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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 20:41

conan_1.jpg2

 

 

« Conan l’intégrale tome 1 » de Roy Thomas (scénario) et Barry Windsor-Smith (dessins) sous la férule de sa majesté Stan Lee revêt une dimension historique comme première adaptation en bande dessinée de l’œuvre de Robert E Howard.

En 1970, le duo met donc en images les aventures d’un barbare venue de Cimmérie évoluant dans un monde imaginaire mélangeant allégrement mythologie nordique, science fiction, fantastique et antiquité gréco-romaine.

Conan est donc un jeune (20 ans) et robuste guerrier solitaire nordique errant dans des territoires inconnus et mystérieux ou il rencontre des royaumes en guerre, des monstres bizarres ou des sorciers maléfiques.

Durant ses périples, l’invincible combattant dérobe des trésors et accumule les conquêtes féminines toute de la durée d’une épisode.

Dans le premier épisode, Conan après s’être interposé dans une guerre entre Vanirs et Aesirs, est fait prisonnier par des créatures ailées invoquées par un chaman possesseur d’une pierre magique capable de prédire l’avenir dans lequel il voit Conan devenir roi.

Refusant de servir d’esclave au chaman, Conan se rebelle et détruit la pierre, provoquant la disparition de Tara sa compagne de captivité.

Puis le barbare est capturé par des hommes singes dans un monde sous terrain appelé Brutheim ou il provoque par son caractère indomptable une rébellion des hommes asservis contre leurs bourreaux.

Conan est à nouveau impliqué dans une guerre entre Hyperboréens et Brythuniens qui se solde par la mort simultanée des deux rois sur volonté du dieu de la guerre Borri.

Dans un épisode célèbre dont s’est  inspiré Milius dans son film, Conan s’infiltre dans une tour réputée inaccessible pour dérober un trésor gardé par des lions muets et une monstrueuse araignée géante.

La suite de l’aventure bascule dans la science fiction lorsque le voleur se trouve tete à tête avec un extra terrestre à tête d’éléphant, dernier représentant de sa race, que Conan tue avant de jeter à un sort à son tortionnaire le sorcier Yara qui le rejoint bientôt dans l’au delà pour expier ses crimes.

Sorcellerie et fantastique toujours, quand Conan défait le puissant sorcier Zakala qui rançonnait des villageois.

Pour parvenir à ses fins et vaincre un puissant démon invoqué par son ennemi, le barbare se fait aider de la fille du sorcier qui se transforme en panthère.

Dans une atmosphère orientale, Conan tue ensuite une monstrueuse chauve souris que nourrissait les adeptes d’une secte de Shadizar puis tue un homme serpent envoyé par le sorcier égyptien Toth Amon dans la ville de Numalia.

Pour finir, le Cimmérien dérobe un nouveau trésor dans un temple défendu par des squelettes animés et même si il perd son trésor transformé en serpent, il retrouve la jeune Jenna qu’il avait sauvé puis perdue à Shadizar.

En conclusion, « Conan l’intégrale tome 1 » est une pièce de musée narrant des aventures trop simplistes et répétitives pour moi.

Incarnation du male dominant tout en muscles, en courage et en ardeur, Conan ne s’embarrasse de considérations métaphysiques.

Le monde de bric et de broc de Roy Thomas a parfois du mal à convaincre avec des références bien souvent trop évidentes à mes yeux (les conflits de l’antiquité, la planète des singes) et des personnages secondaires ridicules (les méchants sorciers, les amis massacrés à la fin de l’épisodes ou les femmes objets instantanément conquises puis oubliées).

Un mot encore sur les dessins de Windsor Smith trop enfantins à mon gout, qui ruinent la crédibilité des aventures du Cimmérien surgonflé.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 19:53

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Après la chronique du Dvd, voici la celle du Cd « Wrecking everything » le live d’Overkill capturé lors d’un concert mémorable sur ses terres quasi natale du New Jersey.

Cd oblige, la version audio est moins riche que la vidéo d'une dizaine de titres.

Le groupe entame néanmoins gaillardement les hostilités avec « Necroshine » limpide et puissant puis abat une des cartes maitresses de son nouveau répertoire de l’époque, « Thunderhead » dont les refrains parfaitement calibrés font assurément mouche sur scène.

Puis on puise dans le répertoire plus old school avec « Evil never dies »  et « Deny the cross » ruant comme des mustang sauvages.

On saute trois titres du Dvd pour rester dans le nerveux avec les hymnes fantastiques « I hate » et « Shred » véritable leçon de thrash metal administrée par des maitres du genre.

Nouveau saut de puce de deux titres pour atterrir sur une autre nouveauté « Bleed me » qui se défend plus qu’honorablement face aux monstres de puissance qui l’entoure.

Le public est maintenant chauffé à blanc et Overkill peut alors faire parler un des exocets de sa période dorée, « Long time dying » qui combine puissance et fluidité pour former une association imparable.

L’ambiance se fait ensuite bestiale sur le sinueux et rugueux « It lives » enchainé d’un « The battle » entrainant et intense.

