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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 19:42

En 1989, « After the war » de Gary Moore voit le jour poursuivant la production régulière de disques de l’Irlandais durant les années 80.

Avec Cozy Powell à la batterie en sus de son habituelle armée de batteurs : Charlie Morgan, Simon Philipps ou Brian Downey son compère de Thin Lizzy, Moore présente une pochette d’un grande force épurée.

Un court instrumental « Dunluce (part 1) » en guise d’apéritif et l’album démarre véritablement avec « After the war » mid tempo pesant et un peu pompeux qui aurait pu coller au répertoire d’un Yngwie Malmsteen.

On est surpris par le registre franchement heavy metal de « Speak for yourself » aux refrains du reste plutôt agréables qui contraste avec le très soft « Livin’ on dreams ».

Ozzy Osbourne vient prêter main forte au guitariste sur « Led clones » pour un résultat fortement inspiré par le « Kashmir » de Led Zeppelin pas nécessairement des plus réussis.

Moore rend hommage à ses premiers amours, le blues avec « The messiah will come again » reprise instrumentale de Roy Buchanan étalée sur plus de sept minutes puis retrouve une belle inspiration personnelle pour glisser un « Running for the storm » certes peu original mais incroyablement fluide et agréable

Le rock ‘n’ roll vitaminé n’est pas non plus oublié et trouve sa place sur « This thing called love » qui groove comme du Van Halen enchainé de « Ready for love » du même acabit bien que moins réussi.

Le tempo se ralentit pour la fin du disque et « Blood of emeralds » posé sur ses huit minutes trente, évoque les morceaux les plus progressif d’un Iron maiden assagi avant que ne survienne « Dunluce part 2 » instrumental conclusif faisant écho à son frère jumeau de l’ouverture.

En conclusion, bien que moins tranchant et inspiré que « Run for cover », « After the war » n’en est pas moins un album surprenant, majoritairement influencé par le hard rock et le heavy metal.

On comprend mieux à présent l’évolution de Gary Moore, qui sortait dans les années 80 des albums plus durs avant d’évoluer à partir des années 90 vers une orientation beaucoup plus bluesy.

Gary Moore livre donc ici une prestation musclée et sans fioriture en allant lorgner du cotés des spécialistes du rock lourd (Led Zep, Van Halen, Ozzy Osbourne voir Iron maiden), registre dans lequel il demeure tout à fait efficace à défaut d’être particulièrement génial ou novateur.

After the war (Gary Moore)
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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 22:09

C’est avec un plaisir évident que je vais continuer à explorer la carrière solo de Gary Moore avec « Run for cover » qui en 1985 contribua à sa première percée hors de l’ombre parfois envahissante de Thin Lizzy.

Entouré d’une pléiade de stars du milieu notamment Glenn Hughes de Deep Purple, Bob Daisley ou son compère Phil Lynott à la basse, Neil Carter de UFO en soutien vocal, de Don Airey aux claviers et d’une petite armée de batteurs Charlie Morgan, James Barton et Paul Thomson.

Posant avec fière allure en redingote, Gary Moore débute par un beau « Run for cover » doté de refrains musclées et diablement efficaces.

Alléché par cette entrée en matière, l’auditeur déguste « Reach for the sky » délicieux mid tempo bien ajusté contenant juste ce qu’il faut de clavier vintage des années 80 se mariant fort bien avec le chant plus mélodique du chanteur.

L’apport de Lynott se fait sentir sur le très bon « Military man » sur lequel le bassiste place un chant soutenu contrastant avec le sublime break aérien central.

Le duo renouvèlera l’exploit en le surpassant de toute la classe de « Out in the fields » véritable tube irrésistible chanté à deux voix sur fond de guerre en Irlande du nord.

Entre ses deux titres majeurs, se glisse pourtant une ballade classieuse « Empty room » et « Out my system » mid tempo plus quelconque si on fait abstraction du toucher toujours aussi joli de Moore.

L’Irlandais mène toujours correctement sa barque avec « Nothing to loose » rugueux mais manquant un peu de fluidité, puis passe plus en souplesse à l’aide de « Once in a lifetime » qui lorgne plus vers le rock/hard FM de qualité.

Il est à présent d’aborder la fin de l’album qui se matérialise avec « All messed up » puissant et trapu, avant un « Listen to your heartbeat » également très orienté rock mélodique élégant.

En conclusion, à son écoute on comprend que « Run for cover » permit à la carrière solo de Gary Moore de décoller tant ce disque puissant et emballant est truffé de pépites hard rock ou soft rock.

Très bien entouré et sans trop en faire dans la surenchère guitaristique, Gary Moore bâtit un album intelligent, équilibré et particulièrement plaisant.

Moins orienté blues mélancolique que la suite de la carrière de l’Irlandais, « Run for cover » culmine dans ses deux duos avec Thin Lynott, qui crèvent l’écran, confirmant les résultats impressionnants produits lorsque ses deux génies un peu méconnus de la musique s’associaient.

Je ne peux donc que conseiller cette plongée dans le meilleur des années 80 aux plus férus de rock à guitare(s) d’entre vous !

Run for cover (Gary Moore)
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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 08:53

Il était complètement logique que compte tenu de la qualité de la fin de la première saison de la série « Rome », je me rue sur la seconde saison, parue en 2007.

Dans l’épisode 1 réalisé par Tim Van Patten sur un scénario de Bruno Heller, le corps de César (Ciaran Hinds) est encore chaud et ensanglanté au Sénat, lorsque le consul Marc Antoine (James Purefoy) parvient in extremis à sauver sa propre vie en échappant à des hommes de main envoyés par les sénateurs conjurés contre l’avis de Brutus (Tobias Menzies).

