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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 19:15

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5

 

 

L’été est pour moi l’occasion de revisiter des grands classiques du cinéma.

Et même si je suis pas a priori fan des films de Mafia comment ne pas fondre devant la trilogie des Parrains de Francis Ford Coppola ?

Le premier de la série, « Le Parrain » voit le jour en 1972.

Adapté d’un roman de Mario Puzo, il retrace dans une grande fresque cinématographique après la seconde guerre mondiale, la vie d’une des cinq plus puissantes familles mafieuse italienne de New York, les Corleone, dirigée par leur chef incontesté, Don Vito Corleone (Marlon Brando vieilli et transformé physiquement).

Au sein de cette vaste famille on trouve tout d’abord les fils, Sonny (James Caan) nerveux, impulsif et soumis à de violents accès de colère, Fredo (John Cazale) faible et effacé, Michael (Al Pacino) ancien héros de la guerre, Paul Hagen (Robert Duvall)  adopté par Don Vito et devenu l’avocat conseiller de la famille puis la seule fille Connie (Talia « Adrienne » Shire) qui épouse le bookmaker Carlo Rizzi (Gianni Russo).

A ces descendants directs on ajoutera  le filleul de Vito, Johnny Fontane (Al Martino) chanteur de charme à la Franck Sinatra, qui n’hésite pas à faire jouer ses relations mafieuses pour convaincre les producteurs réticents de le faire jouer dans des films.

La trame principale de l’histoire tourne autour de la vengeance d’un trafiquant de drogue italien d’origine turque, Solozzo (Al Lettieri) qui se voit refusé un partenariat avec Don Vito contre l’avis de Sonny et Paul.

Don Vito invoque des raisons morales (la drogue est un business sale) mais surtout la peur de perdre ses appuis politiques.

Vexé, Solozzo s’associe avec une autre famille mafieuse, les Tattaglia et tente de faire assassiner Don Vito.

Grièvement blessé, le Parrain survit pourtant et est soigné dans un hôpital placé sous haute surveillance par ses hommes.

Dès lors le fol engrenage des représailles s’enclenche, même si Hagen plus timoré veut négocier et si Sonny veut déclencher une guerre totale.

Michael jusqu’alors en retrait car désireux de changer de vie pour sa petite amie Kay Adams (Diane Keaton) s’implique et propose d’éliminer lui-même dans un restaurant Solozzo et le capitaine de police corrompu Mc Cluskey (Sterling Hayden).

La scène d’une force inouïe, donne à Michael un terrible ascendant sur ses frères et fait de lui le successeur désigné de son père.





Pour échapper aux représailles, Michael est envoyé dans un petit village de Sicile sous la protection d’un des amis de son père, Don Tommasino.

Entre les familles, la guerre fait rage et le trop impulsif Sonny est assassiné à un péage dans un guet append que lui a tendu son beau frère le traitre Carlo Rizzi.

Michael revient après une année, un mariage avorté pour cause d’assassinat de sa femme et découvre après le rétablissement de son père que les Tattaglia n’auraient jamais pu monter un coup pareil sans l’appui de Barzini (Richard Conte) , le parrain de la plus puissante des familles mafieuses de New York.

En l’absence de Sonny et avec un Don Vitto encore affaibli, Michael se place aux avant postes et renoue avec son amour de jeunesse Kay.

Il s’endurcît, va reprendre en main les affaires de son frère Fredo à Las Vegas qui se fait dominer par Mo Green le patron des casinos qui est appuyé par Barzini.

Le décès (accidentel !) de Don Vitto dans son jardin jouant avec son petit fils accélère les choses.

Lors du baptême du fils de Connie, Michael fait une extraordinaire action d’éclat, faisant simultanément assassiner Barzini, Tattaglia, Green et tous les traites de sa famille.

Ayant triomphé de tous ses ennemis, Michael Corleone devient le parrain incontesté de mafia italo-américaine.

En conclusion, « Le parrain » est un chef d’œuvre qui vous prend et ne vous lâche plus de la première à la dernière seconde.

S’appuyant sur des acteurs exceptionnels, Brando et Pacino étant hors concours, mais Duvall, Caan et Shire étant également fantastiques, Coppola réalise une grande fresque familiale décrivant un monde de pouvoir, de violence et de faste.

D’une richesse exceptionnelle, son film fourmille d’histoires à tiroirs, un événement d’apparence mineur pouvant avoir de grande répercussion sur le cours de l’histoire.

La prestation de Brando lui valut un oscar mérité, tant son interprétation d’un vieux mafieux à l’ancienne, rétif au trafic de drogue et adepte du dialogue avant les actes de violence, est exceptionnelle.

