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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 19:53

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Après la chronique du Dvd, voici la celle du Cd « Wrecking everything » le live d’Overkill capturé lors d’un concert mémorable sur ses terres quasi natale du New Jersey.

Cd oblige, la version audio est moins riche que la vidéo d'une dizaine de titres.

Le groupe entame néanmoins gaillardement les hostilités avec « Necroshine » limpide et puissant puis abat une des cartes maitresses de son nouveau répertoire de l’époque, « Thunderhead » dont les refrains parfaitement calibrés font assurément mouche sur scène.

Puis on puise dans le répertoire plus old school avec « Evil never dies »  et « Deny the cross » ruant comme des mustang sauvages.

On saute trois titres du Dvd pour rester dans le nerveux avec les hymnes fantastiques « I hate » et « Shred » véritable leçon de thrash metal administrée par des maitres du genre.

Nouveau saut de puce de deux titres pour atterrir sur une autre nouveauté « Bleed me » qui se défend plus qu’honorablement face aux monstres de puissance qui l’entoure.

Le public est maintenant chauffé à blanc et Overkill peut alors faire parler un des exocets de sa période dorée, « Long time dying » qui combine puissance et fluidité pour former une association imparable.

L’ambiance se fait ensuite bestiale sur le sinueux et rugueux « It lives » enchainé d’un « The battle » entrainant et intense.

Jugeant tout de même, qu’il est temps de placer un moment de relative douceur dans cette pure déferlante de thrash metal, Overkill joue ensuite la poignante power ballade de près de dix minutes « The years of decay ».

Le concert se termine avec l’ultra fédérateur « In union we stand » enchainé d’une ultime gifle le cinglant hymne « Overkill ».

En conclusion, considérablement épuré « Wrecking everything »  tient néanmoins formidablement la route avec une version toute en nerf, en muscles, en griffes et en crocs du répertoire d’Overkill.

Pratiquement aucun titre en dessous sur la version Cd qui ne fait qu’aligner les classiques du début à la fin à tel point qu’on pourrait considérer ce « Wrecking everything » comme le best of non officiel du groupe.

Une œuvre qui ravira à n’en pas douter les amateurs de thrash et qui montre que quand Overkill fait les choses il les fait souvent bien.

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 08:56

overkill_live.jpg4

 

 

Une fois n’est pas coutume, un Dvd live consacré au groupe Overkill.

Sorti en 2002, « Wrecking everything » à la pochette macabre vient illustrer par un témoignage d’un concert joué dans leur fief du New Jersey, une carriére longue de dix huit ans.

Vingt trois titres sont donc joués devant une salle de bonne taille (dimension d’un Bataclan ?) peuplés de fans purs et durs souvent tatoués à l’effigie de leur groupe.

Dés l’entrée en matière le pourtant sinueux « Necroshine » on sent la puissance et la détermination du groupe.

Promotion oblige, « Thunderhead » l’un des titres forts du dernier album est mis en lumière avec une efficacité proprement redoutable.

Puis Overkill revisite ses nombreux classiques, le très frontal « Evil never dies » , le plus mélodique « Deny the cross » avant un medley survitaminé de l‘hymne « Wrecking crew » enchainé du costaud « Powersurge ».

Malgré le peu d’impact de « Gasoline dream » issu d’un album moins punchy, le groupe se rattrape avec des bombes à fragmentation issues des années 80, l’impérial « I hate », le très thrash dans l’âme « Shred »  entrecoupés d’un intrus des années 90 « Coma » qui ne jure pas en pareille compagnie.

L’ambiance est excellente, chaleureuse et presque familiale.

Bobby Blitz Ellsworth est un excellent frontman, une sorte de Mick Jagger du thrash, en plus athlétique et tatoué, le petit bassiste DD Verni se donne à fond, les deux guitaristes Derek Tailer et Dave Linsk assurent l’essentiel quand à l’imposant Tim Mallare il frappe de toute la force de ses gros bras ses futs de batterie.

La fête continue mixant allégrement les époques, « Hello from the gutter » confirme son statut d’hymne des années 80, « Long time dying » se rappelle comme une merveille de la période glorieuse de la fin des années 90, « Battle » comme l’un des meilleurs titres du pourtant moyen « W.F.O » le tout entrecoupé d’un nouvel extrait du dernier album « Bleed me ».

Après toutes ces puissantes déflagrations, Overkill éprouve le besoin de ralentir un peu le tempo.

Ceci est fait avec la reprise de Black sabbath « Spiritual void » enchainé du long et superbement mélodique « The years of decay ».

Deux nouveaux hymnes viennent réveiller la foule, « In union we stand » aussi efficace que le « United » de Judas priest sur scène et « Overkill » véritable déclaration de guerre du groupe.

Le costaud « Horrorscope » annonce la dernière partie du concert avec une nouvelle pluie d’hymnes des années 80, le jouissif « Rotten to the core » , l’implacablement frénétique « Elimination » avant le final terriblement fun « Fuck you » agrémenté du début de « War pigs » en guise de bonus de luxe.

On passera rapidement sur le second Dvd composé majoritairement d’interviews longuettes sur la carriére du groupe et ses différents membres avec bien sur une large partie réservée aux fans de longue date d’Overkill.

En conclusion, « Wrecking everything » est une formidable offrande aux fans d’Overkill.

Toute la générosité et le cœur de cet éternel « Rocky du thrash » sont visibles dans ce concert avec des musiciens fidèles à leurs racines jouant avec leurs tripes une musique underground.

Mais plus que l’attitude exemplaire, on saluera la prodigieuse efficacité des morceaux du groupe, véritables brulots de thrash qui boostés par un son puissant prennent toute leur dimension sur scène.

Les décennies passent, 80, 90, 2000 et maintenant 2010.

Les vétérans du thrash sont toujours là, pratiquant avec passion une musique puissante, directe, authentique, qui ne passe pas à la télévision, pas en radio, ne remplit pas les stades et ne fait pas les gros titres de la presse.

Si vous avez l’occasion, aller les voir un jour jouer live, vous en ressortirez revitalisé pour au moins une semaine avec des souvenris imperissables plein la tete.

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