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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 19:55

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Trois après le succès de son premier film, Harold Romis récidive avec « Mafia blues 2, la rechute » en 2002.

Cette fois Paul Vitti (Robert de niro) incarcéré doit faire face à des tentatives de meurtres orchestrées par ses rivaux comme Patty Lo Presti (Cathy Moriarti) sulfureuse chef de clan ou Lou Rigazzi (Franck Gio).

S’en est trop pour ses nerfs déjà fragile et Vitti fait une nouvelle dépression nerveuse qui nécessite l’intervention de son psychiatre favori Ben Sobel (Billy Crystal) qui vient pourtant d’enterrer son père.

Devant l’état calamiteux de Vitti, l’administration pénitentiaire accepte en apparence de le laisser sortir pour subir un traitement et une réinsertion professionnelle pour en réalité affaiblir la mafia en une sanglante guerre des gangs.

Sobel est une nouvelle fois contraint à coopérer cette fois par le FBI et à cesser séance tenante tout activité pour s’occuper de son patient le plus exigeant.

Bien entendu, une fois dehors Vitti reprend ses vielles habitudes et sa cohabitation au sein même du foyer des Sobel provoque de savoureux quiproquo.

Désireux de réinsérer son patient, Sobel propose de nombreux jobs à Vitti avant de le faire embaucher comme conseiller artistique dans une série à succès sur la mafia appelée Little César.

Fidèle à ses habitudes, Vitti amène ses partenaires de crime sur le plateau et ne tarde pas à semer la pagaille avec un réalisateur excentrique quelque peu dépassé par les évènements.

Il doit pourtant jouer serré avec ses rivaux qui le traquent et prend la décision pour rétablir son prestige au sein de la pègre de réaliser un casse lors d’un important transfert de fond de lingots d’or.

Malgré tout sa bonne volonté, Sobel se trouve contraint de suivre le mouvement et participe lui-même au casse …

En conclusion, bien qu’un peu moins réussi que le premier opus, « Mafia blues 2, la rechute » recèle quelques bons moments dans sa première partie consistant dans l’intégration d’un grand parrain de la mafia italienne dans la vie d’un foyer normal voir traditionnel juif.

De niro et Crystal sont égaux à eux même et donc toujours bien mais on sent le filon s’épuiser les gags peiner sur la distance notamment sur cette fin poussive ou le psy devient au contact des gangsters plus viril.

Mention passable donc pour cet honnête divertissement qui ne laissera pas un souvenir impérissable.

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 19:28

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Dirigeons nous à présent vers un registre plus léger avec « Mafia blues » film américain de Harold Ramis sorti en 1999.

Tout le concept de ce film repose sur une idée de base très simple, confronter Paul Vitti (Robert de Niro) un parrain de la mafia italo-américaine new yorkaise, un dur à cuir dont les nerfs lâchent soudainement après l‘assassinat d‘un de ses proches, à une psychothérapie menée par un psychiatre sans histoires, le Docteur Ben Sobel (Billy Crystal).

Se sentant en effet perdre pied dans son métier et menacé par son rival Primo Sidone (Chazz Palminteri) , Vitti vient trouver Sobel pour résoudre ses problèmes sans à vrai dire lui laisser vraiment la possibilité de refuser.

Fils d’un psychiatre juif ultra renommé, Sobel a du mal à s’émanciper et est de surcroit sous tension en raison de son mariage imminent avec Laura Mc Namara (Lisa Kudrow).

Pourtant malgré le choc des cultures et le coté terriblement envahissant de l’entourage du mafieux comme l’énorme Jelly (Joe Viterelli)  , Sobel va faire de son mieux pour soigner son client, parvenant à instaurer une relation de confiance avec lui en découvrant que Nitti n’a pas réglé un problème avec son père, assassiné sous ses yeux alors qu’il n’était qu’un enfant.

A force de côtoyer les mafioso, Sobel va se trouver embrigader dans d’improbables histoires de guerres des clans ce qui va entrainer une succession de gags issus du décalage entre sa volonté légitime de faire son métier et le coté complétement hors norme de la vie des mafioso.

En conclusion, « Mafia blues » n’est pas un chef d’œuvre inoubliable mais un bon divertissement tournant allégrement en dérision les codes des films de mafia.

Bâti autour d’une intrigue extrêmement mince, le film ne fonctionne que par l’intermédiaire de ses acteurs, De niro se caricaturant avec jubilation dans l’outrance d’un parrain de la mafia et Billy Crystal par contraste parfaitement juste dans le rôle d’un psychiatre à la vie sans relief de monsieur tout le monde.

Avec des acteurs de cet acabit on passe donc un agréable moment, ce qui n’est après tout pas si mal.

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