La scène ou diminué physiquement, il meurt dans son jardin devant son petit fils atteint de véritables sommets.

Al Pacino alors tout jeune est également exceptionnel, devenant peu à peu un maitre stratège impitoyable au fur et à mesure que  le pouvoir lui fait perdre son humanité sous les yeux de Kay.
Si vous ajoutez à cela, les superbes paysages de la Sicile ou pauvreté rime avec violence et une musique très élégante de Nino Rota, vous obtenez ni plus ni moins que le meilleur film de mafieux jamais réalisé.

Ne pas l’aimer équivaut pour moi à ne pas aimer le cinéma.

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 14:27

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2

 

 

Sept longues années après leur séparation et un double album truffé de machines servant de support à des errements New wave, les Smashing pumpkins  se reforment en 2007 pour l’album « Zeitgeist ».

 

On rappelera pour mémoire que ce groupe américain de Chicago eut un colossal succés dans les années 90 en combinant rock lourd et mélodies douces amères traduisant un spleen en phase aves son époque.

 

Autour du guitariste leader Billy Corgan on retrouve  en 2007 le batteur originel Jimmy Chamberlain, puis la bassiste Nicole Fiorentino et le guitariste Jeff Schroeder remplaçant respectivement D’arcy et James Iha.

Aves sa pochette marquante représentant une statue de la liberté les pieds dans une mer rouge sang, « Zeitgeist »  débute assez piètrement par  « Doomsday clock » morceau peu tranchant malgré son rock robuste.

Cette impression se confirme sur la bouillie sonore de « 7 shades of black » au niveau incroyablement faible.

L’injection d’une pincée de mélodie trainante sur « Bleeding the orchid » améliore un peu les choses jusqu’ à ce que  le groupe ait la désagréable idée de pousser jusqu’à la ballade mielleuse sans once d’émotion sur « That’s the way my love is » .

A ce stade l’auditeur est surpris par autant de médiocrité et a franchement du mal à en croire ses oreilles.

Les riffs plus agressifs et les guitares hurlantes de « Tarantula » couplés à des refrains assez habiles aident à reprendre espoir et cette espoir est affermi par « Starz » qui seul à ce stade peut prétendre par son coté original et musclé au rang de composition de haut niveau.

Sur leur lancée, les citrouilles écrasantes sortent leur carte maitresse, « United states » grand délire de prêt de dix minutes à l’atmosphère intense et puissante.

Pour remettre l’auditeur de ses émotions, suivent le sobre et délicieusement aérien « Neverlost » puis l’ultra mélodique « Bring the light ».

Mélange de grosses guitares et refrains pop sans conséquence composent le curieux « Come let’s go » taillé pour les radios.

L’album se termine en pente douce avec la pseudo ballade gorgée d’un sucre écœurant  « For god and country » puis sur le pénible délire pop éthéré « Pomp and circonstances ».

En conclusion, « Zeitgeist » est un album étrange qui après un début assez calamiteux parvient à redresser in extremis la barre pour proposer en son centre des compositions intéressantes rappelant par fugacement les quelques grands moments passés des Smashing pumpkins.

Mais ces moments sont trop clairsemés pour rendre le disque pleinement attractif et ne donnent au final qu’un résultat en demi teinte.

Même si « Zeitgeist » obtient difficilement la moyenne, on sera plus inquiet de ne trouver aucun grand hit potentiel de la trempe d‘un « Mellon collie and the infinite sadness»  , ce qui laisse augurer d’un avenir plus modeste pour cet ancien groupe de premier plan du rock.

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 12:31

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4

 

 

Marlon Brando toujours et encore avec l’un des films les plus connus « L’équipée sauvage » de Laszlo Benedek en 1953, date qui ne nous rajeunit pas.

L’histoire est assez simple, une bande d’une cinquantaine de jeunes motards appelés les B.R.M.C (Band of Rebel Motocycle Club) débarque dans les années 50 dans une petite ville sans histoire de Californie.

Leur chef est Johnny (Marlon Brando) jeune homme insolent, provocateur, séducteur de femmes et rétif à toute autorité.

Johnny est très fier d’avoir dérobé  le trophée d’une course de moto au cours d’une précédente virée.

Un accident de la route entre un motard et un vieil automobiliste crée immédiatement une forte tension entre les motards et les habitants de la ville.

En attendant le rétablissement de leur ami blessé au pied, Johnny et sa bande établissent leur quartier général au bar du coin ou travaille Kathie (Mary Murphy) la fille du shérif adjoint Harry  Bleeker (Robert Keith), homme mesuré plus prompt à essayer de négocier par le dialogue qu’à réprimer.

