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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 08:41

x_men_integrale_1987_2.jpg4

 

 

Durant les années 80, les aventures des mutants de Marvel se poursuivent avec « X-men, l’intégrale 1987, tome deux » avec Chris Claremont au scénario et plusieurs dessinateurs dont Marc Silvestri et Dave Cockrum.

Dans ce second tome, Tornade relookée en punk à crête ultra sexy se lance dans une longue quête personnelle pour retrouver son ancien amant le mutant Forge pour lui demander de lui restituer ses pouvoirs sur le contrôle des éléments.

Mais Forge introuvable dans sa maison High tech truffée d’hologrammes, Tornade devra se rabattre sur le vieil indien Nazé ex mentor de Forge qui lui révèle que celui-ci a été envouté par des esprits maléfiques.

Tornade accepte donc de suivre Nazé dans les montagnes rocheuses pour retrouver et libérer son ex-amant.

Cette longue quête mystique dans le pays des esprits mettra le duo à l’épreuve de créatures maléfiques redoutables.

Du coté des autres X-men, le puissant Sinistre continue de presser ses Maraudeurs de tuer Madelyne Pryor, l’ex femme de Cyclope, blessée dans un épisode précédent par le mercenaire Long-couteau.

L’affrontement a lieu dans l’hôpital de San Francisco ou se repose Madelyne et est d’une très grande intensité.

Havok, Wolverine, Malicia, Dazzler et le plus quelconque Longshot luttent avec acharnement contre les redoutables Dents de sabre, Long-couteau, Vertigo, Harpon, Arclight et Scrambler.

Polaris possédée par Malice des Maraudeurs entre en scène comme chef du groupe et manque de tuer Madelyne et Malicia en les emprisonnant dans un enchevêtrement de poutrelles métalliques coulant à pic.

Mais les deux femmes sont sauvées par une courageuse intervention de Dazzler qui s’affirme de plus en plus comme une  X-man à part entière.

Havok intervient ensuite et la mort dans l’âme, déchaine ses rafales destructrices pour assommer son ex petite amie sans pouvoir l’arracher à l’emprise de Malice.

Par la suite, après un court interlude avec Kerry Gammil aux dessins ou la Freedom force recrute trois anciens mutants le Mur, le Baron écarlate et Estoc et ou Tornade continue sa quête mystique indienne avec un Nazé plus inquiétant et dissimulateur que prévu, Silvestri reprend les commandes pour narrer l’acte final de la recherche de Tornade qui manipulée par Nazé, tue son amant Forge qui essayait de barrer la route à une horde de démons.

Chris Claremont laisse ensuite sa place de scénariste à Roger Stern pour livrer un excitant crossover Vengeurs/X-men autour de l’arrestation d’un Magnéto jugé responsable de crimes de guerre en raison des ses actes passés.
En réalité, Magnéto est non seulement traqué par les Vengeurs mais également par les super héros soviétiques (Darkstar, Vanguard, Ursa major, l’Homme de titanium et le plus douteux Dynamo pourpre) qui désirent également le faire répondre de ses crimes (sous marin coulé, ville rasée) devant leur justice.

Entre ces deux troupes d’élites, s’interposent les X-men désireux de défendre leur nouvel allié repenti mais se méfiant des ses plans pour récupérer des composants électroniques cachées dans son ancienne base échouée dans une jungle au Cambodge.

L’affrontement pour récupérer un Magnéto aux pouvoirs neutralisés par des menottes inhibitrices est alors inévitable et permet aux Vengeurs bien aidés par les X-men de prendre le dessus sur les super héros soviétiques.

Magnéto fausse encore une fois compagnie à ses alliés pour renflouer sa base gisante au fond des eaux d’un lac et provoque un deuxième affrontement généralisé cette fois entre Vengeurs et X-men.

Durant l’assaut, Captain marvel changée en énergie pure s’infiltre dans la base et la fait exploser, croyant ainsi mettre fin aux projets de Magnéto qui a en réalité déjà récupéré ses circuits électroniques.

Une nouvelle fois Magnéto est récupéré par les X-men qui ignore que l’hypnotiseur Docteur Druid a embarqué avec eux pour renseigner les Vengeurs.

