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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 08:29

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Après avoir chroniqué cet été les trois « Parrain » de Francis Ford Coppola, voici un autre célèbre film de gangsters, « Les affranchis » de Martin Scorcese.

Sorti en 1990, ce film basé sur un livre de Nicholas Pileggi raconte tout le parcours criminel d’un jeune italo-américain de Brooklyn, Henry Hill (Ray Liotta).

Très tôt tenté par une carrière de gangster, Henry délaisse rapidement l’école et entre à douze ans au service du plus grand caïd local Paul Cicero (Paul Sorvino).

En grandissant, il s’affirme dans on métier et se fait présenter à Jimmy Conway (Robert de Niro) et Tommy de Vito (Joe Pesci) qui deviendront ses amis.

D’origine irlandaise, Jimmy apparait comme le leader de la bande en raison de son expérience et de son coté réfléchi tandis que Tommy est un véritable psychopathe agressif et instable, capable de tuer un homme pour une phrase qui lui a déplu.

Avec ses deux amis, Henry mène la grande vie, fréquente les clubs huppés et se sent au dessus des lois.

Il trafique avec les aéroports, rackette les commerçants, n’hésitant pas user de violence pour imposer la loi de la terreur.

Henry rencontre également une femme d’origine juive, Karen (Lorraine Bracco) qui deviendra sa femme et acceptera par amour le terrible métier de son mari.

Mais le trio commet un premier faux pas en éliminant par la faute de l’impulsivité de Tommy un gros bonnet de crime sorti de prison, Billy Batts (Frank Vincent) considéré comme un intouchable.

Même si Batts est enterré discrètement, sa disparition déclenche une enquête au sein de la Mafia que même la protection de Cicero peine à juguler.

Après avoir fait quelques années en prison sans que cela nuise à leurs activités criminelles, les hommes réalisent leur plus gros coup en dérobant six millions de dollars à la Lufthansa.

Ils sont pourtant obligés d’éliminer certains de leurs associés, trop bavards ou imprudents avec l’argent récolté comme le stupide Morrie Kessler (Chuck Low).

Avec tout cet argent, Henry perd les pédales et commence à tremper dans le trafic de drogue malgré les interdictions de Cicero.

Il trompe sa femme, fréquente une toxicomane et en plus du trafic commence à se droguer lui-même.

Tommy paye de sa vie l’assassinat de Batts après une scène cruelle ou les parrains de la Mafia lui font miroiter une promotion.

Henry est ensuite logiquement arrêté par la brigade des stupéfiants.

A sa sortie de prison, il perd la protection de Cicero et devient un homme seul, craignant pour sa vie.

Il finit par témoigner contre ses anciens associés en échange d’une protection à vie que lui assurera le FBI.

Henry et Karen parviennent à échapper à la Mafia et à changer de vie, même si celle-ci a beaucoup moins de faste que sa vie de gangster.

En conclusion, « Les affranchis » est un film choc dont la première partie totalement amorale brille par une hyper violence très choquante ou les meurtres sont accomplis avec un grand naturel.

L’ascension de criminels prêts à tout parait en effet sans limite.

Dans le lot Joe Pesci est assurément le plus impressionnant avec quelques scènes anthologiques ou il liquide des types (notamment un jeune serveur) pour rien.

Puis vient la descente avec les mailles du filet qui imperceptiblement se referment sur les trois gangsters.

Devenus trop surs d’eux et imprudents, les hommes se retrouvent tiraillés entre les autres affranchis et la pression policière.

Deux seules portes de sortie donc, la prison à vie ou la mort.

Si De Niro est comme souvent impeccable dans son rôle sans trop en faire, c’est assurément Ray Liotta, acteur d’une beauté incroyable qui crève l’écran.

Son évolution au cours du film en passant du jeune homme sur de lui à un toxicomane fragile et traqué est formidable.

Enfin, la musique comme toujours fantastique chez Scorcese achève de parachever ce classique trash du film de gangster.

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 21:34

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Clôturant tardivement la trilogie, « Le Parrain 3 » de Françis Ford Coppola voit le jour en 1991 soit plus de quinze ans après le second opus.

 Nous sommes à la fin des années 70 et Michael Corleone vielli souhaite que sa famille quitte le mondes de la criminalité pour réinvestir sa colossale fortune dans un secteur légal.

