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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 15:18

En 1967, Sean Connery tient toujours la baraque de la franchise James Bond et « On ne vit que deux fois » voit le jour sous l’égide de Lewis Gilbert.

Cette épisode débute fort par l’enlèvement audacieux d’une capsule spatiale américaine par un curieux vaisseau qui engloutit littéralement l’objet sous les yeux médusés des autorités américaines.

Bien entendu en cette période de guerre froide, la tension monte immanquablement entre les deux super puissances l’URSS étant l’accusé le plus logique pour les USA.

Le Royaume-Uni sert pourtant d’intermédiaire inattendu dans ce match de poids lourds, proposant que ses services secrets du MI-6 aillent enquêter au Japon, lieu identifié d’un tir spatial suspect.

Le meilleur agent du MI-6, James Bond (Sean Connery) prétendument tué à Hong-Kong, s’est en réalité fait passer pour mort et est récupéré par un sous marin britannique afin de se voir confier une mission d’enquête au Japon.

Parlant très bien le japonais, Bond rencontre à un tournoi de sumo, la belle Aki (Akiki Wakabayashi), qui le met en relation avec son contact anglais local Henderson (Charles Gray) qui lui arrange un entretien avec le chef des services secrets japonais Tigre Tanaka (Tetsuro Tamba) avant d’être assassiné.

Bond se débarrasse sans mal du tueur, prend audacieusement sa place et se fait embarquer dans la voiture du complice qui l’emmène jusqu’au siège de Osato, un géant industriel de la chimie nippone.

Après une lutte acharnée contre le chauffeur, véritable lutteur professionnel, Bond parvient à le vaincre en l’assommant avec une statue, et dérobe des documents qu’il confie à Tanaka.

Le chef des services secrets japonais met à disposition de Bond tous ses moyens les plus sophistiqués notamment un train privé circulant sous terre et lui offre une couverture pour approcher Osato, en tant qu’acheteur potentiel de produits chimiques nécessaire à la propulsion de fusées.

Mais Osato (Teru Shimada), flanquée de sa secrétaire Helga Brandt (Karen Dior), perce à jour la couverture de Bond et tente de le faire assassiner par ses hommes à la sortie de ses bureaux.

L’agent secret ne doit sa survie qu’à Aki qui le sauve à l’aide d’une décapotable de sport et à Tanaka qui fait aimanter la voiture de ses poursuivants pour la jeter dans la mer.

L’exploitation des documents volés chez Osato oriente les recherches vers un cargo mouillant à Kobé, mais sur place Aki et Bond tombent sur Osato et ses hommes, des marins armés jusqu’aux dents qui finissent par le capturer, tandis que Aki parvient à s’enfuir.

A port du cargo, Bond retombe sur Brandt et tente de lui faire de charme en lui proposant de partager les bénéfices en vendant les secrets des brevets de Osato.

La manœuvre échoue encore et Bond, ligoté à bord d’un petit avion destiné à s’écraser, se sort de cette situation extrême.

En pistant le trajet du cargo, Tanaka et Bond comprennent qu’il a déchargé sa marchandise sur l’ile de Matsu.

Aidé par les gadgets infernaux de son fidèle Q (Desmond Llewelyn), Bond effectue une reconnaissance à bord d’un petit hélicoptère pris en chasse par des hélicoptères défendant l’ile.

Bond s’en sort une nouvelle fois en utilisant son puissant armement (bombes, mitrailleuses et missiles) et rejoint le camp d’entrainement de Tanaka pour s’initier aux techniques de combat des ninja comportant close combats, camouflage, infiltration, et maitrise d’armes diverses majoritairement traditionnelles japonaises.

Devant s’infiltrer sur l’ile, Bond prend l’aspect d’un japonais et prend pour épouse factice Kissy Suzuki (Mie Hamma), après l’assassinat nocturne de Aki, malheureusement vite oubliée.

Se faisant passer pour des jeunes mariés en voyage de noce, Bond et Suzuki explorent l’ile, comprenant après la capture d’une fusée russe, qu’une organisation secrète pilotée par le Spectre, utilise un volcan transformé en base secrète pour lancer ses attaques spatiales.

Tel un ninja, Bond s’infiltre dans le volcan, libère les cosmonautes américains mais est capturé par Ersnt Stavro Blofeld (Donald Pleasance) chef suprême du Spectre qui a préalablement fait dévorer Brandt par ses piranhas pour lui faire payer son échec avec Bond;

Blofeld qui se déplace avec un garde du corps au physique colossal, Hans (Ronald Rich), utilise en réalité Osato comme paravent pour alimenter les fusées du Spectre et continuer à capturer la prochaine fusée des Etats-Unis en faisant porter le chapeau aux Russes, déclenchant ainsi une guerre nucléaire mondiale dont son organisation serait la principale bénéficiaire.

Le salut va pourtant venir des ninjas de Tanaka, appelés à la rescousse par Kissy qui prennent d’assaut la base, provoquant une gigantesque bataille sous terraine.

Profitant de la confusion et d’un petit coup de main des cigares explosifs de Q, Bond se libère et aide Tanaka et ses hommes qui prennent peu à peu le dessus sur les gardes du Spectre.

Sentant le vent tourner, Blofeld s’échappe, tuant Osato et manquant de peu Bond sauvé in extremis par Tanaka.

Une ultime action héroïque du super agent, lui permet de prendre la clé d’un dispositif de destruction de la fusée, pourtant âprement défendue par Hans, finalement lui aussi dévoré par les piranhas qu’il nourrissait quotidiennement.

Le fusée détruite, Bond s’échappe de la base qui explose et se retrouve dérivant sur un canot pneumatique avec la belle Suzy, avant qu’un sous marin britannique ne mettent fin aux ébats à venir.

En conclusion, « On ne vit que deux fois » démarre sur les chapeaux de roues, avec une action très rythmée dans l’ambiance exotique et mystérieuse du japon des années 60 mélangeant traditions et modernité industrielle.

On retrouve les vieux rêves de grandeur des ennemis de Bond, en voyant pour la première fois le redoutable leader du Spectre, qui deviendra en raison de son visage défiguré et du chat blanc qu’il caresse obsessionnellement un des ennemis les plus mythiques de la saga.

Malgré une seconde partie plus mollassonne, étirée en longueur et les habituelles utilisation des femmes gadgets , « On ne vit que deux fois » propose une variation intéressante du cadre habituel des aventures du héros, en mettant en avant les atouts du japon pour les films d’espionnage : arts martiaux, geishas, superbes paysages naturels mais également fascination pour la technologie.

Ceci permettra de passer avec indulgence sur les quelques lenteurs et le caractère daté de certaines scènes d’action, notamment les combats d’hélicoptères.

Un bon James Bond des années 60 donc …

On ne vit que deux fois (Lewis Gilbert)
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