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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 09:46

En 2003, Peter Jackson conclut sa trilogie consacrée à Tolkien avec « Le seigneur des anneaux 3, le retour du roi ».

L’histoire qui a pris de l’épaisseur dans le deuxième épisode, reprend là ou on l’avait laissé avec la quête des Hobbits Frodon (Elijah Wood) et son compagnon Sam (Sean Austin) à travers le Mordor, guidé le fourbe Golum (Andy Serkis) dévoré par son désir irrépressible de posséder à nouveau l’anneau tant convoité.

A mesure que le trio se rapproche du but, la tension monte graduellement avec un Frodon rongé par le pouvoir destructeur de l’anneau et un Sam ne tolérant plus les manigances de Golum avec la ferme résolution de le tuer à la première occasion.

Du coté des forces de Sauron, si Saroumane a semble t il été vaincu et contenu par l’assaut des Ents sur Isengard, l’œil maléfique n’a pas renoncé et lance contre Minas Tirith, la capitale du royaume du Gondor, une immense armée d’Orques afin de prendre définitivement le dessus sur les humains gouvernés par Denethor II (John Noble) roi par intérim du Gondor, passablement usé et ravagé par l’usage prolongé du pouvoir.

Malgré les mises en garde de Gandalf (Ian Mc Kellen), Denethor affecté par la perte de son fils Boromir n’écoute rien et accepte à peine de prendre à son service le jeune Pippin (Billy Boyd) en guise de réparation à la mort de son fils.

Cette attitude désabusée un effet direct sur la guerre contre Sauron puisque Denethor envoie son second fils Faramir (David Wenham) dans une mission suicide pour reprendre un poste avancé du Mordor face à des Orques plus nombreux et mieux armés.

Alors que le siège de Minas Tirith s’engage plutôt mal, car les Orques appuyés par les Nazguls montés sur des dragons volants avec à leur tête le plus puissant d’entre eux, Angmar n’ont aucun mal à prendre le dessus sur des humains mal commandés, Aragorn (Viggo Mortensen) toujours aidé Legolas (Orlando Bloom) et Gimli (John Rhys-Davies) parvient à rallier par la puissance de l’épée de son ancêtre Isildur reconstituée par l’Elfe Elron (Sam Weaving), une armée de soldats damnés pour l’éternité pour avoir trahi leur serment à Isildur au moment du premier combat contre Sauron.

Aragorn qui se voit comme le nouveau roi du Mordor à la place de Denethor, promet au roi des morts de réhabiliter leur honneur si ils acceptent de le servir à nouveau contre Sauron.

Fort de cette nouvelle alliance, Aragorn rejoint Théoden (Bernard Hill) et sa nièce guerrière Eowyn (Miranda Otto) pour mener une véritable à l’armée à la rencontre des troupes de Sauron.

Comment souvent avec Peter Jackson, le film culmine dans l’assaut de Minas Tirith avec un combat grandiose et épique, dans lequel Denethor rendu fou tente de bruler Faramir son fils blessé et finit dévoré par les flammes en se jetant du haut d’un promontoire.

La charge de cavalerie des Rohirrim déstabilise les Orques qui font ensuite appel à des peuples du Sud vaguement orientaux, rendus redoutables par leurs énormes oliphants de combats.

Mais le courage des Rohirrim n’a pas de limite et les fantastiques pachydermes sont méthodiquement tués à l’aide de manœuvres audacieuses de Aragorn ou Legolas, visant à tuer leurs cornacs ou à grimper sur leur dos pour tuer l’équipage ou percer leur cou épais d’un trait bien placé.

Théoden est malheureusement tué dans le combat par Angmar mais à la surprise générale la courageuse Eowyn, parvient à tuer le soi disant invincible roi des Nazgul dont le pouvoir paraissait soit dit en passant passablement surestimé.

A l’intérieur de la citadelle de Minas Tirith, la lutte est désespérée face à des Orques soutenus par des Trolls des cavernes à la force quasi invincible mais la solution vient de l’attaque de l’armée des morts, rendue invincible par sa condition de spectres intangibles qui nettoie les troupes des Orques certes féroces mais mortels.

Avec la défaite des armées de Sauron, Aragorn honore son serment et libère les morts de leur damnation.

Les humains savent à présent qu’ils doivent concentrer leur forces pour attaquer le Mordor afin de provoquer une diversion permettant à Frodon d’accomplir sa périlleuse mission.

Le jeune Hobbit qui a laissé partir Sam, épuisé et découragé, tombe malheureusement dans un piège tendu par Golum qui le livre à Arachné, une monstrueuse araignée géante barrant la route du Mordor.

