Réalisé en 2011, le film de Martin Campbell mit en lumière un héros de second plan dans l’univers fort chargé de DC comics, Green lantern.
S’engouffrant dans la brèche crée par le cinéma, le scénariste Geoff Johns et le dessinateur Ivan Reis sortir dans la foulée « Green lantern, origine secrète » en reprenant
approximativement la trame narrative du film.
On suit alors le petit Hal Jordan, fils d’un pilote de chasse de l’US air force qui lui a transmis son amour des avions, jusqu’à ce qu’un mortel accident d’avion les séparent.
Les circonstances de l’accident à bord d’un avion d’essais appartenant à l’industriel Ferris demeurent assez troubles, laissant à penser que Ferris a poussé Jordan jusqu’à la limite.
Devenu un jeune homme, Jordan est licencié de la plupart des compagnies aériennes en raison de son style impulsif et dangereux.
La mort de sa mère n’arrange rien et provoque un éclatement de la cellule familiale avec ses deux frères Jack et Jim.
Mais il est écrit que le destin de Hal Jordan soit différent et le jeune homme reçoit de la part de Abin Sabur, un extra terrestre mourant après le crash de son vaisseau, un anneau doté
d’immenses pouvoirs lui permettant de créer à volonté n’importe quelle construction d’énergie solide.
Plus encore, l’anneau permet à Jordan de voler et de conserver intact son plus grand rêve.
La seule contrainte étant la recharge toute les 24 heures à l’aide d’une lanterne faisant office de batterie.
Mais les choses ne sont pas aussi simple, le legs d’Abin Sabur implique de lourdes responsabilités comme la défense de tout un secteur spatial et l’appartenance à une caste aussi vieille que
l’univers des Green lantern, gardiens de l’ordre de l’univers.
Jordan encore immature et incapable de maitriser correctement son anneau se fait remarquer sur Terre en sauvant la vie de Carol Ferris fille du riche industriel et part ensuite en stage sur
la planète Oa base des Green lantern sans se douter que le vaisseau d’Abin Sabur contenait un organisme extra terrestre ultra puissant physiquement et agressif nommé Atrocitus.
Tandis que Jordan peaufine ses techniques sur Oa avec ses entraineurs comme le rugueux Kilowog, des phénomènes étranges se produisent sur Terre, avec les premiers ravages d’Atrocitus semblant
chercher un humain bien précis pour accomplir un obscur rite et la contamination du scientifique Hammond après l’exploration du vaisseau d’Abin Sabur, ce qui fait de lui un dangereux télépathe
rendu fou par son subit pouvoir.
Revenu sur Terre un peu plus à l’aise avec ses pouvoirs, Jordan met sa rancœur en veilleuse pour se faire embaucher par Carol Ferris comme pilote d’essais et fait en parallèle la rencontre de
Sinestro, le plus puissants des Green lantern, venu sur Terre en dérogeant à toutes les règles de sa caste afin de déterminer le pourquoi de la mort d’Abin Sabur.
Les premiers échanges entre le bouillonnant Green lantern et l’autoritaire Sinestro sont assez vifs, mais les choses s’arrangent lorsque Sinestro aide son cadet à terrasser Hammond, obnubilé par
la conquête de la belle Carol.
Abin Sabur s’exprime une dernière fois par hologramme interposé et révèle les secrets qu’il a percé, l’existence d’un ordre robotique analogue à celui des Green lantern appelé autrefois les
Manhunters mais qui perdit le contrôle et extermina tout son secteur, seuls quatre survivants (dont Atrocitus) échappant au massacre et fondant un groupuscule terroriste destiné à détruire tous
les gardiens de l’Univers.
Conscient à présent de la menace que fait peser Atrocitus, les deux Green lantern partent à sa recherche, le trouvant alors qu’il s’apprête à utiliser le corps d’un humain appelé William Hand
pour célébrer un morbide mais puissant rituel.
Doté d’une capsule cosmique capable d’annuler les pouvoirs des Lanterns, l’increvable Atrocitus est un adversaire redoutable, battu d’extrême justesse par l’alliance des deux gardiens.
Après tant d’émotions, Hal laisse Atrocitus à Sinestro, reprend son apparence humaine pour constater que le père de Carol est mort avec de grands regrets et une haute estime de lui, ce qui
atténue sa colère.
Logiquement Hal se rapproche de la belle brune piquante mais ce rapprochement est de courte durée car il est convoqué à l’aide de Sinestro pour s’expliquer devant le conseil des gardiens.
Les deux hommes font front courageusement n’hésitant pas à remettre en cause l’autorité de ce qui ce disent leurs maitres.
Finalement ils parviennent à arracher une nouvelle règle autorisant les Green lantern à communiquer entre aux pour si besoin coopérer.
Alors qu’on trouve Jordan de plus en plus à l’aise dans sa relation avec Carol, le récit se termine sur une ultime menace d’Atrocitus, qui de sa prison, prédit la destruction du monde de Sinestro
…
En conclusion, étant au départ assez réticent à l‘égard de ce super héros trop puissant et trop parfait, « Green lantern, origines secrètes » m’a agréablement surpris.
Le scénario de Johns est des plus pertinent amenant progressivement des dangers toujours plus sérieux avec l’apothéose constituée par Atrocitus.
La dimension cosmique et mystérieuse du personnage est je l’avoue assez séduisante, et vient rendre plus intéressant cet ersatz de « Top gun » avant l’heure (rest in peace Tony
Scott).
Avec l’anneau et les responsabilités attenantes, Jordan découvre l’apaisement et la maturité qui lui manquaient.
Cet anneau l’aide à reconstruire une vie douloureuse éparpillée en morceaux.
Un mot enfin sur le graphisme de Ivan Reis, très stylé avec de véritables explosions de couleurs chatoyantes et des personnages puissants/musclés/sexy comme je les aime.
En résumé, bonne surprise et complément des plus agréables pour qui avait apprécié le film.