Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 09:57

Retour aux comics avec « X-men, l’intégrale 1989, tome 2 » dans lequel Marc Silvestri prend la place de Louise Simonson aux dessins avec toujours aux commandes le maitre Chris Claremont.

La première partie pourtant signée Terry Austin (scénario) et Mike Vosburg (dessins) monte le sexy et solaire Dazzler/Alison Blair en proie à une inversion de personnalité avec l’agent Diamondback.

En réalité, les deux super héroïnes ont été capturées par une créature difforme répondant au nom de Mr Jip, qui maitrisant la magie noire a inversé leurs personnalités et espère ainsi contraindre les X-men à récupérer quatre objets magiques possédés par la Société du serpent, organisation criminelle travaillant pour le compte de deux mystérieux commanditaires Ghaur et Llyra.

Basés à présent en Australie, les X-men trouvent donc un prétexte pour repartir à l’action et se font ainsi téléporter par leur mystérieux ami aborigène Gateway (Talisman) aux quatre coins du globe.

En Terre sauvage, Wolverine et l’esprit de Diamondback dans le corps de Dazzler, pénètrent dans une base secrète et triomphent aisément d’une équipe dirigée par Aspic.

Avec une Dazzler privée de ses pouvoirs et peu à l’aise, Wolverine fait à lui seul la différence, le costaud Vipère heurtante et le ringard Boomslang ne pesant pas bien lourd une fois les rafales de venin d’Aspic neutralisés.

Dans une ville de l’Ohio abandonnée, Colossus parvient non sans peine à desserrer l’étreinte surpuissante d’Anaconda, Havok mis à mal par les facultés d’illusionnistes du Mamba noir s’en sort par chance tandis que Malicia écrase Coachwhip dont la seule arme est un fouet coupant.

En Islande, la situation est plus confuse mais l’équipe de la Société du serpent ne pèse pas bien lourd face aux éclairs de Tornade et aux pouvoirs télépathiques de Psylocke.

Bushmaster renonce sans combattre convaincu par les argument de Diamondback/Dazzler et seul Crotale provoque le seul accroc au plan en faisant effondrer une colline qui ensevelit le malheureux Longshot.

Une fois chez Mr Jip, la discussion tourne à l’orage, mais le monstre accepte finalement de libérer ses otages en réintégrant leurs esprits dans leurs corps respectifs, mais se fait in extremis dérober ses précieux objets par Sidewinder l’ex chef de la Société du serpent évincé par Cobra qui peut ainsi les remettre à ses commanditaires contre un belle somme d’argent.

Sally Pashto (scénario) et Jim Fern (dessins) introduisent une nouvelle venue chez les X-men, la jeune adolescente un peu paumée Jubilé, qui téléportée par Gateway en Australie trouve refuge dans les sous sols de la base déserte des X-men.

Américaine d’origine chinoise, Jubilé dont le principal pouvoir, mal maitrisé est de projeter des feux d’artifices pouvant aboutir à des explosions plus puissantes qui lui permettent de se défaire d‘une attaque de chien cyborg, apporte un vent de fraicheur à des X-men plus adultes.

Chris Claremont et Marc Silvestri prennent ensuite le relai et changent brutalement de registre pour montrer une fusion intéressante entre les deux robots parmi les plus redoutables ennemis des X-men, le Moule initiale et Nemrod, tous appartenant à la classe des Sentinelles.

Le système du Moule semble prendre le dessus et intègre non sans peine Nemrod, créant ainsi un robot monstrueux représentant une véritable menace pour mutants et humains de la ville de New-York.

Le Moule profite de matériaux de chantier pour accroitre sa taille, devenant ainsi un colosse de métal et lance une attaque terrible contre Malicia dont le corps s’écrase sur une voiture transportant le sénateur Robert Kelly et sa femme Sharon, grièvement blessée dans l’accident.

Alors que Malicia s’apprête à plier face à la puissance de feu terrifiante du robot, les X-men volent à son secours, profitant de leur capacité à être indétectables aux senseurs électroniques, pour lancer une attaque combinée qui permet de détruire leur ennemi.

Mais les facultés de Nemrod s’activent, permettant au robot de se reconstituer et d’adapter de nouvelles tactiques de combat face aux attaques qui l’ont précédemment détruit.

