super héros obligé de combattre en Antarctique une fusion de ses deux plus terribles ennemis le robot Brainiac et le génie du mal Lex Luthor.

Brainiac ayant colonisé le corps de Luthor manipule le ridicule Kryptonite-man pour tenter de tuer son adversaire de toujours.

Mais Superman reçoit l’aide de ses amis (Batman, Wonder woman, Captain Marvel ) ou le chien Krypto qui se sacrifie pour tuer Kryptonite-man.

Brainiac et Luthor définitivement éliminés, Superman s’aperçoit que son réel ennemi est le sorcier Mxyzptlk mais disparait après l’avoir vaincu.

Sous la plumme de Dave Gibbons, Moore décrit une aventure très intéressante ou un conquérant de l’espace appelé Mogul paralyse Superman en utilisant une plante parasite plongeant ses victimes dans un état de rêve permanent.

Secouru par un trio de choc composé de Batman-Robin et Wonder woman qui n‘hésitent pas à affronter un ennemi à la force colossale, Superman parvient à se libérer de l’emprise de la plante et engage un combat de titan face à Mogul.

C’est finalement Robin qui trouve la clé en usant des gants manipulateurs de Mogul pour retourner la plante contre lui.

Plongé à son tour dans des rêves de conquêtes sans fin, le conquérant de l’espace tombe à son tour en catalepsie.

Avec Rick Veitch, Moore provoque la rencontre entre Superman et son héros fétiche Swamp Thing seul capable de l’aider par sa connexion avec le monde végétal à combattre l’infection mortelle que provoque en lui l’arrivée d’un champignon de l’espace.

Malgré un coté Franck Miller sur les dessins de Klaus Janson, le petit épisode consacré à Green Arrow luttant contre un criminel archer d‘élite comme lui, ne dépasse pas le cadre de l’anecdotique.

Renouant sa collaboration avec Gibbons puis Kevin O‘neill, Moore s’attaque ensuite à l’histoire des Green lantern, en envoyant Abin Sabur, le prédécesseur de Hal Jordan qui dut pour sauver un enfant dont le vaisseau spatial, aller sur la planète d’Ysmault ou étaient détenues en captivité des créatures maléfiques capable de prédire l’avenir et notamment la mort de Sabur et la fin du corps des Green lantern.

Très à l’aise dans cette atmosphère fantastique et surnaturelle, Moore offre avec Bill Willimgham un petit dessert avec l’échec du recrutement d’un gardien aveugle avec qui il est impossible de communiquer.

Le dernier épisode consacré à Batman avec George Freeman aux crayons, met à l’honneur son ennemi Gueule d’argile, criminel défiguré vivant dans l’obsession de son ex femme morte qu’il croit reconnaitre dans les mannequins en celluloïds d’un magasin de vêtements.

En conclusion, « L’univers des super héros DC par Alan Moore » est d’un niveau global assez faibles.

Mis à part le choc avec Mogul, les aventures de Superman sont peu intéressantes, la première flirtant à mon sens parfois avec le ridicule avec ses personnages aux noms ridicules (Kryptonite-man, Mxyzptlk).

Pas à grand-chose à dire sur les pales exploits de Green Arrow, de toute façon comme pour Œil de faucon, je suis assez rétif au concept du super héros archer.

Que reste il alors ? Des dessins irréprochables de pratiquement tous les artistes véritablement surdoués, l’univers presque Lovecraftien des aventures des Green lantern aux prises avec des créatures monstrueuses et le dernier volet impressionnant consacré à un ennemi particulièrement atteint psychologiquement de Batman.

Ceci suffit tout juste à arracher une mention correcte à cet ouvrage assez hétérogène et dispensable.

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