Le fils de César a bien du mal à surmonter l’immense émotion engendrée par son parricide et vacille malgré l’aide de sa mère Servilia (Lindsay Duncan) considérée comme l’un des principaux organisateurs de l’attentat.

De son coté, Lucius Vorenus (Kevin Mc Kidd) nage également en plein drame après le suicide de sa femme Niobé et la malédiction qu’il voue à ses propres enfants.

Quittant sa maison, il erre seul et égaré dans les rues mal famées de l‘Aventin, avant de se faire agresser et dépouiller.

Mais le pouvoir à Rome ne saurait rester longtemps vacant et Marc Antoine ragaillardi après le choc de la mort de César, propose une alliance aux conjurés en échange de sa neutralité.

Il se montre très ferme voir menaçant dans les négociations, arrachant un accord forcé à Brutus contre l’avis de Cassius (Guy Henry) et Cicéron (David Bamber) qui souhaitent eux la mort du consul, jugé peu fiable et extrêmement dangereux.

Mais Brutus ne peut se résoudre à un deuxième assassinat et laisse prospérer l’ancien consul qui prend de plus en plus confiance au point de tuer un des hommes ayant cherché à l’assassiné au Sénat.

Il semble pourtant que le jeune Octave (Max Pirkis) responsable indirectement de la mort de César et devenu par la foi du testament de l’empereur, son héritier officiel, soit le principal et logique opposant à Marc Antoine qui bien entendu n’entend pas respecter les dernières volontés de César.

Conscient de la force ce Marc Antoine et de sa proximité avec sa mère Attia (Polly Walker) obligée de se chercher un nouveau protecteur dans le chaos prévisible consécutif à la disparition de César, Octave choisit la voie de la diplomatie pour faire valoir ses droits, sans grand succès dans un premier temps.

Les funérailles de César et Niobé ont lieu quasiment au même moment, la première se traduisant par une lutte à distance pour le pouvoir dans laquelle Marc Antoine plus habile que Brutus à séduire la plèbe par des images fortes et simples sort largement vainqueur, la seconde dans l’inimité et la douleur d’un Vorenus tiraillé par ses tourments intérieurs depuis que ses enfants ont disparu, enlevés par son vieil ennemi Erastes Fulmen (Lorcan Cranitch), principal chef de gang de l’Aventin.

Dans l’épisode 2, Allen Coulter passe à la réalisation sous le contrôle de Bruno Heller. Titus Pullo (Ray Stevenson) qui coulait de jours heureux à la campagne avec sa nouvelle femme l’ex esclave Eiren (Chiara Mastalli), revient à Rome en apprenant la mort de César et découvre la situation critique dans laquelle son ami Vorenus se trouve.

Tentant de la raisonner, il accepte pourtant de l’accompagner dans une expédition punitive à haut risque contre Fulmen qui a enlevé les enfants de Vorenus.

Le duo ivre de sang ne fait pas dans la demi mesure et liquide la garde rapprochée du chef de gang, qui est surpris aux bains.

Après un interrogatoire musclé, Fulmen lâche finalement que les enfants de son ennemi ont été violés et tués, avant de mourir décapité d’un coup de glaive.

Dans les hautes sphères de Rome, Marc Antoine a clairement pris les reines du pouvoir et contraint Brutus à l’exil.

Servilia résiste et échappe à la mort voulue par son ennemie Attia uniquement par l’intervention d’Octave qui se heurte de plus en plus fréquemment à Marc Antoine au sujet de son héritage.

Une nouvelle donne entre en compte avec l’arrivée à Rome de Cléopâtre (Lindsay Marshal), reine d’Egypte, venue sceller un accord commercial et militaire avec Marc Antoine mais également faire reconnaitre son fils Césarion, né de ses amours avec César, par le nouveau maitre de Rome.

Aiguillonné par la jalousie d’Attia, Marc Antoine refuse tout net la demande de Cléopâtre mais l’invite tout de même à diner.

Participant à la soirée, Attia voue une haine mortelle à cette femme intelligente et séductrice qui tente de manœuvrer pour s’attacher à elle le puissant consul.

Après que la reine se soit retiré, Marc Antoine qui répugne à gouverner et laisse le chaos s’installer dans le quartier de l’Aventin, privé de son chef de gang emblématique, se montre sensible à la requête de Pullo, venu l’aider à remettre sur pied Vorenus, qui se laisse dépérir depuis son raid mortel.

Il se déplace en personne pour secouer Vorenus et faire de lui son représentant dans l’Aventin comme chef des bandes armées qui s’entre déchirent.

Marc Antoine a pourtant fort à faire avec Octave qui lassé d’entendre des vagues promesses, contracte un emprunt sur son nom pour distribuer de larges sommes au peuple et entrer ainsi dans la vie politique.

Une violente dispute éclate donc dans les appartements d’Attia, et Octave frappé par Marc Antoine doit donc quitter Rome et sa mère, qui continue de soutenir son amant.

Légitime et à présent populaire, le jeune homme peut lever une légion et se pose comme principal opposant militaire à Marc Antoine.

Dans la dernière partie de l’épisode, Vorenus requinqué par la venue du consul, réussit avec Pullo à provoquer une réunion des principaux chef de bande et leur impose en usant de promesses de rétribution et de menaces physiques une soumission au forceps.