Jugeant tout de même, qu’il est temps de placer un moment de relative douceur dans cette pure déferlante de thrash metal, Overkill joue ensuite la poignante power ballade de près de dix minutes « The years of decay ».

Le concert se termine avec l’ultra fédérateur « In union we stand » enchainé d’une ultime gifle le cinglant hymne « Overkill ».

En conclusion, considérablement épuré « Wrecking everything »  tient néanmoins formidablement la route avec une version toute en nerf, en muscles, en griffes et en crocs du répertoire d’Overkill.

Pratiquement aucun titre en dessous sur la version Cd qui ne fait qu’aligner les classiques du début à la fin à tel point qu’on pourrait considérer ce « Wrecking everything » comme le best of non officiel du groupe.

Une œuvre qui ravira à n’en pas douter les amateurs de thrash et qui montre que quand Overkill fait les choses il les fait souvent bien.

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 22:22

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Poussé par le succès historique la pluie d’oscars fraichement tombée en ce début du mois de mars 2012, je suis allé voir « The artist » de Michel Hazanavicius.

« The artist » raconte à la fin des années 20, les déboires d’une star du cinéma muet à Hollywood, George Valentin (Jean Dujardin) rattrapé par l’évolution technologique qui ouvrira la voie aux acteurs du cinéma parlant.

Bel homme hâbleur et charmeur, Valentin croise par hasard la route d’une jeune actrice débutante Peppy Miller (Bérénice Bejo).

La star et la débutante tombent amoureux mais le statut d’homme marié de Valentin l’empêche d’aller au bout de cette relation.

N’écoutant pas les conseils de Al Zimmer (John Goodman) le patron du cinéma Kinograph qui diffuse ses film et lui conseille de changer de registre, Valentin n’écoute que son orgueil, décide de faire cavalier seul et de financer son propre film muet.

Le résultat est un cuisant échec commercial qui le laisse exsangue financièrement tandis que la carrière de la très photogénique Peppy décolle et fait d’elle une star de premier plan.

Vexé par quelques propos maladroit de son ex flirt évoquant les vieux artistes dépassés devant céder la place à la nouvelle génération, Valentin se brouille avec Peppy qui regrette amèrement de l’avoir blessé.

Il se trouve dés lors abandonné par sa femme et vit seul avec ses derniers fidèles, son chauffeur Clifton (James Cromwell) et son petit chien dressé qui le sauve de la mort alors qu’il tente d’incendier toute sa collection de films.

Le moral de Valentin est au plus bas lorsqu’il découvre que c’est Peppy qui a racheté tous ses meubles vendus aux enchères et il décide alors de se suicider.

Mais la belle vole au secours de son ami et l’empêche de commettre l’irréparable.

Grande princesse, Peppy propose à George de l’accompagner dans un numéro de music hall ou ils danseront tous les deux.

Elle profite de son statut de star pour passer outre les réticences de Zimmer et imposer le has been Valentin dans un spectacle.

Le film se conclut donc sur un happy end.

En conclusion, difficile de comprendre en vérité la pluie de récompense autour de « The artist » .

Le film est certes brillant techniquement car entièrement joué en muet, dans l’ambiance reconstituée du Hollywood flamboyant de grande époque du cinéma et appuyé par la musique exceptionnelle de Ludovic Bource mais la performance de Jean Dujardin laisse elle plus perplexe.

Il est vrai que pour être tout à fait franc, je n’ai jamais été séduit une seule fois par cet acteur, véritable incarnation du gendre idéal, du bon amant ou du bon pote dont on admire en secret le physique et la prestance sans qu’il soit trop brillant pour être jalousé.

Alors certes Bérénice Bejo possède une fraicheur, un sourire craquant et la grandeur d’âme de son personnage ne peut que toucher mais ceci ne fait qu’ajouter au déséquilibre des rôles avec son partenaire masculin représenté comme vaniteux, faible et colérique.

Mais peut être suis-je trop exigeant et anti Dujardin primaire.

On saluera donc l’ambiance du film et les numéros de danse des acteurs, suffisants pour rendre « The artist » agréable à regarder.

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 18:09

steppenwolf.jpg2

 

 

Malgré l’impact considérable de « Born to be wild » véritable hymne de hard rock popularisé par le film « Easy rider » de Dennis Hopper, le groupe canadien Steppenwolf demeure relativement peu connu du grand public.

Pourtant, la formation de John Kay (guitare/chant), Jerry Edmonton (batterie), Rushton Moreve (basse), Michael Monarch (guitare)  et Goldie Mc John (orgue/claviers) acquit un statut de groupe culte à la fin des années 60 et au début des années 70.

Rien de tel donc pour le profane que la compilation, « Steppenwolf: the best of born to be wild » sortie en 1999 pour mieux appréhender les grandes lignes de la carrière de ce groupe phare des années 70 comme le montre le look des musiciens sur la pochette très seventies !