L’action se déplace ensuite à Singapour ou l’appareil des X-men doit se poser suite à une avarie.

Les trois parties se retrouvent une nouvelle fois sur un cargo pour se disputer Magnéto qui a également fui par la mer.

La lutte est telle que la Dynamo pourpre éventre la coque du bâtiment provoquant un naufrage.

Oubliant leurs griefs, les héros s’allient pour sauver les civils et les super héros soviétiques laissent tomber leur poursuites après l’acte hautement condamnable de la Dynamo pourpre.

La dernière partie, sans doute la moins intéressante à mes yeux voit se mettre en place avec le duo Tom de Falco/Keith Pollard, la capitulation de Magnéto a Singapour après qu’il se soit rendu compte que les composants électroniques de son casque ne lui permettait pas de modifier tous les esprits humains pour expurger en eux la haine du mutant.

Contre l’avis de ses adeptes partisans d‘une lutte armée contre les humains, Magnéto est donc une nouvelle fois conduit au tribunal de Paris ou un tribunal international le juge.

Pacifiste, Magnéto fait néanmoins prendre conscience à Captain marvel que le juge français du Motier veut l’éliminer et ainsi redéclencher une guerre mutants-humains.

Magnéto utilise donc une dernière fois son casque pour modifier l’esprit du juge et se faire acquitter.

Devant l’agitation des foules hostiles au verdict, nul en sortie du procès ne peut alors prédire la tournure des événements.

En guise d’épilogue, deux petites douceurs, l’anniversaire surprise de Kitty Pride (14 ans à l’époque !) fêté par Claremont et Cockrum en noir et blanc puis un extra asiatique plaisant de Wolverine contre la Mafia japonaise mis en forme par le talentueux Marshall Rogers.

En conclusion, « X-men, l’intégrale 1987, tome deux » est un très bon album de super héros orchestré de main de maitre par un Chris Claremont en grande forme.

Même si j’ai trouvé la quête mystique de Tornade un tantinet longuette, l’affrontement entre X-men et Maraudeurs s’est avère finalement bien captivant avec de nouveaux super criminels intéressants comme le tueur cyborg Long couteau très bien utilisé avec des ennemis plus classiques comme Dent de sabre l’éternel double bestial de Wolverine.

Coté X-men, on assiste également à un plaisant renouvellement des équipes, avec des nouvelles recrues s’affirmant de plus en plus comme la surpuissante et inexpérimentée Malicia ou les fragiles Havok taraudé par la perte de sa femme et Dazzler pas encore convaincue de quitter sa carrière de chanteuse pour devenir une super héroïne.

La seconde partie du volume, bien que comportant un épilogue assez peu intéressant constitue tout de même un grand morceau d’anthologie ou les Vengeurs eux aussi en pleine évolution avec un Thor amoindri, sans Iron-man, avec la déménageuse Miss Hulk, la passe partout Captain marvel et les deux seconds couteaux Chevalier noir/Docteur druid autour de la personnalité de Captain america, pénètre dans l’univers de nos X-men favoris.

On appréciera donc ce superbe cross over avec les super héros soviétiques en général assez peu représentés (sauf la Dynamo pourpre et l’Homme de titanium ennemi historiques d’Iron man) et souvent de manière caricaturale dans les années 60 comme communistes primaires.

Stern évite donc l’écueil de l’anti communisme primaire et livre une aventure exotique, puissante et rythmé atour de plusieurs questions majeures: la pacification des esprits par la contrainte pour la cessation de toute guerre et le jugement par un tribunal civil humain d’un super héros se considérant comme un état à lui tout seul.

Coté dessins, si Silvestri n’est pas mon artiste favori, son travail reste néanmoins de qualité satisfaisante.

Cette intégrale peut donc être considérée pour moi comme un classique.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 23:23

X_men_integrale_1985_2.jpg3

 

 

Dans « X-men, l’intégrale 1985, tome deux », Chris Claremont aidé de Paul Smith et de Bob Wiacek donne libre court à son imagination débridée pour imaginer une grande fresque arctique dans laquelle, les X-men et la Division alpha trouvent un monde idyllique perdu dans le grand nord canadien ou vit une source magique permettant non seulement de guérir les traumatismes de mutants mais également aux humains d’acquérir des super pouvoirs et donc potentiellement d'abolir les tensions entre les deux espèces.

