10 octobre 2011
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Le début des années 2000 marqua le renouveau d’Indochine et le groupe gouta avec avidité cette nouvelle opportunité de carrière en sortant « Alice & June » en 2005.
En trois ans le personnel tourne légèrement, François Soullier remplaçant Matthieu Rabaté à la batterie et François Matuszenski Fréderic Helbert aux synthétiseurs mais le duo Sirkis-De Sat
principale ossature créatrice est toujours bel et bien présente.
La pochette inspirée du roman « Alice au pays de merveilles » de Lewis Carroll seyant parfaitement à la nouvelle orientation teintée de rock gothique et industriel d’Indochine,
« Alice & June » débute par « Les portes du soir » morceau sinistre, filandreux manquant par trop d’assise et de punch pour un titre d’ouverture.
Ce rôle est en revanche complètement rempli par « Alice & June » véritable tube doté d’un bon groove et de refrains simple à l’efficacité redoutable.
L’auditeur est ensuite dérouté par le coté martial, industriel et assez peu mélodique de « Gang bang » mais également de « Ladyboy » et « Black page » curieux
morceaux agrémentés de chœurs enfantins assez décalés dans un contexte plutôt sombre.
Indochine remise sa puissance fraichement acquise pour proposer la première ballade de l’album « Pink water 3 » en duo bien ficelé avec Brian Molko de Placebo.
Le rock puissant est de retour sur les plaisants, enlevés « Adora » « June » « Un homme dans la bouche » étincelant d’énergie électrique.
Puis vient la fin en pente douce de l’album avec trois horribles ballades insipides « Sweet dreams » « Tallulah » « Morphine » entrecoupées de « Belle et
Sébastiane » aux sonorités boiteuses et bizarroïdes.
En conclusion, « Alice & June » est un album plutôt étrange, souvent déroutant, très sombre et indubitablement rock.
Poursuivant sa mutation vers un registre plus musclé, froid et sombre, Indochine équilibre mieux la composition de son disque en réduisant le nombre de ses ballades pénibles et en les reléguant
en dernière partie.
« Alice & June » certes homogéne et équilibré ne contient toutefois pas les tubes de« Paradize » et demeure pour moi une simple curiosité dans le paysage
passablement dévasté du rock français des années 2000.
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Alice&June
Indochine
10 octobre 2011
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Après des années 90 impitoyables pour la scène des années 80 à laquelle il était sensé appartenir, Indochine connait un renouveau artistique et surtout commercial inespéré en 2002 avec l’album
« Paradize ».
Bien entendu la formation n’a plus grand-chose à voir avec celle des années 80, le saxophoniste Dimitri Bodianski et le guitariste/clavier Dominique Nicolas ont quitté le vaisseau pris dans la
tourmente et plus grave encre Stephane Sirkis cofondateur du groupe avec son frère est décédé en 1999.
Contre vents et marées, le seul rescapé, Nicolas Sirkis maintient par sa passion et son opiniâtreté le groupe à flots, embauchant le guitariste et compositeur Olivier le Sat, Boris Jardel comme
second guitariste, Marc Eliard à la basse et Matthieu Rabaté à la batterie complété par le second clavier Fréderic Helbert.
Indochine mue, adoptant habilement un look gothique et un son rock plus organique e en adéquation avec les groupes dominant de l’ époque (Placebo).
La pochette montrant une jeune femme pré pubère une main dans la culotte fleure bon la provocation.
Le premier titre « Paradize » donne le ton, claviers néo industriels et sons de guitare lourds viennent se mélanger à la voix aérienne du chanteur pour introniser le nouveau style du
groupe.
Le second titre « Electrastar » reproduit la recette à l’identique avec cette musique lente, pesante et froide.
Heureusement, « Punker » vient apporter un peu de légèreté et de groove avec un coté pop plus vivant.
Le coté pop est ensuite fortement mis en avant sur « Mao boy ! » assez miévre puis sur le plus grand tube du disque la ballade composée par Mickael Furnon « J‘ai demandé à la
lune » qui relança indubitablement le groupe par son matraquage continu sur les radio et télévisions françaises.
Puis viennent les mollassons et médiocres « Dunkerque » et « Like a monster » aux paroles profondément débiles.
Indochine se ressaisit avec « Le grand secret » superbe ballade mélancolico-sensuelle enrichie de la belle présence vocale de Melissa Auf der Maur, bassiste du goupe Hole.
Pas grand-chose à dire sur « La nuit des fées » dont la pâleur et l’ennui mortels contrastent avec le plus dynamique « Marylin » aux guitares incisives.
La derniére partie de l'album se fait pénible avec les trop éthérés « Le manoir » « Dark » sans oublier la pop enrobée de sucre glace « Popstitute » , lou
l'horrible ballade agonisante « Comateen » .
Seul le morceau final « Un singe en hiver » se distingue par l’originalité de son texte en forme de clin d’œil au parcours du groupe.
En conclusion, malgré son succès commercial, « Paradize » ne m’a pas plus.
Après une première partie assez originale flirtant avec le rock industriel, l’album se délite par une succession de longues ballades tristes, froides et pénibles.
