5 septembre 2012
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Je reconnais avoir le plus souvent étrillé les albums d’Aerosmith dans ces colonnes, preuve que ce groupe peine à obtenir mes faveurs.
Voici donc le très réputé « Rocks » classique réputé des années 70 (1976) avec un groupe alors très jeune et en pleine ascension.
Pochette et titre sobre, « Rocks » débute sous les meilleurs augures avec le rapide et puissant « Back in the saddle » véritable tornade hard aussi fraiche et
réjouissante.
Après avoir été bousculé de la sorte, l’auditeur reprend ses esprits avec « Last time » au groove lent, chaud et sensuel puis subit une deuxième gifle avec le tonitruant « Rats in
the cellar » nouvelle petite bombe hard entrainant tout sur son passage.
Les bostoniens restent très inspirés sur « Combination » rock aux riffs solides (la paire Perry/Whitford) sur lequel se perche un chant plutôt aérien de Steven Tyler puis « Sick as
a dog » bénéficiant d’une bonne fluidité et de refrains efficaces.
On revient au hard rock, sexy, sauvage et dangereux avec « Nobody’s fault » qui peut sans problème côtoyer les meilleurs titres du Led Zeppelin de la grande époque.
La suite parait plus calme mais tout aussi plaisante avec « Get the lead out » habité d’un gros feeling rock ‘n’ roll, « Lick and promise » tout aussi entrainant mais beaucoup
plus appuyé.
L’album se termine en douceur avec « Home tonight » la ballade de l’album avec guitares classieuses et chœurs aériens.
En conclusion, « Rocks » fait franchement honneur à son titre et peut sans problème être rangé dans la catégorie des beaux classiques du hard rock des années 70.
A l’exception de « Nobody’s fault », rien n’y est franchement exceptionnel mais l’ensemble est d’un haut niveau et surtout formidablement bien exécuté et bien maitrisé.
Le quatrième album d’Aerosmith délivre donc du rock électrique, chaud, sensuel, lourd parfois violent mais toujours habité par une grande fluidité.
Avis aux amateurs de musique de qualité, « Rocks » est à déguster comme une bonne bouteille de vin, en esthète du hard rock vintage.
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Hard Rock
Rocks
Aerosmith
27 août 2012
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On peut donc considérer sans grand risque que la période David Coverdale fut la moins hard rock de la carrière de Deep purple, tant le chanteur insuffla des influences funk/blues au répertoire
initialement plus agressif des londoniens.
Après un « Come and taste the band » très éloigné du style qui forgea sa légende, Deep purple explosa franchement et resta muet pendant près de dix ans.
Au milieu des années 80, la résurrection inattendue arriva avec le retour de Ian Gillian et de Ritchie Blackmore à la place de Coverdale et Bolin, certes doués mais assez déphasés par rapport au
hard rock originel plus musclé.
Cette renaissance s’illustra par des sorties graduelles d’albums (tous les trois ans) reconstruisant peut à peu la base de fans jadis perdue.
Après un court intermède avec Joe Lynn Turner, le pire bouche trou du hard/heavy des années 80, Ian Gillian rejoint à nouveau le groupe en 1992 pour la préparation d’un nouvel album.
Sorti en 1993 (en pleine période Manga ?), « The battle rages on » annonce fièrement la couleur avec sa superbe pochette en forme de Dragon s’enroulant autour du logo du groupe.
L’entrée en matière ne déçoit pas tant « The battle rages on » délivre un rock puissant et majestueux digne d’authentiques Saigneurs du hard rock.
La suite marque certes un peu le pas avec le plus linéaire et poussif « Lick it up » mais le splendide « Anya » à l’introduction grandiose médiévale-rock vient gonfler d’un
puissant souffle épique la musique du groupe.
Deep purple semble avoir ressorti pour notre plus grand plaisir la grosse artillerie, aussi sans etre inoubliables « Talk about love » et « Ramshackle man »
s’avèrent etre de véritables morceaux de bravoure emplis de riffs puissants, de dynamique soutenues et de solos démonstratifs.