Mais l’attitude de Vorenus devenu de plus en plus violent et se définissant comme le fils d’Hadès et donc insensible aux autres dieux, déplait à son ami, le brave Pullo qui le soutient néanmoins.

Il ignore que ses enfants n’ont pas été comme l’a dit Fulmen tués, mais simplement vendus comme esclaves …

Devenu puissant et respecté comme le chef de l’Aventin, Vorenus reçoit l’aide de deux précieuses recrues, son ex collègue vétéran de la légendaire 13 ième légion, Mascius (Michael Nardonne) et Gaia (Zuleikha Robinson), ancienne tenancière de bordel aussi belle qu’intelligente.

En conclusion, « Rome saison 2, épisodes un et deux » continue sur sa passionnante lancée.

Après un épisode de transition au cours duquel les principaux protagonistes se remettent des deuils de leurs proches, les forces en présence reprennent leur activité normale, Vorenus se dissolvant dans une quête destructrice de violence aveugle qui l’amène quelque peu miraculeusement à devenir un homme de main de Marc Antoine et surtout le chef de gang numéro un de l’Avenant, tandis que le bras droit de César, homme fort et sans scrupules, prend logiquement le dessus sur des sénateurs divisés, faibles et irrésolus.

Deux données importantes sont ici introduites, l’entrée dans le jeu de Cléopâtre dont les revendications pèsent un certain poids et la montée en puissance du jeune Octave, intelligent et ambitieux, qui enhardi par l’adoubement posthume de César, prend finalement la décision de défier sa mère et Marc Antoine.

Toujours formidablement bien construit sur deux niveaux haut/bas des classes sociales romaines reliées entre elles, « Rome saison 2, épisodes un et deux » continue de séduire, servi en cela par des acteurs incroyablement charismatique, mention spéciale accordée à James Purefoy, parfait de virilité brutale à la Marlon Brando.

Rome, saison deux, épisodes un et deux (Bruno Heller)
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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 10:26

Sorti en 2011, « Blackthorn » est un western atypique de l’espagnol Mateo Gil.

Exploitant une nouvelle fois la légende du bandit américain Robert Leroy Parker plus connu sous le nom de Butch Cassidy qui fut célèbre à la fin du XIX ième siècle pour ses pillages de banques, Gil dresse cependant le portrait d’un homme vieilli, réfugié dans les montagnes Bolivie ou il mène une existence retirée sous le nom de Blackthorn (Sam Shepard).

Un jour pourtant Blackthorn annonce à son compagne bolivienne Yana (Magali Solier) qu’il va rentrer aux Etats-Unis avec toutes ses économies et celle-ci accepte avec résignation la nouvelle.

Malheureusement, en chemin, Blackthorn est attaqué par un tireur solitaire, qui met en fuite son propre cheval, sur lequel étaient toutes ses économies.

Furieux, il prend à revers l’intrus et découvre un jeune espagnol, Eduardo Apodaca (Eduardo Noriega), qui se dit ingénieur des mines et poursuivi par une bande armée après qu’il leur ait volé l’argent de l’exploitation de la mine qu’ils possédaient.

Malgré sa rancœur, Blackthorn accepte de le laisser en vie contre la promesse d’un remboursement de sa perte.

Le duo improvisé fait alors route vers la mine avec à ses trousses une bande de boliviens armés et déterminés.

En parallèle, des flashbacks se concentrent sur la jeunesse de Cassidy (acteur Nicolaj Coster Waldau) et le trio qu’il formait avec le Kid (Padraic Delaney) et la charmante Etta Place (Dominique Mc Elligott).

Vivant sans arrêt sous la menace d’une arrestation, le trio tente d’échapper au détective Pinkerton (Stephen Rea) et ses hommes qui les traque dans tous les Etats-Unis.

Cette partie du récit se déroule en pointillés, poussant le trio à se séparer une fois Etta Place enceinte du Kid, avant que celui-ci ne décède des suites d’une blessure par balle en tenant de fuir à travers les montagnes de la cordillère des Andes pour passer en Bolivie.

Dans le présent, Blackthorn et Apodaca parviennent à récupérer les titres des mineurs volés et cachés au fin fond d’une mine désaffectée, non sans échapper in extremis à leurs poursuivants qui les pourchassent dans les galeries.

Avec de pareils ennemis aux trousses, aucun lieu ne semble sur et le repli stratégique opéré dans la ferme de Blackthorn s’avère insuffisant, lorsque la bande armée envoie deux femmes pour tuer les voleurs.

Les tueuses sont éliminées, mais Yana perd la vie et Blackthorn reçoit un balle dans l’épaule qui l’affaiblit.

Contraint une nouvelle fois à la fuite, le duo n’a pas d’autres solutions que de traverser le désert de sel d’Uyuni ou leurs chevaux perdent rapidement leurs forces.

Blackthorn demande à Apodaca de se séparer pour troubler leurs ennemis mais les deux hommes se retrouvent rapidement contraint chacun de leur coté à combattre face aux tueurs boliviens.

Chacun d’entre eux parvient à s’en sortir vivant mais Blackthorn très affaibli est retrouvé comme mort par son vieil ennemi Pinkerton devenu depuis le consul honoraire des Etats Unis en Bolivie Mc Kinley.

Remis miraculeusement sur pied, le vieux bandit est épargné par Mc Kinley qui le laisse partir, et rejoint Apodaca.

Mais entre temps, Blackthorn a appris que Apodaca a en réalité volé les mineurs qui étaient devenus propriétaires de leur propre mine après un intense bras de fer face à leur patron.