Si la voix de Nicolas Sirkis est intacte dans sa pureté mélodique, on est ainsi loin de la new-wave accrocheuse et inspirée du groupe qui fit le succès du groupe dans les années 80.
Bien sur il reste les quelques tubes ou deux ou trois morceaux plus appuyés mais ce « Paradize » se montre trop englué dans son délire dépressivo-romantique pour me séduire.
Au risque de paraitre passéiste, ce renouveau me laissera donc assez froid.
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Paradize
Indochine
8 octobre 2011
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Vous l’avez sans doute constaté mais le Punisher ne fait pas partie des mes personnages Marvel favoris en raison de son absence de pouvoirs et d’un coté finalement trop commun comparé aux X-men,
aux Vengeurs ou aux 4 Fantastiques.
Pourtant « The Punisher, cercle de sang » réédition d’une série en deux volumes parue initialement en 1986 est parvenu à attirer mon attention.
Imaginé par Steven Grant puis dessiné par Mike Zeck et Mike Vosburg, « The Punisher, cercle de sang » commence dans l’univers carcéral de Ryker’s island, ou le Punisher est transféré
après avoir été drogué à son insu.
Fidèle à son caractère indomptable, il sème rapidement la terreur dans les murs de la prison et remonte jusqu’au commanditaire de ses mésaventures, le dénommé Puzzle, en raison de son visage
atrocement défiguré après une rencontre avec lui.
Malgré sa volonté de revanche et ses hommes de mains, Puzzle ne pèse pas bien lourd face à un combattant aussi chevronné que le Punisher et ne doit la vie sauve qu’à l’intervention de Carlo
Cervello, parrain de la Mafia, qui propose une alliance propose une alliance au Punisher pour s’échapper en commun.
Cervello a en effet acheté une partie de gardiens de la prison et a parfaitement minuté son plan, qui est de créer une émeute pour couvrir sa fuite quitte à sacrifier une partie de ses
hommes.
Le Punisher accepte en apparence le deal avec le dangereux criminel qui essaie en réalité de l’éliminer avant sa fuite puis profite de l’agitation crée par sa tentative d’évasion pour
l’arrêter.
Impressionné par ses capacités, le directeur de la prison lui révèle en réalité qu’il fait partie d’un groupement secret appelé le Trust chargé de combattre le crime et lui propose de les
rejoindre en échange de sa liberté.
Eternel solitaire, le Punisher accepte l'offre plus par nécessité que par réelle conviction.
L’annonce de l’assassinat (en réalité manqué) du Caïd par le Punisher permet de lancer la première phase de son plan, priver le monde de la Maffia de son leader pour créer une guerre de
succession entre les gangs et les affaiblir dans un cercle ininterrompu de règlements de comptes.
Le Punisher est surveillé par le Trust qui utilise une belle latino américaine appelée Angela pour le séduire.
Son contact au sein de l’organisation est un dénommé Alaric.
Comme prévu les meurtres se succèdent entre les différents clans mafieux mais les victimes innocentes qui en résultent font douter le Punisher sur le procédé employé.
Plus grave il se rend compte que des tueurs ayant revêtus sont uniforme font un véritable carnage dans les rangs mafieux en accentuant le processus de chaos sanglant.
Le Punisher parvient à remonter jusqu’au commanditaire, un certain Coriander agent du Trust en réalité dirigé par Alaric pour former des clones du Punisher conditionnés mentalement pour obéir
aveuglément à leur maitre.
Mais Angela intervient, tuant Coriander et blessant le Punisher qui découvre alors brutalement sa trahison.
Le Punisher survit et s’en prend alors directement à Alaric en l’attaquant dans sa base solidement gardée par une petite armée de clones du Punisher.
Il élimine les clones, résiste au conditionnement et force Alaric vaincu, à divulguer à la presse l’action irresponsable du Trust qui a provoqué cette guerre aussi sanglante qu’inutile.
Ayant retrouvé sa liberté et un relatif apaisement, le Punisher quitte la base non sans s’être vengé de cette diablesse d’Angela qu’il laisse entre la vie et la mort, en équilibre instable au
bord d’un abime vertigineux.
En conclusion, contre toute attente, « The Punisher, cercle de sang » est un histoire très prenante permettant de comprendre le fonctionnement et les motivations profondes de cet homme
solitaire, implacable et endurci lancé pour des raisons personnelles dans une croisade sans fin contre le crime.
Le Punisher est en effet parfaitement à son aise dans cette jungle de taulards et de gangsters remplie de violence ou les cadavres s’amoncellent au fil des pages.
Le récit est solidement bâti, très réaliste, montrant un personnage certes fort et dur mais également en proie en doute sur l’efficacité de ses méthodes expéditives et à une certaine lassitude
par rapport au cercle sans fin de la violence.
J’ai également beaucoup apprécié les dessins Zeck et Vosburg, montrant des personnages séduisants, athlétiques évoluant avec grace et puissance.
Dans ce cadre précis, « The Punisher, cercle de sang » confine donc à la perfection.
6 octobre 2011
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Poursuite des aventures de Spider-man avec « Spider-man, l’intégrale 1977 » avec la même pléiade de scénaristes et de dessinateurs.