Malgré la forte opposition de leurs modes de vie, Johnny tombe sous le charme de Kathie qui ne reste pas insensible au charme vénéneux du jeune homme.

Pourtant le comportement des motards rebelles pousse peu à peu à saturation la population locale, excédée par leurs beuveries, leurs courses de moto et leurs mauvaises manières tout particulièrement avec les femmes.

Le point culminant de cette tension est atteint lorsqu’une bande rivale débarque à son tour en ville.

Leur chef, le gouailleur Chino (Lee Marvin époustouflant) provoque Johnny et les deux hommes en viennent rapidement aux mains.

Après un nouvel incident avec un notable, Chino est le seul arrêté par la police ce qui provoque la révolte des motards désireux eux aussi de coffrer le notable.

Poussée à bout par la mollesse d’Harry, la population s’arme et organise une chasse à l’homme dont est victime Johnny, séquestré et roué de coups.

Johnny parvient à s’échapper mais le chaos crée par sa fuite entraine la mort du vieux barman tué par sa moto laissée sans contrôle après qu’il ait été assommé.

En grande difficulté, Johnny est finalement blanchi grâce au courageux témoignage de deux habitants intègres.

Il s’en va ensuite sans un remerciement non sans avoir souri à Kathy.

En conclusion, construit sur un scenario rachitique « L’équipée sauvage » est un film volontairement choquant, à la grande violence (pour l’époque) désireux de montrer le désespoir d’une certaine jeunesse dans les années 50.

Ce désespoir se traduit par une grande soif de liberté, un refus des contraintes, des responsabilités, de cette vie abrutissante de travailleur passant ses week ends au match, en famille ou à l’église.

Rebelles sans cause, ou voyous en cuir noir, Johnny et sa bande errent sans but précis si ce n’est prendre du bon temps en flirtant avec les limites de la loi.

La moto et la musique (le rock ‘n’ roll naissant) sont bien entendu de puissants vecteurs pour symboliser cette rébellion.

Film d’ambiance assez oppressant voir malsain, « L’équipée sauvage » pallie ses faiblesses scénaristiques par la présence surhumaine de Marlon Brando, dont le sublime beauté plastique et la nonchalance farouche, feront trembler tous les honnêtes pères de famille de peur que leurs filles bien aimées se laissent tenter plus par les voyous que par les fils de bonne famille.

Immortalisé pour l’éternité en motard sensuel et rebelle, Brando deviendra l’incarnation stylisée de tous les rockers.

Mais la présence magnétique de la star ne doit pas faire oublier la remarquable performance de Lee Marvin, fantastique en voyou déjanté querelleur.

« L’équipée sauvage »  n’est donc pas le meilleur film du monde mais demeure un classique qu’on se doit de voir au moins une fois pour son atmosphère unique.

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 17:22

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Comics contemporains toujours mais dans une version plus agressive avec « X-force : sexe+violence » de Craig Kyle et Christopher Yost au scenario sur des dessins de Gabriele Dell’Otto.

Avec ce titre ultra accrocheur voir racoleur, « X-force : sexe+violence » se construit sur une trame très basique, la mutante mercenaire Domino aux facultés lui permettant d’interférer sur le champs des probabilité en sa faveur, se trouve traquée par une redoutable organisation criminelle appelée la Guilde des assassins.

La Guilde commandée par Belladonna, cherche à se venger depuis que Domino n’a pas honoré un de ses contrats, dérobant une somme de plusieurs millions de dollars et laissant échapper le butin qu’elle devait dérober  à l’organisation mafieuse japonaise la Main car ce butin était en réalité des jeunes femmes destinées à être vendues aux Etats Unis.

Domino se trouve donc prise en pleine guerre des clans mafieux avec peu de chances de survie jusqu’à ce que son ami Wolverine lui vienne en aide.

Même si Domino ne le met que partiellement au courant de la situation, Wolverine joue son rôle de male protecteur, affrontant les tueurs de la Guilde dans des combats d’une grande violence ou le sang gicle de manière très réaliste.

Ensemble ce duo attiré sexuellement l’un par l’autre va tenir tête aux tueurs professionnels que sont Razorfist aux prothèses en forme de lame, Boomerang et ses gadgets, Clay à la capacité à se multiplier, le colosse Bullet, l’abominable Guérillero au bras cybernétique, un certain Nakh tueur de l’ombre et enfin Mamba noir vénéneuse femme télépathe aussi sexy que mortelle.

Belladonna refusant la demande d’arrangement à l’amiable de Wolverine, l’affrontement est alors inévitable mais le duo malmené par la férocité des tueurs de la Guilde reçoit l’aide des autres membres de X-Force (Archangel, Warpath, X-23, Elixir) des mutants, redoutables qui n’ont aucun mal à surclasser leurs adversaires.