Bien sur quelques coups de moins bien subsistent comme « Time to kill » ou « Nasty piece of work » plus à la peine mais il parait bien difficile de ne pas apprécier la
dynamique d'un « A twist in the tale » porté par un Gillian au chant impeccable.
L’album se termine sur deux titres, « Solitaire » un peu mollasson mais doté d’un beau potentiel commercial et le bien lourdingue et répétitif « One man’s meat » sur lequel
les hurlements aiguis de Gillian n'apportent pas grand chose.
En conclusion, « The battle rages on » est suffisamment bon pour me faire mentir lorsque je dis que le groupe ne valait plus rien sorti de sa période dorée des années 70.
Marquant le début de la renaissance du groupe, « The battle rages on » lance une impressionnante série (à la qualité au final des plus décroissantes) toujours en cours actuellement avec
des albums suffisamment bon pour permettre à Deep purple de se produire dans des grandes salles du monde entier.
Certes après un début en fanfare (les superbes The battle rages on et Anya) , le disque marque un peu le pas comme si les vétérans avaient un peu présumé de leurs forces mais la production fluide
et puissante est suffisante pour leur permettre de tenir leur rang de valeures sures du hard rock.
Et puis quoi qu’on en dise, Gillian reste le meilleur chanteur de Deep purple ce qui pèse assurément au final dans la balance.
22 août 2012
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Les maitres excentriques de Twisted sister n’ont pas encore eu les honneurs de ces chroniques, ceci se doit donc d’être réparé avec « You can’t stop rock ‘n’ roll ».
Groupe phare du hard rock américain des années 80 avec maquillages outranciers et performances scéniques explosives, Twisted sister ne fait pas pourtant réellement partie en raison d’une courte
carrière des légendes du genre.
Sorti en 1983, « You can’t stop rock ‘n’ roll » est le second disque de la formation composée du charismatique Dee Snider (chant), des guitaristes Eddy Ojeda/Jay Jay French, de Mark
Mendoza (basse) et de AJ Pero (batterie).
Une fois n’est pas coutume la pochette du disque brille par sa sobriété, aussi peut on rapidement se concentrer sur la musique qui dès le premier morceau fait forte impression tant « The
kids are back » fait figure de parfait tube hard rock, à la fois puissant et accrocheur.
On comprend donc immédiatement le style de Twisted sister, proposant une musique simple, directe, puissante au niveau des riffs et de la voix de Snider, mais également dotée d’un fort potentiel
commercial en raison de refrains entrainants.
Par conséquent il est donc très facile de comparer « The kids are back » au « The boys are back in town » de Thin Lizzy, autre grand hit hard du même type.
Et la suite me direz vous ? Et bien si « Like a knife in your back » peine franchement à se hisser au niveau de son prédécesseur en raison d’un style quelque peu saccadé, « Ride to
live, live to ride » et surtout « I am, I’m me » contiennent de formidables ingrédients dignes de les faire accéder au rangs d’hymnes dévoués à la liberté et au rock ‘n’ roll le
plus sauvage, le plus festif et le plus pur.
La fête continue avec « The power and glory » qui commence de manière posée pour accélérer graduellement pour s'envoler dans l'intensité.
Deux nouveaux tube surgissent avec « We’re gonna make it » hymne ultra dynamique à la conquête fracassante emportant tout sur son passage puis ma chanson préférée de la sœur tordue,
l’exceptionnel « I’ve had enough » qui atteint la perfection par la conjonction du tempo nerveux, la qualité des riffs & solo et le chant flamboyant de Snider.
Les américains durcissent le ton avec « I’ll take you alive » jouissif de beauté primale, commettent sans nul doute le seul faux pas du disque avec la ballade très gnangnan
« You’re not alone ».