Avec Len Wein au scenario et Ross Andru au dessin, les aventures de l’homme araignée commencent très fort par avec son kidnapping par le légendaire patron du la pègre New-Yorkaise le Caïd
au corps d'obése.
Aidé d’une machine infernale, le Caïd draine l’énergie vitale de Spider-man pour ramener à la vie son fils Richard blessé à la suite d’un combat entre Crane rouge et Captain america.
Spider-man agonisant reçoit l’aide de son ami le Docteur Connors qui lui fabrique une machine montée sur son lance toile afin de récupérer son énergie vitale.
Après une passionnante course contre la montre, Spider parvient à survivre et affronte la colère d’un Caïd déchainé par la mort de son fils.
Cette lutte acharnée se clôt par la disparition du Caïd dans les eaux du port.
La tension est maintenue par une formidable aventure autour de Stegron, très agressif homme dinosaure désireux de ranimer les dinosaures pour permettre le règne des reptiles sur l’humanité.
Stegron kidnappe le fils du Docteur Connors pour qu’il améliore sa machine à régénérer les reptiles morts, ce qui l’oblige à se transformer en Lézard.
L’affrontement un soir de Noel, entre Stegron et le Lézard avec Spider-man en arbitre tentant d’arrêter une horde de dinosaures lâchée sur New-York est un sommet qui se solde par une mort
misérable de Stegron, dont le métabolisme de reptile ne supporte par le froid et la neige.
Puis l’abominable Jonah Jameson utilise un nouveau robot spidericide pour tenter vaincre son pire ennemi.
Mais les plans de Jameson rencontrent comme obstacle Feu Follet, mystérieux criminel composé de lumière pure et contraint par le scientifique Jonas Harrow à éliminer Spider-man pour sauver sa
propre vie.
Le principe de l’affrontement en triangle est donc repris avec brio par Lein et Andru dans le cadre fantastique de la patinoire de Washington Square.
La mort de Feu Follet assassiné par Harrow alors qu’il se refusait à achever Spider-man est une douloureuse tragédie auprès de laquelle la menace du Docteur Faustus, pale sosie illusionniste du
Caïd, fait triste figure.
Puis Marv Wolfman et Sal Buscema prennent la suite, avec une enquête policière digne d’Agatha Christie ou Nova fait équipe avec Spidey pour trouver l’identité de Photon criminel masqué ayant tué
son oncle.
Malgré la sympathie qu’inspire le personnage de bolide extraterrestre de Nova, l’épisode se montre guère passionnant avec un criminel bien médiocre.
Bill Mantlo et Don Perlin prennent la relève pour une histoire ridicule ou Spider-man affronte des hommes de main habillés d’exo squelettes en forme d’araignée et payés pour faire toucher à un
réalisateurde cinéma une juteuse assurance.
Scott Edelman et Jon Romita Jr ne font pas mieux avec une histoire de faux braquage démasqué par Spider-man avant que le retour de la paire Wein-Andru parvienne enfin à redonner un peu de
prestige aux aventures du monte en l’air qui affronte l’homme de métal, criminel torturé dévoré par une horrible mutation portant son corps à la température d’un métal chauffé à blanc.
Désespéré et trop puissant pour Spidey, l’Homme de métal meurt après avoir pris en otage sa nièce Liz Allen, fiancé d’Harry Osborn.
La dernière aventure, assez relevée remet en scène le rugueux Punisseur qui s’allie à Spider-man pour lutter contre Hitman, mercenaire ayant un contrat pour éliminer Jonah Jameson.
Le final en haut de la statue de la liberté se soldant par la mort du tueur à gage uni par un lien fort au Punisseur est une grande réussite au suspens haletant.
En conclusion , « Spider-man, l’intégrale 1977 » ne brille qu’exclusivement que par l’association composée de Len Wein et Ross Andru qui savent créer de formidables histoires dotées des
personnages complexes et torturés (Feu Follet, l’Homme de métal ) dans de formidables décors mettant en valeur la ville de New York.
Le duo raffolent des histoires en triangle ou Spider-man reçoit doit gérer deux adversaires ou un allié face à un ennemi bien établi.
A ce titre, on peut considérer les épisodes Feu Follet-Jameson et Stegron-Lézard comme deux des plus grands chef d’œuvre des aventures de l’homme araignée.
La fin de l’année 1977 est donc un très grand cru malheureusement gâché par l’intervention d’autres duo de scénaristes-dessinateurs beaucoup moins talentueux.
Mais ne boudons pas notre plaisir, cette intégrale souvent magique se déguste sans modération.
6 octobre 2011
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« X-men, l’intégrale 1966 » appartient aux toutes premières histoires des X-men ancienne mouture écrites par le duo si prolifique Stan Lee-Jack Kirby.
Les X-men ici présents portent donc leurs vieux costumes bleus et jaunes assez grotesques aujourd’hui.
La Fauve n’a pas muté en monstre bleu, Marvel Girl n’est pas investie des pouvoirs du Phénix, Iceberg joue le rôle du teen ager complexé et peu sur de lui par contraste avec Angel fier et
arrogant.
