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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 23:00

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Le temps a passé et nous sommes à présent en 1985 avec « Special Strange n°39 ».

Dave Cockrum illustre les scénario de Chris Claremont pour amener les X-men explorer une ancienne base secrète de Magnéto située sous un volcan.

Sur place, les X-men tombent sur le gardien du lieu Garokk, un erzatz de dieu animé par un sentiment de haine contre Tornade, qui en raison de sa claustrophobie n’a pu le secourir lorsqu’il sombrait dans un gouffre.

Avec la moitié de son corps brulé et l‘autre aussi dure que le diamant, Garokk reste dangereux mais est finalement de nouveau précipité dans son trou.

En réalité, Magnéto est bien vivant et depuis une ile du triangle des Bermudes ou il a recueilli Cyclope et sa compagne Lee, a toujours des rêves de domination mondiale et n’hésite pas à menacer les principaux dirigeants de la planète.

Après la destruction d’un sous marin russe ayant osé l’attaquer, la chute du Lockbird à proximité du triangle des Bermudes, permet aux X-men d’approcher de la base pour constater qu’un champs de force annihile leurs pouvoirs.

Ceci ne les empêche pas de progresser ensemble avec Cyclope et de combiner leurs talents « humains » pour tenter de détruire une immense machine foreuse de Magnéto ..

Le scénariste Tom de Falco soutenu par le dessinateur Jerry Bingham met ensuite sur pied une très bonne aventure de Spider-man ou notre Tisseur s’allie au robot de second ordre Machine-man pour combattre le duo improbable composé de l’Homme sable et du Monocle, étrange criminel doté d’importants pouvoirs magiques issus en partie d’un dispositif électronique juché dans son dos.

Le combat face à des ennemis aussi puissant est original, plaisant et se termine par la capture de l’Homme sable.

On termine avec la Chose qui sur un scénario de Mark Gruenwald et des dessins de Jerry Bingham, s’envole dans les étoiles avec Icarus pour aller chercher sa chère et tendre Alicia Masters, enlevée par la déesse cosmique Elle aidée de Dragon-lune.

En réalité, Elle désire retrouver le corps de son époux Adam Warlock, dont le corps repose sur la contre Terre, planète crée par le Maitre de l’évolution.

Mais sur place, Elle découvre un monde dévasté et le corps inanimé du Maitre de l’évolution.

L’apparition de la Chose et d’Icarus venus chercher Alicia provoque un bref combat sans réel intérêt, car Elle est beaucoup trop puissante pour Icarus, tandis que Dragon Lune très inférieure physiquement à la Chose, a de grandes facilités pour le terrasser psioniquement.

Après que Alicia ait calmé son ami en lui disant qu’elle avait accompagnée Elle de son plein gré, les deux camps se réunissent pour ranimer le Maitre de l’évolution, comprendre qu’il a été terrassé par Warlock qui pensait que sa planète avait été laissé à l’abandon, avant de réaliser sur le coup que ladite planète avait belle et bien été volée.

Il est alors temps de comprendre qui a donc été assez puissant pour dérober une planète à son puissant créateur …

En conclusion, « Special Strange n°39 » est loin d’être un must de la série mais tient honnêtement son rang.

Les aventures des X-men, piètrement dessinés par le médiocre Cockrum, ont un fort gout de réchauffé avec ce bon vieux Magnéto et son gardien de seconde zone.

Cerise sur le gâteau, les costumes ridicules de nos héros, avec mention spéciale à Shadowcat affublée d’un costume digne d’Arlequin.

La surprise provient donc de Spider-man, avec une aventure bien épicée brillamment dessinée par l’élégant Bingham qui peut ensuite mettre en lumière son talent dans un univers plus science fiction ou la Chose boxe plusieurs catégories au dessus de son niveau habituel avec des personnages cosmiques du niveau de Elle, Adam Warlock ou du Maitre de l’évolution.

A défaut d’être génial et de proposer autre chose que des X-men en chute libre, ce « Special Strange n°39 » demeure encore une fois digne d’intérêt.

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 19:29

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Nous sommes toujours en 1984 avec la parutions trimestrielle « Special Strange n°36 » chez Lug, l’éditeur lyonnais diffuseur des productions Marvel en France durant ces années là.

Toujours au top de la forme, le duo Chris Claremont/John Byrne continue la passionnante aventure futuriste (de 203 !) des X-men avec pour tenter de préserver l’avenir de l’humanité, un affrontement inévitable dans le présent entre X-men et Confrérie des mauvais mutants désirant sous le commandement de Mystik assassiner le sénateur Kelly afin de déclencher la guerre totale entre humains et mutants.

L’affrontement dans le sénat est anthologique, Colossus et Wolverine unissant leurs pouvoirs pour venir à bout du redoutable Colosse et du plus en retrait Avalanche, Tornade douchant les créations incendiaires de Pyro, tandis que Diablo triomphe en combat singulier de la transformiste Mystik.

L’intervention de Kitty pour empêcher Destinée de tuer Kelly met fin à la tentative des Mauvais mutants et sauve en apparence la mise aux X-men du futur décimés lors d’une attaque désespérée contre le quartier général de Sentinelles.

Le seul problème est que Kelly a peine sauvé, agit pour rapprocher Shaw et Henry Peter Gyrich afin de mettre sur le pied le programme fatal des Sentinelles anti mutants …

Dans le second épisode, Byrne laisse son crayons à Bret Anderson pour un excellent épisode solo d’un Cyclope solitaire, reconverti en marin pécheur, qui doit lutter contre un puissant démon appelé Désespoir, capable de faire ressortir les pires cauchemars de l’esprit humain.

Allié à l’Homme-chose, étrange créature végétale des marais hyper sensible aux émotions, Cyclope lutte sur le plan psychologique contre ses propres démons intérieurs (la mort de Jean Grey, sa relation complexe avec son frère Alex) pour enfin parvenir à repousser le démon.