Son fils Anthony (Franck d’Ambrisio) lui annonce qu’il veut devenir chanteur d’opéra et sa fille Mary (Sofia Coppola) n’est pas mélée aux trafics.

Conciliant avec ses enfants, Michael accepte de les laisser faire ce qu’ils veulent afin également de renouer de bonnes relations avec leur mère Kay (Diane Keaton).

Pour complétement s’affranchir, Michael se rapproche du monde catholique et par de généreuses donations, se met en position de se porter acquereur de la société Banco Immobiliare qui gère le patrimoine immobilier du Vatican.

En effet, l’archeveque Gilday (Donal Donnelly) directeur de la banque du Vatican devenu un proche de Corleone a eu une gestion catastrophique et se trouve actuellement aux abois.

Alors que Michael s’apprete à enterriner sa décision auprés des autres familles mafieuses lors d’une réunion à Atlantic city, un massacre a lieu, commandité par Joey Zasa (Joey Mantegna), mafieux revanchard laissé pour compte des bénéfices des Corleone.

Les Corleone en réchappent miraculeusement mais la plupart des dirigeants mafieux sont éliminés.

Après toutes ses émotions, Michael se découvre une faiblesse cardiaque qui mine sa santé et fait vaciller son prestige.

De plus Zasa est l’ennemi de Vincent Mancini (le bellâtre Andy Garcia) le fils de Sonny Corleone dont il a hérité du caractère bouillant.

Désireux de travailler pour son oncle, Vincent est partisan de l’élimination radicale de la famille Zasa et pour couronner le tout flirte avec sa cousine Mary, la propre fille de Michael !

Prudent comme toujours, Michael sollicite le vieux Don Altobello (surprenant Eli Wallach) comme intermédiaire pour faciliter une prise de rendez vous avec le comité européen gérant Banco Immobiliere.

C’est ainsi que Michael rencontre Don Liccio Lucchesi (Enzo Robutti) et Frierick Keinszig (Helmut Berger) redoutables hommes politiques qui vont freiner ses ambitions par le fait que le Pape alors gravement malade doit valider la decision de prise de contrôle de Banco Immobiliere.

Mais en envoyant Vincent au devant de Altobello, Michael apprend que Zasa n’est qu’un pion télécommandé par Lucchesi, Keinszig avec la complicité d’Altobello et de Gilday.

Mal embarqué, il sollicite le vieux mafieux sicilien Tommasino (Vittorio Duse) pour obtenir l’appui du cardinal Lamberto (Raf Vallone) qui touché par la tentative de rédemption de Michael et par la terrible confession de ses péchés, accepte de l’aider.

Elu pape Jean Paul 1er, Lamberto permet la prise de contrôle de Michael mais est empoisonné par Gilday.

Pour sauver sa vie menacé par un tueur sicilien, Michael n’a plus d’autre choix que d’avoir recours à la violence.

Vincent se charge tout d’abord d’éliminer Zasa et son équipe lors d'une fete italienne à New York.

La scéne finale culmine à l’opera de Palerme ou Michael va voir chanter son fils Franck.

Lors de cette longue scéne épique, Michael fait éliminer tous ses ennemis, Lucchesi, Keinszig, Altobello et Clay mais ne peut empecher l’assassinant de sa fille Mary qui prend la balle qui lui était destinée.

La scéne finale se termine sur la mort de Michael, miné et seul dans son jardin alors que Vincent a déjà repris les renes des l’entreprise familiale.

En conclusion, « Le Parrain 3 » est le volet qui m‘a le moins passionné des trois en raison de son ambiance politico-religieuse assez absconce.

On sent un Michael Corleone fatigué, usé par l’exercice du pouvoir, tiraillé par le remord et désireux de trouver une rédemption qui tarde à venir.

Les personnages autour de lui sont sans nul doute moins marquants que lors des deux premiers opus, meme si Elli Wallach toujours accompagné d’une petite musique de western est remarquable, le seul Andy Garcia et la toute mignonette Sofia Coppola ne suffisent pas à remplacer un Duvall, un De Niro, un Caan ou un Brando.

Bien entendu, certaines scénes restent impressionnantes, comme la longue scéne finale de l’opéra filmée avec une hallucinante maestria reléguant les de Palma et Scorcese aux rangs d’honnetes cinéastes mais il manque à ce dernier Parrain un peu de la magie des deux premiers chefs d’œuvres de Coppola.