Seul Cyclope montre déjà un tempérament torturé avec la peur de perdre Jean qui a envie d’aller étudier à l’Université.
En 1966, les X-men font donc leurs gammes, mettant en échec le Moule Initial, chef des Sentinelles ayant échappé à son créateur Bolivar Trask pour créer une armée de robots destinée à dominer
l’humanité.
A peine le Moule enseveli sous les décombres d’une base située sur une ile secrète, que les X-men affaiblis par leurs blessures sont attaqués par leur plus terrible ennemi, Magnéto qui les
enferme dans une montgolfière à destination de la stratosphère.
Les plans de Magnéto sont de créer une armée de mutants pour assouvir ses rêves de puissance.
Seule l’intervention courageuse d’Iceberg, laissé seul à l’hôpital, permet de donner le temps aux X-men d’échapper à leur piège fatal pour attaquer de front le terrible maitre du magnétisme.
Le professeur Xavier utilise alors ses phénoménales capacités télépathiques pour attirer le seul ennemi redouté par Magnéto, l’Etranger qui l’avait exilé sur une planète lointaine et qui le
contrait à la fuite.
Puis sous la plume de Jay Gavin, les X-men combattent Calvin Franck, alias Mimic, étudiant qui à la suite d’un accident de laboratoire est capable de copier temporairement les pouvoirs de ses
adversaires.
Le duo criminel composé des quasi invulnérables Unus et le Colosse contrôlés télépathiquement par un mystérieux ennemi extra terrestre appelé Lucifer donne du fil à retordre aux X-men en
commettant des forfaits revêtus de leurs costumes pour monter la population contre eux.
Mais les véritables intentions de Lucifer sont de vaincre son ennemi Charles Xavier, seul terrien capable de contrer ses plans de préparation à une invasion terrestre.
Bien que très puissant, Lucifer semble œuvrer pour une créature encore plus puissante appelée Dominus avec qui il communique à distance.
Alertés par leur mentor fait prisonnier dans une base ultra technologique, les X-men volent à son secours et parviennent à l’issue d’une intrigue bien tarabiscotée à détruire les robots
indispensables à la venue de Dominus.
Furieux contre son disciple, Dominus exile Lucifer et libère la Terre d’une sérieuse menace.
Les X-men affrontent ensuite une menace bien plus terre à terre, celle du Comte Nefaria, chef de l’organisation criminelle la Maggia qui les capture un par un en utilisant un groupe de super
criminel composé de la Licorne au puissant rayon frontal, de l’Anguille capable de générer des chocs électriques, du Porc Epic au costume couverts d’épines et lanceur de gaz, de l’épouvantail
acrobate dompteur de corbeaux et enfin du redoutable Homme plante capable de commander via son pistolet aux végétaux.
Nefaria use de chantage en emprisonnant la ville de Washington sous une bulle impénétrable pour forcer les gouvernement des Etats Unis à lui remettre une rançon et les X-men à rejoindre la
Maggia.
Les X-men feignent de coopérer en allant chercher l’argent mais se heurtent aux troupes de Nefaria, ayant décidé sous l’impulsion de la Licorne de trahir leur employeur.
Travaillant en équipe, les X-men battent leurs ennemis et les livrent à l’armée américaine.
Xavier parvient à libérer Washington de la bulle et à duper Nefaria et la Licorne en conflit pour récupérer une fausse rançon.
Après le départ de Jean Grey pour l’Université, Werner Roth dessine des aventures ou nos héros affronte le ridicule Locuste, savant criminel capable de faire muter et de commander les
insectes.
El Tigre, criminel ayant dérobé un pendentif lui donnant le pouvoir du dieu maya Kukulcan est un adversaire plus sérieux capable de contrôle télépathique et de projection d’énergie solaire mais
est finalement vaincu dans la jungle d’Amérique Centrale par les X-men qui détruisent la source de son pouvoir.
La dernière histoire remet au gout du jour Mimic dressé cette fois par le Maitre des Maléfices pour s’en prendre aux X-men qui déjouent finalement relativement facilement la menace.
En conclusion, « X-men, l’intégrale 1966 » est globalement décevante.
Les histoires sont bêtes à en pleurer, les personnages trop schématiques, tout particulièrement les criminels presque toujours mégalomanes ivres de domination.
A ce titre les deux plus beaux ratés esthétiques sont pour moi Locuste et Lucifer, talonné de prêt par l’insipide Mimic.
L’histoire la plus intéressante demeure celle avec le Comte Néfaria et son équipe de choc composés d’ennemis aux pouvoirs variés.
On retrouve également avec plaisir le Colosse allié cette fois ci à Unus.
Les dessins de Kirby, particulièrement soignés, confèrent un certain charme certes désuet aux récits qui demeurent de toute façon bien faibles.
Pour ma part pas de comparaison possible avec l’épopée Claremont-Byrne.
3 octobre 2011
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Pendant environ une décennie s‘étalant du début des années 90 jusqu’à celui des années 2000, il n’a pas été facile d’avouer être fan du groupe Indochine, raillé et discrédité par les média avant
un flamboyant come back digne de Rocky en 2002 pour devenir sans nul doute le plus grand groupe de rock français en terme de ventes de disque.