Incapable de supporter cette trahison, il tire dans la jambe de son ancien allié et le laisse gisant dans les montagnes de la cordillère des Andes, face à Mc Kinley et l’armée bolivienne, bien décidée à faire valoir le droit des mineurs.

Apodaca meurt donc tandis que Blackthorn s’évapore une nouvelle fois dans les infranchissables montagnes des Andes.

En conclusion, « Blackthorn » est un western de facture classique, utilisant comme « Impitoyable » de Eastwood, la thématique du vieux bandit usé accomplissant un dernier baroud d’honneur mais se distinguant par une belle réalisation surfant sur les liens entre le passé et le présent.

Construit sur un rythme lent pas toujours des plus excitant, « Blackthorn » a pour principal intérêt/originalité de montrer la splendeur des paysages boliviens, que ce soit le désert de sable d’Uyuni ou les hautes montagnes de la cordillère des Andes, ce qui lui confère une atmosphère plutôt envoutante.

Ceci ne suffit pas à en faire un immense classique du genre, mais au moins à le distinguer de la masse de ce type de de productions se voulant plus modernes.

Blackthorn (Mateo Gil)
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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 17:01

Vacances obligent, voici « Les gardiens de la galaxie » gros blockbuster de James Gunn qu’on a connu dans des registres plus modestes comme « Super » chroniqué dans ces même colonnes.

Sorti en ce bel été 2014, « Les gardiens de la galaxie » s’inspirent de personnages de comics Marvel crées à la fin des années 60 puis sérieusement remaniés à la fin des années 2000.

Le résultat prend forme autour du personnage de Star-lord (Chris Pratt) alias Peter Quill, jeune terrien qui après la mort de sa mère d’un cancer dans les années 80, est recueilli par une race d’extra terrestre à laquelle semble appartenir son père.

Devenu un Ravageur, c’est-à-dire un mercenaire de l’espace, Star-lord utilise un équipement ultra sophistiqué comprenant vaisseau spatial, casque et combinaison de combat, pistolet et grenades à énergie, pour accomplir une périlleuse mission l’amenant à dérober un mystérieux globe âprement défendu par les gardes krees commandés par Korat (Djimon Hounsou) et à se rendre sur la planète Xandar ou se trouve son commanditaire, un certain courtier (Christopher Fairbank).

Mais Star-lord ignore l’importance que revêt le globe pour Ronan l’accusateur (Lee Pace), le chef des krees qui désire le récupérer afin de le livrer à son maitre le puissant Thanos (Josh Brolin), en échange de la destruction de ses ennemis jurés, les Xandariens.

Malgré la tension entre Ronan et Thanos, Ronan consent à envoyer Gamora (Zoe Saldana) la fille adoptive de Thanos pour récupérer le globe en lieu et place de Nébula (Karen Gillan) qui est elle la véritable fille du titan fou.

Lorsqu’en plus Star-lord tente de doubler son associé et protecteur Yondu (Michael Rooker) capable de commander par sifflement une flèche magique, en gardant pour lui les bénéfices du vol du globe, les choses ne tardent pas à sa gâter sur Xandar.

Après le refus du courtier de prendre le globe en raison de la peur inspirée par Ronan, Star-lord est conjointement attaqué par Gamora et deux chasseurs de primes, Rocket Racoon (Bradley Cooper) et Groot (Vin Diesel), un raton laveur agressif surarmé et son garde du corps, un colosse d’aspect végétal au vocabulaire se réduisant à une seule phrase « Je suis Groot ».

Suite à une lutte confuse, l’improbable quatuor est ensuite capturé par les troupes régulières Xandarienes et enfermé dans une prison spatiale hautement sécurisée.

La réputation sulfureuse de Gamora, fille de Thanos, ne tarde pas à lui valoir la haine des autres détenus et un assassinat programmé auquel elle échappe à l’aide d’un prisonnier à l’aspect colossal, Drax le destructeur (David Bautista).

Raisonné par Star-lord qui garde en souvenir de sa mère un vieux walkman des années 80 sur lequel il écoute des standards de la pop music américaine, Drax parvient à garder en vie Gamora pour attirer jusqu’à lui Ronan et ainsi le tuer pour se venger du meurtre de sa famille tuée par l’accusateur.

A cinq et malgré leurs divergences manifestes, les improbables héros échafaudent un plan d’évasion qu’ils mettent presque par hasard en marche, en s’appuyant sur les capacités d’extension physique de Groot, l’acuité de l’intelligence de Rocket, la puissance bute de Drax et les talents de tueuse de Gamora.

Ils parviennent à échapper aux gardiens humains et robotisés, semant une panique sans nom dans la prison et partent à bord du vaisseau de Star-lord après que celui-ci ait pris des risques considérables pour récupérer son précieux walkman vintage.

Ayant trouvé refuge sur la planète Nowhere, les héros tentent de vendre le globe au Collectionneur (Benicio del Toro) , un des doyens de l’univers, qui leur révèle l’importance du joyau qu’il contient avec l’accès à un pouvoir quasi illimité.

Malheureusement, la trahison d’une des esclaves du Collectionneur provoque le déchainement des pouvoirs du joyau qui détruit son antre.

De plus, Ronan ne tarde pas arriver à son tour sur Knowhere, grandement aidé en cela par Drax qui souhaite en découdre dans un combat singulier.

Pourtant malgré sa force, Drax ne pèse pas lourd face à la puissance quasi divine de Ronan, et est laissé pour mort dans une cuve de liquide avant d’être ranimé par les facultés guérisseuses de Groot.