En conclusion, « X-force : sexe+violence » est en quelque sorte le coté obscur et bien hardcore des X-men.

L’univers graphique de Dell’Otto est d’une noirceur infinie et l’intensité bestiale des combats qu’il dessine est extrêmement impressionnante.

On pourra certes avancer que l’histoire ne va pas bien loin et fait plutôt figure de grand prétexte pour laisser se défouler les sombres pulsions des scénaristes.

Assez étrangement, censure puritaine oblige, alors que l’omniprésence de cette violence finit par écœurer (les assassins se font cruellement massacrer par les héros) les scènes de sexe entre Wolverine et Domino sont presque furtives et bâclées sont aucun potentiel érotique ni sensualité.

Un comic sympa mais mineur à réserver donc à un public très averti.

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 15:34

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3

 

 

Regroupant des épisodes parus entre 2007 et 2008, « The new avengers, tome 4, confiance » est la suite des  aventures des nouveaux Vengeurs imaginées par Brian Michael Bendis en collaboration avec Brian Reed sur des dessins de Lenil Françis Yu, Jim Cheung et Carlo Pagulayan.

Le début de l’histoire se situe peu après que les Vengeurs (Luke Cage, Spider man, Wolverine, Spider woman, Iron fist, Docteur Strange et Ronin) aient découvert qu’Elektra tuée au cours d’un combat au Japon était en réalité un Skrull, race extra terrestre métamorphe ayant réussi cette fois ci a tromper les sens de Wolverine, la télépathie de Charles Xavier ou la magie du Docteur Strange.

Le rapatriement du corps du Skrull aux Etats Unis se fait dans un climat d’intense suspicion entre les membres du groupe ou chacun se méfie de l’autre.

Jessica Drew alias Spider Woman profite d’un accident du moteur pour s’enfuir avec le cadavre afin de l’emmener à examiner à Red Richards des quatre Fantastiques.

Dans le même temps, un nouveau super criminel appelé Parker Robbins alias Hood recrute une armée d’autres super criminels (les Démolisseurs, le Sorcier, Madame Masque, le Griffon …) pour leur proposer une alliance afin de mettre un terme aux Vengeurs en utilisant la menace contre leurs proches.

Hood met sa théorie en pratique en faisant pression sur la femme fauve Tigra.

Pour gagner les faveurs de ces durs à cuirs, Hood leur propose un casse dans une banque en utilisant le cyborg Deathlock programmé pour leur ouvrir la voie.

Wolverine parvient à avoir connaissance de ses plans mais il découvre lors d’un terrible affrontement qu’Hood est en réalité possédé par un puissant démon.

Wolverine prévient les Vengeurs mais ceux-ci doivent faire face à une invasion de symbiotes semblables au Venom de Spider man qui prennent possession des corps des autres supers héros ou simple civils, déclenchant une bagarre généralisée.

Après avoir résolu le problème biologique, les Vengeurs décident de rattraper les pillards.

En effectif légers, ils usent des pouvoirs d’illusions du Docteur Strange pour paraitre plus nombreux qu’ils ne le sont en réalité en jouent de l’effet de surprise pour prendre le dessus sur les recrues de Hood.

Mais décidément plein de ressources, Hood reconstitue ses troupes et les lance dans une attaque surprise contre le manoir des Vengeurs.

Malgré une résistance farouche, les Vengeurs sont submergés par le nombre et ne doivent leur salut qu’au Docteur Strange qui déchaine des forces noires mais qui reste ravagé de remords pour en avoir fait usage.

La fin de la premiére histoire se termine par une vision de Hood solitaire et déterminé à encore une fois prendre sa revanche.

La deuxième partie du récit dessinée par Cheung et Pagulayan,  fait le lien avec les Illuminati, groupe composé de Red Richards, Docteur Strange, Charles Xavier, Iron man, Flèche noire et le Prince des Mers qui luttent contre les tentatives expansionnistes des Skrulls.

Les Illuminati s’aperçoivent que Flèche noire était en réalité un Skrull envoyé pour récupérer le cadavre d’Elektra.

Pris dans une embuscade ils sont transportés en lieu sur par la magie du Docteur Strange non sans que l’imminence d’un conflit généralisé avec les Skrulls capables de se rendre indétectables et de reproduire tous les super pouvoirs ne se profile.

Enfin à titre de bonus, on citera deux épisodes marquant des Illuminati, la recherche des six joyaux de l’infini pour être remis au Gardien de l’Univers et enfin la réapparition du puissant Beyonder, star des années 80, qui altère à nouveau la réalité pour son bon plaisir.