Pour ma part, je l’avoue sans honte, j’ai eu mes premiers émois musicaux d’enfant avec Indochine et tout particulièrement l’album « 3 » sorti en 1985.
A l’époque je me souviens très bien que en vacances chez mes grands parents dans le Jura, nous étions allé à la grande ville de Lons-le-Saulnier pour que ma Mère accède à ma demande et m’achète
le premier 33 tours de ma vie que j'avais ramené comme un cadeau octroyé par dieu plein de mansuétude.
Durant tout l’été 1985 et bien d’autres encore, « 3 » tourna sans relâche sur le tourne disque de mes grands parents illuminant de fraiches matinées brumeuses que le soleil de montagne
transperçait de sa chaleur bienfaisante.
Aussi même si mes gouts ont sensiblement évolué par la suite, j’ai toujours conservé un fort respect pour ce groupe qui procura tant de joie à l’enfant que j’étais à l'époque.
En 1985, Indochine en est déjà à son troisième album.
La pochette, superbe avec ses trois roses pourpres au fort pouvoir symbolique annonce « 3ième sexe » , titre intemporel, fantastique, qui mériterait à mon sens d’être aussi célébré que
« L’aventurier » plus grand hit de la carrière du groupe.
Bien sur il y a cette boite à rythme qui fait office de batterie rigide et froide, ce son de clavier un peu daté aujourd’hui de Dominique Nicolas et de Stéphane Sirkis mais la fluidité géniale de
ce « 3ième sexe » aux paroles osées prônant la tolérance envers la bisexualité et la voix si expressive de Nicolas Sirkis le rendent proprement irrésistible.
Puis vient « Canary bay » efficace machine à conquérir les charts, qui montre les principales caractéristiques d’Indochine : des ambiances soignées, la domination des claviers, la
présence discrète mais précieuse des guitares mais également un coté un peu froid et répétitif surtout sur les refrains.
Le sujet, l’homosexualité féminine, est encore une fois provocateur.
Après « Monte Cristo » agréablement plus sauvage et appuyé, vient le majestueux « Salammbô » à l’envoutante ambiance orientale et sensuelle.
Vif, direct et rythmé, « Hors-la-loi » est une curiosité rafraichissante ou des voix d’enfants apparaissent sur les chœurs.
Indochine se fait plus délirant, intense et épique avec « A l’assaut (des ombres sur l’O) » toujours aussi irréprochable avec ses belles mélodies et ses refrains entrainants.
Arrive ensuite le troisième grand tube de l’album, le dévastateur « 3 nuits par semaine » dont les lignes de chant magiques et les refrains rengaines martelèrent pendant longtemps les
hits parades de l’époque.
Même « Le train sauvage » pourtant bien mineur recèle un petit coté accrocheur qui le rend supportable.
L’album se termine en apothéose par « Tes yeux noirs » longue ballade triste et sensuelle devenue culte car illuminée par la présence de Serge Gainsbourg et Helena Noguerra dans le
vidéo clip.
En conclusion, le cours du temps ayant transformé l’enfant du Jura en jeune adulte parisien d’aujourd’hui n’a pas réussi à altérer les sentiments que j’éprouve pour « 3 ».
Certes cet album sonne très années 80 et certains pourront trouver cela complètement dépassé tout comme le groupe de l’époque tourné en ridicule par les Inconnus.
La nostalgie n’est pourtant pour rien dans mon jugement, « 3 » est un album de new wave parfait, ou chaque morceau regorge de mélodies entrainantes faisant systématiquement mouche.
« 3 » est un bloc homogène ne contenant aucun raté et trois ou quatre locomotives au potentiel commerciale insurpassable.
Indochine conserve son coté litteraire, mystérieux, subtil, ambigu et un brin exotique avec quelques réminiscences orientales.
N’en déplaise donc aux jaloux et aux aigris, l’immense succès commercial de « 3 » est pour moi amplement justifié.
Aujourd’hui bien entendu, « 3 » n’est pas forcément l’album que j’écouterais en boucle chez moi (quoique au vue de sa qualité ....), mais je me dis que en 1985 il constituait pour un
enfant découvrant la musique une initiation des plus respectables.
1 octobre 2011
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Musique toujours avec Pravda duo français de rock tendance électro qui fit parler de lui au début des années 2000.
Soutenus par la presse spécialisée, le guitariste Mac et la chanteuse Sue, grande brune mince au look provocateur purent sortir en 2007 leur premier album intitulé « A l’ouest ».
« A l’ouest » commence directement par un tube, « Tu es à l’ouest » parfaitement équilibré entre nappes électroniques groovantes et guitare sachant faire la difference quand
il le faut.
Mais la force du titre réside dans la voix de Sue, qui assène des textes brillants d’une voix dure, sexy et pleine d’assurance.
Portés par la dynamique de ce tube, « Body addict » et « What did you except ?» chantés en anglais et de facture plus classique passent relativement bien malgré quelques
facilités.