Malicia a alors comme idée géniale d’absorber les pouvoirs de Colossus, de monter dans la stratosphère puis de plonger à des vitesses vertigineuses pour percuter le monstre et le désintégrer.

Alors que le Moule tente une nouvelle fois de se reconstituer, Dazzler a alors l’idée de le projeter dans une autre dimension en utilisant une amulette mystique, stratagème qui fonctionne même si Malicia est malheureusement elle aussi emportée.

Resté seul au chevet de sa femme morte, le modéré Kelly à présent ivre de douleur, contacte Sébastian Shaw et lui donne son accord pour démarrer un nouveau programme de création de robots anti mutant.

Avec Jim Lee aux dessins, une nouvelle menace entre en action, le groupe des Reavers, criminels cyborg crées ou recrutés par Donald Pierce, ex membre du Club des damnés.

Pierce consacre toute son énergie à capturer et tuer Wolverine, son ennemi personnel.

Les membres les plus redoutables de son équipes sont Lady deathstrike, pratiquement son bras droit, le vicieux Playboy le reste étant de facture moins impressionnante, que ce soit Cabèche, le chenillé Brisos ou les trois ex mercenaires du Club massacrés par Wolverine : Reese, Cole et Macon. De leur coté, les X-men sont pris par surprise par le robot Nanny capable de les faire régresser à l’état infantile pour tomber sous son contrôle.

Psylocke, Havok et Dazzler subissent ce traitement et attaquent la base australienne des X-men.

Il se heurtent à Tornade et Colossus dans un combat extrêmement violent.

L’intervention surprise de Jubilé dérègle les circuits de Nanny et l’oblige avec son garde du corps Peter à se replier vers son vaisseau.

Pris à partie par le pouvoir élémentaire de Tornade, leur fuite est retardée, ce qui laisse le temps à Havok qui a repris ses esprits de caler une terrible rafale de plasma qui les désintègre… tuant du même coup Tornade !

Avec Silvestri, les X-men en plein deuil souffrent en Australie tandis que Polaris désorientée et réfugiée au Chili tente vainement des les contacter.

Havok parvient néanmoins à localiser l’appel grâce à l’ordinateur central de la base et Gateway téléporte les X-men au Chili pour tomber en plein milieu d’une attaque surréaliste de créatures de la Terre sauvage.

Désorientés par le pouvoir d’une créature nommé Whiteout, les X-men doivent faire face à de vieilles connaissances, les colosses Gaza l’aveugle et Barbarus aux quatre bras et le batracien Aquarius.

Polaris est cependant capturée par Zaladane et emmenée en Terre sauvage près de l’Antarctique.

Après avoir surclassé Ka-zar, Shanna et Nereel, Zaladane se revendique en effet comme la reine de la Terre sauvage et désire utiliser la technologie supérieure du Maitre de l’évolution pour faire muter Polaris.

Infiltré pour sauver sa bien aimée, Havok est découvert et capturé par Lupo une créature mi homme mi loup ayant une haine personnelle contre lui.

Zaladane semble posséder une grande palette de ressources, notamment le génie scientifique de Cervico seul capable de contrôler les appareils du Maitre et Larve, une créature capable de contrôler physiquement les corps des gens.

Larve utilise ses dons pour contrôler Colossus, Dazzler et Psylocke, aussi seule la réaction imprévue de Polaris dotée à présent d’une force surhumaine après sa mutation parvient à briser ce processus à sens unique.

La révolte de Polaris sème la confusion, permettant à Psylocke de briser le contrôle de Larve et de libérer les X-men.

Zaladane est éjectée par Havok, ses sbires aisément vaincus et même si la menace n’est pas complètement éliminée les X-men préfèrent entrer en Australie. De retour en Australie, Pierce et ses Reavers s’acharnent sur Wolverine, crucifié en plein soleil, en de pénibles séances de torture.

Soumis au délire dans ce corps se refusant de mourir en raison de son pouvoir guérisseur, Wolverine voit en rêve lui parler ses proches : Psylocke, Kitty Pride, Dents de sabre, Tornade, Jean Grey, Mariko Yashida, Carol Danvers…

Il est même abandonné de manière surprenante par ses coéquipiers qui découragés préfèrent sous l’influence de Psylocke quitter les lieux pour se retirer dans une autre dimension.