Il va sans dire que la trilogie est à posséder chez soi pour tout bon cinéphille, et peut se déguster avec une bonne bouteille de vin, un bon plat de pates et un bon cigare.

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 20:18

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5

 

 

Sorti en 1974 , « Le Parrain 2 »  de Françis Ford Coppola est la suite logique du premier opus.

D’une durée de prêt de trois heures trente, « Le Parrain 2 » joue sur deux histoires se déroulant en parallèle, la destinée du jeune Vito Corleone (Robert De Niro) obligé d’émigrer aux Etats Unis après que ses parents aient été assassinés en Sicile par Don Ciccio (Giuseppe Sillato)  et les projets à la fin des années 50, de Michael Corleone (Al Pacino) alors solidement implanté au Nevada et père de deux enfants avec Kay (Diane Keaton), pour investir dans un projet de maisons de jeu à la Havane.

Pour se faire, Michael travaillant toujours avec son bras droit l’avisé avocat Paul Hagen (Robert Duvall)  est obligé de s’associer avec le vieux mafieux juif Hyman Roth (Lee Strasberg) et son ami italien Johnny Ola  (Dominic Chianese) qui sont les personnalités les plus influentes du monde des casinos.

Il doit aussi vaquer aux obligations de Parrain en arbitrant les conflits comme celui entre Franck Pentangeli (Michael V Gazzo) et les frères Rosato.

Mais les Rosato étant soutenus par Roth, Michael refuse d’appuyer Pentangeli.

Il est alors victime d’une tentative d’assassinat tout comme Pentangeli, qui échappe miraculeusement à la mort.

Méfiant, Michael soupçonne son propre frère Fredo de l’avoir trahi pour le compte de Roth.

Du coté historique, Vito qui travaille dans une épicerie du quartier italien de New York n’accepte pas de se plier au caïd local l’affreux Don Tanucci (Gastone Moschin).

Il l’élimine physiquement lors d’une spectaculaire fête italienne et devient en s’associant avec son voisin Clemenza par un mécanisme logique le nouveau caïd local, la personne chez qui on se rend pour arranger les problèmes.

Revanchard, Corleone au pouvoir alors établi reviendra en Sicile venger ses parents et assassiner Don Ciccio.

Du coté du présent, la tentative d’implantation des Corleone à Cuba est un fiasco monumental en raison de la révolution cubaine.

Malgré une apparente cordialité, Corleone et Roth se méfient l’un des l’autre et cette méfiance est accentué quand Fredo admet par inadvertance bien connaitre Ola.

Michael renie Fredo (John Cazale), lui assurant qu’il ne risque rien tant que leur mère est en vie.

Mais les choses prennent une tournure plus délicate pour la famille Corleone qui est trainée devant la justice suite au repentir de Pentangeli.

Habile, Corleone fait pression sur le frère sicilien de Pentangeli pour que celui-ci fasse machine arrière et le sauve de la prison.

Libéré de ses problèmes judiciaires, Michael produit dans un mouvement analogue au premier « Parrain » une série de meurtre impitoyables éliminant Roth dans un aéroport, Pentangeli contraint au suicide dans sa prison et Fredo tué lors de l’une partie de pèche poignante à en mourir.

Plus impityoable que jamais et séparé de Kay à qui il a pris ses deux enfants après qu’elle lui ait avoué avoir avorté, Michael règne d’une main de maitre sur son empire même si avec l’assassinat de son propre frère son âme se consume de plus en plus.

En conclusion, même sans Marlon Brando (mais avec un Robert de Niro épatant de classe) , « Le Parrain 2 » est aussi un chef d’œuvre.

Les acteurs sont parfaits, l’histoire complexe en diable, remplace la menace Barzini du premier volet par celle d’un viellard en apparence malade, Roth.

Les dimensions historique (la révolution de Cuba, la jeunesse de Vito au début du XX iéme siècle) et juridique (les Corleone trainés devant les tribunaux) insufflent un nouvel élan à la série en lui évitant de se replier sur elle-même en des histoires essentiellement italo américaines.

Du coté psychologique et émotionnel, la relation entre le lache et faible Fredo et son fère Michael est sans nul doute l’aspect le plus interessant du film.

Dense, riche et brillant, « Le Parrain 2 » est un sans faute absolu.