Après un « The A.B.C of love » aux refrains efficaces, Pravda place d’autres titres forts « Grand united theory » aux vocaux plus doux et éthérés mais surtout l’instrumental
« Soyouz » tous deux soutenus par des beats électroniques puissamment entrainants.
Le français revient à l’honneur sur le remarquable « J’ai besoin d’air » aux paroles 200% rock ‘and’ roll.
Agressif et provocateur, « F***ing world » s’appuie sur une guitare puissante sans oublier les effets électroniques enveloppants.
On reste pantelant devant « Je suis french » qui porte à la perfection l’art du groupe dosant savamment agressivité contrôlée, textes étincelants, guitare métallique et rythmes
électro.
Après cette pluie de bombes électro-rock, « I wanna be your god » marque une légère baisse d’intensité bien compréhensible avant une reprise flamboyante sur
« 1,2,3,4 rock! » titre simple et festif idéal pour enflammer une salle de concert.
On s’amuse sur « Franck Sinatra » au beat rock lourd, passe vite sur le plus quelconque « Lover’s contract » avant la fin en forme d’apothéose « People unite ! »
hymne fédérateur entonné à deux voix.
En conclusion, difficile de ne pas être estomaqué à l’écoute de ce premier album absolument détonnant.
Pravda pratique une musique simple, directe mais incroyablement efficace.
L’esprit rock tendance punk et le coté frontal de la guitare électrique est en permanence assoupli par ce fantastique groove électronique qui rend cette musique attractive et souvent festive.
Si on ajoute à ce cocktail élaboré par de fins chimistes le charisme de Sue, ses textes intelligents, drôles et destroy, alors on se dit que Pravda vient de trouver la formule parfaite.
Il est étonnant de constater la relative confidentialité de ce groupe qui malgré la qualité de sa musique et sa grande présence scénique ne sera pas parvenu à percer le mur des médias
traditionnels.
Après le départ de Sue, Mac a parait il repris le groupe en main en embauchant l’ancienne actrice de films X Nina Roberts.
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Rock
Pravda
30 septembre 2011
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Conséquence logique de l’album « Garage Inc » de Metallica, le regain d’intérêt pour des groupes de heavy metal et punk anglais tombés après les années 80 dans l’oubli le plus
total.
Sorti en 1996, « The metallic-era » propose aux fans les plus curieux de poursuivre leur découverte de ces vestiges au travers d’une compilation regroupant la plupart des groupes ayant
influencé Metallica.
La compilation débute « Let it loose » de Savage, titre idéal rapide, simple et efficace idéal pour commencer.
On poursuit avec du plus relevé, Diamond head à la discographie sensiblement plus étoffée même si ce sont surtout sur le premier album que figurent les perles comme le long (plus de neuf
minutes), balançant et intensément sexuel « Sucking my love » , le monument de satanisme « Am I evil » digne d’un Black Sabbath au sommet de sa forme ou les plus tendu
« Helpless » , « The prince » compensant par leur vitesse et leur punch une certaine linéarité.
Si Diamond head se taille fort logiquement au regard de son niveau la part du lion, derriere la densité de groupe se montre plus faible avec Sweet savage, sauvé miraculeusement par Metallica en
1995 pour leur permettre de sortir leur premier album après plus de quinze ans d’existence.
Fluide, véloce et pugnace leur plus grand succès « Killing time » justifie le petit coup de pouce des four horsmen.
J’ai également toujours eu un faible pour « Blitzkrieg » impeccable morceau fluide et relevé des anglais de Blitzkrieg.
On plonge dans un registre plus inquiétant avec le poisseux et rampant « The small hours » d’Holocaust.
On retrouvera ce coté oppressif sur « The wait » de Killing Joke morceau à la fois étouffant et aérien sur les refrains du seul groupe ayant vraiment eu une carrière dans la durée au
niveau mondial.
A coté de ces poids lourds, les fragiles « Crash course in brain surgery » et « Breadfan » de Budgie aux sonorités plus seventies ont bien du mal à se faire respecter.
La fin du disque est résolument punk avec « So what » aussi provocateur qu’obscène même si la version de Metallica est environ 1000 fois plus intense.
En conclusion, avec « The metallic-era » tient plus que bien la route proposant en plus d’un coté historique un véritable best of des meilleurs groupes oubliés de la New Wave of
British Heavy Metal du début des années 80.
Même si on pourrait au prime abord déplorer la sur représentation des groupes de heavy metal ne représentant au final qu’une seule facette des influences de Metallica, force est de constater que
la qualité des morceaux proposés balaie cette objection.
Ces groupes avaient réellement du talent et le fait qu’ils se soient effondrés après des débuts prometteurs demeure un mystère difficilement soluble de l’extérieur.
Alors si vous avez aimé les souvent excellentes reprises de Metallica, jetez donc une oreille curieuse sur les originaux, vous serez sans doute malgré une production assez datée agréablement
surpris.
26 septembre 2011
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Après 1982, Daredevil doit faire face au plus grand drame de sa vie, la mort de sa bien aimée, Elektra tuée au cours d’un sanglant combat avec son pire ennemi le Tueur.
