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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 15:13

deadpool_pulp.jpg2

 

 

L’inclassable Deadpool avec « Deadpool pulp » de Mike Benson/Adam Glass (scénario) et Laurence Campbell (dessins).

Fraichement sorti en 2012, « Deadpool pulp »  exploite à nouveau le filon du passé pour dérouler une histoire de guerre froide ou l’agent spécial Wade Wilson est utilisé par des pontes du gouvernement américain le général Stryfe et le chef de la CIA Cable, pour récupérer la mallette de commande des têtes nucléaires dérobée par une agente dissidente appelée Outlaw.

A cette époque, Deadpool est certes un tueur redoutable, mais déjà perturbé psychologiquement et n’est pas encore à ce stade encore doué de pouvoir.

Il est cueilli au sortir d’une sanglante mission en Asie et reçoit comme cible Outlaw, qu’il connait déjà intimement.

A la Nouvelle Orléans, il dine avec son ancienne amante, évoque leurs souvenirs communs, puis danse avec elle avant une farouche empoignade.

Insaisissable, Outlaw fausse compagnie à Deadpool favorise la fuite du professeur Jackson Hammer le créateur de la mallette.

La traque se poursuit à la Havane ou vit caché Hammer.

Entre temps, Stryfe qui rêve en réalité d’un holocauste nucléaire favorise en sous main les activités de Outlaw est démasqué par Cable.

Une lutte farouche s’engage et Stryfe prend le contrôle de Cable grâce à un curieux pouvoir hypnotique.

A Cuba, Deadpool tombe sur une armé de guérilleros commandée par Stryfe et Cable.

Le docteur est exécuté et Stryfe révèle à Deadpool les arcanes secrètes de son passé, ainsi que de ses plans de déclenchement de guerre nucléaire.

Mais la schizophrénie de Deadpool lui permet de briser le contrôle mental de Stryfe et parvient à retourner Cable contre le général mutant.

Harnaché sur une bombe, Stryfe est cruellement exécuté.

Mais il reste à retrouver Outlaw qui avec la mallette transformée en bombe, cherche à faire exploser la moitié de l’ile de Manhattan.

Après une nouvelle explication musclée, Deadpool parvient à lui arracher la mallette et à la faire exploser au large de l’ile.

Cruellement irradié, il est récupéré par Cable qui lui annonce sa volonté de lui faire bénéficier d’un programme scientifique révolutionnaire visant  à le doter d’un facteur guérisseur.
En conclusion, « Deadpool pulp » est une étrange histoire vintage et décalée, dans laquelle le héros évolue dans son habituelle litanie de torture et d’exécutions.

Le récit très guerre froide est simpliste à l’extrême et déroulé sans grande surprise.

Il est en revanche difficile de se passionner pour le duo Stryfe/Cable, deux personnages de militaires mutants arrogants si similaires qu’ils pourraient être interchangeables.

Pour faire de ce Deadpool une référence, il manque sans doute l’humour délirant du personnage et son comportement schizophrénique qui le rendent à part dans l’univers Marvel.

Inutile de dire que le dessin sombre et assez laid de Campbell ne plaide pas non plus pour rendre le récit plus attrayant.

On pourra donc passer ici tranquillement son chemin.

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 20:45

green_lantern.jpg

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Enthousiasmé par la très bonne adaptation de Captain america à l’écran, je me suis logiquement précipité sur celle de Green lantern par Marc Campbell en 2011.

Crée par DC comics, Green lantern est un héros relativement méconnu pourtant aussi ancien que Captain america mais que j’ai découvert pour ma part dans les épisodes de la Justice League of America.

Etant moins contraint historiquement que Johnston , Campbell situe l’action dans les années contemporaines et fait de Hal Jordan (Ryan Reynolds) un jeune pilote d’essai de l’US air force fougueux et écervelé, l’élu d’un corps d’élite appelé les Green lantern, chargé par la race immortelle des Gardiens de l’Univers vivant sur la planète Oa, de veiller sur la stabilité de l’univers chaque fois qu’elle est menacée.

Attaqués par Parallax, un ancien gardien devenu une monstrueuse créature dévoreuse de monde en se nourrissant de la peur des êtres vivants, les Gardiens stimulés par le Green lantern, Thaal Sinestro (Mark Strong) rassemblent leurs forces pour faire leur devoir.

Avant de s’attaquer à Oa, Parallax traque Abin Sur, le Green lantern qui l’a jadis vaincu.

Mortellement blessé, Sur s’écrase sur terre et lègue à Jordan, son anneau symbole du pouvoir des Green lantern.

L’anneau permet de créer à peu prêt n’importe quelle structure solide même la plus élaborée (canon laser, voiture de course, chasseur ce combat) à partir de l’imagination de son possesseur.

Sa seule limite est d’être rechargé périodiquement au contact d’une lanterne verte.

L’immature Jordan est donc envoyé sur Oa pour être mis au courant de ses nouvelles responsabilité et recevoir une formation par Sinestro et Kilowog.

Mais peur sur de lui, le jeune homme se dérobe encore une fois à son devoir et quitte Oa.

Dans le même temps, l’armée américaine fait expertiser le corps d’Abin Sur par le scientifique Hector Hammond (Peter Sarsgaard) , fils de sénateur et très fragile psychologiquement.

Infecté par une particule de Parallax placée dans le corps de Sur, Hammond se trouve investi de puissants pouvoirs télépathiques et télé kinésiques.

Mais sa mutation le détruit physiquement et active en lui un puissant sentiment de revanche.

Il devient donc un agent de Parallax et développe un comportement destructeur en tentant d’assassiner son propre père.

Green lantern fait pour la première fois usage de ses pouvoirs en public pour empêcher la catastrophe puis révèle son identité à Carol Ferris (Blake Lively) son ex coéquipière de l’US Air Force qui a quitté l’armé pour rejoindre l’industriel Ferris aircraft.

Prenant progressivement confiance en lui et acceptant enfin de faire face à la peur qui l’habite depuis la mort de son père dans un accident d’avion, Green lantern fait face à un Hammond plus menaçant que jamais avant l’affrontement final devant le monstrueux Parallax arrivé sur terre.

Le combat entre Lantern et Parallax est assurément le point culminant de ce film, avec une course poursuite au fin fond de la galaxie et la destruction du monstre brulé par un soleil incandescent tandis que Hal fait face à sa destinée sans trembler.

Ayant acquis ses galons de Green lantern, Hal devient un homme plus accompli même si à présent sa vie sera changée à jamais.

En conclusion, « Green lantern » est un film plutôt moyen voir faiblard mais pour être tout à fait honnête le personnage ne me passionnait déjà pas à la base.

Reynolds est la caricature du beau gosse sportif américain comme on voit à la chaine dans les super productions américaines.

Trop lisse malgré un vague traumatisme paternel, (mais le film ne dit rien sur sa mère !) ce personnage de jeune branleur à la top gun ne génère guère l’empathie.

Rien a dire sur l’univers militaro-scientifique tellement déjà vu dans le monde des comics, rien à dire sur la petite amie (jolie potiche) du héros, ni sur le savant fou mégalomane dont les grotesques mutations donnent souvent envie de rire.

L’univers de Green lantern est de la pure science fiction, c’est donc dans cette partie que le film présente le plus d’intérêt avec de belles images cosmiques.

Le résultat final est donc plutôt médiocre voir mauvais, même si dans ce domaine la déception est beaucoup moindre que pour « Thor ».


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