A cette occasion est évoquée son possible croisement entre la race mutante et inhumaine sans que cette affirmation ne fasse obéir le Beyonder à son monarque présumé Flèche noire.

En conclusion, « The new avengers, tome 4, confiance » n’est pas la meilleur des aventures de ces nouveaux Vengeurs.

La première partie est assez embrouillée et chaotique, Hood et ses sbires se révélant des menaces bien faiblardes pour une équipe composée de justiciers urbains aux pouvoirs limités si on les compare aux poids lourds qu’étaient Thor, Iron man, la Vision, Wonder man ou plus récemment Sentry.

On sent que tout ceci prépare la saga Secret Invasion avec l’attaque des Skrulls contre la planète terre, saga paranoïaque qui ne m’a pas franchement passionnée.

Finalement les deux épisodes les plus sympathiques sont peut être les plus old school, avec la réapparition du gant de l’infini et de ce bon vieux Beyonder remis au gout du jour.

Un mot enfin sur le style de Francis Yu, sombre, laid et assez embrouillé qui rend la lecture des combats à multiples personnages pénible.

Heureusement Cheung et Pagulayan sont beaucoup plus propres, clairs et lisibles à défaut d’être géniaux.

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 13:58

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1

 

 

J’avoue avoir été totalement surpris et charmé du come back d’Iron maiden en 2000 avec le retour de Bruce Dickinson au chant, aussi « Dance of death » l’album suivant sorti en 2003 laissait augurer du meilleur quand à la nouvelle livraison de la vierge de fer.

Avec sa pochette au graphisme atroce évoquant un macabre carnaval de Venise, « Dance of death » débute avec « Wildest dreams » , archétype même du titre introductif rapide et assez passe partout comme on dit du coté de Fort boyard.

Pour le coup ce « Wildest dreams » avec ses refrains rengaines emballés et pesés, se montre trop facile et téléphoné pour séduire.

Dans la même veine mais aux mélodies plus emballantes, vient ensuite « Rainmaker » assez irréprochable.

On retrouve ensuite le Iron maiden de « Brave new world » avec le premier long titre progressif, « No more lies » aux refrains répétitifs bien pénibles.

Bien que plus rythmé, « Montségur » est très cafouilleux et franchement irritant.

Iron maiden place sa pièce maitresse « Dance of death » longue de plus de huit minutes avec une ambiance néo-médiévale assez particulière.

Dans l’absolu « Dance of death » n’est pas mauvais mais juste beaucoup trop copieux et pesant.

Les anglais reviennent à un peu plus de simplicité sur « Gates of tomorrow » assez direct et plutôt bien ficelé puis « New frontier » aux refrains puissamment fédérateurs.

Puis vient le morceau le plus original et inspiré du disque « Paschendale », longue pièce épique confirmant que les sujets guerriers et historiques sont toujours une grande source d’inspiration pour Dickinson and Co.

Iron maiden se fait ensuite atrocement pompeux et pénible sur « Face in the sand » et « Age of innocence » qui plongent l’auditeur dans un océan d’ennui.

L’album se termine de manière aussi insipide sur « Journeyman »  ballade sirupeuse pourvue d’une insupportable longueur.

En conclusion, par sa très grande platitude, « Dance of death » bat en brèche la théorie d’un retour en force d’Iron maiden au cours des années 2000.

Situé dans la même veine heavy progressif que « Brave new world », « Dance of death » en reprend les même recettes mais n’en retient que le coté long et surchargé sans en reproduire la même substance capable de surprendre ou d’émouvoir.

Bien entendu l’album n’est pas otalement détestable, il s’écoute et ravira par son classicisme les fans bons enfants adeptes d’une mouture plus douce du groupe.


De mon coté,devant cette coquille vide, la déception est bien amère.

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 19:52

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3

 

 

Cinq ans après son retour sur la scène du thrash et profitant du revival pour cette scène née dans les années 80, Kreator change de batteur, embauche Jürgen Reil à la place de Ventor et sort en 2005 « Ennemy of god ».

« Ennemy of god » poursuit dans la lignée des pochettes à sale gueule même si celle-ci est nettement plus réussie que le rouge criard hideux de « Violent revolution ».

Dés le premier morceau on se dit que quelque chose s’est passé en cinq ans (serait ce le changement de batteur ou un regain d’inspiration ?) car « Ennemy of god » débute à la vitesse d’un train express ivre de puissance, calant de formidables refrains dignes d’un Slayer des grands jours.

La surprise perdure avec « Impossible brutality» dont le rythme oscillant balance furieusement puis avec l’implacable « Suicide terrorist » véritable tornade d’acier estampillée 110% thrash metal.