Sans surprise « Born to be wild » ouvre les hostilités, et il faut dire que ce morceau fleurant bon les tendances libertaires des années 70, incarne la perfection du rock lourd, avec ses riffs costauds et surtout ses explosions sonores sur les refrains ou la voix si puissante de Kay fait des miracles.

Impossible donc de se lasser de ce morceau digne de figurer sur le podium des meilleurs titres de hard rock jamais écrits.

Difficile de continuer après un tel sommet, pourtant « Magic carpet ride » fonctionne assez bien avec son groove un peu rétro.

On appréciera également l‘entrainante ballade psychédélique « Don’t step on the grass, Sam » véritable hymne à la défonce ou l’orgue de Mc John fait des étincelles.

Puis vient « Sookie sookie » efficace sans être génial et le plus festif « Rock me » idéale pour faire danser gentiment les bars.

Lent et grave, « The pusher » est un véritable manifeste anti drogues sonnant comme les titres les plus blues d’Ac/Dc.

L’ambiance vire au calmement ennuyeux avec « Your wall’s too High » très rhythm’n’blues et «Jupiter’s child » qui ronronne gentiment son blues rock.

Les gros durs versent dans l’authentique ballade larmoyante avec « Desperation » qui donne franchement envie de se pendre.

On se donne si on a affaire au même groupe en écoutant le très pop-rock « Everybody’s next one » et la ballade acoustique countrysante « Snowblind friend ».

Si « Move over » se montre un peu plus vivant, « For ladies only » sonne affreusement country-blues.

Le loup montre brièvement les crocs sur « Ride with me » et « Hey lawdy mama » beaucoup plus puissants et entrainants.

La fin de l’album se compose d’un très bon  « Monster » rehaussé de grands chœurs emphatiques, d’un « Screamin night hog » et « It’s never too late »  l’un avec d’harmonica, l’autre avec son piano suintant le blues par chacun de leurs pores.

En conclusion, « Steppenwolf: the best of born to be wild » se montre au final décevant comme si Steppenwolf n’était au final que le groupe d’un seul album voir que d’un seul titre.

En effet après l’excitation des premiers hits des canadiens et notamment le fameux « Born to be wild » , l’intensité redescend graduellement devant une musique blues-rock certes efficace et bien exécutée mais manquant pour moi d’originalité.

Malgré la voix puissant et rappeuse de Kay qui constitue pour moi le gros point fort du groupe, la musique de Steppenwolf trop monochromatique sonne pour moi très datée et doit être réservée aux fans de blues des années 70.

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 15:38

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« The astonishing X-men : tome 1 :  surdoués » est une des nombreuses tentatives de l’écurie Marvel pour profiter de l’immense succès des films de Bryan Singer et relancer les ventes des comics dans les années 2000.

En 2004, le scénariste Joss Whedon (créateur de « Buffy contre les vampires ») s’associé avec le dessinateur John Cassaday pour redonner un coup de neufs aux mutants les plus célèbres du monde.

L’histoire a comme un arrière gout de déjà vu, avec l’annonce par la société Benetech de la mise au point d’un vaccin permettant de supprimer le gène des mutants responsable de leur différences et donc des tensions avec les êtres humains.

Emma Frost devenue la nouvelle présidente des X-men, voit une menace contre l’espèce mutante destinée à terme à disparaitre et pousse son amant Cyclope nouveau chef du groupe à promouvoir une image plus positive de leurs interventions.

Mais Kavita Rao la scientifique de Benetech a toutes les peines du monde à maitriser un étrange associée appelé Ord qui cherche l’affrontement frontal avec les X-men.

Issu d’un monde extra terrestre appelé Breakworld, Ord est un féroce adversaire qui met à lui seul les X-men en difficulté et qui n’est mis en fuite que par le dragon Lockheed.

Le Fauve dérobe donc un échantillon du vaccin pour analyse tandis que Cyclope se heurte à un curieux mutisme du Nick Fury patron du S.H.I.E.L.D qui nie toute implication dans ces recherches.

Suspecté un temps par Wolverine de vouloir se l’auto injecter pour retrouver une apparence moins animale, le Fauve fait une curieuse découverte qui obligent tous les X-men a aller enquêter chez Benetech.

Tandis que Ord traque les X-men à leur manoir et s’en prend par défaut aux jeunes élèves Hisako et Wing, Kitty Pride/Etincelle découvre que Benetech réalise ses expériences de mise au point sur son ex amoureux Colossus/Peter Raspoutine que les X-men croyaient mort.

Libéré par Kitty, Colossus est ivre de rage par sa détention et son horrible statut de cobaye aussi malgré leur équipement High tech, les gardes de Benetech ne font pas le poids face aux X-men qui s’apprêtent à détruire le centre de recherches.

L’arrivée de Ord bouleverse un peu la donne mais c’est un Colossus au maximum de son pouvoir qui l’écrase en quelques secondes.

Puis le S.H.I.E.L.D aidé du S.W.O.R.D antenne chargé de surveiller les extra terrestres interviennent pour récupérer Ord qui révèle que ses motivations pour combattre les mutants sont qu’une prédiction a annoncé qu’un des leurs ferait disparaitre son monde.