Malgré son courage et l’aide d’une lampe magique donnée par les Elfes pour éblouir la bête infernale, Frodon est piqué par le venin de l’araignée et laissé inconscient.

Sam prend alors son courage à deux mains et affronte Arachné pour secourir son maitre et ami, réussissant l’exploit de la blesser grièvement à l’abdomen.

Malheureusement Sam ne peut empêcher une troupe d’Orques d’embarquer le corps inconscient et emmailloté de Frodon pour l’emmener au Mordor.

Ceci n’empêche pas le courageux Hobbit de foncer secourir son maitre avec beaucoup d’audace et profitant d’un coup de chance entrainant une bagarre entre Orques pour s’approprier les effets personnels de Frodon.

Sam qui avait mis l’anneau en sécurité avec difficultés à Frodon et les deux courageux Hobbits qui pensent en avoir fini avec le traitre Golum profitent de l’attaque d’Aragorn et ses hommes pour accéder à la montagne de Sauron.

En réalité, Aragorn, Gandalf, Legolas et Gimli se sont lancés dans une mission suicide et sont rapidement encerclés par le gros des troupes des Orques.

Mais la manœuvre réussit, et Frodon et Sam épuisé par le manque de nourriture et la chaleur volcanique du Mordor arrivent à grand peine près d’un fleuve de lave.

Au moment de jeter l’anneau, Frodon lui aussi contrôlé par l’esprit maléfique se rétracte et le met à son doigt mais l’affreux Golum surgit de nulle part, mange le doigts de son adversaire dans une lutte confuse pour récupérer l’anneau maudit.

Sam intervient in extremis pour sauver Frodon des flammes tandis que Golum et l’anneaux sont détruits dans le flot de lave.

La destruction de l’anneau aboutit à celle de l’œil de Sauron, des Nazguls dont les dragons étaient harcelés par des aigles géants invoqués par Gandalf et la débandade des Orques alors que le Mordor tout entier se fissure en explosions volcaniques d’une grande violence.

La paix revient donc sur la Terre du Milieu, sauvé du péril de Sauron et de la terrible tentation de la possession des anneaux.

Les Hobbits rejoignent leur pays natal de la Comté pour un repos bien mérité.

Frodon écrit l’histoire du livre du Seigneur des anneaux ce qui lui prend quatre ans.

Les Elfes rejoignent ensuite leur monde avec le vieux Bilbon qui accomplit la bas son dernier voyage.

Frodon quitte la Terre du milieu avec Gandalf faisant du brave Sam le légataire de son histoire.

En conclusion, « Le seigneur des anneaux 3, le retour du roi » est le meilleur de la trilogie de Peter Jackson avec une débauche incroyable d’inventivité et d’effets spéciaux.

Les combats sont grandioses avec d’impressionnants chocs entre humains et orques, chacun ayant ses propres auxiliaires.

La noblesse et le courage de personnage comme Aragorn, Sam ou à un degré moindre Eowyn ou Faramir permettent de triompher des difficultés et d’obtenir les avantages pour emporter les combats décisifs face à des adversaires plus nombreux, plus puissants ou fourbes.

On pense parfois à la « Star wars » sans aujourd’hui savoir quelle œuvre a influencé l’autre car si Tolkien préexiste à Lucas, celui-ci préexiste également par rapport à Jackson.

Au registre des réussites donc : la création d’une armée de soldats fantômes damnés voulant reconquérir leur honneur perdu dans un ultime combat, le roi des Nazguls même si finalement assez décevant, d’horribles dragons volants, d’énormes pachydermes de combat et une bonne grosse araignée répugnante d’un réalisme et d’une agressivité assez bluffante dans les galeries de son monde sous terrain.

Seule critique que je pourrais apporter à ce stade : l’incroyable longueur du film (plus de 3h) et une fin beaucoup trop longue qui n’en finit pas de finir, rendent le visionnage de la dernière partie réellement éprouvant.

Pour le reste, le succès colossale du troisième volet aux onze oscars est pour moi amplement mérité, ce qui ne suffira pas à faire de moi un fan de l’œuvre de Tolkien !

Le seigneur des anneaux 3, le retour du roi (Peter Jackson)
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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 16:53

Peter Jackson ne chôme pas et aligne sur trois années successives sa trilogie consacrée au Seigneur des anneaux.

En 2002 donc sort « Le seigneur des anneaux 2, les deux tours » au titre assez malheureux en rapport avec les évènements du 11 Septembre 2001.