On monte d’un cran dans la haine avec l’ultra agressif « World anarchy » aux riffs hacheurs de membres et on comprend alors que Kreator est venu pour mener une guerre sans compromis en donnant tout ce qu’il a dans le ventre.

La machine connait pourtant un sévère raté sur « Dystopia » dont la tentative de refrains « calmes » au milieu de l’habituelle furia germanique avorte.

Kreator pousse un peu plus loin l’incorporation de mélodies avec « Voices of the dead » même si le chant de Petrozza est absolument incapable de propager la moindre émotion.

On revient aux fondamentaux sur « Murder fantaisies » punchy mais trop similaire au style habituel de Slayer.

Kreator continue sa marche en avant en trajectoire rectiligne avec « When Death takes this dominion » un poil moins intense puis « One evil comes - a million follow » cuirassé jusqu’à la gueule.

Petite introduction acoustique avant grosses déflagrations sur « Dying race apocalypse » , artillerie lourde sur le nerveux et pugnace « Under a total blackened sky » avant de finir sur un mid tempo plein de rage sous pression « The ancient plague ».

En conclusion, « Ennemy of god » efface par sa puissance et son efficacité le jugement quelque peu négatif que j’avais pu émettre sur le retour de Kreator en 2001.

Certes presque aucune fioriture ou variation dans ce disque entièrement dévoué à la cause du thrash métal le plus dur mais plus d’intensité dans un engagement qu’on pourrait qualifier de maximal.

Principales faiblesses du groupe pour moi, la voix de Petrozza très pénible sur douze titres et cette affiliation trop proche d’un Slayer allemand.

Mais si on occulte ces deux faiblesses inhérentes à la nature profonde du groupe, il reste un album poids lourd, brutal et sans concession à qui on accordera le prix du mérite en raison de la formidable énergie dégagée.

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 18:29

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2

 

Tout n’est pas en ce bas monde que noblesse, grâce, harmonie, aussi la vie revêt certaines fois un aspect plus violent, sale et sordide.

Pour faire face à cet aspect plus négatif mais néanmoins bien réel, l’une de mes recettes est d’écouter du thrash metal.

Avec Kreator, formation de pionniers allemands au début des années 80, on peut dire qu’on tient un des piliers d’un genre qui ne fait généralement pas dans la dentelle.

Après un passage à vide au milieu et une suicidaire tentative d’évolution vers la musique gothique, Kreator revient à ses premiers amours en 2001 avec « Violent revolution »..

Le chanteur leader Mille Petrozza et le bassiste Christian Giesler sont toujours fidèles aux postes et Ventor (batterie) puis Sami Yli Sirnio (guitare) viennent renforcer l’équipe.

Avec sa pochette très laide  « Violent revolution » débute par « Reconquering the throne » thrash violent et saccadé évoquant un vieux Slayer de deuxième division.

Cette impression est confortée par le chant de Petrozza, assez proche de Tom Arraya dans un registre plus rauque et clairement moins fluide.

Après l’anecdotique introduction « The patriach », on apprécie la rigueur martiale de « Violent revolution ».

Kreator déroule son thrash rapide, frontal mais aussi terriblement linéaire et sans surprise sur « All of the same blood » .

Les allemands ne sont pas plus convaincants sur le rythme plus lent de  « Servant in heaven-king in hell » terriblement ennuyeux ou sur les riffs légèrement plus heavy de « Second awakening ».

Ca hurle et pioche sévère sur « Ghetto war » lourdingue à souhait et la pseudo tentative d’intro mélodique de «  Replicas of life » lançant une intense furie thrash, laisse complètement de glace tant la voix du chanteur ne se prête pas du tout à ce style.

La rage est toujours de mise mais le talent bien absent sur les plats « Slave machinery », « Bitter sweet revenge ».

Fidèle à sa ligne de conduite Kreator termine son album sans réellement prendre de risque ou changer de tactique avec le brulant « Mind of fire » et l’assommant « System decay ».

En conclusion, « Violent revolution » n’est pas un mauvais album, mais un album quelconque, très daté années 80 et sans aucune innovation ni prise de risque.

Désirant sans doute renouer avec son ancien public, Kreator fait machine arrière toute et  ne propose pas grand-chose si ce n’est un thrash metal, violent mais terriblement linéaire et répétitif.

A ce titre, la comparaison avec les revenants américains de Death angel est nettement à son désavantage.

Il est vrai que la voix très typée et franchement pénible sur la durée de Petrozza limite très fortement le champs d’action des allemands.

A réserver donc pour les forcenés de ce style de musique assez peu regardant sur le caractère évolutif de la musique.

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 21:49

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5

 

 

Il y a quelques temps que je voulais chroniquer le multi césarisé « Mr Klein » de Joseph Losey, sorti en 1976.