Claremont toujours avec cette fois Michael Nasser (dessins) pour une nouvelle aventure de Spider-man ou le super héros reçoit l’aide de Diablo pour vaincre Cutthroat, un tueur engagé par un mafieux pour l’éliminer.

Tireur d’élite doté de gadgets et d’une armure résistante, Cutthroat tente de prendre Spider-man par surprise dans un cirque avant d’être battu à la régulière par le duo formé avec Diablo.

Son commanditaire est par la même occasion arrêté.

On termine par une aventure récréative de la Chose dessinée par Marv Wolfman sur un scénario de Ralph Macchio.

Aidé par son ami la Torche humaine, la Chose intervient pour aider un jeune homme  imprudent à réaliser trois actes audacieux (être cow-boy, pompier, détective) avant d’épouser sa fiancée.

En conclusion, avec l’effondrement de la Chose et la gentille stagnation de Spider-man, « Special Strange n°36 » ne repose on pourrait s’en douter que sur le talent du duo Claremont/Byrne, qui continue d’émerveiller les lecteurs par des aventures ambitieuses, complexes et prodigieusement excitantes.

Sur des dessins impeccables, on suit avec ravissement les évolutions de nos chers mutants X-men se débattant entre passé et futur de …2013.

La rédemption de Cyclope, parti s’éloigner des X-men pour tenter de se reconstruire après la mort de Jean, est également d’une grande profondeur avec cet affrontement symbolique contre un démon appelé Désespoir.

En 1984, ce sont donc les X-men qui tiennent à bout de bras, Special Strange.

Pour combien de temps ?

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 11:31

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Même après le drame de la mort de Jean Grey, les X-men ne connaissent pas de véritable temps mort et après un numéro de transition, vient « Special Strange n°35 » en 1984.

Le duo Chris Claremont/John Byrne est toujours aux commandes et proposent un numéro particulièrement excitant au cours duquel Wolverine et Diablo prêtent main forte à la Division alpha pour combattre Wendigo, créature mythique canadienne pouvant tenir la comparaison question force et invulnérabilité avec Hulk.

Wendigo qui a pris possession d’un individu lambda, a enlevé une mère et sa fille dans l’intention de les dévorer.

Même avec l’aide de Wolverine et Diablo, Wendigo se montre un adversaire redoutable et il faut alors que Harfang se transforme en féroce serval et se jette sur lui dans un corps à corps bestial pour finalement le mettre hors combat.

Shaman peut ainsi utiliser sa magie pour chasser l’esprit du Wendigo et permettre de récupérer Baptiste, l’homme possédé.

Une fois l’épisode Wendigo achevé, le duo entame une nouvelle saga futuriste ou Kitty Pride (Shadowcat), rescapée d’un futur alternatif ou les robots Sentinelles ont pris le contrôle des Etats-Unis, décimé non seulement les mutants mais également la plupart des super héros.

La mutante Rachel, fille de Jean Grey et héritière de ses pouvoirs télépathiques et télékinesistes, transfère la conscience des mutants survivants dans l’esprit de la Kitty des années 80 afin de modifier le cours de l’histoire.

Victime d’une malaise en pleine séance d’entrainement dans la salle des dangers, Kitty raconte son histoire aux X-men des temps modernes, qui finissent par la croire.

Dans le futur, tandis que les X-men survivants (Rachel, Colossus, Wolverine, Tornade) luttent dans un New York transformé en champs de ruines, avec acharnement contre les Sentinelles supérieures en nombre, les X-men des années 80 se rendent au Sénat américain pour empêcher l’assassinat du sénateur Kelly par la Confrérie des mauvais mutants, acte que Kitty estime fondateur de la guerre anti mutants.

Chez Spider-man, Chris Claremont épaulé de Sal Buscema (dessins), aide l’Invisible/Jane Storm à combattre la Mafia qui a enlevé son fils Franklin.

Sur fond de polar dans le Harlem des gangsters des années 70, le duo n’a pas grandes difficultés à obtenir gain de cause contre des malfrats certes armés mais dépassés.

On termine par un nouvel épisode de la Chose, qui scénarisé par Mark Gruenwald et Ralph Macchio sur des dessins de George Perez, voit la menace de Klaw s’évanouir d’elle-même pour rencontrer un être encore plus redoutable, Blacksun alias le Docteur Lightner, devenu après l’assemblage d’un dispositif complexe NTH, une créature monstrueuse, doté du pouvoir absorbeur d’un trou noir.
Devant la dangerosité de Blacksun, tous les super héros du projet Pégasus s’allient pour tenter d’arrêter cette créature surpuissante.

La force physique de la Chose ou du Goliath noir sont sans effet, les rafales solaires de Quasar sont absorbées et même le champs neutralisateur de Aquarian ne peut pas arreter le vorace Blacksun dont le pouvoir croit à chaque assaut.

Une fois encore, le courage du Goliath noir marque les esprits car il n’hésite pas à se jeter sur Blacksun pour être directement absorbé.

Les héros forment donc une chaine humaine afin de permettre à Aquarian de pénétrer dans le corps de Blacksun, et de le détruire en utilisant son pouvoir de l’intérieur.

On comprend que l’affaire Pégasus va  se terminer et que la compagnie pétrolière Roxxon en était à l’origine …

En conclusion, même après la fin de la saga du Phénix noir, « Special Strange n°35 » ne déçoit pas et continue de tenir en haleine.

A l’exception de Spider-man, clairement en dessous de ses collègues, tout reste à un niveau prodigieusement élevé.

De manière assez incroyable le duo Claremont/Byrne parvient après l’effrayant épilogue canadien Wendigo, à lancer une nouvelle aventure excitante avec comme enjeu la disparition des X-men dans un futur alternatif apocalyptique dans lequel les Sentinelles auraient pris le contrôle.