N’en croyant pas leurs yeux, Puck grandit, Cyclope et Malicia contrôlent leurs pouvoirs à volonté, Wolverine, Sasquatch et Aurora guérissent de leurs problèmes psychiques.

Tout semble aller pour le mieux pour Cyclope et Madelyne Prior (le clone de Jean Grey) dont la grossesse perturbe Rachel Summers, fille de Cyclope et de Jean Grey dans un futur alternatif bien sombre.

Mais toute médaille ayant son revers, les êtres magiques comme Shaman ou Harfang dépérissent inéluctablement pour disparaitre de ce monde.

Ce tableau idyllique met tout de même en alerte le Professeur Xavier ainsi que des mutants plus critiques comme Shadowcat, Wolverine et Talisman la propre fille de Shaman.

Tenace, Wolverine empêche les humains élevés au rang de super héros de mettre à mort la pauvre Harfang et de fortes dissensions éclatent alors au sein de la communauté.

Entre les partisans de l’extinction de la flamme et ceux de sa conservation, une courte mais intense lutte éclate ce qui pousse l’instigateur de ce miracle, le dieu asgardien Loki sommé par ses pairs de faire un acte bénéfique pour l’humanité à se dévoiler.

Courroucé qu’on puisse dédaigner son présent, Loki lâche ses géants des glaces contre les rebelles mais ceux-ci sont vaincus par les super héros.

Après une ultime tentative de chantage sur Madelyne Prior, Loki est forcé par les dieux supérieurs de reprendre son cadeau sans poser de conditions ce qu’il fait.

Par la suite John Romita Jr et Dan Green prennent le relais pour une aventure plus terre à terre et philosophique ou Magnéto est arraisonné par la Freedom Force un groupe de mauvais mutants repentis composés de Mystique, Pyro, le Colosse, Avalanche et Spirale.

Malgré l’intervention des X-men en sa faveur, Magnéto accepte à la surprise générale d’être jugé pour ses crimes.

Le procès est fixé à Paris.

Sans lien apparent, sous la plume d’Arthur Adams, le récit rebascule dans le fantastique avec le retour de Loki qui  fait enlever par l’Enchanteresse les Nouveaux mutants (Rocket, Solar, Illyana, Felina, Magma, Mirage, Karma, Warlock et Cypher) pour les téléporter en Asgard.

Outre la pure vengeance sur les X-men, le plan de Loki est de manipuler Tornade en lui faisant recouvrir le pouvoir de contrôler les éléments pour la mettre sur le trône vacant depuis la disparition d’Odin à la place de son frère Thor.

Obéissant à son maitre, la cruelle et belle Enchanteresse manipule la jeune sorcière Illyana pour en faire un double maléfique et docile, et téléporte les inexpérimentés Nouveaux mutants dans de multiples lieux magiques d’Asgard.

Devenue obèse Karma est lâchée dans le désert, Magma est changée en Elfe par un breuvage magique, Solar fait usage de sa force face aux rudes Vikings d’Asgard, Rocket côtoie les royaume sous terrain des nains, Félina découvre l’amour avec un homme loup blanc, quand à Mirage elle gagne la confiance d’authentiques Valkyrie qui en font l’une des leurs après qu’elle ait sauvé de la mort un magnifique cheval blanc ailé.

Mais tandis que Loki fait forger pour sa protégée Tornade un nouveau marteau enchanté, les Nouveaux mutant parviennent à surmonter leurs épreuves individuelles, à sa rassembler et à défaire leur ennemi l’Enchanteresse, neutralisée et livrée en pâture à S’ym un démon aux ordres de Illyana.

La menace de Loki pousse les véritable X-men à se rendre sur Asgard.

Entre le dieu du mal, 3 ou 4 ieme puissance Asgardienne et les X-men la lutte est acharnée d’autant plus que ces derniers luttent pour arracher Tornade à son emprise.

Au cours du combat ou interviennent Héla et les Nouveau mutants en renfort, Wolverine est mortellement blessé par le marteau de Tornade mais cet acte de courage provoque en elle le sursaut nécessaire pour échapper au contrôle de Loki.