Ord est remis aux autorités et le centre de Benetech détruit.
Après un interlude classique ou les X-men aide les 4 Fantastiques à repousser sous terre une sorte de godzilla se déchainant sur la ville, nos amis mutants se trouvent isolés du monde dans leur manoir et brutalement attaqué par la carcasse d’une ancienne sentinelle.

En réalité malgré la violence de son attaque, la sentinelle ne fait que diversion pour laisser apparaitre le véritable ennemi des X-men, la salle des dangers elle-même, sur laquelle Charles Xavier a injecté une intelligence artificielle issue du monde extra terrestre Shi’ar.

L’organisme infecte le corps de Wing, jeune mutant suicidé à la suite de la perte de ses pouvoirs après que Ord lui ait injecté de force le vaccin, enferme dans une salle hermétique ses les jeunes élèves de l’institut Xavier et entreprend de les massacrer.

Les X-men luttent donc contre une créature robotique humanoïde représentant l’incarnation physique de leur salle des dangers.

Habituée à toutes leurs techniques de combat, la créature surpasse les attaques des X-men et se rend ensuite sur l’ile martyr de Genosha pour s’en prendre à son concepteur Charles Xavier à qui elle voue une haine sans limite.

Après une lutte farouche, Xavier désactiver temporairement sa créature après l’avoir obligé à un reboot piégé suite à une surcharge électrique.

Mais la créature fait ensuite ressurgir des décombres de la ville la sentinelle responsable du massacre des millions de mutants et la lâche sur les X-men revenus prêter main forte à leur mentor.

La lutte est intense entre les super héros et les myriades de robots miniatures qui les attaquent en essaim.

Tandis que le Fauve terrasse la créature, Etincelle aidé mentalement par Xavier modifie le programme de la sentinelle pour lui faire prendre conscience de l’horreur de son crime.

Dégoutée, celle-ci délaisse alors le champs de bataille.

Alors que le tome 1 semble s’achever avec un climat afin pacifiée, le Club des Damnés refait une apparition et laisse à penser que Emma Frost travaille toujours pour leur compte …

En conclusion, malgré la richesse de ses intrigues complexes à souhait et ses scènes de combat musclées, « The astonishing X-men : tome 1 : surdoués » ne m’a pas emballé plus que de mesure.

Le thème du vaccin anti mutant ayant déjà été employé notamment dans le film de Singer, ne surprend pas vraiment, quand au super criminel Ord, il se révèle assez peu charismatique avec son physique de lézard à implant métalliques.

Certes la révolte de la salle des dangers est assez originale mais ne fait que provoquer un recyclage assez habile d’un existant sans réellement apporter de véritable nouveautés.

On a donc l’impression avec Whedon que les aventures des X-men stagnent et que le scénariste fait habilement du neuf avec du vieux, comme par exemple en provoquant la résurrection miracle de Colossus.

Un mot enfin sur les dessins de Cassaday, certes magnifiques mais trop propres et lisses à mon gout.

En résumé, malgré son spectaculaire et sa beauté formelle, une aventure tout à fait dispensable à mon sens.

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 14:36

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Longtemps censuré dans divers pays (France, Angleterre), « Massacre à la tronçonneuse » de Tobe Hooper est un classique sinon LE classique du film d’horreur, sans doute plus connu que le précurseur « La dernière maison sur la droite » de Wes Craven, autre grand classique chroniqué dans ce blog.

Sorti en 1974, « Massacre à la tronçonneuse » raconte la virée de cinq jeunes américains dans une petite ville du Texas.

Sally Hardesty (Marylin Burns) et son frère en fauteuil roulant Franklin (Paul A Partain) entrainent en effet leurs amis Jerry (Allen Danziger), Kirk (William Vail) et Pam (Terry Mc Minn) sur les traces d’une vieille maison autrefois habités par leur famille.

Jeunes et insouciants, ils ne font pas trop attention aux messages de la radio qui annoncent que les autorités recherchent des profanateurs de tombes.

En chemin, ils prennent un auto stoppeur (Edwin Neal) au comportement particulièrement inquiétant.

L’homme dit travailler aux abattoirs et relate avec une joie perverses les exécutions d’animaux.

Sale et ensanglanté, il dérobe le couteau de Franklin pour s’entailler la main et blesse l’handicapé avec un rasoir avant d’être expulsé de force par les jeunes pris de panique.

Après avoir pris demandé leur route auprès d’un gérant de station de service (Jim Siedow), les jeunes grimpent à la maison des Hardesty, une vieille baraque tombant en ruine.

Tandis que Sally montre à Jerry ses souvenirs d’enfance, Kirk et Pam décident d’aller piquer une tête dans un petit lac situé en contrebas de la maison.

Mais Kirk intrigué par le bruit d’un générateur électrique se rend compte que les environs sont habités.