Ce second volet débute par la rencontre entre Frodon (Elijah Wood), son compagnon Sam (Sean Austin) et l’étrange Golum (Andy Serkis) ancien possesseur de l’anneau au physique et psychisme dégradés par sa proximité et devenu complètement obsédé par sa reconquête.

Malgré une schizophrénie évidente, Golum semblant être l’ancien Hobbit Sméagol et une agressivité parfois incontrôlable, l’étrange créature est finalement épargné contre l’avis de Sam par Frodon en échange de sa servitude et de ses précieux conseils pour se repérer dans le chemin périlleux jusqu’au Mordor.

Tandis que le trio progresse parfois difficilement, Aragorn (Viggo Mortensen), Legolas (Orlando Bloom) et Gimli (John Rhys-Davies) lancés à la poursuite des Orques ayant capturés Pippin (Billy Boyd) et Merry (Dominic Monaghan) pénètrent dans le territoire du Rohan, gouverné par un roi envouté par le sorcier Saroumane (Christopher Lee) Théoden (Bernard Hill) et ainsi manipulé par le perfide conseiller Grima (Brad Dourif) qui parvient à faire exiler son neveu Eomer (Karl Uban).

Mais le farouche Eomer attaque avec une troupe de guerrier les Orques fuyards et les tuent en ignorant Pippin et Merry, qui trouvent refuge dans une étrange foret régie par des créatures végétales pensantes et marchantes appelées les Ent.

Questionnés par le trio de la Communauté de l’anneau, Eomer et sa bande demeurent incapables de le renseigner sur le sort des deux petits Hobbits.

C’est alors que le vieux Gandalf (Ian Mc Kellen) qu’on pensait mort dans son combat contre le Balrog, revient à la surface du monde, indiquant qu’il a finalement triomphé de son terrible adversaire après une lutte homérique.

Le magicien intervient pour confier Pippin et Merry à Sylverbarbe, chef des Ent et pour délivrer Théodore du sortilège jeté par l’infâme Saroumane.

Le traitre Grima est chassé du royaume de Rohan et s’empresse de rejoindre son maitre Saroumane, lui-même serviteur du puissant Sauron.

Les héros s’apprêtent alors à devoir soutenir une attaque d’envergure exceptionnelle d’Orques cuirassés et surentrainés, les Uruk-hais.

Pour cela, Théodore miraculeusement rajeuni décide de mener bataille dans la citadelle de Fort-le-Cor situé dans le gouffre d’Helm.

Le progression jusqu’à la forteresse est cependant périlleuse avec l’attaque d’Uruk-hai chevauchant des hyènes géantes appelés les Ouargues.

Au cours du combat contre ces féroces adversaires, Aragorn est précipité du haut d’une falaise dans un cours d’eau et laissé pour mort, au grand désespoir de Towy (Mirando Otto) la fille de Théodore, avec qui il a tissé des liens plus raisonnables que ceux avec l’Elfe Arwen.

De leur coté, les petits Hobbits ne restent pas inactifs, et guidés par le versatile Golum, traversent un horrible marais rempli de morts tués au combat, échappant à une nouvelle attaque des Nazguls, chevauchant à présent de sombres dragons ailés.

L’arrivée à Mordor est décevante et révèle plutôt l’impossibilité d’accéder directement à la forteresse de Sauron.

Décidément surprenant Golum indique un autre passage moins direct à ses collègues, qui se retrouvent malgré tout capturés par les guerriers de Faramir, frère de Boromir du royaume du Gondor.

Après une nouvelle attaque des redoutables Nazguls, Faramir fait fi de sa suspicion à l’égard du trio et accepte de l’aider à franchir la porte d’entrée du Mordor.

A For-le-cor, la bataille approche, et la soldats de Théoden ont l’agréable surprise de revoir Aragorn vivant puis de recevoir l’aide des Elfes de Elrond (Hugo Weaving) plutôt connus pour leurs capacités d’archers.

Les défenseurs font alors face à une gigantesque armée d’Uruk-hai, qui faisant fi des pertes occasionnées lors de l’épique bataille, grignotent au moyen de grosses machines de sièges (béliers, tours, échelles et même bombes) les murailles pour finalement s’introduire dans l’enceinte de la forteresse.

Malgré la hache de Gimli, la lame d’Aragorn et l’arc de Legolas, les Orques gagnent inexorablement du terrain, menaçant Théoden à l’intérieur même de la cité fortifiée.

Alors que tout semble perdu, Gandalf et l’armée d’Eomer surgissent prenant les Orques à revers et les dispersant.

Ce triomphe est complété par celui de Pippin et Merry qui sont parvenus à convaincre les placides Ents à entrer en guerre pour arrêter les destructions végétales et engloutir l’infernale forge de Saroumane sous des torrents d’eau.