« Mr Klein » raconte dans le Paris occupé par les troupes allemandes en 1942, l’incroyable histoire de Robert Klein (Alain Delon) , homme d’affaire alsacien acquéreur d’objets d’art, qui va à la suite d’un quiproquo surréaliste se révéler être l’homonyme d’un juif recherché par la préfecture de police.

Losey nous brosse le portrait d’un homme assez riche, intelligent, sur de lui, séducteur mais aussi égoïste qui n’hésite pas à profiter de la détresse ses juifs pour acquérir leurs objets d’art à bas cout.

Fréquentant les cercles de la bourgeoisie parisienne, Klein ne souffre pas de l’occupation allemande et mène une vie facile sans trop se poser de questions entre conquêtes féminines manipulées comme la pauvre Jeanine (Juliette Berto) et soirées mondaines chez son ami avocat Charles (Massimo Girotti).

La méprise dont il fait l’objet va le propulser dans un univers de paranoïa intense en lui ouvrant progressivement les yeux sur le fonctionnement de la police française recensant et traquant les juifs sous l’Occupation.

Combattif et sur de sa valeur, Klein va essayer de se sortir seul de ce piège en enquêtant sur ses origines alsaciennes puis remontant lui-même la piste de son double, jusqu’à son appartement en apparence désert à Pigalle ou il trouvera de précieux indices.

Plus Klein cherche à trouver la vérité, plus les scènes étranges se multiplient, jetant un trouble croissant auprès du spectateur pris lui aussi malgré lui dans les mailles de ce terrible piège qu'est la machine a broyer administrative.

Le summum du bizarre est atteint lors d’une mystérieuse invitation dans un château situé en banlieue parisienne, ou une riche assemblée accueille Klein alors qu’ils attendaient son double.

Malgré ses interrogations plus menaçantes auprès de la maitresse de maison Florence (Jeanne Moreau) , Klein n’aura que des réponses évasives entretenant toujours plus le mystère.

Alors que l’étau se referme sur la communauté juive dont il fait par la force des choses partie, Klein se voit confisquer ses biens.

Contraint de vendre son appartement, Klein se voit proposer une fausse identité par son ami Charles afin de quitter la France.

Mais il ne peut s’y résoudre et rebrousse finalement chemin après la curieuse rencontre d’une ancienne maitresse de son double dans le compartiment du train.

Le contact téléphonique établi avec son double se cachant à Pigalle ne parvient pas à éclaircir la situation et Klein est victime de la rafle du Vel d’Hiv.


Alors que Charles lui apporte les certificats prouvant sa non judéité, Klein est pris dans le tumulte des départ pour les camps de concentration.

Assez mystérieusement il refuse de saisir sa chance d’échapper à la déportation et retrouve dans le train, l’homme à qui il avait acheté un tableau au début du film en profitant de sa détresse.

En conclusion, « Mr Klein » est peut être mon film français préféré.

Le scenario, kafkaïen en diable est génialement machiavélique, propulsant un homme d’affaire dur et insensible dans la tourmente d’une histoire qui fait vaciller toutes ses certitudes.

Cette atmosphère de cauchemar étrange vient en permanence tourmenter le spectateur l’enveloppant dans une brume sinistre et glacée dont il ne peut s’échapper.

Outre ce pur aspect artistique et l’incroyable qualité des acteurs avec un Alain Delon époustouflant de justesse, de classe et de sobriété, « Mr Klein » donne par son contexte dramatique historique une terrible leçon d’humanité.

Car finalement ce juif si horriblement caricaturé dans les cabarets de l’époque, ou examiné comme une bête par les médecins complaisants, ce juif est finalement un autre nous même sans que nous ne le sachions.

Quand Delon remonte sur les traces de ses ancêtres, il s’interroge sur ses origines et se met en situation de possible empathie avec cette race dite maudite à l’époque ce qui fait qu’on peut considérer son départ pour les camps de concentration comme un partage volontaire du martyr des juifs.

Au final, « Mr Klein » surpasse artistiquement de la tête et des épaules le très didactiques « La liste de Schindler » de Spielberg ou le vulgaire « Inglorious bastards » de Tarantino, prouvant que dans ce domaine la classe et la subtilité sont les meilleurs armes pour faire réfléchir.

« Mr Klein » est donc un chef d’œuvre du cinéma sur le fond et la forme, un film mystérieux, fascinant, envoutant qui vous bouleverse, vous révolte et vous change à jamais en provoquant chez vous de nombreuses interrogations.

Sans nul doute le meilleur rôle d’Alain Delon qui a également produit le film.