C’est donc finalement la jeune Jubilé qui vient à son secours, le soustrayant sous la plume de Rick Leonardi à la folie des Reavers.

Rendu fou par cette fuite, Pierce lâche ses cyborgs sur la base, ce qui provoque une traque délicate dans chaque recoin que connait à présent Jubilé.

Wolverine toujours affaibli, blessé et choqué, gagne ainsi de précieux instants pour récupérer, réussissant à noyer une partie des Reavers après l’éclatement d’une canalisation reliée à un lac pour affronter en personne Pierce.

Le combat tourne court grâce à Jubilé qui ensevelit Pierce sous un mur.

Pendant que les Reavers pansent leurs blessures, on retrouve Tornade sous les traits d’une adolescente récupérée inconsciente dans l’Illinois et prise en charge par une équipe médicale.

L’histoire se complexifie lorsque Forge l’ex amant de Tornade la voit dans une transe prisonnière de son ex bourreau, le mutant égyptien Amahl Farouk.

Echappée de la Terre sauvage à bord d’un navire de pèche, Polaris est finalement récupérée par le Hurleur et Moira Mc Taggert qui la recueillent dans leur laboratoire de l’ile de Muir en Ecosse, sans se douter que Pierce les a designé à ses Reavers comme cibles à abattre.

Le Hurleur est abattu d’une balle en pleine poitrine sous les yeux d’Amanda Sefton, sorcière de son état et en visite sur l’ile mais finalement soigné par un des guérisseurs Morlock présent sur l'ile.

Amanda mobilise les défenses de l’ile constituées de Tom Corsi, Sharon Friedlander deux indiens et Polaris dotée à présent d’un physique à la Miss Hulk.

Ceux-ci s’avèrent utiles lorsque les Reavers attaquent violemment, arrosant tout ce qui bouge à l’aide de leurs puissantes armes à feu.

Daniel Haller, un des Morlocks gardé sur l’ile, plus connu sous le nom de Légion, sème le trouble dans le combat, faisant pencher la balance de l’un ou l’autre des cotés au gré de son psychisme perturbé.

Amanda dont les pouvoirs magiques ne suffisent pas face à des cyborgs, est capturée non sans une farouche résistance.

Remis de ses blessures, le Hurleur démolit Brisos et aidé par la super force de Polaris prend le dessus sur Cabèche et le redoutable Playboy aux tentacules vénéneuses.

Malgré cela, les deux héros sont mis KO par un force mystérieuse, jouant cette fois du coté des Reavers.

La situation délicate de la défense de l’ile, pousse Forge à convaincre la Freedom force de Mystique à intervenir.

Un moment équilibré, le combat penche de manière surprenante du coté des Reavers, Avalanche étant éventré par les griffes de Lady deathstrike, Mur électrocuté par Pierce en personne, l’invulnérable Colosse coulant également de manière inexpliquée par Légion qui bloque également les pouvoirs de Pyro.

Mystique découverte par Pierce, seul Forge peut à l’aide d’un fusil à haute précision tuer les Reavers en commençant par Cabèche ce qui force Pierce à la fuite.

Le bilan est néanmoins lourd pour Freedom force avec en prime la mort de Destinée, amie proche et mentor de Mystique.

Dans l’Illinois, l’agent Reisz du FBI approche la jeune Tornade, endormant la méfiance des médecins, pour se révéler un puissant télépathe à la solde Farouk et pour finir sous la plumme de Jim Lee, Matsuo Tsurayaba, chef de la Main propose à Hong-Kong une alliance avec le puissant Mandarin en lui livrant Psylocke récupérée vulnérable et dont les traits ont été modifiée pour ressembler à une asiatique athlétique à couper le souffle.

Longuement conditionnée mentalement par la Main, Psylocke tue symboliquement ses amis pour récupérer un à un les anneaux du Mandarin et devenir ainsi sa servante.

En conclusion, « X-men, l’intégrale 1989, tome 2 » est une copieuse intégrale pouvant se lire à plusieurs niveaux.

Difficile de prendre au sérieux la Société du serpent, équipe de troisième couteaux, sympathiques pour affronter Captain america ou Daredevil (encore que ?), mais incapable de rivaliser avec des X-men comme Tornade, Malicia, Colossus, Havok ou Psylocke.