Saroumane semble alors tenu en échec, mais Sauron n’a toujours pas renoncé à sa quête de l’anneau.

En conclusion, « Le seigneur des anneaux 2, les deux tours » est de meilleure qualité que la première mouture que j’avais trouvé trop simple et peu passionnante.

L’arrivée du troublé Golum et ses délires psychotiques vient donner un peu plus de sel aux aventures des gentils et lisses Hobbits.

Personnage tour à tour inquiétant puis pathétique, Golum est en réalité une âme jadis pure corrompue par l’infernale pouvoir de l’anneau auquel il est maintenant soumis. Pourtant par la considération de Frodon qu’il voit comme son nouveau maitre, Golum entrevoir une rédemption, toutefois bien fragile.

Malgré la durée toujours importante du film, le spectateur est comblé au niveau des scènes d’action avec une fantastique bataille épique de près de trois quarts d’heure pour prendre l’assaut la forteresse de Fort-le-Cor.

Les Orques sont toujours aussi repoussants, les Nazguls inquiétants et l’introduction des arbres marchants doté d’une pleine conscience/autonomie est particulièrement réussie.

Peu à peu, l’univers de Tolkien prend forme et révèle toute sa richesse … sans doute encore plus palpable dans les livres qui ne recèlent pas toutes les relatives simplifications du film.

Une bonne surprise donc au final, à confirmer par le dernier volet de la trilogie ?

Le Seigneur des anneaux 2 : les deux tours (Peter Jackson)
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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 15:40

Il fallait bien un jour que « Le seigneur des anneaux » passe sur en ces chroniques.

Je souhaite néanmoins annoncer la couleur, je n’ai pas l’intention de m’attaquer à l’œuvre de J.R.R Tolkien et d’affronter tous les spécialistes en quête de menus détails sur les imprécisions que mes commentaires ne manqueraient pas de générer, mais plutôt me cantonner aux adaptions cinématographiques de Peter Jackson avec la première d’entre elles « Le seigneur des anneaux 1 : la communauté de l’anneau ».

Sorti en 2001 et sur attendu par tous les fans de l’œuvre de Tolkien, ce premier volet campe le décor d’une Terre du Milieu imaginaire fortement inspirée des légendes nordiques, ou le pouvoir serait partagé entre plusieurs anneaux magique avec un seul crée par un démon maléfique appelé Sauron, capable de contrôler tous les autres.

Sorcier surpuissant à l’apparence indéfinie et mouvante, Sauron fut selon la légende pourtant vaincu par le passé par Isildur, fils du roi Elenddil du royaume du Gondor au cours d’une gigantesque bataille.

Mais fléchi par le pouvoir terriblement pervers de l’anneau, Isildur ne put se résoudre à la détruire et celui-ci fut récupéré au gré des hasard par des générations de Hobbits, hommes de petite taille, jusqu’à échouer chez Bilbon Sacquet (Ian Holm) qui vécut plusieurs centaine d’années en protégeant l’anneau de son attention jalouse.

Un jour pourtant le sorcier Gandalf (Ian Mc Kellen) vient le trouver pour l’avertir du réveil de Sauron représenté par un œil incandescent régnant sur le royaume du Mordor.

A force de persuasion, Gandalf parvient à convaincre le vieux Bilbon de céder l’anneau à son neveu le jeune Frodon (Elijah Wood) afin de l’emmener dans un lieu sur, Fondcombe, royaume de l’elfe Edrond (Hugo Weaving).

Malgré le poids énorme de cette responsabilité, Frodon accepte la mission et part en mission flanqué de trois Hobbits : son jardinier le robuste et fidèle Sam (Sean Austin) et le duo Pippin (Billy Boyd) et Merry (Dominic Monaghan).

Tandis que les Hobbits se mettent en route, Gandalf part à Orthanc chercher l’aide de son maitre le magicien Saroumane (Christopher Lee) malheureusement passé du coté de Sauron.

Après un duel de magiciens (oui cela existe !), Gandalf est sévèrement battu par plus fort que lui et Saroumane révèle alors ses plans : utiliser le site d’Isengard pour abattre les arbres magiques et créer à l’aide de magie une nouvelle race de soldats Orques capables de déferler sur l’ensemble de la Terre du milieu pour la soumettre à Sauron.

Malgré sa défaite, Gandalf parvient à échapper grâce à un aigle géant aux griffes de Saroumane.

De son coté, les insignifiants Hobbits font connaissance avec les terribles Nazguls, spectre errant envoyés par Sauron pour récupérer l’anneau.