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 19:15

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5

 

 

L’été est pour moi l’occasion de revisiter des grands classiques du cinéma.

Et même si je suis pas a priori fan des films de Mafia comment ne pas fondre devant la trilogie des Parrains de Francis Ford Coppola ?

Le premier de la série, « Le Parrain » voit le jour en 1972.

Adapté d’un roman de Mario Puzo, il retrace dans une grande fresque cinématographique après la seconde guerre mondiale, la vie d’une des cinq plus puissantes familles mafieuse italienne de New York, les Corleone, dirigée par leur chef incontesté, Don Vito Corleone (Marlon Brando vieilli et transformé physiquement).

Au sein de cette vaste famille on trouve tout d’abord les fils, Sonny (James Caan) nerveux, impulsif et soumis à de violents accès de colère, Fredo (John Cazale) faible et effacé, Michael (Al Pacino) ancien héros de la guerre, Paul Hagen (Robert Duvall)  adopté par Don Vito et devenu l’avocat conseiller de la famille puis la seule fille Connie (Talia « Adrienne » Shire) qui épouse le bookmaker Carlo Rizzi (Gianni Russo).

A ces descendants directs on ajoutera  le filleul de Vito, Johnny Fontane (Al Martino) chanteur de charme à la Franck Sinatra, qui n’hésite pas à faire jouer ses relations mafieuses pour convaincre les producteurs réticents de le faire jouer dans des films.

La trame principale de l’histoire tourne autour de la vengeance d’un trafiquant de drogue italien d’origine turque, Solozzo (Al Lettieri) qui se voit refusé un partenariat avec Don Vito contre l’avis de Sonny et Paul.

Don Vito invoque des raisons morales (la drogue est un business sale) mais surtout la peur de perdre ses appuis politiques.

Vexé, Solozzo s’associe avec une autre famille mafieuse, les Tattaglia et tente de faire assassiner Don Vito.

Grièvement blessé, le Parrain survit pourtant et est soigné dans un hôpital placé sous haute surveillance par ses hommes.

Dès lors le fol engrenage des représailles s’enclenche, même si Hagen plus timoré veut négocier et si Sonny veut déclencher une guerre totale.

Michael jusqu’alors en retrait car désireux de changer de vie pour sa petite amie Kay Adams (Diane Keaton) s’implique et propose d’éliminer lui-même dans un restaurant Solozzo et le capitaine de police corrompu Mc Cluskey (Sterling Hayden).

La scène d’une force inouïe, donne à Michael un terrible ascendant sur ses frères et fait de lui le successeur désigné de son père.





Pour échapper aux représailles, Michael est envoyé dans un petit village de Sicile sous la protection d’un des amis de son père, Don Tommasino.

Entre les familles, la guerre fait rage et le trop impulsif Sonny est assassiné à un péage dans un guet append que lui a tendu son beau frère le traitre Carlo Rizzi.

Michael revient après une année, un mariage avorté pour cause d’assassinat de sa femme et découvre après le rétablissement de son père que les Tattaglia n’auraient jamais pu monter un coup pareil sans l’appui de Barzini (Richard Conte) , le parrain de la plus puissante des familles mafieuses de New York.

En l’absence de Sonny et avec un Don Vitto encore affaibli, Michael se place aux avant postes et renoue avec son amour de jeunesse Kay.

Il s’endurcît, va reprendre en main les affaires de son frère Fredo à Las Vegas qui se fait dominer par Mo Green le patron des casinos qui est appuyé par Barzini.

Le décès (accidentel !) de Don Vitto dans son jardin jouant avec son petit fils accélère les choses.

Lors du baptême du fils de Connie, Michael fait une extraordinaire action d’éclat, faisant simultanément assassiner Barzini, Tattaglia, Green et tous les traites de sa famille.

Ayant triomphé de tous ses ennemis, Michael Corleone devient le parrain incontesté de mafia italo-américaine.

En conclusion, « Le parrain » est un chef d’œuvre qui vous prend et ne vous lâche plus de la première à la dernière seconde.

S’appuyant sur des acteurs exceptionnels, Brando et Pacino étant hors concours, mais Duvall, Caan et Shire étant également fantastiques, Coppola réalise une grande fresque familiale décrivant un monde de pouvoir, de violence et de faste.

D’une richesse exceptionnelle, son film fourmille d’histoires à tiroirs, un événement d’apparence mineur pouvant avoir de grande répercussion sur le cours de l’histoire.