Le style particulièrement pauvre de Vosburg n’arrange il est vrai pas les affaires d’Austin et il faut attendre Chris Claremont pour monter le niveau, avec une excitante histoire de robots sentinelle auto adaptatif du futur sur fond de drame personnel d’un sénateur américain.

Bien que je ne sois pas fan de Silvestri, son style demeure correct même si la finesse et la beauté de Jim Lee, lui ait pour moi largement supérieure, notamment par le superbe graphisme de la nouvelle Psylocke aux traits asiatiques, véritable bombe sexuelle devenue l’esclave du puissant Mandarin de Hong Kong.

Dans le registre des valeurs sure, l’aventure en Terre sauvage face à une nouvelle super méchante Zaladane, tient la route par son ampleur et son dépaysement, tandis que la large part laissée aux Reavers m’a parfois agacé notamment avec le style affreux de Leonardi, indigne pour moi de dessiner les X-men.

Le lecteur est en effet écœuré de l’acharnement de Pierce sur le corps martyrisé de Wolverine et de la brutalité de ses stupides tueurs aveugles s’en prenant à des X-men affaiblis, inexpérimentés, de second ordre ou lorsqu’ils sont de premier ordre comme le Hurleur, Polaris ou le Colosse, mystérieusement vaincus par les pouvoirs de l’étrange Légion.

Malgré ces choix discutables, une intégrale riche, dense, laissant entrevoir de captivantes histoires personnelles autour de Tornade poursuivie par son passé, Polaris asservie au Mandarin, Havok au tempérament difficilement contrôlable, ou la petite nouvelle Jubilé aide précieuse pour soutenir un Wolverine à bout de souffle.

Reste qu’avec des dessinateurs de plus haut niveau, le plaisir aurait sans doute été décuplé !

X-men, l'intégrale 1989, tome 2 (Chris Claremont, Terry Austin, Sally Pashto, Mike Vosburg, Marc Silvestri, Jim Fern, Jim Lee, Rick Leonardi)
Partager cet article
Repost0
4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 13:19

X_men_integrale_1989_1.jpg3

 

 

Cette fois nous nous rapprochons des années 1990 avec « X-men, l’intégrale 1989, tome 1 » toujours avec Chris Claremont au scénario aidé de Louise Simonson.

Cette année est marquée par une gigantesque fresque autour du personnage de Madelyne Prior, clone un peu artificielle de Jean Grey, crée sans doute pour pallier à la mort de Phénix, qui entre temps avait ressuscité dans une version plus sage dans Facteur-X !

Avec Marc Silvestri aux dessins, Madelyne qui flirte avec Alex Summers, le frère de son mari Cyclope, avant de révéler sa vraie nature de femme perturbée psychologiquement.

Nantie d’immenses pouvoirs de sorcellerie, Madelyne perd la tête, transforme les parents de Jean en démons et s’allie avec le démon N’astirh, qu’elle tient en respect.

Tandis que les X-men modernisés (avec Havok, Longshot, Psylocke, Malicia, Dazzler) en supplément des vétérans Wolverine, Colossus et Tornade, retournent dans les bas fonds du métro New yorkais pour affronter les Maraudeurs, redoutable équipe de tueurs de mutants, N’astirh révèle à Madelyne sa véritable nature de créature artificielle, cloné par le mutant Sinistre à partir du code génétique de Grey pour séduire Cyclope et provoquer une union entre les deux puissants mutants, dont il récupérerait la progéniture.

Sinistre se montre trop puissant pour Madelyne et neutralise sa légitime colère.

Dans les sous-sols, la situation dégénère quand X-men et Maraudeurs voient la réalité se déformer avec l’arrivée de démons qui perturbent les sens des combattants.

Seul Colossus semble immunisé contre ces phénomènes démoniaques provoqué par l’action conjugué de Madelyne et N’astirh.

Madelyne parvient à briser l’emprise de Sinistre et aidée de N’astirh récupère son bébé, se plaçant ainsi momentanément en position de force.

Une nouvelle équipe composée de Louise Simonson (scénario) et son mari Walter (dessins) prend alors le relais, pour faire entrer en lise Facteur X, dont l’élément le plus intéressant est Angel, métamorphosé en ange démoniaque par Apocalypse et que les ailes mécaniques tranchantes et doublées de lames enduite de poison, rendent beaucoup plus redoutable.