Malgré une tentative désespérée de fuite en utilisant des petits véhicules spatiaux particulièrement résistants, les gardiens de la galaxie sont surclassés par les krees, l’astronef de Gamora étant pulvérisé par la hargneuse Nébula, ce qui oblige Star-lord, secrètement amoureux de la belle, à se jeter dans l’espace pour la secourir.

Au final, l’échec est complet, car Nébula récupère le globe et Star-lord capturé inconscient par un Yondu ivre de revanche.

Pourtant le bagout de Star-lord parvient à convaincre Yondu et ses hommes de s’allier contre Ronan, dans le but de récupérer le globe pour eux seuls.

Ils ne tardent pas à être rejoints par les autres gardiens notamment Rocket, prêt à tuer pour sauver son ami.

Mais ils ignorent que Ronan, grisé par la puissance de la joyau, s’est affranchi du pouvoir de Thanos, désire à présent détruire seul Xandar avant de régler son compte à son ancien maitre.

Les krees se lancent alors dans une attaque d’envergure contre Xandar, défendue par les Gardiens de la galaxie et les cohortes combattantes dirigées par Nova Prime Irani Rael (Glenn Close) et Rhomann Dhey (John C Reilly).

Le combat spatial pour défendre Xandar est d’envergure, et si l’avancée de krees dopés par la puissance de la joyau, semblent inexorable, les gardiens de la galaxie parviennent à force de courage et d’habileté à s’introduire dans le Nécrotech, le vaisseau principal de Ronan

A l’intérieur, Drax se débarrasse de Korath, Gamora vainc sa doublure Nébula en combat singulier et lève le blindage protégeant Ronan qui résiste au tir d’une puissante arme d’assaut concoctée par Rocket.

Même si le Nécrotech s’écrase au sol, les gardiens survivent à l’impact grâce au sacrifice de Groot qui fait de son corps végétal une protection amortissant les choc.

Ronan survit également et alors qu’il s’apprête à détruire Xandar est pris en défaut par Star-lord qui agrippe le joyau et parvient à ne pas être détruit par sa puissance pure.

Les autres gardiens de la galaxie s’unissent alors pour canaliser la puissance du joyau et détruisent sans difficulté un Ronan subitement déchu.

Une fois Yondu contenté avec la remise d’un faux globe contenant le joyau, les gardiens sont remerciés pour leur courage par Nova Prime, leurs délits étant également effacés.

Promu chef de l’équipe, Star-lord enfin apaisé avec la perte de sa mère, et sa proximité amoureuse avec Gamora, fait prêter serment à ses nouveaux camarades, le torturé Rocket complexé par son apparence animale, le brutal Drax semble s’être un peu adouci au contact de ses amis tout en conservant une haine contre Thanos et un Groot se régénérant peu à peu sous la forme d’une brindille.

En conclusion, « Les gardiens de la galaxie » est un film de super héros sortant des sentiers battus, offrant un formidable divertissement et un joli vent de fraicheur inespéré.

Comme arme principale, on retrouve l’humour, notamment autour du personnage de Pratt, doublure d’Harrison Ford de Star wars, avec un coté hâbleur, dragueur, voyou charmant permettant de masquer un déchirement intérieur, la mort de sa mère et le déracinement provoqué par le départ hors de la Terre.

Autour de lui se trouve la sexy Saldana habituée depuis « Avatar » aux rôles peinturlurés, l’ambigu Rocket, sorte de petit animal hargneux, et coté muscles, la force tranquille du profond Groot et la brutalité très premier degré de Drax.

Coté méchant on se régale également avec Peace parfait en méchant charismatique rivalisant d’ambition avec un Thanos brièvement aperçu mais ultra impressionnant.

Visuellement le film tient toutes ses promesses, avec un festival d’effets spéciaux et de combats virevoltants approchant par instant la maestria d’un Star wars.

Coté bande son, on appréciera également les claires références aux années 80 et à ce objet devenu culte chez les 30-40 ans, le walkman, plus communément appelé baladeur sur lesquels figurèrent jusqu’à la fin des années 90, les compilations de musique de l’époque.

Sans star ni tête d’affiche ultra populaire, « Les Gardiens de la galaxie » réussit donc à surprendre par sa créativité et son charme.

A gouter donc sans modération pour un été rafraichissant !

Les gardiens de la galaxie (James Gunn)
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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 22:05

Creusant lui-même son sillon, Faith no more sort en 1997 « Album of the year » la quatrième et dernier album d’une courte carrière d’à peine dix ans.

Le guitariste John Hudson prend la place de Trey Suprane pour cet album au titre profondément immodeste et à la pochette insipide et on débute par « Collision » un mid tempo alternant avec bonheur refrains surpuissants et couplets posés.

Cette belle entrée en matière se confirme avec « Stripsearch » superbe ballade planante ou la voix de Mike Patton atteint des sommets de relaxation absolue.

L’auditeur poursuit ce voyage amollissant avec « Last cup of sorrow » puis reçoit un grand coup de pied aux fesses avec « Naked in the front of the computer » qui réactive sur un tempo frénétique la machine à fusion.

On calme le jeu avec « Helpless » assez soporifique malgré le toujours joli numéro vocal de Patton et la fusion originale et rugueuse de « Mouth to mouth » ne parvient pas à réellement recréer un regain d’intérêt.