La prestation de Brando lui valut un oscar mérité, tant son interprétation d’un vieux mafieux à l’ancienne, rétif au trafic de drogue et adepte du dialogue avant les actes de violence, est exceptionnelle.

La scène ou diminué physiquement, il meurt dans son jardin devant son petit fils atteint de véritables sommets.

Al Pacino alors tout jeune est également exceptionnel, devenant peu à peu un maitre stratège impitoyable au fur et à mesure que  le pouvoir lui fait perdre son humanité sous les yeux de Kay.
Si vous ajoutez à cela, les superbes paysages de la Sicile ou pauvreté rime avec violence et une musique très élégante de Nino Rota, vous obtenez ni plus ni moins que le meilleur film de mafieux jamais réalisé.

Ne pas l’aimer équivaut pour moi à ne pas aimer le cinéma.

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 19:55

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Trois après le succès de son premier film, Harold Romis récidive avec « Mafia blues 2, la rechute » en 2002.

Cette fois Paul Vitti (Robert de niro) incarcéré doit faire face à des tentatives de meurtres orchestrées par ses rivaux comme Patty Lo Presti (Cathy Moriarti) sulfureuse chef de clan ou Lou Rigazzi (Franck Gio).

S’en est trop pour ses nerfs déjà fragile et Vitti fait une nouvelle dépression nerveuse qui nécessite l’intervention de son psychiatre favori Ben Sobel (Billy Crystal) qui vient pourtant d’enterrer son père.

Devant l’état calamiteux de Vitti, l’administration pénitentiaire accepte en apparence de le laisser sortir pour subir un traitement et une réinsertion professionnelle pour en réalité affaiblir la mafia en une sanglante guerre des gangs.

Sobel est une nouvelle fois contraint à coopérer cette fois par le FBI et à cesser séance tenante tout activité pour s’occuper de son patient le plus exigeant.

Bien entendu, une fois dehors Vitti reprend ses vielles habitudes et sa cohabitation au sein même du foyer des Sobel provoque de savoureux quiproquo.

Désireux de réinsérer son patient, Sobel propose de nombreux jobs à Vitti avant de le faire embaucher comme conseiller artistique dans une série à succès sur la mafia appelée Little César.

Fidèle à ses habitudes, Vitti amène ses partenaires de crime sur le plateau et ne tarde pas à semer la pagaille avec un réalisateur excentrique quelque peu dépassé par les évènements.

Il doit pourtant jouer serré avec ses rivaux qui le traquent et prend la décision pour rétablir son prestige au sein de la pègre de réaliser un casse lors d’un important transfert de fond de lingots d’or.

Malgré tout sa bonne volonté, Sobel se trouve contraint de suivre le mouvement et participe lui-même au casse …

En conclusion, bien qu’un peu moins réussi que le premier opus, « Mafia blues 2, la rechute » recèle quelques bons moments dans sa première partie consistant dans l’intégration d’un grand parrain de la mafia italienne dans la vie d’un foyer normal voir traditionnel juif.

De niro et Crystal sont égaux à eux même et donc toujours bien mais on sent le filon s’épuiser les gags peiner sur la distance notamment sur cette fin poussive ou le psy devient au contact des gangsters plus viril.

Mention passable donc pour cet honnête divertissement qui ne laissera pas un souvenir impérissable.

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 19:28

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Dirigeons nous à présent vers un registre plus léger avec « Mafia blues » film américain de Harold Ramis sorti en 1999.

Tout le concept de ce film repose sur une idée de base très simple, confronter Paul Vitti (Robert de Niro) un parrain de la mafia italo-américaine new yorkaise, un dur à cuir dont les nerfs lâchent soudainement après l‘assassinat d‘un de ses proches, à une psychothérapie menée par un psychiatre sans histoires, le Docteur Ben Sobel (Billy Crystal).

Se sentant en effet perdre pied dans son métier et menacé par son rival Primo Sidone (Chazz Palminteri) , Vitti vient trouver Sobel pour résoudre ses problèmes sans à vrai dire lui laisser vraiment la possibilité de refuser.

Fils d’un psychiatre juif ultra renommé, Sobel a du mal à s’émanciper et est de surcroit sous tension en raison de son mariage imminent avec Laura Mc Namara (Lisa Kudrow).