Curieux, il pénètre dans une maison et est brusquement tué d’un coup à la tête par un colosse monstrueux au visage masqué, le fameux Leatherface (Gunnar Hansen).

Impitoyable, Leatherface enlève à son tour Pam et la tue en la suspendant à un croc de boucher.

On comprend alors que l’homme se livre à l’aide d’une tronçonneuse mécanique à de monstrueuses activités d’abatage et de découpe d’animaux et d’hommes dont les innombrables ossements jonchent le sol.

Le reste du groupe se trouve rapidement en danger et malheureusement, Sally se trouve rapidement la seule rescapée de ce massacre.

Terrifiée et poursuivie par l’abominable Leatherface, elle pense trouver refuge chez le vieux pompiste qui s’avère en réalité le père des deux monstres, Leatherface et l’auto stoppeur vicieux.

Il l’attache solidement et la livre à ses fils qui réalisent une horrible mise à scène visant à ce que leur grand père semi cadavérique (John Dugan) visant à la tuer d’un coup violent à la tête.

Sally échappe par miracle à ses bourreaux au final assez maladroits et se trouvent poursuivies par Leatherface et son frère dans la foret.

Blésée, ensanglantée, en état de choc, hurlante, elle court à l’aveuglette et se jette sur une autoroute ou un chauffeur poids lourds écrase par mégarde le frère de Leatherface.

Sally est finalement prise en stop par un pickup qui la sauve in extremis des griffes des tueurs.

En conclusion, « Massacre à la tronçonneuse » n’a en rien usurpé sa réputation de film culte, malsain et mérite d’être interdit au moins de 18 ans tant son ambiance particulièrement éprouvante peut choquer les âmes sensibles.

On retrouve tous les ingrédients du Slasher dans ce film avec la bande de jeunes américains propres sur eux qui se trouve persécutés par des dégénérés consanguins à tendances cannibales incarnant les représentants cauchemardesques de l’Amérique du quart monde, celles des rednecks qui vivent en marge du développement économique des grandes villes florissantes.

Les méchants crées par Hooper sont réellement effrayants, que ce soit la figure de l’invincible tueur au physique de brute épaisse Leatherface (qui sera repris dans « Halloween » de John Carpenter ) ou celles moin spectaculaire mais tout aussi inquiétante d’une famille de déviants nécrophiles.

La violence est donc bel et bien présente dans ce film, avec de scènes de martyr d’une cruauté inouïe ou les êtres humains sont assassinés comme des porcs ou des bœufs.

Cette violence est rehaussée par la musique de Hopper terriblement dépouillée et malsaine qui met immédiatement mal à l’aise le spectateur.

Qu’on aime ou qu’on déteste ce film (tout dépend en réalité de son degré de tolérance à l’horreur), « Massacre à la tronçonneuse » est pour moi le film d’horreur le plus malsain, le plus réaliste et le plus dérangeant de tous les temps et constitue donc un chef d’œuvre du genre.

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 18:30

Thor_integrale_1986_1987.jpg5

 

 

A la fin des années 80, Walter Simonson clôt son travail de revisite du mythe du comic Thor avec « Thor, l’intégrale, 1986-1987 ».

Pour sa dernière saison, Simonson laisse les crayons au talentueux Sal Buscema et poursuit les aventures des dieux nordiques en pleine reconstruction après l’attaque de Surtur, la disparition d’Odin et le règne par intérim de Balder sur Asgard.

Le premier épisode est assez étrange et propose une rencontre assez décalée entre Thor et le Juge de paix (pale ersatz de Judge dredd de DC comics) justicier venu du futur pour arrêter une créature appelée Zaniac responsable de la destruction du monde.

Après avoir utilisé ses armes technologiques (pistolet, harnais, moto, missiles) contre Thor, le Juge de paix accepte de s’unir à lui pour arrêter leur ennemi commun.

Sorte d’organisme parasitaire infectant un hôte humain pour le contrôler et en faire un tueur parfaitement misogyne, Zaniac est en effet parvenu par désir de vengeance personnelle à tuer Jane Foster l’ex petite amie de Thor.

Ravagé par la douleur, Thor utilise donc les capacités de la moto du Juge pour remonter le temps et détruire Zaniac avant qu’il ne commette son crime.

Les deux héros se séparent donc et Thor après avoir confié deux orphelins d’une victime de Zaniac à ses amis asgardiens, tente de reprendre une vie civile difficile sur la planète terre en se rapprochant de la famille du patron du chantier pour lequel il travaille.

En portant secours à Facteur X sévèrement mis à mal par les Marauders dans les égouts de New York, Thor s’aperçoit d’une soudaine vulnérabilité physique.

Il triomphe certes de ses ennemis mais a le bras cassé par le puissant Blockbuster, adversaire qu’il aurait jadis vaincu sans mal.

Thor comprend alors que Héla la déesse des morts lui a jeté un sort qui l’affaiblit de jour en jour, empêche sa cicatrisation tout en l’empêchant de mourir.