Que dire enfin de la superbe conclusion des aventures de la Chose qui s’allie ici avec une belle galerie de héros de second plan (Quasar, Goliath noir, le christique Aquarian) terriblement attachants pour lutter contre des menaces aussi variées que impressionnantes dans une ambiance paranoiaco-scientifique.

Tout concourt donc à ravir le lecteur convaincu de vivre l’âge d’or du comic book !

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 12:13

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Il n’était pas concevable d’entreprendre de brosser à rebours la saga des X-men sans s’attarder sur ce que je considère comme le meilleur épisode de toute leur histoire dans « Special Strange n°33 ».

Nous sommes en 1983 et les X-men sous la houlette du duo génial Chris Claremont/John Byrne, se retrouvent détenus dans une station Shi’ar, après qu’une union sacrée des principaux peuples de l’espace : Krees, Skrulls ait décidé d’éliminer Jean Grey pour la destruction de six milliard de vies par son alter égo le Phénix noir.

Charles Xavier connaissant parfaitement les lois des Shi’ar, propose alors un duel X-men vs peuples de l’espace dont l’enjeu sera la vie de Jean.

L’impératrice Lilandra accepte le principe après concertation de ses alliés, tout en convenant que l’issue ne peut être favorable aux X-men.

Courageusement donc, les X-men s’apprêtent à livrer le combat de leur vie sur la Lune.

Le duel est pour moi légendaire, chacun de nos héros livrant une lutte héroïque mais désespérée contre des adversaires étranges, multiples et surprenants : manipulant le feu, la terre, l’esprit ou bien ayant recours à des armures de combat tel Warstar.

Tous cèdent un à un, le plus valeureux d’entre eux étant pour moi Colossus qui entame un mano à mano furieux contre l’invincible Gladiator.

Retranché dans un ultime espace avec son amant Cyclope, Jean déchaine alors le pouvoir du Phénix et décime à elle seule tous ses adversaires, ce qui conduit les X-men rescapés à tenter de juguler une nouvelle fois cet accès de folie.

Au final, Jean trouve en elle un dernier sursaut d’humanité pour abaisser ses défenses et se suicider d’un tir de laser.

Elle expire dans les bras de Cyclope, son sacrifice étant fait au nom de l’amour, parvenant même à émouvoir le Gardien de l’univers.

On reste dans le domaine extra-terrestre avec Spider-man, dessiné par Bob Mc Leod, sur toujours un scénario de Claremont, pour aider les Gardiens de la Galaxie (Martinex, Nikki, Icarus) à préserver leur anonymat face à la découverte de leur base orbitale.

A cette occasion, Spider-man et ses alliés affrontent deux super criminels de calibre intermédiaire appelés le Marteau et l’Enclume, embauché par le GFD groupement scientifico-mafieux pour dérober les secrets technologiques des Gardiens.

Une fois réalisé que le duo tirait ses pouvoir de force et d’invulnérabilité par la chaine, les Gardiens la fragilise pour permettre à Spider-man de la briser.

L’histoire se termine sur la préservation du secret des Gardiens.

Du coté de la Chose, dessiné cette fois par George Perez, toujours sur des scénarios du duo Mark Gruenwald /Ralph Macchio, le Projet Pegasus doit après les attaques successives de Deathlock et Nukléo à présent faire face à une attaque extérieure des Grapplers, groupement de catcheuses féminines doté de gadgets/pouvoirs technologiques dirigées par la sculpturale Thundra.

Ces femmes athlétiques et déterminées pénètrent dans l’enceinte du Projet, avec comme but de placer un composant mystérieux dans un emplacement déterminé.

Le trio gagnant composé de la Chose, Quasar et Goliath noir réagit et un combat aussi imprévu que décalé s’engage alors.

Compte tenu de son amitié avec Thundra, la Chose retient ses coups mais en encaisse pourtant un certain nombre.

En difficulté face aux phénomènes d’hallucinations provoqués par les pouvoirs soniques des catcheuses, Quasar puise dans les pouvoirs gigantesques de ses bracelets quantiques pour mettre hors d’état de nuire ses adversaires.

L’émouvant Goliath noir fait également sa part du travail en assommant deux de ses sexy adversaires, notamment la belle brune Titania, rivale sérieuse de Thundra.

Malgré l’échec des Grapplers, leur mission est toutefois remplie avec la mise en place du composant.

En conclusion, « Special Strange n°33 » constitue à mes yeux le point culminant/dénouement de la saga du Phénix noir, et tout ce qui suivra derrière sera forcément moindre en intensité.

La tragédie se solde par la mort déchirante de la belle Jean Grey, acceptant de disparaitre pour sauvegarder l’humanité et laissant ses amis dans un état de grand désarroi après leur lute héroïque pour tenter de lui sauver la vie.

La belle épopée cosmique à laquelle ont participé le Fauve et Angel en renfort se solde donc en apothéose émotionnelle qui à l’époque avait déchiré mon cœur d’enfant.

Le temps a certes passé, mais l’émotion reste incroyablement intense.

Si  les aventures SF improbables Spider-man divertissent sans réellement passionner, la Chose continue de tenir fermement la barre, avec l’idée géniale d’introduire un gang de femmes catcheuses aussi attirantes que dangereuses, la question du « pourquoi » restant toujours en suspens …

Bien évidemment, le choix du cœur me pousse à proposer ni plus ni moins ce numéro de Special Strange au rang de plus grand chef d’œuvre de l’histoire du comic book !

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 10:33

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1983 toujours avec on pourrait s’en douter le très attendu avec « Special Strange n°32 ».