Pourtant malgré le choc des cultures et le coté terriblement envahissant de l’entourage du mafieux comme l’énorme Jelly (Joe Viterelli)  , Sobel va faire de son mieux pour soigner son client, parvenant à instaurer une relation de confiance avec lui en découvrant que Nitti n’a pas réglé un problème avec son père, assassiné sous ses yeux alors qu’il n’était qu’un enfant.

A force de côtoyer les mafioso, Sobel va se trouver embrigader dans d’improbables histoires de guerres des clans ce qui va entrainer une succession de gags issus du décalage entre sa volonté légitime de faire son métier et le coté complétement hors norme de la vie des mafioso.

En conclusion, « Mafia blues » n’est pas un chef d’œuvre inoubliable mais un bon divertissement tournant allégrement en dérision les codes des films de mafia.

Bâti autour d’une intrigue extrêmement mince, le film ne fonctionne que par l’intermédiaire de ses acteurs, De niro se caricaturant avec jubilation dans l’outrance d’un parrain de la mafia et Billy Crystal par contraste parfaitement juste dans le rôle d’un psychiatre à la vie sans relief de monsieur tout le monde.

Avec des acteurs de cet acabit on passe donc un agréable moment, ce qui n’est après tout pas si mal.

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 21:26

3Incorruptibles

 

Les films de mafia avec « Les incorruptibles » de Brian de Palma.

Réalisé en 1987, « Les incorruptibles » narre en pleine prohibition sur l’alcool dans le Chicago des années 30, l’affrontement entre le policier Eliot Ness (Kevin Costner jeune et beau) et le parrain de la mafia Al Capone (Robert de Niro).

Régnant sans partage sur le trafic de l’alcool qu’il fait passer aux Etats Unis par le Canada, Al Capone est jugé comme intouchable en raison de ses multiples au sein de la police et des politiciens de Chicago.

C’est donc contre le règne de la violence et de la corruption, que l’inspecteur fédéral de la brigade financière Eliot Ness est chargé de monter une équipe.

Pour se faire il s’entoure d’hommes intègres et fiables comme le vieux policier de terrain bourru et intelligent Jim Malone (Sean Connery), George Stone (Andy Garcia) un jeune tireur d’élite et Oscar Wallace (Charles Martin Smith) expert en comptabilité qui lui suggère d’attaquer Capone sur le terrain de la fraude fiscale.

Entre ces incorruptibles et Capone va alors s’engager une lutte à mort ou la violence va aller crescendo.

Après une saisie d’alcool au Canada, Ness obtient des documents codés (et un témoin) pouvant impliquer Capone pour fraude fiscale.

Mais celui ci le fait assassiner en même temps que Wallace, la veille de son procès par son tueur personnel Franck Nitti (l’effrayant Billy Drago).

Ayant infiltré la police, Capone fait ensuite éliminer Malone qui a découvert l’identité de son comptable Walter Payne (Jack Kehoe).

Prêt à tout, Ness ayant mis en sûreté sa famille, arrête Payne après une mémorable scène de fusillade dans une gare.

Le procès du parrain peut alors reprendre.

Au cours de celui-ci, Ness comprend que Nitti est l’assassin de Malone.

Il le poursuit, le tue et sort un coup de bluff pour déstabiliser la défense de Capone et la forcer à plaider coupable.

En conclusion, « Les incorruptibles » peut considéré à raison comme un grand film de De Palma.

La reconstitution historique des années 30 est très réussie et le film baigne dans une grande sophistication esthétique qui culmine dans la mémorable fusillade de la gare ou un landau avec un bébé descend les marches au ralenti en plein déchaînement de violence.

Les acteurs sont excellents, Sean Connery (oscarisé pour son second rôle) prenant littéralement l’ascendant sur le toujours sobre et effacé Costner.

Bien entendu De Niro est très bon dans ce rôle taillé sur mesure de grand mafieux baignant dans le luxe et l’impunité.

On ajoutera aussi la musique d’Enio Morricone rythmée et efficace.

D’un point de vu personnel, je ne suis pas très friand des films de mafieux et trouve souvent répugnant la fascination dont ils font quelques fois l’objet mais « Les incorruptibles » est intéressant dans le sens ou le personnage du policier fait réellement contre poids au truand puis finit par l’abattre ce qui désacralise la figure du criminel élevé au rang de mythe.

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