La suite des aventures de l’Homme sans peur est ainsi compilée dans « Daredevil, l’intégrale 1983 » dont la majeure partie est toujours dessinée et scénarisée par Franck Miller avant
que celui ci ne passe la main en douceur à d'autres.
Cette fois, l’auteur se recentre sur un personnage féminin jusqu’alors considéré comme un faire valoir, Heather Glenn, fiancée de Matt Murdock et héritière d’une grosse société appelée Glenn
Industries.
Heather sollicite l’aide de Foggy Nelson l’avocat associé de Murdock contre le conseil d’administration de son entreprise qui réalise des ventes d’armes illicites en cheville avec le Caïd.
Bien entendu Daredevil aide en sous main l grassouillet Foggy qui s’aventure sur le terrain dangereux des voyous de haut rang.
Cette aventure est rendue inhabituellement comique par le fait que Foggy est persuadé d’avoir mis à mal tout seul les plus dangereux tueurs du Caïd.
Glenn Industries a beau engager le ridicule Homme échasse, Daredevil écarte toutes les menaces et son alter égo Murdock parvient à prouver que Heather n’est pour rien dans les malversations de
Glenn Industries.
Mais la joie d’Heather sera finalement de courte durée puisqu’elle découvrira que Murdock ne souhaite pas l’épouser.
Puis l’histoire prend une tournure plus dramatique avec le dérèglement de ses super sens et l’infection de son ex amie Natacha Roumanov alias l’agent gouvernemental la Veuve noire par un poison
foudroyant inoculé par les tueurs de la Main en tentant de les empêcher de dérober le cadavre de Kirgi.
Alors que la Veuve noire désespérée le cherche en vain, Daredevil retourne voir son mentor aveugle Stick afin de résoudre son problème.
On découvre ensuite que le vieux Stick est à la tête d’une confrérie de maitre ninja qui menacée par la Main.
L’increvable Kirgi est alors ressuscité pour éliminer Stick et Daredevil complètement replié sur lui-même doit alors se faire violence pour sauver son maitre en danger de mort.
Après éliminé Kirgi à l’aide des maitres alliés de Stick, Daredevil retrouve Natacha dont le corps est en passe de se dissoudre.
Mais les talents de guérisseurs des maitres alliés de Stick permettent de lui éviter la mort juste à temps pour affronter les tueurs de la Main revenus en nombre terminer leur sombre besogne.
Stick accepte de dissoudre son enveloppe corporelle pour les éliminer.
Daredevil découvre alors les véritables intentions de la Main, ressusciter Elektra pour remplacer Kirgi pour le titre de tueur suprême.
Miller peut donc nous replonger à loisir dans le passé d’Elektra, sa quête après la mort de son père de maitrise corporelle et spirituelle, son éviction par Stick puis son enrôlement au sein de
la Main ou elle reçut sa formation de tueuse.
Daredevil est alors contraint de pactiser avec le Caïd pour trouver le repaire de la Main et les attaquer à l’aide de la Veuve noire et Stone le dernier survivant des maitres alliés de Stick afin
d’empêcher le processus de régénération d’Elektra.
Mais toujours amoureux de la jeune tueuse, Daredevil ne peut se résoudre à l’empêcher de se réveiller.
Par son toucher il parvient à la guérir de l’emprise de la Main et évite à Stone de la tuer à nouveau.
Miller signe alors son dernier épisode par une ultime rencontre entre le Tireur cloué sur son lit d’hôpital et Daredevil qui lui raconte une étrange histoire d’un enfant l’ayant pris pour modèle
et devenu par la suite perturbé psychologiquement.
Par la suite, Denny O’Neil prend la relève pour les scenario avec David Mazzuchelli au dessin pour des aventures moins palpitantes marquées par le suicide de Heather Glenn incapable de supporter
sa rupture avec Murdock, et une énième rechute du Gladiateur contraint de commettre des vols pour sauver la vie de son amie Betsy Beatty retenue en otage par des gangsters.
Le dernier épisode, très étrange, voit Miller revenir associé à John Buscema pour un hommage appuyé à « L’équipée sauvage » ou Daredevil se mue en blouson noir solitaire pour laver les
péchés d’une petite ville de la campagne dont les habitants ont massacré le sheriff.
En conclusion, « Daredevil, l’intégrale 1983 » est marqué par une chute sensible d’intensité dans les intrigues comme si Miller arrivait à la fin de son parcours.
Les démêlés avec la Main finissent par lasser et on peut se demander si il n’est pas trop tôt pour faire revivre Elektra une année à peine après son assassinat.
Bien entendu il reste l’exploration du passé d’Elektra, les doutes de Daredevil quand à son exemple pour la jeunesse, l’atmosphère crépusculaire et la beauté graphique du style de Miller mais
ceci ne suffit pas à sauver une intrigue en déclin.
Les successeurs de Miller s’en sortirons honorablement sans jamais parvenir aux monuments d’intensité atteints par le maitre incontesté de ce personnage.
26 septembre 2011
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19:22
Grand amateur de la période Franck Miller dans le Daredevil des années 80, je me devais de continuer l’exploration de cette page majeure de l’histoire du comic book avec « Daredevil,
l’intégrale 1981 ».
