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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 21:34

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Clôturant tardivement la trilogie, « Le Parrain 3 » de Françis Ford Coppola voit le jour en 1991 soit plus de quinze ans après le second opus.

 Nous sommes à la fin des années 70 et Michael Corleone vielli souhaite que sa famille quitte le mondes de la criminalité pour réinvestir sa colossale fortune dans un secteur légal.

Son fils Anthony (Franck d’Ambrisio) lui annonce qu’il veut devenir chanteur d’opéra et sa fille Mary (Sofia Coppola) n’est pas mélée aux trafics.

Conciliant avec ses enfants, Michael accepte de les laisser faire ce qu’ils veulent afin également de renouer de bonnes relations avec leur mère Kay (Diane Keaton).

Pour complétement s’affranchir, Michael se rapproche du monde catholique et par de généreuses donations, se met en position de se porter acquereur de la société Banco Immobiliare qui gère le patrimoine immobilier du Vatican.

En effet, l’archeveque Gilday (Donal Donnelly) directeur de la banque du Vatican devenu un proche de Corleone a eu une gestion catastrophique et se trouve actuellement aux abois.

Alors que Michael s’apprete à enterriner sa décision auprés des autres familles mafieuses lors d’une réunion à Atlantic city, un massacre a lieu, commandité par Joey Zasa (Joey Mantegna), mafieux revanchard laissé pour compte des bénéfices des Corleone.

Les Corleone en réchappent miraculeusement mais la plupart des dirigeants mafieux sont éliminés.

Après toutes ses émotions, Michael se découvre une faiblesse cardiaque qui mine sa santé et fait vaciller son prestige.

De plus Zasa est l’ennemi de Vincent Mancini (le bellâtre Andy Garcia) le fils de Sonny Corleone dont il a hérité du caractère bouillant.

Désireux de travailler pour son oncle, Vincent est partisan de l’élimination radicale de la famille Zasa et pour couronner le tout flirte avec sa cousine Mary, la propre fille de Michael !

Prudent comme toujours, Michael sollicite le vieux Don Altobello (surprenant Eli Wallach) comme intermédiaire pour faciliter une prise de rendez vous avec le comité européen gérant Banco Immobiliere.

C’est ainsi que Michael rencontre Don Liccio Lucchesi (Enzo Robutti) et Frierick Keinszig (Helmut Berger) redoutables hommes politiques qui vont freiner ses ambitions par le fait que le Pape alors gravement malade doit valider la decision de prise de contrôle de Banco Immobiliere.

Mais en envoyant Vincent au devant de Altobello, Michael apprend que Zasa n’est qu’un pion télécommandé par Lucchesi, Keinszig avec la complicité d’Altobello et de Gilday.

Mal embarqué, il sollicite le vieux mafieux sicilien Tommasino (Vittorio Duse) pour obtenir l’appui du cardinal Lamberto (Raf Vallone) qui touché par la tentative de rédemption de Michael et par la terrible confession de ses péchés, accepte de l’aider.

Elu pape Jean Paul 1er, Lamberto permet la prise de contrôle de Michael mais est empoisonné par Gilday.

Pour sauver sa vie menacé par un tueur sicilien, Michael n’a plus d’autre choix que d’avoir recours à la violence.

Vincent se charge tout d’abord d’éliminer Zasa et son équipe lors d'une fete italienne à New York.

La scéne finale culmine à l’opera de Palerme ou Michael va voir chanter son fils Franck.

Lors de cette longue scéne épique, Michael fait éliminer tous ses ennemis, Lucchesi, Keinszig, Altobello et Clay mais ne peut empecher l’assassinant de sa fille Mary qui prend la balle qui lui était destinée.

La scéne finale se termine sur la mort de Michael, miné et seul dans son jardin alors que Vincent a déjà repris les renes des l’entreprise familiale.

En conclusion, « Le Parrain 3 » est le volet qui m‘a le moins passionné des trois en raison de son ambiance politico-religieuse assez absconce.

On sent un Michael Corleone fatigué, usé par l’exercice du pouvoir, tiraillé par le remord et désireux de trouver une rédemption qui tarde à venir.

Les personnages autour de lui sont sans nul doute moins marquants que lors des deux premiers opus, meme si Elli Wallach toujours accompagné d’une petite musique de western est remarquable, le seul Andy Garcia et la toute mignonette Sofia Coppola ne suffisent pas à remplacer un Duvall, un De Niro, un Caan ou un Brando.

Bien entendu, certaines scénes restent impressionnantes, comme la longue scéne finale de l’opéra filmée avec une hallucinante maestria reléguant les de Palma et Scorcese aux rangs d’honnetes cinéastes mais il manque à ce dernier Parrain un peu de la magie des deux premiers chefs d’œuvres de Coppola.

Il va sans dire que la trilogie est à posséder chez soi pour tout bon cinéphille, et peut se déguster avec une bonne bouteille de vin, un bon plat de pates et un bon cigare.

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