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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 22:22

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Poussé par le succès historique la pluie d’oscars fraichement tombée en ce début du mois de mars 2012, je suis allé voir « The artist » de Michel Hazanavicius.

« The artist » raconte à la fin des années 20, les déboires d’une star du cinéma muet à Hollywood, George Valentin (Jean Dujardin) rattrapé par l’évolution technologique qui ouvrira la voie aux acteurs du cinéma parlant.

Bel homme hâbleur et charmeur, Valentin croise par hasard la route d’une jeune actrice débutante Peppy Miller (Bérénice Bejo).

La star et la débutante tombent amoureux mais le statut d’homme marié de Valentin l’empêche d’aller au bout de cette relation.

N’écoutant pas les conseils de Al Zimmer (John Goodman) le patron du cinéma Kinograph qui diffuse ses film et lui conseille de changer de registre, Valentin n’écoute que son orgueil, décide de faire cavalier seul et de financer son propre film muet.

Le résultat est un cuisant échec commercial qui le laisse exsangue financièrement tandis que la carrière de la très photogénique Peppy décolle et fait d’elle une star de premier plan.

Vexé par quelques propos maladroit de son ex flirt évoquant les vieux artistes dépassés devant céder la place à la nouvelle génération, Valentin se brouille avec Peppy qui regrette amèrement de l’avoir blessé.

Il se trouve dés lors abandonné par sa femme et vit seul avec ses derniers fidèles, son chauffeur Clifton (James Cromwell) et son petit chien dressé qui le sauve de la mort alors qu’il tente d’incendier toute sa collection de films.

Le moral de Valentin est au plus bas lorsqu’il découvre que c’est Peppy qui a racheté tous ses meubles vendus aux enchères et il décide alors de se suicider.

Mais la belle vole au secours de son ami et l’empêche de commettre l’irréparable.

Grande princesse, Peppy propose à George de l’accompagner dans un numéro de music hall ou ils danseront tous les deux.

Elle profite de son statut de star pour passer outre les réticences de Zimmer et imposer le has been Valentin dans un spectacle.

Le film se conclut donc sur un happy end.

En conclusion, difficile de comprendre en vérité la pluie de récompense autour de « The artist » .

Le film est certes brillant techniquement car entièrement joué en muet, dans l’ambiance reconstituée du Hollywood flamboyant de grande époque du cinéma et appuyé par la musique exceptionnelle de Ludovic Bource mais la performance de Jean Dujardin laisse elle plus perplexe.

Il est vrai que pour être tout à fait franc, je n’ai jamais été séduit une seule fois par cet acteur, véritable incarnation du gendre idéal, du bon amant ou du bon pote dont on admire en secret le physique et la prestance sans qu’il soit trop brillant pour être jalousé.

Alors certes Bérénice Bejo possède une fraicheur, un sourire craquant et la grandeur d’âme de son personnage ne peut que toucher mais ceci ne fait qu’ajouter au déséquilibre des rôles avec son partenaire masculin représenté comme vaniteux, faible et colérique.

Mais peut être suis-je trop exigeant et anti Dujardin primaire.

On saluera donc l’ambiance du film et les numéros de danse des acteurs, suffisants pour rendre « The artist » agréable à regarder.

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