Leur fuite devant ces êtres effrayants sans visage montant de grands chevaux noirs leur permet de faire la connaissance dans une auberge d’un soldat errant appelé Aragorn (Viggo Mortensen) qui se révèle être le descendant d’Isildur et se propose de les guider jusqu’à Fondcombe.

En réalité, Aragorn, excellent guerrier se révèle une aide précieuse pour les Hobbits et permet à lui tout seul de disperser les Nazguls, qui avaient blessé Frodon et menaçaient de lui prendre son anneau.

Chez les Elfes, ils retrouvent Gandalf et rencontrent Edrond qui se déclare incapable de protéger l’anneau contre Sauron t convoque une assemblée à laquelle siègent des représentants des Nains : Gimili (John Rhys-Davies) et des hommes : Boromir (Sean Benn) pour le Gondor.

Le conseil décide de jeter l’anneau dans les flammes du Mordor pour s’assurer de sa destruction.

Aragorn qui a eu une liaison avec Arwen (Liz Tyler) la fille d’Edrond, prête à renoncer à son immortalité par amour, quitte à grand peine Fondcombe pour se joindre à l’expédition qui compte en plus de Gimili et Boromir le jeune Elfe Legolas (Orlando Bloom).

Mais comme on pourrait s’y attendre le chemin vers le Mordor est semé d’embuches tant par le relief particulièrement hostile traversé que par les tours de Saroumane capable de frapper par magie à distance.

Après avoir renoncé à passer par un passage montagneux rendu impraticable par Saroumane, la communauté décide de passer par les mines de la Moria, sur les conseils de Gimili qui dit avoir un cousin Nain comme gérant de l’exploitation.

Malhreusuement Saroumane lâche ses horribles Orques sur les héros qui doivent de plus évoluer dans un paysage sous terrain étrange ou sont tapies d’énormes créatures des profondeurs comme une pieuvre géante particulièrement sournoise qui manque de tuer le petit Frodon.

Mais même les Orques aidés pourtant de colossaux Trolls des cavernes reculent, horrifiés face à l’apparition d’un démon des profondeurs, un puissant Balrog cracheur de feu que rien ne semble pouvoir vaincre.

Seul Gandalf se montre en mesure d’affronter le Balrog et disparait dans une chute vertigineuse après un corps à corps terrible.

Les rescapés continuent d’avancer, Boromir également tenté par le pouvoir de l’anneau étant à deux doigts de commettre l’irréparable en le dérobant à Frodon.

L’attaque d’Orques ultra déterminés enmenés par l’impressionnant Lurtz (Lawrence Makoare) vient semer la panique et les Hobbits apeurées fuient tandis qu’Aragorn, Boromir et Legolas luttent au corps à corps dans une épaisse foret.

Boromir se fait tuer par Lurtz en protégeant la fuite des Hobbits, rachetant ainsi sa faute.

Le brutal Lurtz ne triomphe pourtant pas longtemps puisqu’il est à son tour tué en combat singulier par Aragorn.

Pippin et Merry sont cependant enlevés par les Orques qui doivent les ramenés vivant à leur maitre et le groupe éclate en deux parties : Aragorn, Gimili et Legolas se lançant à leur poursuite tandis que Frondon et Sam se rendent seuls au pays du Mordor.

En conclusion, comme convenu, « Le seigneur des anneaux 1 : la communauté de l’anneau » plonge le spectateur dans les décors sublimement sauvage de la Nouvelle Zélande et dans une atmosphère de merveilleux souvent à la limite du ridicule.

La mise en action est somme toute assez lente et on trouve à vrai dire le temps assez long à passer, surtout que sur le fond l’histoire demeure d’une très grande simplicité.

Pour pallier à un scénario somme toute basique, à des personnages moyennement intéressants tels ces Elfes graciles aux oreilles pointues que n’aurait pas renié le Capitaine Spock, Jackson utilise en plus de la splendeur des paysages les effets spéciaux avec quelques réussites notables du coté des forces du mal : les Orques particulièrement immondes et agressifs, les énigmatiques bien que surestimés Nazguls ou cet incroyable monstre cracheur de feu de Balrog.

L’épopée est donc bel et bien présente, mais ne passionne guère avec des personnages peu attachants comme le fragile Frodon ou les vieux magiciens décrépis, Mc Kellen et Lee.

A réserver donc aux fans, quand aux autres (comme moi) ils ne basculeront pas après ce premier volet somme toute décevant compte tenu des attentes qu'il suçitait.

Le Seigneur des anneaux 1 : la communauté de l'anneau (Peter Jackson)
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