Une nouvelle fois, Loki essuie un échec lorsque Tornade refuse de prendre les pouvoirs que lui offre le dieu du mal.

Devant leur détermination, il finit pourtant par les laisser partir en leur restituant la majeure partie de leurs gains obtenus sur place.

La dernière partie du récit ou John Romita Jr et Dan Green ressurgissent est entièrement consacrée au procès de Magnéto dans l‘ile de la cité à Paris, durant lequel des attentats terroristes surviennent pour faire accuser les mutants notamment les X-men.

Alors que Magnéto tente d’expliquer à la cour l’évolution de sa mentalité vers plus de pacifisme et de tolérance, il est brutalement agressé par deux jumeaux nommés Fenris désireux de venger la mort de leur mère.

Doté de capacité d’énormes quantités d’énergie lorsqu’ils sont réunis, Fenris occasionne d’important dégât au tribunal tandis que les X-men luttent en plein Paris touristique contre de coriaces mercenaires dotés d’armures à haute technologie.
Fenris est finalement repoussé et ses mercenaires vaincus mais la violence de l’affrontement laisse le professeur Xavier mourant dans les bras de Magnéto qui n’a d’autre choix que d’accéder à sa requête de reprendre à sa place la direction des X-men.

L’épisode se termine par l’enlèvement de Xavier par les Shi’ar pour une tentative ultime de le sauver ….

En conclusion, « X-men, l’intégrale 1985, tome deux » est un sacré morceau débordant de créativité.

Il n’y a pas grand-chose à redire sur les scénario d’un Chris Claremont en grande forme avec la gigantesque fresque autour de Loki qui transporte nos amis mutants dans un univers de contes et de légendes nordiques.

Même les Nouveaux mutants, eternels membres de l’équipe B, s’en sortent tout à fait honorablement dans des dessins il est vrai somptueux de classe foisonnante de Arthur Adams le magnifique.

Bien entendu le procès  et la rédemption de Magnéto constituent un jalon important, même si il échappe au final à un jugement et si les lecteurs le préféreront sans doute plus ambigu et méchant.

L’action est au rendez vous avec des combats hauts en couleurs entre mutants et créatures nordiques avant de voir les affrontements classiques X-men/Mauvais mutants rehaussés du charme du cadre parisien avec tour Eiffel, cathédrale de Notre Dame et bateaux mouches sur la Seine !

Seul bémol, le style de Romita Jr, toujours assez peu élégant et largement perfectible à mon sens.

 

Pour le reste, haut niveau.

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 20:54

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2

 

 

En 1986, John Byrne revient prêter main forte à son ami Chris Claremont pour redonner un nouvel allant aux X-men.

Le résultat apparait dans l’ouvrage « X-men : l’envol du Phénix » qui compile diverses aventures autour du thème de Phénix.

Dans la première d’entre elles, Roger Stern sur des dessins de John Buscema narre la découverte par les Vengeurs d’un cocon spatial échoué dans un fleuve de New York.

Une fois difficilement exhumé, le cocon s’avère abriter Jean Grey que tout le monde croyait morte après l’affaire du Phénix Noir.

Légèrement dépassés par les évènements les Vengeurs appellent les Fantastiques (avec Miss Hulk en remplaçante de la Chose) pour bénéficier des conseils avisés du scientifique Red Richards.

Sous la direction de Byrne et Claremont, le lecteur suit le désarroi de Jean Grey, amnésique et psychologiquement perturbée aidée par les Vengeurs et les Fantastiques dans sa quête de vérité.

Celle-ci éclate finalement, le Phénix Noir étant une autre personne physiquement distincte de Jean Grey ce qui explique qu’elle est survécut à sa mort.

La troisième histoire écrite par Bob Layton sur des dessins de Jackson Guise, montre l’impact de l’annonce de la résurrection de Jean Grey sur ses anciens partenaires des X-men qui décident étant donné la virulence du climat anti mutant de fonder Facteur-X une équipe parallèle qui sous couvert d’arrestation de mutants les prend en charge.

Outre l’arrestation anecdotique du mutant pyromane Rusty, cet épisode est surtout le prétexte pour voir Cyclope en plein désarroi abandonné son ménage avec Madelyne Prior pour retrouver le premier amour de sa vie.