Dans ce numéro, Miller exploite les relations aussi troubles qu’intenses entre Elektra et Daredevil autour d’une recherche d’un témoin clé dans une affaire de meurtre, témoin protégé par le
mafieux Slaughter.
Les ex amants devenus ennemis depuis la conversion de la belle en tueuse professionnelle se livrent une guerre à distance ou les sentiments enfouis dans le passé ne tardent pas à resurgir.
Puis survient un élément majeur avec l’évasion du Tireur, ennemi juré de Daredevil.
Atteint d’une tumeur qui le rend à demi fou et lui fait voir son ennemi dans chaque personne qu’il croise dans la rue, le Tueur est un véritable danger public qui sème la mort dans la ville de
New York.
Une fois encore l’affrontement entre les deux hommes est épique et se solde par une victoire de Daredevil qui sauve la vie de son ennemi juré gisant sur les rails du métro.
Puis le Caïd retiré au Japon de ses affaires criminelles par amour pour sa femme Vanessa est victime d’une sombre machination des chefs de la pègre de New York pour l’empêcher de livrer ses
dossiers au FBI.
Les rivaux du Caïd kidnappent Vanessa pour l’attirer aux Etats Unis et embauchent le Tireur sorti de l’hôpital après avoir été soigné pour l’éliminer.
Regonflé à bloc depuis sa guérison, le Tireur manque de tuer Daredevil qui se fait passer pour un candidat pour le poste de tueur du Caïd afin de l’infiltrer et de récupérer les dossiers destinés
au FBI.
Mais le Caïd le démasque et finit par avoir le dessus à l’aide de sa formidable résistance physique.
Il charge ensuite ses hommes de mains, dont le stupide Turc de l’éliminer en le jetant dans des canalisations.
Usant de ses supers sens, Daredevil parvient à se libérer de ce piège mortel mais ne peut empêcher que la transaction entre le Caïd et ses rivaux se solde par une terrible explosion laissant
Vanessa pour morte ensevelie sous des tonnes d’acier.
Privé de sa raison d’être, le Caïd redevient un monstre criminel froid et ivre de pouvoir, retourne le Tireur pour en faire son employé et reprend le contrôle du crime organisé de la cote
Est.
Mais Daredevil intervient encore une fois et bat le Tireur après une lutte encore une fois fantastique.
Le Caïd négocie alors, livrant à Daredevil les dossiers contre ses rivaux pour acheter un status quo lui permettant de recomposer son empire en paix.
Mais il ignore que sa femme a survécu et erre à demi folle dans les égouts de New York.
La suite, moins intense voit le Melvin Potter alias le Gladiateur soupçonné de meurtre alors qu’il s’est acheté une bonne conduite et est défendu par Matt Murdock pour ses anciens crimes.
L’affaire est pourtant rapidement dénouée par Daredevil qui découvre qu’un sosie appelé Michael Reese a usurpé l’identité de Potter pour commettre des agressions en son nom.
Puis Elektra revient en scène pour notre plus grand bonheur afin d'aider Daredevil à combattre les tueurs de la Main, organisation de tueurs ninja chargé par le Caïd de l’éliminer avec son
client Potter.
Malgré leurs qualités, les ninja de la Main ne font pas le poids contre DD et Elektra et doivent faire appel à leur tueur suprême, un être pratiquement immortel mi homme mi démon appelé
Kirgi.
Touché par une explosion, Daredevil perd son sens radar et devient donc très vulnérable, aussi l’aide d’Elektra lui est elle précieuse.
En plein doute, Daredevil cherche alors son mentor l’aveugle Stick pour retrouver l’usage de son sens radar tandis que l’increvable Kirgi taque Elektra qui finit enfin par le tuer après
avoir incendié son corps.
Aiguillonné à la dure par Stick, Daredevil plonge dans les tréfonds de son passé tumultueux pour reprendre confiance en lui et retrouver toutes ses facultés.
L’épisode se termine sur une demande du Caïd pour recruter Elektra.
En conclusion, bien que moins riche en émotions que celle de 1982, « Daredevil, l’intégrale 1981 » est un excellent cru, mettant formidablement en place le trio
Daredevil-Elektra-Bullseye avec l’ombre menaçante du Caïd planant au dessus.
Si j’apprécie moyennement le personnage assez faible de Potter, le mélange d’arts martiaux et de surnaturel autour de l’organisation de la Main confère une atmosphère des plus prenantes aux
aventures de notre tête à cornes favorite.
Les combats sont réglés comme des ballets et la noirceur de l’univers de Miller, celui des bas fonds de New York n’a d’égale que sa splendeur digne des plus grands romans policiers.
Dans cette jungle boueuse de voyous et paumés, le justicier aveugle se déplace avec la grâce d‘un félin, n’hésitant pas à user de violence pour obtenir des informations.
De mon point de vue, sa rivalité avec le Tireur tueur dérangé mentalement lié à son ennemi par un lien très intime confère au génie, comme si Bullseye représentait la part sombre du héros.
En résumé en 1981, Miller nage plus que jamais dans l’excellence.