Heureusement le final arrive, explosif avec un nouvel hymne « You can’t stop rock ‘n’ roll » qui reprend toutes les qualités de ses prédécesseurs.
En conclusion, « You can’t stop rock ‘n’ roll » est une formidable gifle envoyée à la face de l’auditeur et sans doute le parfait antidote à toute forme de musique prétentieuse,
sophistiquée et se voulant intellectuelle.
Doté de musiciens talentueux excellents dans leur registre, Twisted sister n’a pas autant de prétention mais délivre un message hard rock renouant avec l’instinct, la pureté et le fun originel de
cette musique.
Impossible donc de résister à cette perfection musicale truffée d’hymnes mid tempo racés et formidablement jouissifs.
Fort de toutes ces considérations, « You can’t stop rock ‘n’ roll » est pour moi un must digne de figurer dans le Top 10 des meilleurs disques de hard rock de tous les temps.
16 août 2012
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Deep purple toujours avec « Who do you think we are » dernier album de la période folle des années 70 avec Ian Gillian au chant et Roger Glover à la basse.
Sorti en 1973 (ce qui ne nous rajeunit pas !) « Who do you think we are » a pour principal défaut d’être placé entre des séries de chef d’œuvres que ce soit avec Gillian ou avec David
Coverdale au chant.
On passera rapidement sur la pochette peu inspirée et relativement sans intérêt, pour débuter avec « Woman from Tokyo » solide mid tempo rock dont la monotonie est rompue par un jolie
passage mélodique central.
Par la suite, « Mary long » a un coté « Highway star » sous analgésiques assez peu attirant et on ne peut pas dire que le court et bien mollasson « Super trouper »
ne vienne franchement dynamiser l’ambiance.
On apprécie toujours les envolées d’orgue de Jon Lord, mais « Smooth dancer » trop alambiqué reste malgré sa relative fougue un peu en dedans.
Deep purple retrouve enfin de la vitesse et de la nervosité sur le virevoltant « Rat bat blue » (super boulot de la section rythmique Paice-Glover !) qui se termine de surcroit en
véritable démonstration musicale.
Mais cette dynamique se brise instantanément sur « Place in line » interminable blues à la lenteur exaspérante et ce malgré l’impressionnante maitrise technique des musiciens.
On termine donc ce court album de 7 titres par « Our lady », longue ballade parsemé de chœurs aériens s’étirant paresseusement sur plus de cinq longues minutes.
En conclusion, « Who do you think we are » n’est pas un trésor oublié mais réellement un album mineur de Deep purple.
Les compositions sont sophistiquées mais manquent sérieusement de punch, d’efficacité et de prise de risque.
Avec cet album en pilotage automatique et un Gillian sérieusement amorti, Deep purple fait son premier relatif faux pas après une carrière jusqu’alors époustouflante de créativité, de maestria et
d’audace.
Un regain sera obtenu avec l’arrivée de Coverdale qui maintiendra encore quelques années un certain niveau avant une inéluctable érosion vers un pop-rock terne et bien émoussé.
11 août 2012
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Il est ici acquis que les premiers albums d’Ac/dc sont les meilleurs jusqu’à l’apothéose « Higthway to hell » et pour se montrer large d’esprit « Back in black » en 1980.
Sorti en 1977, « Let there be rock » n’échappe pas à cette règle assez indérogeable.
Au premier abord, la pochette montrant le groupe jouer sur une scène peut donner la fausse impression d’un live, mais « Let there be rock » est bien un authentique album studio.
On notera encore une fois la mégalomanie d’Angus Young, figurant seul dans la lumière de la gloire tandis que tous les autres membres restent tapis dans une semi pénombre y compris le talentueux
Bon Scott.
Entame classique avec un « Go down » gros rock trappu et groovant, jouant idéalement par son coté répétitif son rôle de bélier défonceur de tympans puis bonne mise en pression avec
« Dog eat dog » sec, musclé et nerveux comme un corps d’adolescent.