De manière plutôt décousue, l’ouvrage relate sous les plumes de John Bolton et Mike Collins l’accident de navette spatiale qui a fait de Jean Grey le Phénix et un étrange dialogue avec la Mort ayant revêtu les traits d’un ouvrier du bâtiment expliquant à une Jean Grey déboussolé le rôle vital du Phénix dans l’univers.

Enfin en ultime bonus, on termine par l’épisode certes culte de la mort de Phénix après un ultime combat galactique entre X-men et une coalition Shi’ar/Skrulls/Krees.

En conclusion, « X-men : l’envol du Phénix » est très inégal et fortement desservi par une présentation à la va vite passablement exécrable.

Les Vengeurs et les Fantastiques sont sous employés avec un style franchement médiocre de Buscema et les histoires de Facteur-X bien que rehaussé du style fin et puissant de Jackson Guise ne passent pas le cadre de l’anecdotique.

Malgré l’intérêt limité de des histoires et un prétexte finalement assez artificiel trop souvent en usage chez les scénaristes de comics abusant des histoires de résurrections farfelues de personnages populaires, « X-men : l’envol du Phénix » est sauvé de la noyade absolue par la qualité toujours exceptionnelle du trait de John Byrne, qui réussit à insuffler émotion, beauté et puissance à des personnages imaginaires.

Le résultat constitue tout de même une déception compte tenu du sujet, l’un des plus passionnants de l’univers Marvel et on se dit qu’il aurait été préférable de laisser Jean Grey reposer en paix après la fantastique conclusion de l’épopée du Phénix Noir.

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 15:28

Spider_man_1976_1977.jpg

2

 

 

« Spider-man, l’intégrale 1976-1977 »  retrace deux années de la vie du Tisseur de toile new yorkais.

A cette époque marquée par une grande instabilité de multiples scénaristes et dessinateurs se succèdent.

C’est Gerry Conway qui s’y colle le premier avec le très bon Sal Buscema au dessin pour conter l’accrochage entre Spidey et la Tarentule, super criminel latino américain dont le principal pouvoir est de posséder des pointes venimeuses sur les pieds.

La Tarentule et deux de ses hommes de main sont  payés par un mystérieux inconnu pour enlever le vice président de l’université ou étudie Peter Parker puis assassiner le maire de New York.

Les accrochages entre les deux arachnides sont rugueux mais Parker si il ne peut empêcher l’enlèvement du vice président a toujours légèrement le dessus sur ce criminel latin orgueilleux et machiste qui ne lâche pas prise facilement.

Ayant échoué en solitaire, la Tarentule reçoit sur ordre de son commanditaire l’aide du chasseur Kraven, ennemi historique de Spider-man.

Même si les deux homme parviennent à capturer le président de l’université, Kraven obnubilé par un désir de revanche contre son vieil ennemi se fait à nouveau battre, Spidey l’électrocutant in extremis alors qu’il était menacé de mort.

Puis Jim Shooter prend la suite et le mystérieux commanditaire de ses enlèvements se révèle enfin être Luminex, dit le docteur Lansky, docteur en physique reconverti en super criminel pour étancher ses rêves d’autonomie financière.

Capable de convertir la lumière en force solide, Luminex est un ennemi de gros calibre, comparable à Electro qui surclasse aisément la Tarentule et que Spider man ne peut vaincre que par astuce.

Après cette conclusion, Archie Goodwin prend les manettes pour quelques épisodes sans intérêt autour d’un sempiternel retour du Vautour, qui malgré les progrès de son équipement échoue encore une fois lamentablement dans ses plans de revanche.

A cette occasion, Morgan un caïd de Harlem croit bon d’engager Hitman un tueur ressemblant au Punisher pour éliminer Spider-man puis le Vautour mais le résultat malgré l’arsenal du mercenaire n’est pas meilleur.

Le niveau des épisodes chute alors sensiblement quand Ross Andru et Franck Giacoia passent aux dessins pour une aventure autour de Morbius, vampire de sous catégorie horriblement mal dessiné (quand on compare à la finesse des traits du Baron Blood de Byrne) .