Mais Faith no more se montre encore capable de surprendre et frappe très fort avec « Ashes to ashes » superbe power ballade mêlant mélodies déchirantes et grandes montée en puissance sur les refrains.

Très inspirés, les californiens placent ensuite une ballade élégante et légère, « She love me not », explosent dans le torrent métallique ultra rapide et nerveux de « Got that feeling ».

Toujours dans ce registre alternant chaud et froid, l’ambiance se fait rampante sur « Paths of glory » avec un Patton en état de grâce.

La fin du disque se profile alors en pente douce avec « Home sick home » qui rue malgré tout dans les brancards dans sa phase terminale et « Pristina » ballade planante à très haute altitude.

En conclusion, « Album of the year » est o surprise mon album préféré de Faith no more.

Moins expérimental, plus équilibré et structuré, il déroule cependant une musique toujours créative, surprenante capable d’asséner violemment une grêle de coups à l’auditeur sonné dans les cordes ou de lui arracher des larmes d’émotion pure en charmant son psychisme par des mélodies d’une classe folle.

Avec sa belle homogénéité et deux titres hors classe (« Stripsearch » et « Ashes to ashes »), « Album of the year » porte fort bien son nom et offre une sortie en beauté à un group décidément jusqu’au bout inclassable, profond, versatile et torturé.

Un grand coup de chapeau également à Mike Patton, chanteur de première catégorie et assurément l’une des plus belles voix du métal moderne.

Album of the year (Faith no more)
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29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 22:19

Poursuivant sur son rythme de croisière, Faith no more sort en 1995 « King for a day … fool for a lifetime » à l’affreuse pochette évoquant un graphisme de bande dessinée baclé.

Le guitariste des débuts, Jim Martin a laissé la place à Trey Struance, qui aura lui aussi une vie des plus éphémère au sein du groupe et on débute par « Get out » âpre et rapide qui contraste avec le mid tempo mélodique mais solide « Ricochet ».

C’est tout en souplesse qu’on se dirige vers « Evidence » ballade apaisée aux chœurs éthérés s’étalent sur près de cinq minutes.

Les sons plus métalliques reviennent à la charge avec « The gentle art of makin ennemies » sorte d’ancêtre du System of a down en raison de l’extrême versatilité du chant de Patton puis s’efface aussi subitement devant « Star A.D » qui groove comme un titre de Jamiroquai.

Comme souvent, Faith no more réussit donc à déstabiliser l’auditeur, bandant ses muscles sur l’extrême « Cuckoo for caca » véritable symphonie de hurlements barbares, retombe dans l’easy listening la plus insignifiante avec « Caralho voador ».

Le violent, chaotique et déstructuré « Ugly in the morning » n’augure rien de bon mais pourtant c’est à cet instant que les californiens placent l’un de leurs meilleurs tubes, « Digging the grave » rapide, puissant et entrainant avec un Mike Patton cadrant pour une fois parfaitement son talent.

Les choses semblent s’apaiser avec « Take this bottle », jolie ballade countrysante et « King for a day » lui aussi souple et fluide.

La dernière partie du disque se présente ensuite avec « Just a man » mid tempo étrange et assez déroutant, « The last to know » qui tourne au ralenti malgré les jolies prouesses vocales de Patton et enfin « Just a man » ballade glissée.

En conclusion, avec « King for a day … fool for a lifetime », Faith no more corrige les excès de « Angel dust » délivrant un album toujours aventureux, difficile à suivre mais œuvrant plus dans une veine calme et mélodique, ce qui permet sans doute de mieux faire passer la pilule notamment auprès d’un plus large public.

Malgré cette évolution, quelques jolies ballades et le tube MTV de rigueur (« Digging the grave »), « King for a day … fool for a lifetime » délivre une musique toujours trop barrée, inclassable et éclatée à mon gout, ce qui m’irrite plus que me charme.

Ceci n’enlève rien aux qualités de Faith no more et tout particulièrement à celles de son chanteur/compositeur principal, Mike Patton.

King for a day ... fool for a lifetime (Faith no more)
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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 22:49

En 1992, fort du succès de la recette trouvée, Faith no more sort son second album intitulé « Angel dust » à la pochette animale bien peu attractive.

On débute par « Land of sandeshine » mid tempo puissant, frais et agréable.

L’originalité, l’audace et une certaine puissance brutale sont toujours de mise sur « Caffeine » sur lequel Mike Patton apporte la preuve de son étonnante couverture vocale.

On change encore de braquet avec l’excellent « Midlife crisis » véritable tube aux refrains incroyablement accrocheurs et c’est tout en douceur que l’on goute ensuite l’accalmie coulante de « RV ».

Faith no more continue d’explorer à sa guise les divers sentiers musicaux et livre avec « Smaller and smaller » un titre lent, sombre et extrêmement torturé.

Ceci laisse toutefois le temps s’écouler bien lentement, à l’image d’un « Everything is ruined » long, plat et peu palpitant.

Le contraste avec les hurlements sataniques de « Malpractice » est alors saisissant, et on préfère Mike Patton donnant plus dans les amples mélodies de « Kindergarten ».

Doté de chœurs féminins un peu ringards « Be agressiv » sonne de manière décalée, tandis que « A small victory » glisse mollement sur ses presque cinq minutes bien linéaires.

Derrière le titre ultra provocateur « Crack Hitler » se cache un morceau quasi expérimental particulièrement indigeste et l’auditeur se plait à espérer atteindre rapidement la fin du disque pour abréger la punition.

Cette fin se matérialise par « Jizzlober » long cheminement violent, chaotique et déstructure puis « Midnight cowboy » instrumental aussi pompeux qu’assommant.