Le duo John Byrne/Chris Claremont livre ici la suite de la passionnante saga du Phénix noir, avec après le massacre d’une planète peuplée d’êtres vivants par Jean Grey, une tentative désespérée des X-men pour arrêter leur amie devenu un demi dieu cosmique hors de tout contrôle y compris pour ses propres parents atterrés par sa mutation.

A l’aide d’un dispositif électronique crée par le Fauve, les X-men parviennent à brouiller pendant un certain temps les pouvoirs du Phénix et peuvent ainsi tenter une attaque de groupe.

Malgré leurs louables effort, Phénix reste trop puissante et il faut attendre l’arrivée du Professeur X plus puissant télépathe du monde pour profiter d’un moment ou la personnalité de Jean tentait d’échapper au contrôle du Phénix, et ainsi lui permettre de redevenir normale.

Pourtant le happy end est de courte durée puisque là peine Jean guérie, les X-men disparaissent …

Sans que le lecteur comprenne réellement pourquoi, un autre épisodes de X-men scénarisé par Claremont et dessiné par Dave Cockrum s’enchaine sans aucun lien avec la saga du Phénix noir.

Dans cet épisode au style beaucoup plus grossier que celui de Byrne, les nouveaux X-men affrontent les anciens (Cyclope, Angel, Fauve, Iceberg, Strange girl) venus se venger de leur éviction.

Le combat vif, âpre et spectaculaire a lieu dans la salle des dangers avant que l’on finisse par comprendre que les anciens X-men étaient issus du coté sombre de l’esprit du Professeur-X.

De manière assez décousue, le duo Claremont/Byrne revient pour propulser le très urbain Spider-man dans un superbe délire héroic fantasy dans lequel il lutte aux cotés de la sexy Sonia la rousse contre Kulan Gath un sorcier des temps ancestraux ressuscité par une amulette magique détenue dans un musée new yorkais.

Par sa sorcellerie, Gath déchaine dans le musée des créatures monstrueuses contre le duo qui finit par triompher en grande partie par la force et la vitesse de Spidey.

Une fois le sorcier vaincu, le gardien dont il avait pris possession du corps est libéré tandis que Sonia la rousse libère elle aussi le corps de Mary Jane Watson qu’elle avait investi pour le combat.

On termine par de nouvelles aventures de la Chose toujours dessiné par Byrne et scénarisé par Mark Gruenwald et Ralph Macchio.

Cette fois, dans l’ambiance confinée, scientifique et toujours oppressante du Projet Pegasus, la Chose doit faire face à une nouvelle menace, l’évasion du mutant nucléaire Nukléo, libéré de sa cellule par le mystérieux Docteur Lightner.

Malgré un esprit infantile, Nukléo est un colosse radioactif extrêmement dangereux.

Dans ce combat difficile, la Chose blessée au bras par l’attaque de Deathlock, reçoit l’aide du scientifique Tom Foster, plus connu comme super héros sous le nom de Goliath noir.

En plein doute par rapport à ses capacités de super héros, Goliath noir n’écoute pas les conseils de prudence de son ami Grimm et se jette sur le dangereux mutant pour le boxer à l’aide de poings de métal.

Il prend le risque de s’exposer aux radiations mais parvient après une lutte courageuse et un bon coup de main de la Chose au moment clé à remettre en prison Nukléo.

Mais c’est alors au tour de Wundar, un autre super héros fragile détenu dans le centre d’entendre des voix …

En conclusion, à n‘en pas douter « Special Strange n°32 » est dans la même lignée gagnante que son prédécesseur et poursuit l’épopée invraisemblable du Phénix noir.

Le combat entre un Phénix ramené à un niveau presque abordable et tous les X-men coalisés est superbe, avec une forte charge émotionnelle, qui entrave leur volonté de lâcher leurs coups afin de préserver leurs amie sous l’apparence du monstre.

On appréciera également le choc symbolique anciens/nouveaux X-men, même si les second surclassent largement pour moi en pouvoir et en personnalité les premiers.

Le duo Claremont/Byrne est tellement génial qu’il parvient à produire un numéro hors norme de Spider-man dans une ambiance héroic fantasy aussi envoutante que les courbes de Sonia la belle rousse.

Enfin les aventures de la Chose continuent de tenir en haleine, avec une attaque de colosse nucléaire après celle d’un cyborg du futur.

Vous aurez compris que tout concourt pour faire de ce « Special Strange n°32 » un must absolu du comic !

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 22:39

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Abordons à présent sans nul doute la partie la plus passionnante de mes expériences d’adolescence vis-à-vis des comic books, avec « Special Strange n°31 ».

Paru en 1983 chez l‘inévitable Lug, « Special Strange n°31 » est remarquable pour la saga des X-men scénarisée de main de maitre par Chris Claremont et dessiné par John Byrne.

Le lecteur est immédiatement plongé dans une ambiance très XVIII ième siècle crée par le mutant appelée le Cerveau, qui lui permet de contrôler psychiquement Jean Grey et de capturer tous les X-men vaincus par les redoutables membres du Club des damnés.

Pourtant l’arrivée impromptue de Wolverine revenu des égouts fait assez diversion pour offrir un légère à Jean de desserrer l’emprise du Cerveau et libérer ses amis.

Le rapport de force tourne alors très vite, l’obèse Leland capable de manipuler la masse des individus est gravement blessé par Wolverine, l’arrogant cyborg Pierce se fait casser un bras par Colossus et même le président Shaw est considérablement affaibli par un froid intense crée par Tornade.

Le Cerveau paye cher ses manipulations car Jean Grey détruit son esprit en guise de vengeance.

Malheureusement si le Club des damnés se replie et fait passer les X-men pour des agresseurs, nos mutants favoris ne sont pas pour autant tirés d’affaire car Jean se transforme en Phénix incontrôlable et prend son envol dans l’espace ou elle dévore une étoile et anéantit plusieurs milliards d’individus vivant sur la planète D’bari.