Personnage gentil mais tiraillé par sa malédiction, Morbius irrite et ce n’est pas le fait qu’il soit possédé par un nouveau criminel appelé l’empathoide, entité techno-organique se nourrisant des émotions humaines qui améliorera la qualité de l’histoire.


La valse des scénaristes continue avec Bill Mantlo, le retour de Sal Buscema pour un épisode relativement intéressant autour du personnage du Tigre Blanc, super héros latino américain s’opposant à partir d’un quiproquo à Spider-man qui pense qu’il cherche à dérober un manuscrit universitaire pour le vendre et ainsi permettre le maintien des cours du soir pour les étudiants déshérités majoritairement hispaniques.

Redoutable combattant adepte des arts martiaux couplé à des qualités physiques exceptionnelles qui font de lui un Iron-fist plus performant, le Tigre Blanc a souvent le dessus sur Spider-man.

Après avoir dissipé le malentendu et trouvé un compromis pour le problème de l‘université, les deux héros finissent par se réconcilier.

Le grand Chris Claremont apparait ensuite avec Jim Mooney aux dessins pour un unique épisode mettant aux prises Spider-man avec les Inhumains qui ont dérobé un sérum nécessaire pour sauver la vie d’un jeune homme.

Même si Spidey mord la poussière devant la féroce Médusa, il ridiculise franchement Triton et Gorgone avant que la sagesse du monarque Flèche Noire ne finisse par mettre tout le monde d’accord.

Le dernier épisode scénarisé par Mantlo est le plus mauvais avec l’apparition d’une secte asiatique dirigée en secret par le maitre de la haine, super criminel nazi bien connu de Captain america et de Fantastiques.

Pour couronner le tout, un nouveau super héros bourrin au costume ridicule appelé Razorback arrive pour prêter main forte à Spider man afin de retrouver sa sœur enrôlée dans la secte.

L’intégrale se termine classiquement par la capture du trio Spider-man, Razorback et Flash Thomson.

En conclusion, « Spider-man, l’intégrale 1976-1977 »   n’est pas la plus fameuse année pour le Tisseur de Toile.

L’action est certes au rendez vous mais les ennemis guère au niveau.

Si la personnalité forte de Tarentula est plaisante, ses pouvoirs ne semblent pas à la hauteur d’un Spider-man en permanence fatigué par son combat contre le Caïd.

Bien sur Luminex et Kraven sont des ennemis valables, mais que dire après des improbables Hitman, Morbius, Empathoide, Frère de pouvoir et autres Razorback ?

La seule histoire qui présente un bon intérêt est celle avec le Tigre blanc, super héros puissant et relativement peu connu qui pour de nobles motifs (défendre les étudiants hispaniques défavorisés) tient tête au monte en l’air.

Si les scenario sont donc ultra basiques, on retiendra la pureté et l’élégance du style de Buscema loin devant tous les autres dessinateurs de cette intégrale assez moyenne.

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 09:50

X_men_1986_2.jpg

3

 

 

Retour aux X-men avec « X-men, l’intégrale 1986, tome 2 ».

Chris Claremont partage les scenario avec le couple Simonson (Walter et Louise) tandis qu’aux dessins Terry Shoemaker, Bret Belvins, Walter Simonson, Sal Buscema et Jon Bogdanove succèdent à John Romita Jr.

« X-men, l’intégrale 1986, tome 2 » commence par la fin du combat entre la redoutable sentinelle du futur Nemrod et les mutants.

Pour vaincre un ennemi aussi dangereux, les X-men  dirigés à présent par Magnéto s’allient à leurs pires ennemi du Club des Damnés.

Le gros Leiland se sacrifie en affaiblissant par son contrôle de la gravité les systèmes électroniques du robot, tandis que les actions conjuguées de Colossus, Etincelle, Séléné et Shaw parviennent à venir à bout du monstre robotique, qui parvient une nouvelle à se téléporter avant sa destruction totale.

Une fois le menace Nemrod écartée, on bascule sur l’histoire principale du récit, l’assassinat programmé des mutants sous terrain Morlocks par une équipe de tueurs appelés les Maraudeurs (Arclight, Blockbuster et leur super force, Harpon et ses javelots d’énergie pure, Scrambler annulant les pouvoirs des autres, Vertigo agissant sur l‘équilibre, Riptide et ses lames propulsées à grande vitesse, Long couteau et son arsenal de tueur cyborg+ en tueur solitaire le bien connu Dents de Sabre).