Soigné par Tony Stark qui lui crée une sorte d’attelle technologique, Thor est pris dans un piège ourdi par son demi frère Loki, qui transforme par magie des mortels en ses vieux adversaires avant de les faire mourir d’épuisement.

Contraint de retenir ses coups après avoir affronté des simulacre de l’Homme fauve et du Démolisseur, Thor croit avoir affaire à une réplique de l’Homme absorbant alors qu’il affronte le réel Crusher Creel.

Ivre de rage après la mort simulée de sa compagne Titania, Creel déchaine toute sa puissance contre le dieu du tonnerre qui ne parvient à la vaincre que en le forçant à absorber un vortex dimensionnel le téléportant dans une autre dimension.

Grièvement blessé après le terrible combat contre l’Homme absorbant, Thor comprend que son salut réside dans ses possibilités à se forger une armure magique capable de protéger ses os devenus friables.


Il utilise donc les aciéries de Pittsburgh pour créer cette armure et parvient à ses fins après avoir repoussé une invasion d’Elfes noirs dont le chemin d'accès à leur royaume a été perturbé par ses travaux de forgerons.

De son coté, le machiavélique Loki enlève le mutant Iceberg pour utiliser son pouvoir réfrigérant afin de provoquer le retour du gel sur le royaume d’Asgard et créer les conditions favorables à une attaque de ses alliés les Géants du gel.

Affaiblis par une mystérieuse maladie, les Asgardiens déclinent alors que le pouvoir des Géants croit de plus en plus.

Heureusement l’elfe noir repenti Kurse se montre insensible au mal qui ravage Asgard et une aide précieuse pour protéger Balder et les siens.

Mais même Loki a toute les peines du monde à contenir les Géants et est finalement contraint d’accepter l’aide de son demi frère Thor pour contrer une puissance que lui-même ne contrôle plus.

Malgré leur défaite, les Géants se replient pleins de rancœur et décident de contacter Jormungand le serpent de Midgard pour tuer leur ennemi Thor et ainsi avoir le chemin dégagé pour conquérir Asgard.

Thor affronte donc le légendaire Jormungand dans un des sommets épiques de la série.

Après une lutte titanesque, il parvient à tuer le serpent mais son corps transformé en matière gélatineuse informe git inerte.

Les Géants lancent donc une attaque de grande envergure contre Balder et les siens alors grandement aidés par les prouesses guerrières de Kurse.

Loki, décidément plein de ressources, trouve un moyen de réactiver le puissant Destructeur d’Odin, pour éradiquer les géants et torturer sans fin le corps immortel de Thor.

Contre toute attente, le Destructeur tente de prendre possession de l’esprit de Thor qui retourne finalement la situation pour s’approprier le corps de son bourreau.

Nanti d’un corps et d’un pouvoir invincible, Thor profite donc de l’apparence du Destructeur pour aller défier Héla en son Royaume.

Le Destructeur étant par essence une machine immortelle, il peut par sa puissance  contraint la déesse de la mort à revenir sur son serment et à rendre ses attributs au corps de Thor.

Redevenu mortel, Thor quitte le royaume d’Héla après que celle-ci est compris qu’il lui fallait à présent rester à sa place.

Le corps inanimé du Destructeur est laissé sous protection magique afin de rappeler son serment de non inerrance à Héla.

Redevenue à plus d’humilité, Héla envoie l’Exécuteur au Walhalla pour le récompenser de sa bravoure lorsqu’il tenta de s’interposer entre elle et Thor.

Thor peut alors revenir à Asgard aider ses amis de l’attaque des Géants.

Ayant  recouvert ses pouvoirs divins et fini de pacifier le monde des dieux, Thor laisse un petite souvenir à Loki et lui casse le bras de son marteau enchanté pour le punir de ses manigances.

En conclusion, « Thor, l’intégrale, 1986-1987 » est un véritable chef d’œuvre qui m’a littéralement enthousiasmé.

Pour le feu d’artifice final, Simonson lâche complètement la bride à son imagination et plonge Thor dans des aventures fantastiques culminant avec l’attaque des Géants, le combat contre Jormungand et la fusion avec l’incroyable machine de combat appelée le Destructeur pour faire plier la Mort elle-même !

Inutile de dire donc que le lecteur en prend plein les yeux et est complètement emporté dans ce monde mythologique brillamment adapté en comic américain.

Si coté mythologie Simonson tutoie le sublime, les aventures terrestres de Thor sont également d’un niveau élevé avec la révélation de sa vulnérabilité et toutes les lésions physiques que ses ennemis (comme le redoutable Homme absorbant ou les plus anodins Marauders) parviennent à lui infliger.

Simonson donne donc une version plus humaine du dieu du tonnerre qui perd son père dans l’affrontement avec Surtur et découvre la faiblesse physique suite aux maléfices d’Héla.

Autre point fort, les dessins de Simonson que je n’aimais pas sont ici remplacés par ceux de Buscema beaucoup plus nerveux, fins et puissants.

Si vous ne devez donc lire qu’un seul Thor, que ce Marvel classic soit celui la !