Ac/dc change brutalement de braquet avec l’apocalyptique « Let there be rock » rapide, puissant, intense et parcouru du légendaire solo final d’Angus Young.
Mais la qualité exceptionnelle du jeu de guitare du nabot grimaçant ne doit pas faire pour autant oublier le chant survolté de Scott qui permet à ce titre d’atteindre une sorte de
quintessence rock.
Derrière ce sommet, on reste à des altitudes incroyablement élevées avec « Bad boy boogie » véritable festival de riffs et de rythmiques 100% électriques avec un chanteur en état de
grâce.
Comme si on en avait pas encore assez (d’essais), viennent ensuite deux nouvelles bombes hard, le musculeux « Problem child » très imprégné par le charme de voyou de Scott et
« Overdose » un poil plus doux et intimiste surfant sur le sujet inépuisable des relations hommes-femmes houleuses.
La fin de l’album arrive alors sans crier gare, avec « Hell ain’t a bad place to be » ronronnant gentiment son hard propret pour lancer idéalement la fusée supersonique « Whole
lotta rosie » autre immense classique du répertoire des australiens et régulièrement honoré sur toutes les scènes du monde entier dans une orgie de décibels.
En conclusion, « Let there be rock » est une pure merveille qu’on oublie un peu au profit des « Highway to hell » et autres « Back in black » dont les qualités
artistiques sont régulièrement surévaluées en raison de leurs ventes colossales.
Pourtant ce serait oublier un peu vite que un an avant la classique autoroute vers l’enfer, Ac/Dc était parvenu déjà au faite de son art avec cet authentique chef d’œuvre.
Rien a jeter ici, que du pur concentré de hard n’ roll, des riffs et des solo mythiques, des rythmiques d’enfer et une fluidité hors normes.
N’en déplaise aux défenseurs du rustaud Brian Johnson, l’immense qualité des premiers albums d’Ac/Dc tient pour beaucoup pour moi au charisme, à l’énergie et au timbre de voix si uniques de Bon
Scott, étoile filante du rock ‘n’ roll qui trop généreux dans son style de vie, se consuma prématurément engendrant l’une des plus douloureuses pertes de l’histoire de la musique électrique.
Pour tout amateur de rock, « Let there be rock » figure aux cotés du tout aussi génial « High voltage » parmi les grands chef d’œuvres à dépoussiérer d’urgence.
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AcDc
Letthereberock
10 août 2012
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De Europe, le grand public (et même le moins grand !) connait surtout « The final countdown » gigantesque succès commercial des années 80 mais moins les autres disques des Suédois post
ou avant ce monument du hard-fm.
Cinq ans après ce succès international et le départ du guitariste John Norum remplacé par Kee Marcello, Europe continua pourtant son chemin musical malgré des ventes de disques en chute libre et
sortit en 1991 le courageux « Prisoners in paradise ».
Avec sa pochette soignée et digne d'un album de rock progressif, « Prisoners in paradise » débute par « All or nothing » hard rock bien balancé mais un peu trop
téléphoné à mon gout.
Les efforts d’animations entrepris sur « Halfway to heaven » sont des plus louables mais la voix toujours agréable de Joey Tempest et les bidouillages de clavier de Mic Michaeli, ne
suffisent pas à faire réellement décoller ce titre mollasson.
Mais surprise Europe se montre soudain plus à l’aise sur son terrain de prédilection, la bonne ballade bien troussée comme « I’ll cry for you » toujours efficace et
relance dans la foulée un agréable « Little bit of lovin » aux chœurs extrêmement entrainants.
Sur cette dynamique, surgissent le solide « Little bit of lovin » et l’excellent « Seventh sign » renouant avec le hard mélodique ultra accrocheur des géants suédois.
Europe confirme toujours boxer dans la catégorie des poids lourds avec le somptueux « Prisoners in paradise ».