Les Maraudeurs traquent impitoyablement leurs proies dans les égouts éliminant également femmes, enfants et vieillards.

Cette histoire plus touffue qu’il n’y parait va subir plusieurs interférences avec des récits croisés.

Tout d’abord, la Confrérie des Mauvais Mutants rebaptisée Freedom Force, commandée par Mystique aidée par Spider Woman,  traque à présent pour le compte du gouvernement américain les mutants.

A la recherche du mutant Rusty Collins (générateur de flamme) et de son amie Skids (génératrice de champs de force), la Freedom Force va se heurter à X-Factor, couverture des premiers X-men (Cyclope, Angel, Marvel Girl, Fauve, Iceberg) pour en réalité protéger les mutants.

Cet affrontement finalement perdu par Freedom Force, va mener X-factor dans les égouts et leur faire découvrir l’horrible génocide dont sont victimes les Morlocks.

De leur coté, les X-men sont également averti par un Morlock agonisant du drame qui se joue sous la surface de la terre et envoie une équipe pour aider leurs amis.

Les X-men prennent difficilement le dessus sur les Maraudeurs qui parviennent finalement à s’enfuir dans les égouts pour continuer leur œuvre de mort.

Affaiblis avec Diablo inconscient, les X-men se retirent alors en accueillant les Morlocks survivants (dont Callisto) dans leur quartier général afin de les soigner.

Assez logiquement, ce sont alors X-factor qui prennent le relais mais qui essuient de sévères pertes au cours de la lutte, notamment Angel, blessé aux ailes et cruellement torturé par Blockbuster et Harpon.

Les croisement d’histoire s’intensifient alors beaucoup, avec par exemple les Nouveaux Mutants (Solar, Rocket, Magma, Mirage, Karma, Felina, Warlock, Cypher, Magie) , apprentis X-men qui piaffent d’impatience pour faire leurs preuve et surtout un Thor barbu rendu vulnérable physiquement par un sortilège lancée par la reine du royaume de la mort, Héla.

C’est un Thor en plein doute physique et psychologique qui se retrouve embarqué un peu à l’arraché dans l’histoire des Morlocks.

Affaibli, il parvient tout cependant à délivrer Angel de ses bourreaux même si au cours de la lutte, Blockbuster parvient à lui casser un bras.

Comme si cela ne suffisait pas, les gamins de Puissance 4 entrent dans la danse.

Cela commence à se bousculer sous terre.

J’ai déjà exprimé mon désintérêt total pour cette équipe d’enfants qui vont parvenir à triompher des Maraudeurs plus facilement que les X-men ou que X-Factor (!).

La suite de l’épisode montre des X-men vulnérables, avec l’inconscience de Diablo blessé, la paralysie de Colossus que même Magnéto ne peut guérir et les doutes de Tornade ébranlée pyscholiquement dans son rôle de leader sans pouvoirs.

Puis X-factor sauve d’autres Morlocks plus radicaux appelés les Tunneliers (Berserk, Scaleface, Masque, Blowhard).

Mais ce répit sera de courte durée puisque les Tunneliers seront tous tués dans un affrontement avec les humains à l’exception de Masque, seul survivant.

La dernière partie, moins interessante, traite de Mojo, ennemi extra terrestre obèse des X-men qui use de magie pour les faire régresser dans le temps.

Cet épisode voit l’apparition de Longshot, super héros acrobate issu du monde de Mojo qui viendra intégrer progressivement l’équipe des X-men.

Controlés télépathiquement et physiquement, les X-men format de poche sont sauvés par les Nouveaux Mutants qui leur permettent de repousser l’affreux Mojo dans sa dimension.

En conclusion, « X-men, l’intégrale 1986, tome 2 » est une histoire un peu longuette et confuse qui fait s’entemeler plusieurs personnages autour du génocide du peuple Morlock avec en toile de fond les prémisses de Sinistre et d’Apocalypse qui commencent doucement leur recrutement.

Dans cette féroce bataille sous terraine contre des adversaires de niveau moyen, les X-men ne sont pas bien convainquant et les voir avoir le dessous contre les Maraudeurs est assez pénible à voir, surtout quand  les tocards de Puissance 4 font le boulot à leur place !