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 15:50

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Difficile pour moi de me lasser d’Alice in chains tant ce groupe emblématique de la scène Grunge des années 90 s’est avéré le compagnon de ma vie.

Aussi est-ce avec un grand plaisir que j’ai revisionné « Alice in chains : the videos » véritable best of des meilleurs videos clips de l’autre grand groupe de Seattle.

Sorti en 2001 alors que la carrière du groupe était au point mort en raison des problèmes de santé du chanteur Layne Staley, « Alice in chains : the videos » débute par un sympathique documentaire ou on voit dans une ambiance très années 90 de jeunes musiciens de rock complètement barrés faire à peu près n’importe quoi devant les caméra.

On rentre dans le vif du sujet avec les premiers jours du groupe, « We die Young » très heavy metal et enregistré avec peu de moyens dans une maison ou les musiciens faisaient mine de se noyer dans une piscine recouverte d’une bâche en plastique transparente.

Avec toujours aussi peu de moyens, « Man in the box » évolue dans une atmosphère plus champêtre avec vaches, chèvres et bottes de foin.

On est frappé par la jeunesse des musiciens, la beauté d’ange foudroyé de Layne Staley et celle quasi féminine de Jerry Cantrell.

On ne peut pas dire que la clip de « Sea of sorrow » brille par son inventivité, ce qui n’enlève rien à son exceptionnelle qualité musicale traduisant bien ce mélange de rage sourde, de classe et d’émotion pure composant le style unique des américains.

Les jeunes années sont ensuite oubliées et l’époque de l’explosion commerciale débute avec « Would ? » tube incroyable assez peu mis en valeur par une vidéo assez incompréhensible.

Rien à dire non plus sur « Them bones » sans doute le titre le plus métal d’Alice in Chains, avec une atmosphère de lutte animale pour la survie particulièrement violente.

Alice in chains révèle ensuite son autre facette, moins dure mais encore plus sombre et ténébreuse avec « Angry chair » , ode aux démons tapis en nous revêtant la forme de reptiles rampant ou d’animaux étranges évoluant dans la pénombre de nos âmes.

La scène ou Layne git allongé sur le dos tandis qu’un python rampe jusqu’à lui est particulièrement marquante.

Autre grand moment, « Rooster » dédié au père de Cantrell, vétéran du Viet Nam hanté par l’horreur de ses actes avec une alternance de scènes de guerre asiatiques et de ballades plutôt calme dans les forets américaines.

« What the hell have I » apparait en comparaison bien anodin,  surtout quand déboule « Down in a hole » superbe vidéo ou les musiciens évoluent dans un décor de bidonville de laissés pour compte américains dévoré par une chaleur anesthésiante.

Puis viennent les vidéos plus sophistiquées et artistiques comme « No excuses » et « I stay away » qui utilisent l’univers d’un cirque étrange aux décors baroques ou un superbe montage de figurines représentant les membres du groupe.

Les morceaux sont plus calmes mais toujours plus sombres, malsains comme le prouve la vidéos bizarre de « Grind » avec vieillards et chien handicapé.

« Heaven beside you » est certes plus normal mais tout aussi difficilement compréhensible.

Le Dvd se termine par « Again » montrant un Staley squelettique se débattant avec ses amis dans une cage vitrée autour d’étranges enfants encapuchonnés, la version unplugged de « Over now » chantée en grande partie par Cantrell en raison de l’état cadavérique du chanteur et enfin le fantastique « Get born again » sur fond d’effrayantes expériences de manipulations biologiques.

En conclusion, « Alice in chains : the videos » est un véritable bijou pour les fans qui regarderont avec un brin de nostalgie toute la carrière d’un groupe fantastique qui a su autant soigner son image par des video clips particulièrement élaborés que sa musique proprement phénoménale évoluant d’un heavy grunge musclé vers un rock atmosphérique plus dépouillé et intimiste gardant cet incroyable noirceur.

En créant cette musique de camés en détresse, d’ame perdues se débattant fiévreusement dans leurs existences douloureuses tout en conservant assez de lucidité pour entrevoir la fin forcément tragique, Alice in chains a su toucher le fin fond de cette humanité fragile qui m’émeut tant.

En guise de micro bonus, le Dvd montre par de courts passages intercalés entre les vidéos quelques extraits de la vie des musiciens avec de grands délires dans les loges en attendant de jouer devant des foules immenses conquises par avance.

Un mot enfin sur le destin de Staley, martyr comme Kurt Cobain du rock, dont les multiples transformations physiques sont ici bien visibles depuis une certaine jeunesse fougueuse avant la descente finale vers une dégradation physique sans retour …

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 22:02

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Officiant dans le registre du heavy metal  mélodique à tendance symphonique, voici le groupe américain Kamelot formé de Thomas Yougblood à la guitare, Glenn Barry à la basse, Casey Grillo à la batterie et de Roy Khan chanteur de nationalité norvégienne.

