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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 20:45

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Enthousiasmé par la très bonne adaptation de Captain america à l’écran, je me suis logiquement précipité sur celle de Green lantern par Marc Campbell en 2011.

Crée par DC comics, Green lantern est un héros relativement méconnu pourtant aussi ancien que Captain america mais que j’ai découvert pour ma part dans les épisodes de la Justice League of America.

Etant moins contraint historiquement que Johnston , Campbell situe l’action dans les années contemporaines et fait de Hal Jordan (Ryan Reynolds) un jeune pilote d’essai de l’US air force fougueux et écervelé, l’élu d’un corps d’élite appelé les Green lantern, chargé par la race immortelle des Gardiens de l’Univers vivant sur la planète Oa, de veiller sur la stabilité de l’univers chaque fois qu’elle est menacée.

Attaqués par Parallax, un ancien gardien devenu une monstrueuse créature dévoreuse de monde en se nourrissant de la peur des êtres vivants, les Gardiens stimulés par le Green lantern, Thaal Sinestro (Mark Strong) rassemblent leurs forces pour faire leur devoir.

Avant de s’attaquer à Oa, Parallax traque Abin Sur, le Green lantern qui l’a jadis vaincu.

Mortellement blessé, Sur s’écrase sur terre et lègue à Jordan, son anneau symbole du pouvoir des Green lantern.

L’anneau permet de créer à peu prêt n’importe quelle structure solide même la plus élaborée (canon laser, voiture de course, chasseur ce combat) à partir de l’imagination de son possesseur.

Sa seule limite est d’être rechargé périodiquement au contact d’une lanterne verte.

L’immature Jordan est donc envoyé sur Oa pour être mis au courant de ses nouvelles responsabilité et recevoir une formation par Sinestro et Kilowog.

Mais peur sur de lui, le jeune homme se dérobe encore une fois à son devoir et quitte Oa.

Dans le même temps, l’armée américaine fait expertiser le corps d’Abin Sur par le scientifique Hector Hammond (Peter Sarsgaard) , fils de sénateur et très fragile psychologiquement.

Infecté par une particule de Parallax placée dans le corps de Sur, Hammond se trouve investi de puissants pouvoirs télépathiques et télé kinésiques.

Mais sa mutation le détruit physiquement et active en lui un puissant sentiment de revanche.

Il devient donc un agent de Parallax et développe un comportement destructeur en tentant d’assassiner son propre père.

Green lantern fait pour la première fois usage de ses pouvoirs en public pour empêcher la catastrophe puis révèle son identité à Carol Ferris (Blake Lively) son ex coéquipière de l’US Air Force qui a quitté l’armé pour rejoindre l’industriel Ferris aircraft.

Prenant progressivement confiance en lui et acceptant enfin de faire face à la peur qui l’habite depuis la mort de son père dans un accident d’avion, Green lantern fait face à un Hammond plus menaçant que jamais avant l’affrontement final devant le monstrueux Parallax arrivé sur terre.

Le combat entre Lantern et Parallax est assurément le point culminant de ce film, avec une course poursuite au fin fond de la galaxie et la destruction du monstre brulé par un soleil incandescent tandis que Hal fait face à sa destinée sans trembler.

Ayant acquis ses galons de Green lantern, Hal devient un homme plus accompli même si à présent sa vie sera changée à jamais.

En conclusion, « Green lantern » est un film plutôt moyen voir faiblard mais pour être tout à fait honnête le personnage ne me passionnait déjà pas à la base.

Reynolds est la caricature du beau gosse sportif américain comme on voit à la chaine dans les super productions américaines.

Trop lisse malgré un vague traumatisme paternel, (mais le film ne dit rien sur sa mère !) ce personnage de jeune branleur à la top gun ne génère guère l’empathie.

Rien a dire sur l’univers militaro-scientifique tellement déjà vu dans le monde des comics, rien à dire sur la petite amie (jolie potiche) du héros, ni sur le savant fou mégalomane dont les grotesques mutations donnent souvent envie de rire.

L’univers de Green lantern est de la pure science fiction, c’est donc dans cette partie que le film présente le plus d’intérêt avec de belles images cosmiques.

Le résultat final est donc plutôt médiocre voir mauvais, même si dans ce domaine la déception est beaucoup moindre que pour « Thor ».


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