Ce monde étant placé sous la protection de Shi’ar, un croiseur tente d’intercepter le Phénix mais est également détruit non sans avoir eu le temps d’avertir l’impératrice Lilandra du carnage cosmique.

On change radicalement d’univers et d’ampleur pour sous l’impulsion de Bill Kunkel (scénario) et Don Perlin (dessins), voir un Spider-man s’allier avec Wonder-man pour affronter une horrible créature appelée Griffon.

Ce monstre doté d’une force apparemment sans limite ridiculise le pourtant surpuissant Wonder-man avant de s’auto-détruire par une succession de mutations incontrôlées l’amenant à une régression animale.

La qualité revient en force sous le crayon de John Byrne et un scénario de Mark Gruenwald/ Ralph Macchio pour décrire les aventures solitaire de la Chose, chargé d’aider son ami Quasar pour assurer la sécurité du projet top secret Pégasus, destiné à emprisonner des créatures effrayantes pour les étudier scientifiquement.

La Chose est mystérieusement attaqué par le redoutable cyborg Deathlock qui parvient à percer son épaisse peau orange à l’aide d’un laser qui lui blesse le bras.

Déterminé et exploitant au maximum ses capacités de machine, Deathlock a pour mission d’assembler des composants d’un mystérieux canon, avant d’être finalement détruit avec difficultés par les actions conjugués de la Chose et des bracelets quantiques de Quasar.

Alors que la géante Thundra met à profit sa force surhumaine pour se tailler une jolie réputation de catcheuse, un mystérieux scientifique du projet Pegasus appelé le docteur Lightner, qui semble être à l’origine de l’attaque de Deathlock, libère un des prisonniers du centre, un colossal mutant radioactif appelé Nukléo …

En conclusion, « Special Strange n°31 », ravive avec un grand bonheur les meilleurs moments de la grande époque des X-men et on ne peut que se prosterner devant la qualité des histoires crées par Claremont et la beauté incomparable des dessins de Byrne.

Le duo fonctionne à merveille et le lecteur est complètement happé dans l’affrontement avec le fascinant Club des damnés, puis ce fantastique drame cosmique qui se profile, avec une Jean Grey devenue Phénix noir et menaçant potentiellement à terme par son appétit insatiable, l’équilibre même de l’univers, le dilemme étant pour les X-men d’arrêter Phénix tout en protégeant leur amie.

Si Spider-man ne se montre comme à son habitude très intéressant et affublé de surcroit d’un graphisme bien grossier, la surprise avec les aventures de la Chose n’en est que plus grande : scénario excitant, climat d’espionnage/suspicion, ennemis variés et redoutable et en prime le sublime coup de crayon de Byrne font qu’il est impossible de ne pas chavirer de bonheur.

Malgré un Spider-man bien moyen, la qualité exceptionnelle des autres histoires suffit donc pour faire de ce Special Strange un must déjà incontournable !

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 19:24

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Les RCM Récits Complets Marvel, étaient une genre assez en vogue chez Marvel dans les années 80-90 comme en témoigne « Havok » de Howard Mackie (scénario) et Rick Buckler (dessins).

Paru en 1991, « Havok » est une aventure consacrée à Havok alias Alex Summers, le frère de Cyclope, doté du pouvoir de drainer l’énergie cosmique pour envoyer des rafales de plasma capables de raser un immeuble.

En vacances solitaires en Australie, Alex fait la connaissance d’une belle jeune femme appelée Leila O’Toole, mais le duo doit rapidement faire face à la menace de mercenaires en armes appelés traqueurs tentant en apparence de capturer la belle.

Bien sur, Havok est contraint d’utiliser ses pouvoirs pour écarter les traqueurs et Leila lui raconte son histoire, ou après avoir échappé à une secte égyptienne pratiquant des sacrifices humains, elle doit maintenant fuir devant les traqueurs lancés à ses trousses.

Ensemble, le couple vit une courte mais belle idylle dans les splendides paysages australiens, mais Leila est finalement capturée par les membres de la secte ressemblant fortement au Pharaon vivant.

Havok se lance donc à sa recherche, usant de pouvoir pour menacer les intermédiaires et apprend que Leila est finalement détenue en Egypte au Caire.

Après avoir repoussé une attaque terroriste à l’aéroport, Havok retrouve la trace des adorateurs du Pharaon, et doit pour préserver sa belle, se soumettre à une rude combat contre les traqueurs doté d’armure et de lasers dans une arène.

Lorsque Havok épuisé par son combat découvre que les traqueurs sont soumis à une reine appelée Plasma, il préfère prendre la fuite.

C’est finalement Wolverine (Serval à l’époque), qui retrouve sa trace à demi mort dans un désert.

Soutenu par un allié aussi puissant que Wolverine, Havok reprend l’offensive et parvient à se frayer un chemin jusqu’à Plasma qu’il affronte en combat singulier.

Havok comprend que Plasma est en réalité Leila, la fille de Pharaon, ivre de puissance et que comme son père, elle se nourrit des rafales de ses rafales de plasma, il déchante et use de ses poings pour terrasser la reine mégalomane.

On trouve ensuite deux bonus de Chris Claremont (scénario) et John Bolton (dessins ) le premier narrant la naissance de l’équipe de super héros extra terrestres les Frères des étoiles lorsque Christopher Summers, le père des Summers, détenu dans une mine Shi’ar est soutenu dans son évasion par Ch’od et Raza, le second la prise de contact télépathique entre Lilandra, l’impératrice Shi’ar déchue par son frère D’ken et Charles Xavier, le leader des X-men.

En conclusion, « Havok » est un récit plutôt moyen, peinant à exploiter le faible potentiel commercial de son héros, cantonné à des seconds rôles, plutôt qu’à occuper le devant la scène.