Les Nouveaux Mutants, bien qu’assez sympathiques et plus crédibles que Puissance 4 ne laisseront pas non plus de trace très marquante dans l’univers Marvel.

Le position de X-Factor est elle aussi plus que boiteuse, car personne ne croit à cette pseudo équipe de super héros jouant double jeu pour protéger les mutants.

On peut simplement y voir une tentative maladroite et assez vaine de réactiver les premiers X-men.

D’ailleurs X-Factor ne fera pas long feu au sein de l’univers Marvel.

Quand à Thor, sa présence dans les sous sol est très artificielle et il n’apporte pas grand-chose au récit avec ses pouvoirs diminués.

Les seuls bon moment de la série sont donc l’affrontement avec le robot du futur Nemrod et une bonne séance de castagne à l’ancienne entre anciens X-men et Confrérie des Mauvais Mutants.

Pour le reste, mis à part le style infantile de Bogdanove pour Puissance 4, la pleaide de dessinateur s’en sort correctement meme si on est à vrai dire à des années lumières de John Byrne.

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 18:17

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En 1982, Franck Miller alors en plein état de grâce avec « Daredevil » s’associe avec le Monsieur X-men Chris Claremont pour produire un récit consacré à Wolverine qu’on retrouve sous le titre franchement passable  « Wolverine tome 3, je suis Wolverine ».

Le petit mutant griffu se retrouve encore une fois propulsé dans sa patrie de cœur le Japon pour s’enquérir de la santé de son amour Mariko Yashida.

Arrivé à Tokyo, Wolverine apprend que Mariko a été contrainte par son père le chef d’un des plus puissants clans du Japon de se marier.

Refusant de renoncer à son amour, Wolverine décide de la retrouver et découvre que malgré les maltraitances que lui fait subir son mari, Mariko n’a d’autres choix pour obéir au code de l’honneur japonais que d’accepter son sort.

Il affronte ensuite Shingen Yashida, le père de Mariko qui s’avère un maitre du sabre et qui profitant d’une faiblesse passagère l’humilie en combat singulier.

Logan se réveille dans la rue livré aux assassins de l’organisation terroriste ninja appelée la Main et ne doit son salut qu’à une mystérieuse femme appelée Yukio.

Travaillant en réalité pour Shingen, Yukio utilise Wolverine pour éliminer un rival de son maitre sous les yeux effarés de Mariko.

Chargée d’éliminer Wolverine, elle renonce pourtant à cette ultime mission en raison de l’attraction qui lie leurs deux personnalités sauvages.

S’apercevant de la manipulation, Wolverine reprend ses esprits et attaque Shingen en décimant la quasi-totalité des ses gardes du corps de la Main.

La revanche au sabre entre les deux hommes peut ainsi avoir lieu avec cette fois une lutte à mort dans un silence sépulcral qui aboutit cette fois à la mort du chef de clan.

Mariko prend alors subitement conscience des horreurs accomplies par son père et décide de s’affranchir de toute obligation envers lui.

Le récit se termine sur un happy end : un mariage entre Logan et sa dulcinée avec les X-men invités à la noce !

En conclusion, « Wolverine, tome 3, je suis Wolverine » est une solide histoire qui comblera tous les fans de Franck Miller dont on retrouve ici chaque parcelle de l’univers sombre et ce style graphique aussi sobre que précis et puissant dans des combats réglés au millimétre.

L’ambiance est ici propice au dépaysement, aux films d’arts martiaux et au raffinement de l’Asie séculaire.

Claremont et Miller révèlent une autre facette, presque moins bestiale du personnage, avec un sens de l’honneur prononcé et surtout le développement d’un sentiment amoureux assez inattendu.

Comme toujours avec Miller, les femmes sont généralement belles, dangereuses et sources de perdition pour le héros masculin qui se laisse gouverner par ses sentiments.

En ce sens, Yukio se rapproche par exemple d’une Elektra.

La bonne surprise est donc de voir que notre mutant macho et viril est un personnage suffisamment riche pour pouvoir également se couler dans un univers plus feutré et subtil comme celui des films asiatiques.

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