Mauvais garçons les gentils rockers ? En tout cas, « Bad blood » juché sur des riffs et des refrains terribles, prolonge la fantastique impression d’aisance dégagée
jusqu’alors.
Et après toutes ces émotions que diriez vous d’une nouvelle ballade ? Aussitôt commandée, aussitôt livrée via Europe-express, avec « Homeland » pour tout dire au finale assez déçevante.
Ceci ne constitue pas pour autant une raison pour se relâcher et les robustes « Got your mind in the gutter » « Till my heart beats down your door » viennent rappeler la
grande maitrise des mid tempo bien balancés par les vieux routiers.
On finit ensuite en apothéose avec un immense « Girl from Lebanon » parfait en terme de rapport mélodies/guitares.
En conclusion, ans être au meme niveau phénoménal que l'immortel « The final countdown »,
« Prisoners in paradise » est un grand disque injustement boudé à son époque il est vrai peu favorable au style hard-fm des suédois.
Beaucoup de morceaux ici, aucun mauvais, une majorité de bons et surtout quelques véritables hits incontournables tournant sans interruption dans le cortex cérébral de l'auditeur.
Même sans la patte et le talent créatif de Norum, Europe démontre sa totale maitrise de son hard fm simple, direct, bien construit et bien équilibré.
Le petit plus reste pour moi la voix toujours magique de Tempest qui insuffle le surplus de chaleur et d’émotion au hard fluide et élégant des Suédois.
De manière assez regrettable, « Prisoners in paradise » sera le chant du cygne d’Europe, qui mettra un terme à une carrière de huit ans avant de renaitre miraculeusement de ses cendres
un beau jour de 2004.
Une vrai pièce de choix pour l’amateur de musique de grande classe.
7 août 2012
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Poursuite de la carrière d’Aerosmith dans les années 70 avec « Draw the line » autre album sorti en 1977.
Avec sa jolie pochette représentant des caricatures de musiciens, « Draw the line » débute par son titre éponyme, solide morceau de rock énergique sans éclat particulier.
Bien sur « I wanna know why » groove gentiment mais manque sérieusement de tranchant.
Ce sentiment est accentué avec « Critical mass » avec son piano et son harmonica bluesy sympathiques mais trop omniprésents par rapport aux guitares de Joe Perry et Brad Whitford.
Il faut attendre le quatrième titre « Get it up » pour retrouver une certaine efficacité s’exprimant sur des refrains compacts et nerveux.
De vitesse il est également question avec le court « Bright light fright » tout en rythme et péchant par une certaine linéarité.
Aerosmith fait enfin preuve d’originalité avec la power ballade « Kings and Queens » qui permet de mettre en valeur le joli toucher mélodique des guitaristes.
L’auditeur aborde ensuite la dernière partie du disque avec « The hand that feeds » faible et chaotique malgré les hurlements pas toujours heureux de Steven Tyler, « Sight for sore
eyes » nerveux et caréné avant un « Milk cow blues » blues rendu attrayant plus attrayant par sa vitesse d’exécution.
En conclusion, « Draw the line » est album touffu, dense et foutraque que je trouve à vrai dire assez irritant.
Les compositions manquent d’originalité, d’aérations, de mélodies ce que confirme l’absence de tout grand tube digne de ce nom, un comble pour un groupe aussi vendeur qu’Aerosmith.
Tyler chante de surcroit assez mal sur des compositions mornes, éculées, manquant de fraicheur et de punch.
La déception est à la mesure de l’engouement proposé par « Toys in the attic » plus inspiré.
Plus si sur au final que je trouve mon compte dans la période 70’s d’Aerosmith.
5 août 2012
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L’écoute des premiers albums de Deep purple m’a donné récemment envie de me plonger dans la préhistoire du hard rock avec « Toys in the attic » d’Aerosmith.
Sorti en 1975 (fichtre !), « Toys in the attic » est le troisième album d’un groupe de dinosaures ayant commencé la musique au début des années 70.