Pour soutenir cette intrigue faiblarde avec une sous Pharaon de récup, Mackie fait appel à un grand sens de l’exotisme (Australie, Egypte) et au renfort assez peu convaincant de Wolverine.

Pour le reste, le graphisme travaillé et élégant de Buckler finit de compléter ce RCM pour lui faire atteindre le rang d’honorable divertissement.

Rien à dire en revanche sur les deux bonus, si ce n’est que leur intérêt est des plus limités.

Tentative d’excursion solo ratée donc pour un personnage que j’ai toujours trouvé intéressant en raison de ses immenses pouvoirs et de sa relative fragilité, mais qui pour d’obscures raisons n’est jamais parvenu à crever l’écran.

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 13:19

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Cette fois nous nous rapprochons des années 1990 avec « X-men, l’intégrale 1989, tome 1 » toujours avec Chris Claremont au scénario aidé de Louise Simonson.

Cette année est marquée par une gigantesque fresque autour du personnage de Madelyne Prior, clone un peu artificielle de Jean Grey, crée sans doute pour pallier à la mort de Phénix, qui entre temps avait ressuscité dans une version plus sage dans Facteur-X !

Avec Marc Silvestri aux dessins, Madelyne qui flirte avec Alex Summers, le frère de son mari Cyclope, avant de révéler sa vraie nature de femme perturbée psychologiquement.

Nantie d’immenses pouvoirs de sorcellerie, Madelyne perd la tête, transforme les parents de Jean en démons et s’allie avec le démon N’astirh, qu’elle tient en respect.

Tandis que les X-men modernisés (avec Havok, Longshot, Psylocke, Malicia, Dazzler) en supplément des vétérans Wolverine, Colossus et Tornade, retournent dans les bas fonds du métro New yorkais pour affronter les Maraudeurs, redoutable équipe de tueurs de mutants, N’astirh révèle à Madelyne sa véritable nature de créature artificielle, cloné par le mutant Sinistre à partir du code génétique de Grey pour séduire Cyclope et provoquer une union entre les deux puissants mutants, dont il récupérerait la progéniture.

Sinistre se montre trop puissant pour Madelyne et neutralise sa légitime colère.

Dans les sous-sols, la situation dégénère quand X-men et Maraudeurs voient la réalité se déformer avec l’arrivée de démons qui perturbent les sens des combattants.

Seul Colossus semble immunisé contre ces phénomènes démoniaques provoqué par l’action conjugué de Madelyne et N’astirh.

Madelyne parvient à briser l’emprise de Sinistre et aidée de N’astirh récupère son bébé, se plaçant ainsi momentanément en position de force.

Une nouvelle équipe composée de Louise Simonson (scénario) et son mari Walter (dessins) prend alors le relais, pour faire entrer en lise Facteur X, dont l’élément le plus intéressant est Angel, métamorphosé en ange démoniaque par Apocalypse et que les ailes mécaniques tranchantes et doublées de lames enduite de poison, rendent beaucoup plus redoutable.

Facteur-X affronte bravement les énormes démons de N’astirh qui attaquent New-York et finissent par se retrouver face à Madelyne, particulièrement remontée contre Cyclope, qui est retourné avec son premier amour Jean Grey car il l’a pensait morte.

S’apercevant que N’astirh l’a manipulé pour prendre lui-même le pouvoir, Madelyne réagit violement et le chasse de cette dimension avec ses démons mais incontrôlable, elle demeure également une menace.

Claremont et Silvestri reviennent alors aux commandes pour la réunion entre X-men et Facteur X qui tentent eux d’arracher le bébé à Madelyne tandis que les premiers tentent instinctivement de la protéger.

Les échauffourées s’entament entre X-men et Facteur X, révélant la dangerosité de Angel capable de tenir tête à Wolverine et de résister victorieusement à Malicia.

Contre toute attente, N’astirh dompté par Madelyne revient plus fort que jamais car renforcé par un virus techno-organique et entraine avec lui sur un pic encaissé Havok rejoindre Madelyne pour participer à un rituel magique sensé après le sacrifice du bébé ouvrir un pont entre la Terre et les Limbes.

X-men et Facteur X conjuguent donc leurs forces pour empêcher l’achèvement du rituel et sauver l’enfant.

Après une lutte épique contre N’astirh presque invincible car combinant magie et technologie, ils parviennent à le détruire en provoquant une choc thermique fatal pour ses circuits.

Mais sans souffler et sous la plume des Simonson, Madelyne qui a terrassé sa rivale Jean, prend le relais, pour simplement se venger contre Cyclope.

Une nouvelle bataille éclate alors avec Havok, Dazzler et Longshot soumis à l’influence de la rousse volcanique et capable de se retourner contre leurs amis.

Mais une nouvelle lutte au couteau entre la télékinésie de Jean et les pouvoirs magique de Madelyne, provoque l’arrivée du Phénix qui prenant possession du corps de Jean, tue Madelyne.

On repasse à Claremont/Silvestri pour passer au 3ième niveau de la menace avec le combat final contre Sinistre, mutant surpuissant invulnérable aux attaques physiques, magiques et psychiques.

Retranché dans le manoir des X-men, Sinistre est protégé par ses Maraudeurs et tout particulièrement Polaris qu’il conserve sous contrôle mental.

Finalement vaincue comme les autres Maraudeurs, Polaris n’a pas le temps de révéler d’information sur son maitre qui fait exploser le manoir.

Malgré une résistance farouche, les X-men sont surclassés par cet être aux pouvoirs en apparence illimités que même Malicia ne peut dérober, et il faut attendre l’action de la rafale de Cyclope augmentée de l’énergie de plasma de Havok pour que Sinistre touché de plein fouet révèle son unique faiblesse et explose.

