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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 15:40

Il fallait bien un jour que « Le seigneur des anneaux » passe sur en ces chroniques.

Je souhaite néanmoins annoncer la couleur, je n’ai pas l’intention de m’attaquer à l’œuvre de J.R.R Tolkien et d’affronter tous les spécialistes en quête de menus détails sur les imprécisions que mes commentaires ne manqueraient pas de générer, mais plutôt me cantonner aux adaptions cinématographiques de Peter Jackson avec la première d’entre elles « Le seigneur des anneaux 1 : la communauté de l’anneau ».

Sorti en 2001 et sur attendu par tous les fans de l’œuvre de Tolkien, ce premier volet campe le décor d’une Terre du Milieu imaginaire fortement inspirée des légendes nordiques, ou le pouvoir serait partagé entre plusieurs anneaux magique avec un seul crée par un démon maléfique appelé Sauron, capable de contrôler tous les autres.

Sorcier surpuissant à l’apparence indéfinie et mouvante, Sauron fut selon la légende pourtant vaincu par le passé par Isildur, fils du roi Elenddil du royaume du Gondor au cours d’une gigantesque bataille.

Mais fléchi par le pouvoir terriblement pervers de l’anneau, Isildur ne put se résoudre à la détruire et celui-ci fut récupéré au gré des hasard par des générations de Hobbits, hommes de petite taille, jusqu’à échouer chez Bilbon Sacquet (Ian Holm) qui vécut plusieurs centaine d’années en protégeant l’anneau de son attention jalouse.

Un jour pourtant le sorcier Gandalf (Ian Mc Kellen) vient le trouver pour l’avertir du réveil de Sauron représenté par un œil incandescent régnant sur le royaume du Mordor.

A force de persuasion, Gandalf parvient à convaincre le vieux Bilbon de céder l’anneau à son neveu le jeune Frodon (Elijah Wood) afin de l’emmener dans un lieu sur, Fondcombe, royaume de l’elfe Edrond (Hugo Weaving).

Malgré le poids énorme de cette responsabilité, Frodon accepte la mission et part en mission flanqué de trois Hobbits : son jardinier le robuste et fidèle Sam (Sean Austin) et le duo Pippin (Billy Boyd) et Merry (Dominic Monaghan).

Tandis que les Hobbits se mettent en route, Gandalf part à Orthanc chercher l’aide de son maitre le magicien Saroumane (Christopher Lee) malheureusement passé du coté de Sauron.

Après un duel de magiciens (oui cela existe !), Gandalf est sévèrement battu par plus fort que lui et Saroumane révèle alors ses plans : utiliser le site d’Isengard pour abattre les arbres magiques et créer à l’aide de magie une nouvelle race de soldats Orques capables de déferler sur l’ensemble de la Terre du milieu pour la soumettre à Sauron.

Malgré sa défaite, Gandalf parvient à échapper grâce à un aigle géant aux griffes de Saroumane.

De son coté, les insignifiants Hobbits font connaissance avec les terribles Nazguls, spectre errant envoyés par Sauron pour récupérer l’anneau.

Leur fuite devant ces êtres effrayants sans visage montant de grands chevaux noirs leur permet de faire la connaissance dans une auberge d’un soldat errant appelé Aragorn (Viggo Mortensen) qui se révèle être le descendant d’Isildur et se propose de les guider jusqu’à Fondcombe.

En réalité, Aragorn, excellent guerrier se révèle une aide précieuse pour les Hobbits et permet à lui tout seul de disperser les Nazguls, qui avaient blessé Frodon et menaçaient de lui prendre son anneau.

Chez les Elfes, ils retrouvent Gandalf et rencontrent Edrond qui se déclare incapable de protéger l’anneau contre Sauron t convoque une assemblée à laquelle siègent des représentants des Nains : Gimili (John Rhys-Davies) et des hommes : Boromir (Sean Benn) pour le Gondor.

Le conseil décide de jeter l’anneau dans les flammes du Mordor pour s’assurer de sa destruction.

Aragorn qui a eu une liaison avec Arwen (Liz Tyler) la fille d’Edrond, prête à renoncer à son immortalité par amour, quitte à grand peine Fondcombe pour se joindre à l’expédition qui compte en plus de Gimili et Boromir le jeune Elfe Legolas (Orlando Bloom).

Mais comme on pourrait s’y attendre le chemin vers le Mordor est semé d’embuches tant par le relief particulièrement hostile traversé que par les tours de Saroumane capable de frapper par magie à distance.

Après avoir renoncé à passer par un passage montagneux rendu impraticable par Saroumane, la communauté décide de passer par les mines de la Moria, sur les conseils de Gimili qui dit avoir un cousin Nain comme gérant de l’exploitation.

Malhreusuement Saroumane lâche ses horribles Orques sur les héros qui doivent de plus évoluer dans un paysage sous terrain étrange ou sont tapies d’énormes créatures des profondeurs comme une pieuvre géante particulièrement sournoise qui manque de tuer le petit Frodon.

Mais même les Orques aidés pourtant de colossaux Trolls des cavernes reculent, horrifiés face à l’apparition d’un démon des profondeurs, un puissant Balrog cracheur de feu que rien ne semble pouvoir vaincre.

Seul Gandalf se montre en mesure d’affronter le Balrog et disparait dans une chute vertigineuse après un corps à corps terrible.

Les rescapés continuent d’avancer, Boromir également tenté par le pouvoir de l’anneau étant à deux doigts de commettre l’irréparable en le dérobant à Frodon.

L’attaque d’Orques ultra déterminés enmenés par l’impressionnant Lurtz (Lawrence Makoare) vient semer la panique et les Hobbits apeurées fuient tandis qu’Aragorn, Boromir et Legolas luttent au corps à corps dans une épaisse foret.

Boromir se fait tuer par Lurtz en protégeant la fuite des Hobbits, rachetant ainsi sa faute.

Le brutal Lurtz ne triomphe pourtant pas longtemps puisqu’il est à son tour tué en combat singulier par Aragorn.

Pippin et Merry sont cependant enlevés par les Orques qui doivent les ramenés vivant à leur maitre et le groupe éclate en deux parties : Aragorn, Gimili et Legolas se lançant à leur poursuite tandis que Frondon et Sam se rendent seuls au pays du Mordor.

En conclusion, comme convenu, « Le seigneur des anneaux 1 : la communauté de l’anneau » plonge le spectateur dans les décors sublimement sauvage de la Nouvelle Zélande et dans une atmosphère de merveilleux souvent à la limite du ridicule.

La mise en action est somme toute assez lente et on trouve à vrai dire le temps assez long à passer, surtout que sur le fond l’histoire demeure d’une très grande simplicité.

Pour pallier à un scénario somme toute basique, à des personnages moyennement intéressants tels ces Elfes graciles aux oreilles pointues que n’aurait pas renié le Capitaine Spock, Jackson utilise en plus de la splendeur des paysages les effets spéciaux avec quelques réussites notables du coté des forces du mal : les Orques particulièrement immondes et agressifs, les énigmatiques bien que surestimés Nazguls ou cet incroyable monstre cracheur de feu de Balrog.

L’épopée est donc bel et bien présente, mais ne passionne guère avec des personnages peu attachants comme le fragile Frodon ou les vieux magiciens décrépis, Mc Kellen et Lee.

A réserver donc aux fans, quand aux autres (comme moi) ils ne basculeront pas après ce premier volet somme toute décevant compte tenu des attentes qu'il suçitait.

Le Seigneur des anneaux 1 : la communauté de l'anneau (Peter Jackson)
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