En conclusion, « Angel dust » est selon moi un album beaucoup trop expérimental et décousu pour mériter une attention prolongée.

Les qualités belles et bien réelles de Faith no more n’apparaissent que par éclipses (« Midlife crisis », « Kindergarten ») mais ne suffisent pas à assurer la cohérence suffisante à une œuvre la plupart du temps aussi pénible qu’indigeste.

A vouloir ostensiblement se détacher de toute influence clairement indentifiable et à chercher à tout crin l’expérimentation, Faith no more se replie dans un bastion réservé à un petit groupe d’initiés convaincus de détenir une parcelle du bon gout.

Difficile donc de prédire un avenir un groupe aussi imprévisible et barré que Faith no more …

Angel dust (Faith no more)
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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 18:01

La musique n’est jamais vraiment loin dans ces colonnes, aussi vais-je revenir vers un genre assez peu représenté ici la fusion, avec un des plus fiers représentants du mouvement, les californiens de Faith no more.

Formé à San Francisco à la fin des années 80, Faith no more éclot en 1989 avec l’arrivée de son chanteur le plus charismatique, Mike Patton qui vient renforcer Jim Martin (guitare), Mike Bordin (batterie), Bill Gould (basse) et Roddy Bottum (claviers).

Avec sa pochette passe partout on ne peut plus cheap, « The real thing » débute par « From out of nowhere » fluide et accrocheur notamment par ses parties de claviers et le chant maitrisé du nouveau chanteur détrônant Chuck Mosely qui n’aura donc officié que sur un seul album, le premier du groupe.

Après avoir pris ses marques, le groupe se lance et place un premier tube relativement novateur pour l’époque, « Epic » mêlant phrasé rap, bonnes envolées sur les refrains et riffs métalliques judicieusement placés.

Multi diffusé sur une MTV alors balbutiante, le clip connut malgré les ridicules gants de boxe de Patton, contribua pour beaucoup dans la notoriété alors naissante des petits gars.

On revient à plus de classicisme avec « Falling to pieces » qui manque par comparaison presque de personnalité avant que les racines métalliques du groupe ne fassent leur apparition sur « Surprise your’re dead » qui fricote allégrement avec la férocité du thrash.

Le terme montagne russe semble parfaitement adapté lorsqu’on bascule dans l’ambiance détachée et apaisante de « Zombie eaters » superbe ballade montant graduellement en puissance ce qui donne l’occasion à Patton de révéler toute sa désormais légendaire versatilité vocale.

C’est dans le tempo lent que s’installe ensuite Faith no more, avec « The real thing » qui déroule huit minutes remplies de variations diverses alternant mélodies suaves et harangues hip hop.

Pas encore bien remis de l’épreuve, on glisse sans trop d’efforts vers « Underwater love » bien trop rangé et lisse, et si « The morning after » secoue et surprend un peu plus, le résultat reste insuffisant pour stimuler l’attention.

La fin du disque donne alors un grand sentiment de décousu, entre un instrumental barré au titre improbable « Woodepecker from Mars », une magnifique reprise de Black sabbath « War pigs » et une ballade jazzy nasillarde « Edge for the world » pour conclure.

En conclusion, « The real thing » est un vrai fourre tout pour ne pas dire bordel musical, qui rend difficile son appréhension.

Refusant de coller aux étiquettes, Faith no more pratique une musique à base de rock lourd mais incorporant diverses influences (thrash, heavy metal, hip-hop voir jazz) qui la rend insaisissable et imprévisible.

On pourra sans doute crier au génie devant pareille créativité et exploration musicale, ou rester plus circonspect devant le résultat final, manquant selon moi de cohésion et de direction clairement établie.

Remarquons également que derrière une petite poignée de titres forts, « The real thing » contient majoritairement des morceaux plus expérimentaux ou tout simplement transparents ou le groupe semble évoluer en roue libre.

Néanmoins, forte de sa (réelle) originalité et de l’impact de « Epic » auprès du grand public, la machine est en 1989 bel et bien lancée, préparant le terrain à la poussée fusion rap-metal du début des années 90.

The real thing (Faith no more)
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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 15:18

En 1967, Sean Connery tient toujours la baraque de la franchise James Bond et « On ne vit que deux fois » voit le jour sous l’égide de Lewis Gilbert.

Cette épisode débute fort par l’enlèvement audacieux d’une capsule spatiale américaine par un curieux vaisseau qui engloutit littéralement l’objet sous les yeux médusés des autorités américaines.

Bien entendu en cette période de guerre froide, la tension monte immanquablement entre les deux super puissances l’URSS étant l’accusé le plus logique pour les USA.

Le Royaume-Uni sert pourtant d’intermédiaire inattendu dans ce match de poids lourds, proposant que ses services secrets du MI-6 aillent enquêter au Japon, lieu identifié d’un tir spatial suspect.

Le meilleur agent du MI-6, James Bond (Sean Connery) prétendument tué à Hong-Kong, s’est en réalité fait passer pour mort et est récupéré par un sous marin britannique afin de se voir confier une mission d’enquête au Japon.

Parlant très bien le japonais, Bond rencontre à un tournoi de sumo, la belle Aki (Akiki Wakabayashi), qui le met en relation avec son contact anglais local Henderson (Charles Gray) qui lui arrange un entretien avec le chef des services secrets japonais Tigre Tanaka (Tetsuro Tamba) avant d’être assassiné.