Deux digestifs pour finir l’intégrale, une aventure comique ou les X-women parties faire une séance de shopping affrontent des médiocres chasseurs de mutants dans un centre commercial et une ridicule attaque extraterrestre rapidement repoussée.

En conclusion, « X-men, l’intégrale 1989, tome 1 » donne l’impression d’une longue fresque continue mettant aux prises nos X-men favoris avec une succession d’êtres surpuissants usant de pouvoirs magiques, technologiques et télépathiques pour assurer leur suprématie par trop écrasante.

Les affrontements avec N’astirh, Madelyne ou Sinistre ont donc chacun un petit gout de déjà vu et de répétition qui fait s’installer un léger sentiment de monotonie.

Malgré ses pouvoirs rehaussées, Madelyne reste une Jean Grey de série B et un certain malaise s’installe lorsque les mutants de Facteur-X en réalité les premiers X-men, refont surface, alors qu’ils avaient été écartés en raison du peu de popularité et d’intérêts de leurs personnages.

L’histoire concoctée par Claremont est donc copieuse, dense, et pas toujours de première fraicheur.

Il reste bien évidemment l’ampleur des batailles et certains personnages toujours plus attirants comme Angel relooké en Archangel cyborg beaucoup plus viril ou Malicia et son look de punkette destroy.

Ceci, ajouté aux dessins tout juste moyens de Silvestri/Simonson, place cette intégrale dans la moyenne des production habituelles des X-men sans être toutefois inoubliable.

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 20:56

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Poursuite de la saga des X-men, avec « X-men, l’intégrale, 1988, tome un ».

L’inamovible Chris Claremont est aussi toujours aux commandes tandis que Marc Silvestri officie aux dessins.

Le lecteur est ici immédiatement catapulté dans un univers mystico-indien, ou un puissant démon nommé Trickster prend l’apparence charnelle du shaman Nazé, mentor de Forge, pour insuffler le chaos dans le monde réel bien ordonné gouverné par Roma.

Du coté des X-men (Longshot, Colossus, Wolverine, Malicia, Havok, Psylocke, Dazzler), l’action se focalise autour du building laissé vide de Forge à Dallas.

Un affrontement de grande envergure se produit rapidement avec la Freedom force (l’ancienne confrérie des Mauvais mutants) renforcée (Mur, Estoc, Commando Pourpre) qui compte tenu de la vaste gamme de leurs pouvoirs tiennent la dragée haute aux X-men.

Le principal effet notable de ce duel est l’aveuglément de Dazzler, frappée au visage par une des dagues mystiques de Spirale.

Mais les hostilités sont interrompues par le bouleversement provoqué par Trickster dont les immenses pouvoirs menacent le monde.

Trickster déchaine une horde de sauvages et monstres préhistoriques ce qui force X-men et Freedom force à conjuguer leurs efforts pour faire face à la fin du monde.

Les choses  deviennent complètement folles lorsque des démons issus du conflit Viet namien sont transplantés en plein cœur de Dallas.

De son coté en plein territoire indien, Tornade dépourvue de son pouvoir retrouve son amant Forge qui lui redonne la confiance nécessaire pour retrouver son contrôle des éléments.

Ensemble les deux amants arrivent jusqu’au Trickster qui retient Roma prisonnière dans une station orbitale lui permettant de superviser la situation.

Le triomphe du Trickster est alors ininterrompu par une attaque en force des X-men.

Mais malgré leur impressionnante puissance de feu, le Trickster démon immortel reste invincible, et seule la magie de Forge alimenté par le sacrifice des X-men permet de le repousser dans les limbes.

En réalité Roma préserve la vie des X-men …

Survient alors un interlude dessiné par Rick Leonardi ou Dazzler aidé de Wolverine viennent aider un ami Lycanthrope (Oz Chase) aux prises à Miami avec Zaitsev un espion russe mutant doté de pouvoirs de projections d’énergie.

Mais les pouvoirs et l’agressivité de Zaitsev ne sont pas suffisant pour tenir à tête au duo de choc Wolverine-Dazzler et meurt dans les marais floridiens.

Silvestri revient pour une nouvelle aventure mineure ou les X-men démantèle un gang de pilleurs cyborg appelés les Reavers qui utilisent des passages extra dimensionnels crées par un aborigène appelé Gateway pour commettre leurs forfaits.

Héros jusqu’aux bouts des ongles, les X-men utilisent les facultés de Gateway pour redistribuer pour Noel le butin aux victimes.

On aborde ensuite avec John Buscema puis Ron Frenz, la dernière partie du récit avec une longue aventure complètement mystique, ou la jeune Illyana Raspoutine est happée dans les limbes du démon Belasco pour devenir son élève et compléter un pentagramme capable de déchainer des hordes diaboliques sur la Terre.

Courageuse malgré sa peur et sa jeunesse, Illyana aidée par une Tornade reconvertie en sorcière vieillissante et par une Kitty Pride transformée par magie en femme-chat, parvient à résiste à la terrible puissance de conviction de Belasco et à se rebeller contre l’éducation qu’il prétend lui inculquer.

Devenue une experte en magie, Illyana libère ses amis X-men de l’emprise de Belasco, blesse grièvement S’ym le garde du corps du maitre avant de vaincre en duel Belasco lui-même après un duel à l’épée.

En conclusion, « X-men, l’intégrale, 1988, tome un » marque malgré son ambition un recul par rapport à l’interet global des aventures de nos mutants favoris.

L’aventure du Trickster manque singulièrement d’originalité même  si les chocs frontaux entre ces X-men remaniés et la Freedom force ont toujours un certain cachet.

Peu d’interet également sur les spin offs qui demeurent anecdotiques.

Quand à l’aveture de Belasco, elle a pour elle le depaysement que procure l’invention d’un monde surnaturel étrange et décalé.

Si on ajoute à cela des dessins franchement moyens, on obtient pour moi une petite cuvée des X-men.

