Trois après le succès de son premier film, Harold Romis récidive avec « Mafia blues 2, la rechute » en 2002.
Cette fois Paul Vitti (Robert de niro) incarcéré doit faire face à des tentatives de meurtres orchestrées par ses rivaux comme Patty Lo Presti (Cathy Moriarti) sulfureuse chef de clan ou Lou
Rigazzi (Franck Gio).
S’en est trop pour ses nerfs déjà fragile et Vitti fait une nouvelle dépression nerveuse qui nécessite l’intervention de son psychiatre favori Ben Sobel (Billy Crystal) qui vient pourtant
d’enterrer son père.
Devant l’état calamiteux de Vitti, l’administration pénitentiaire accepte en apparence de le laisser sortir pour subir un traitement et une réinsertion professionnelle pour en réalité affaiblir
la mafia en une sanglante guerre des gangs.
Sobel est une nouvelle fois contraint à coopérer cette fois par le FBI et à cesser séance tenante tout activité pour s’occuper de son patient le plus exigeant.
Bien entendu, une fois dehors Vitti reprend ses vielles habitudes et sa cohabitation au sein même du foyer des Sobel provoque de savoureux quiproquo.
Désireux de réinsérer son patient, Sobel propose de nombreux jobs à Vitti avant de le faire embaucher comme conseiller artistique dans une série à succès sur la mafia appelée Little César.
Fidèle à ses habitudes, Vitti amène ses partenaires de crime sur le plateau et ne tarde pas à semer la pagaille avec un réalisateur excentrique quelque peu dépassé par les évènements.
Il doit pourtant jouer serré avec ses rivaux qui le traquent et prend la décision pour rétablir son prestige au sein de la pègre de réaliser un casse lors d’un important transfert de fond de
lingots d’or.
Malgré tout sa bonne volonté, Sobel se trouve contraint de suivre le mouvement et participe lui-même au casse …
En conclusion, bien qu’un peu moins réussi que le premier opus, « Mafia blues 2, la rechute » recèle quelques bons moments dans sa première partie consistant dans l’intégration d’un
grand parrain de la mafia italienne dans la vie d’un foyer normal voir traditionnel juif.
De niro et Crystal sont égaux à eux même et donc toujours bien mais on sent le filon s’épuiser les gags peiner sur la distance notamment sur cette fin poussive ou le psy devient au contact des
gangsters plus viril.
Mention passable donc pour cet honnête divertissement qui ne laissera pas un souvenir impérissable.
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