Facteur-X affronte bravement les énormes démons de N’astirh qui attaquent New-York et finissent par se retrouver face à Madelyne, particulièrement remontée contre Cyclope, qui est retourné avec son premier amour Jean Grey car il l’a pensait morte.

S’apercevant que N’astirh l’a manipulé pour prendre lui-même le pouvoir, Madelyne réagit violement et le chasse de cette dimension avec ses démons mais incontrôlable, elle demeure également une menace.

Claremont et Silvestri reviennent alors aux commandes pour la réunion entre X-men et Facteur X qui tentent eux d’arracher le bébé à Madelyne tandis que les premiers tentent instinctivement de la protéger.

Les échauffourées s’entament entre X-men et Facteur X, révélant la dangerosité de Angel capable de tenir tête à Wolverine et de résister victorieusement à Malicia.

Contre toute attente, N’astirh dompté par Madelyne revient plus fort que jamais car renforcé par un virus techno-organique et entraine avec lui sur un pic encaissé Havok rejoindre Madelyne pour participer à un rituel magique sensé après le sacrifice du bébé ouvrir un pont entre la Terre et les Limbes.

X-men et Facteur X conjuguent donc leurs forces pour empêcher l’achèvement du rituel et sauver l’enfant.

Après une lutte épique contre N’astirh presque invincible car combinant magie et technologie, ils parviennent à le détruire en provoquant une choc thermique fatal pour ses circuits.

Mais sans souffler et sous la plume des Simonson, Madelyne qui a terrassé sa rivale Jean, prend le relais, pour simplement se venger contre Cyclope.

Une nouvelle bataille éclate alors avec Havok, Dazzler et Longshot soumis à l’influence de la rousse volcanique et capable de se retourner contre leurs amis.

Mais une nouvelle lutte au couteau entre la télékinésie de Jean et les pouvoirs magique de Madelyne, provoque l’arrivée du Phénix qui prenant possession du corps de Jean, tue Madelyne.

On repasse à Claremont/Silvestri pour passer au 3ième niveau de la menace avec le combat final contre Sinistre, mutant surpuissant invulnérable aux attaques physiques, magiques et psychiques.

Retranché dans le manoir des X-men, Sinistre est protégé par ses Maraudeurs et tout particulièrement Polaris qu’il conserve sous contrôle mental.

Finalement vaincue comme les autres Maraudeurs, Polaris n’a pas le temps de révéler d’information sur son maitre qui fait exploser le manoir.

Malgré une résistance farouche, les X-men sont surclassés par cet être aux pouvoirs en apparence illimités que même Malicia ne peut dérober, et il faut attendre l’action de la rafale de Cyclope augmentée de l’énergie de plasma de Havok pour que Sinistre touché de plein fouet révèle son unique faiblesse et explose.

Deux digestifs pour finir l’intégrale, une aventure comique ou les X-women parties faire une séance de shopping affrontent des médiocres chasseurs de mutants dans un centre commercial et une ridicule attaque extraterrestre rapidement repoussée.

En conclusion, « X-men, l’intégrale 1989, tome 1 » donne l’impression d’une longue fresque continue mettant aux prises nos X-men favoris avec une succession d’êtres surpuissants usant de pouvoirs magiques, technologiques et télépathiques pour assurer leur suprématie par trop écrasante.

Les affrontements avec N’astirh, Madelyne ou Sinistre ont donc chacun un petit gout de déjà vu et de répétition qui fait s’installer un léger sentiment de monotonie.

Malgré ses pouvoirs rehaussées, Madelyne reste une Jean Grey de série B et un certain malaise s’installe lorsque les mutants de Facteur-X en réalité les premiers X-men, refont surface, alors qu’ils avaient été écartés en raison du peu de popularité et d’intérêts de leurs personnages.

L’histoire concoctée par Claremont est donc copieuse, dense, et pas toujours de première fraicheur.

Il reste bien évidemment l’ampleur des batailles et certains personnages toujours plus attirants comme Angel relooké en Archangel cyborg beaucoup plus viril ou Malicia et son look de punkette destroy.

Ceci, ajouté aux dessins tout juste moyens de Silvestri/Simonson, place cette intégrale dans la moyenne des production habituelles des X-men sans être toutefois inoubliable.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Seth
  • : Articles/Chroniques pour un partage de voyages interieurs majoritairement littéraires
  • Contact

Recherche

Pages

Catégories