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 15:41

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Poursuite de l’odyssée des X-men avec « X-men, l’intégrale 1986, tome un » ou règne toujours en maitre le scénariste Chris Claremont entourée d’une armée de dessinateurs dont les plus connus sont John Romita Jr et Barry Windsor Smith.

Après l’enlèvement plutôt pacifique en réalité de Charles Xavier par les Shi’ar, et l’intérim assez difficile assuré par Magnéto, Cyclope en plein doute et taraudé par ses obligations de futur père de famille, quitte l’équipe après avoir été battu par une Tornade pourtant privée de ses pouvoirs dans un duel pour le leadership du groupe.

Sous la plume de John Romita Jr, les aventures des X-men prennent un tour plus ambitieux avec l’attaque de Rachel Summers pour éliminer le surpuissant Beyonder en raison de la menace que fait  planer sa présence sur l’humanité.

Mais bien que habitée par le pouvoir du Phénix et d‘une parcelle du pouvoir du Beyonder, Rachel ne peut à elle seule vaincre une créature aussi omnipotente qui manipule le temps à sa guise pour faire débarquer sur terre des Sentinelles du futur.

La menace pesant sur ses amis mutants l’oblige à changer ses plans pour leur prêter secours et terrasser ces robots de combat bien plus coriaces que les modèles initiaux.

Quand Rachel s’attèle de nouveau à la tache, elle comprend que pour tuer le Beyonder elle doit détruire également l’univers et la prise conscience de la valeur de la vie des êtres vivants peuplant le cosmos l’a fait heureusement reculer.

Elle restitue donc une partie de son pouvoir au Beyonder en lui faisant également prendre conscience de la valeur de la vie.

Revenant avec June Brigman à des objectifs plus terre à terre, Diablo s’offre une sympathique autant que délirante aventure en solo dans l’enfer robotique et holographique du royaume d’Arcade pour sauver une belle héritière de l’Europe de l’Est tandis que Wolverine pris en main par Barry Windsor Smith affronte de redoutables tueurs cyborgs crées par Spirale dans une aventure ultra violente.

Romita reprend la barre pour introduire les pales Freedom Force en réalité la Confrérie des mauvais mutants curieusement réhabilités en agents gouvernementaux pour affronter leurs éternels rivaux.

Le combat entre mutants est comme souvent haut en couleurs, Spirale se révélant particulièrement redoutable puisque capable de bloquer Rachel et de faire perdre les pédales à Malicia qui avait tenté d’absorber son pouvoir.

Toujours à l’honneur car détentrice d’une vision apocalyptique du futur, Rachel se lance dans une vendetta personnelle contre Séléné, devenue la reine noire du Club des Damnés.

Mais alors qu’elle s’apprête à éliminer son ennemie réduite à l’impuissance, Wolverine surgit pour lui rappeler l’interdiction des X-men pour le meurtre.

Incapable de la raisonner, Wolverine la blesse grièvement de ses griffes.
Après que Rachel se soit vengée sur Wolverine, X-men et membre du Club se retrouvent dans les bois autour d’une Rachel, blessée et traquée.

Leur affrontement est brutalement interrompu par Nemrod la terrible sentinelle du futur qui fait irruption au milieu des belligérants.

La suite du volume officie dans un tout autre registre, avec sous la plume de Michael Golden, un retour exotique sur la Terre sauvage de Ka-zar, ou Angel et Spider man se trouvent capturés par un groupe de mutants crées artificiellement par le génie de Magnéto et subissent des traitements les amenant à un état de régression animal avancé.

L’histoire se complique lorsque les X-men débarquent au grand complet pour aider Angel et que après que aidés par Ka-zar ils aient difficilement vaincu la secte composée d’un géant, d’un colosse à quatre bras, d’une manipulatrice de vertige, d’un meneur de loups et d’un homme grenouille.

Angel et Spider man sont certes sauvés de l’horrible processus mais Karl Lycos qui les soigne en absorbant leur énergie, devient à son tour son double maléfique l’homme ptérodactyle appelé Sauron.

Prédateur insatiable et incontrôlable, Sauron se retourne contre ses alliés et capture lui-même les X-men pour les soumettre au traitement de la machine infernale et s’assurer une ressource inépuisable d’énergie.

Mais Angel, Ka-zar et son tigre Zabu, unissent leurs forces pour prendre d’assaut la forteresse du monstre et libérer leurs amis.

Remontés à bloc, les X-men réalisent un joli travail de groupe pour vaincre Sauron et traiter sa maladie grâce à la science du professeur Xavier.

La dernière partie de l’intégrale, assez peu intéressante pour moi et médiocrement dessinée par Steve Leialoha, est constituée d’une délirante aventure cosmique ou les X-men partent dans l’espace sauver Lockheed le dragon de Kitty Pride, capturé par des clones du Club des damnés pour remonter au monde d’origine de sa race, source d’un immense pouvoir.

En conclusion, « X-men, l’intégrale 1986, tome un » est pour moi assez inégal et d’un niveau globalement faible.

Malgré son ampleur, la première partie face au Beyonder (personnage assez peu intéressant du fait de sa puissance démesurée) ne parvient pas à passionner.

L’affrontement avec Freedom force est bien efficace mais sans grande surprise.

Dans ses conditions, restent les spin off de Diablo et Wolverine réellement originales et la longue aventure de la Terre sauvage, réellement maitrisée comme un grand moment de comic.

Autre facteur négatif, le style omniprésent de Romita, pas mauvais mais loin pour moi d’être au niveau des maitres du genre et par exemple beaucoup moins subtil que celui de Brigman moins flamboyant que celui de Windsor Smith ou aussi somptueusement élégant que celui de Golden.

Honnêtement, l’ensemble demeure un peu juste et laisse franchement sur sa faim.

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