Bond se débarrasse sans mal du tueur, prend audacieusement sa place et se fait embarquer dans la voiture du complice qui l’emmène jusqu’au siège de Osato, un géant industriel de la chimie nippone.

Après une lutte acharnée contre le chauffeur, véritable lutteur professionnel, Bond parvient à le vaincre en l’assommant avec une statue, et dérobe des documents qu’il confie à Tanaka.

Le chef des services secrets japonais met à disposition de Bond tous ses moyens les plus sophistiqués notamment un train privé circulant sous terre et lui offre une couverture pour approcher Osato, en tant qu’acheteur potentiel de produits chimiques nécessaire à la propulsion de fusées.

Mais Osato (Teru Shimada), flanquée de sa secrétaire Helga Brandt (Karen Dior), perce à jour la couverture de Bond et tente de le faire assassiner par ses hommes à la sortie de ses bureaux.

L’agent secret ne doit sa survie qu’à Aki qui le sauve à l’aide d’une décapotable de sport et à Tanaka qui fait aimanter la voiture de ses poursuivants pour la jeter dans la mer.

L’exploitation des documents volés chez Osato oriente les recherches vers un cargo mouillant à Kobé, mais sur place Aki et Bond tombent sur Osato et ses hommes, des marins armés jusqu’aux dents qui finissent par le capturer, tandis que Aki parvient à s’enfuir.

A port du cargo, Bond retombe sur Brandt et tente de lui faire de charme en lui proposant de partager les bénéfices en vendant les secrets des brevets de Osato.

La manœuvre échoue encore et Bond, ligoté à bord d’un petit avion destiné à s’écraser, se sort de cette situation extrême.

En pistant le trajet du cargo, Tanaka et Bond comprennent qu’il a déchargé sa marchandise sur l’ile de Matsu.

Aidé par les gadgets infernaux de son fidèle Q (Desmond Llewelyn), Bond effectue une reconnaissance à bord d’un petit hélicoptère pris en chasse par des hélicoptères défendant l’ile.

Bond s’en sort une nouvelle fois en utilisant son puissant armement (bombes, mitrailleuses et missiles) et rejoint le camp d’entrainement de Tanaka pour s’initier aux techniques de combat des ninja comportant close combats, camouflage, infiltration, et maitrise d’armes diverses majoritairement traditionnelles japonaises.

Devant s’infiltrer sur l’ile, Bond prend l’aspect d’un japonais et prend pour épouse factice Kissy Suzuki (Mie Hamma), après l’assassinat nocturne de Aki, malheureusement vite oubliée.

Se faisant passer pour des jeunes mariés en voyage de noce, Bond et Suzuki explorent l’ile, comprenant après la capture d’une fusée russe, qu’une organisation secrète pilotée par le Spectre, utilise un volcan transformé en base secrète pour lancer ses attaques spatiales.

Tel un ninja, Bond s’infiltre dans le volcan, libère les cosmonautes américains mais est capturé par Ersnt Stavro Blofeld (Donald Pleasance) chef suprême du Spectre qui a préalablement fait dévorer Brandt par ses piranhas pour lui faire payer son échec avec Bond;

Blofeld qui se déplace avec un garde du corps au physique colossal, Hans (Ronald Rich), utilise en réalité Osato comme paravent pour alimenter les fusées du Spectre et continuer à capturer la prochaine fusée des Etats-Unis en faisant porter le chapeau aux Russes, déclenchant ainsi une guerre nucléaire mondiale dont son organisation serait la principale bénéficiaire.

Le salut va pourtant venir des ninjas de Tanaka, appelés à la rescousse par Kissy qui prennent d’assaut la base, provoquant une gigantesque bataille sous terraine.

Profitant de la confusion et d’un petit coup de main des cigares explosifs de Q, Bond se libère et aide Tanaka et ses hommes qui prennent peu à peu le dessus sur les gardes du Spectre.

Sentant le vent tourner, Blofeld s’échappe, tuant Osato et manquant de peu Bond sauvé in extremis par Tanaka.

Une ultime action héroïque du super agent, lui permet de prendre la clé d’un dispositif de destruction de la fusée, pourtant âprement défendue par Hans, finalement lui aussi dévoré par les piranhas qu’il nourrissait quotidiennement.

Le fusée détruite, Bond s’échappe de la base qui explose et se retrouve dérivant sur un canot pneumatique avec la belle Suzy, avant qu’un sous marin britannique ne mettent fin aux ébats à venir.

En conclusion, « On ne vit que deux fois » démarre sur les chapeaux de roues, avec une action très rythmée dans l’ambiance exotique et mystérieuse du japon des années 60 mélangeant traditions et modernité industrielle.

On retrouve les vieux rêves de grandeur des ennemis de Bond, en voyant pour la première fois le redoutable leader du Spectre, qui deviendra en raison de son visage défiguré et du chat blanc qu’il caresse obsessionnellement un des ennemis les plus mythiques de la saga.

Malgré une seconde partie plus mollassonne, étirée en longueur et les habituelles utilisation des femmes gadgets , « On ne vit que deux fois » propose une variation intéressante du cadre habituel des aventures du héros, en mettant en avant les atouts du japon pour les films d’espionnage : arts martiaux, geishas, superbes paysages naturels mais également fascination pour la technologie.

Ceci permettra de passer avec indulgence sur les quelques lenteurs et le caractère daté de certaines scènes d’action, notamment les combats d’hélicoptères.

Un bon James Bond des années 60 donc …

On ne vit que deux fois (Lewis Gilbert)
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