Quand au fameux « plus jamais ça » entonné par les intellectuels, il ne fait aucune illusion que tout ceci pourrait à nouveau arriver, l’être humain étant par nature inconstant, lâche et prompt à oublier ses nobles principes de papier devant une force supérieure qui viendrait trop fortement menacer sa propre sécurité.

 

D'une certaine manière nous sommes tous pour moi des Robert Klein ...

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 20:45

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2

 

 

Enthousiasmé par la très bonne adaptation de Captain america à l’écran, je me suis logiquement précipité sur celle de Green lantern par Marc Campbell en 2011.

Crée par DC comics, Green lantern est un héros relativement méconnu pourtant aussi ancien que Captain america mais que j’ai découvert pour ma part dans les épisodes de la Justice League of America.

Etant moins contraint historiquement que Johnston , Campbell situe l’action dans les années contemporaines et fait de Hal Jordan (Ryan Reynolds) un jeune pilote d’essai de l’US air force fougueux et écervelé, l’élu d’un corps d’élite appelé les Green lantern, chargé par la race immortelle des Gardiens de l’Univers vivant sur la planète Oa, de veiller sur la stabilité de l’univers chaque fois qu’elle est menacée.

Attaqués par Parallax, un ancien gardien devenu une monstrueuse créature dévoreuse de monde en se nourrissant de la peur des êtres vivants, les Gardiens stimulés par le Green lantern, Thaal Sinestro (Mark Strong) rassemblent leurs forces pour faire leur devoir.

Avant de s’attaquer à Oa, Parallax traque Abin Sur, le Green lantern qui l’a jadis vaincu.

Mortellement blessé, Sur s’écrase sur terre et lègue à Jordan, son anneau symbole du pouvoir des Green lantern.

L’anneau permet de créer à peu prêt n’importe quelle structure solide même la plus élaborée (canon laser, voiture de course, chasseur ce combat) à partir de l’imagination de son possesseur.

Sa seule limite est d’être rechargé périodiquement au contact d’une lanterne verte.

L’immature Jordan est donc envoyé sur Oa pour être mis au courant de ses nouvelles responsabilité et recevoir une formation par Sinestro et Kilowog.

Mais peur sur de lui, le jeune homme se dérobe encore une fois à son devoir et quitte Oa.

Dans le même temps, l’armée américaine fait expertiser le corps d’Abin Sur par le scientifique Hector Hammond (Peter Sarsgaard) , fils de sénateur et très fragile psychologiquement.

Infecté par une particule de Parallax placée dans le corps de Sur, Hammond se trouve investi de puissants pouvoirs télépathiques et télé kinésiques.

Mais sa mutation le détruit physiquement et active en lui un puissant sentiment de revanche.

Il devient donc un agent de Parallax et développe un comportement destructeur en tentant d’assassiner son propre père.

Green lantern fait pour la première fois usage de ses pouvoirs en public pour empêcher la catastrophe puis révèle son identité à Carol Ferris (Blake Lively) son ex coéquipière de l’US Air Force qui a quitté l’armé pour rejoindre l’industriel Ferris aircraft.

Prenant progressivement confiance en lui et acceptant enfin de faire face à la peur qui l’habite depuis la mort de son père dans un accident d’avion, Green lantern fait face à un Hammond plus menaçant que jamais avant l’affrontement final devant le monstrueux Parallax arrivé sur terre.

Le combat entre Lantern et Parallax est assurément le point culminant de ce film, avec une course poursuite au fin fond de la galaxie et la destruction du monstre brulé par un soleil incandescent tandis que Hal fait face à sa destinée sans trembler.

Ayant acquis ses galons de Green lantern, Hal devient un homme plus accompli même si à présent sa vie sera changée à jamais.

En conclusion, « Green lantern » est un film plutôt moyen voir faiblard mais pour être tout à fait honnête le personnage ne me passionnait déjà pas à la base.

Reynolds est la caricature du beau gosse sportif américain comme on voit à la chaine dans les super productions américaines.

Trop lisse malgré un vague traumatisme paternel, (mais le film ne dit rien sur sa mère !) ce personnage de jeune branleur à la top gun ne génère guère l’empathie.

Rien a dire sur l’univers militaro-scientifique tellement déjà vu dans le monde des comics, rien à dire sur la petite amie (jolie potiche) du héros, ni sur le savant fou mégalomane dont les grotesques mutations donnent souvent envie de rire.

L’univers de Green lantern est de la pure science fiction, c’est donc dans cette partie que le film présente le plus d’intérêt avec de belles images cosmiques.

Le résultat final est donc plutôt médiocre voir mauvais, même si dans ce domaine la déception est beaucoup moindre que pour « Thor ».


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