Fondé en Floride à la fin des années 90, Kamelot profita d’un renouveau du heavy metal mélodique au début des années 2000 (Rhapsdoy, Vision divine, Nightwish, Epica, Within temptation …) pour sortir d’un relatif anonymat avec son cinquième album intitulé « Epica ».

Avec sa pochette bien kitsch représentant anges et colombes, « Epica » commence après un court « Prologue » par « Center of the universe » identifiant immédiatement le style du groupe alliant guitares gentiment heavy et belles mélodies mettant en avant la voix classieuse de Roy Khan.

Le rythme s’accélère un tantinet sur « Farewell » qui reste toutefois enrobé d’une épaisse couche d’élégance sophistiquée.

Un « Interlude » néo classique plus tard, « Edge of paradise» déroule avec lenteur son charme progressif pour laisser la place à une superbe ballade « Wander » ou l’émotion suinte à travers chaque inflexion de la voix du seigneur Khan.

Après un nouvel « Interlude » plus discret cette fois vient « Descent of the archangel » au tempo assez soutenu tout en restant mélodique.

La formule est répétée par un enchainement « Interlude » / morceau soutenu et mélodique avec « Fear for the vain » manquant de relief.

Kamelot tente de briser une certaine linéarité avec une deux nouvelles ballades « The coldest winter » correctement exécutée mais assez fade avant que « Lost and damned » plus incisif et vigoureux ne vienne redynamiser l’atmosphère.

Deux courts interludes viennent annoncer la fin de l’album composé d’un « The morning after (carry on) » empli de majesté symphonique et « III ways to epica » plus aérien que jamais.

En conclusion, « Epica » est un album copieux, dense, plaisant mais un peu trop figé dans un seul style à mon gout.

Le heavy metal ici pratiqué a été travaillé pour gommer ses aspects les plus durs pour présenter une visage élégant, sophistiqué et romantique.

Kamelot pratique donc la musique énergique en esthète avec un sens aigu des mélodies raffinées portées par un chanteur parfait dans ce registre.

Pourtant malgré les qualités musicales de l’ensemble, on pourra regretter une certaine répétitivité dans les compositions un peu longuette au détriment de l’intensité.

L’Œuvre pourtant présentée reste cependant digne d’estime.

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 21:51

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Vous avez pu constater que je n’avais pas été tendre avec le groupe de speed metal allemand Gamma ray assez copieusement assaisonné dans ces colonnes.

L’heure est cependant peut être venue de rétablir un semblant d’équilibre avec le premier album des teutons appelé « Heading for tomorrow ».

Sorti en 1990, « Heading for tomorrow » voit l’ex guitariste/chanteur de Helloween Kai Hansen s’entourer de Ralf Scheepers au chant, Uwe Wessel à la basse et Matthias Burchardt à la batterie.

 

Pochette simple mais belle montrant Kai et son chanteur le visage résolumment tourné vers leur avenir.

 

Après « Welcome » une courte mais imposante introduction, on débute avec « Lust for life » qui rien n’a voir avec le génial morceau d’Iggy pop mais qui déroule un heavy speed mélodique de bonne facture bien que peu original.

La suite donne le ton, « Heaven can wait » qui lui n’a rien à voir avec Iron maiden !,  fait la part belle aux grands refrains presque hard fm portés par la voix toujours plaisante de Ralf Scheepers.

Le « gosier d’or » allemand est également des plus impressionnants sur le plus mesuré « Spaceeater » qui sonne comme du Judas priest voir Primal fear avant l’heure.

Chanté en duo avec Kai Hansen dont la voix m‘est toujours difficilement supportable, « Money » s’avère un brouillon chaotique et surchargé heureusement gommé par l’impeccable power ballade « The silence » ou Scheepers tutoie les anges.

Gamma ray se fait plus nerveux sur « Hold your ground » qui contient tous les défauts que j’associe généralement à son style : vitesse sans feeling, vaine démonstration de technicité et surcharge grandiloquente jusqu’à l’écœurement.

Le groupe passe mieux dans un registre rock sobre tout aussi fun avec « Freetime » diablement entrainant.

Arrive la pièce maitresse du disque, l’impressionnant « Heading for tomorrow » long titre de prêt d’un quart d’heure ou se combinent parfaitement influences progressives, importante débauche d’énergie et vocaux de première catégorie.

La clôture de l’album se fait avec le vif et entrainant « Look at yourself » aux longues parties de guitares.

En conclusion, à ma grande surprise, « Heading for tomorrow » est un album d’un niveau tout à fait respectable.

Bien sur, Kai Hansen en fait déjà sans doute trop avec ses interminables solo de guitares tournant à vide mais sa fougue est toutefois assez bien canalisée dans certains mid tempo ou ballades plus posés.

Autre atout de ce disque, Ralf Scheepers qui montre déjà toute l’étendue de son talent dans un registre assez similaire à ce qu’il fera par la suite avec Primal fear.

En résumé, je recommande « Heading for tomorrow » aux fans de heavy metal mélodique des années 80 qui y trouveront leur assurément leur compte.

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