Avec sa belle pochette artistique et soignée, le disque débute avec « Toys in the attic » un morceau rapide, puissant et enlevé sonnant comme du Alice Cooper, autre grand pape du hard
des seventies.
Bien que moins frontal, « Uncle salty » révèle un rock complexe et trapu sublimé par de splendides passages aériens ou la voix de Steven Tyler se marie à la perfection avec les guitares
de la paire Perry/Whitford.
Le principe est un peu similaire sur « Adam’s apple » mais selon moi beaucoup trop blues-rock et donc moins réussi.
Arrive ensuite l’un des plus grands tube du groupe, le fantastiquement groovant « Walk this way » dont le rythme énervé et les riffs géniaux donnèrent plus tard l’idée aux rappeurs de
Run DMC d’un des premiers duo hard rock/rap.
Du vieux rock ‘n’ roll des 50’s revisité avec « Big ten inch record » en guise d’interlude avant de rebasculer sur un nouveau tube, la superbe power ballade « Sweet emotion »
dégoulinante de classe aérienne.
On reprend tranquillement la route 66 avec « No more no more » en préparation de l’étape terminale du disque composée du lourd et lancinant « Round and round » et d’une longue
ballade « You see me crying » un peu trop doucereuse à mon gout.
En conclusion, si il fallait retenir une seule chose de « Toys in the attic » c’est que le Aerosmith des années 70 vaut sans doute plus le coup que celui plus convenu des années
80/90.
A mi chemin entre rock et hard, « Toys in the attic » est un bel album, ambitieux et dense émaillé par quelques tubes mémorables comme « Walk this way » ou « Sweet
emotion ».
Avec ce disque, la charnière Tyler-Perry commence à donner un rendement intéressant ce qui a pour effet de lancer pour de bon la machine Aerosmith qui deviendra une des plus légendaires
formations du genre.
Redécouvrir ces vieux classiques dormant parfois sagement à la place est donc un exercice passionnant pour tout amateur de rock créatif et soigné.
A recommander.
2 août 2012
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Ac/Dc toujours avec un live fort connu sorti en 1992 et pauvrement intitulé « Live » dont la version devant moi aujourd’hui ne contient que 14 titres sur les 23 proposés dans le double
Cd.
A cette époque, les australiens opèrent un joli retour en force avec un « The razor’s age » bien balancé aussi ce live accompagnant la tournée pharaonique associée tombe à point
nommé.
Aussi avec pareille puissance de feu à disposition, Ac/Dc débute ce concert par le surpuissant « Thunderstruck » qui vient proprement électriser la foule.
On peut ne pas aimer le groupe mais il est assez difficile de ne pas succomber à ce redoutable classique.
De classiques il est aussi question avec un « Shoot to thrill » musclé autant qu’un Brian Johnson encore athlétique à l’époque puis l’extraordinaire machine à rocker « Back in
black ».
On comprend donc qu’Ac/Dc joue sur du velours, aussi est on surpris de voir surgir un « Who made who » respectable mais manquant un peu de punch en version live contrairement à son
cousin le rapide et nerveux « Heatseeker ».
Bien entendu un concert d’Ac/Dc ne serait pas ce qu’il est sans le traditionnel blues « Jack » long calvaire infligé aux foules avec en suprême punition un strip tease du plus mauvais
gout de Angus Young.
Rien de bien exceptionnel non plus sur l’énergique et sympathique « Moneytalks » avant de repasser sur la grosse artillerie composée du succulent classique « Hell bells » qui
donne illico envie de s’époumoner dans un stade avec les milliers de fidèles.
Même si « Dirty deeds done dirt cheap » est moins bien interprété par Johnson que par Bon Scott, son efficacité reste certaine.
Ac/Dc produit alors une accélération terminale phénoménale en alignant une triplette de hits, le supersonique rock ‘n’ roll « Whole lotta rosie » , puis l’incontournable « Highway
to hell » entrecoupés du plus dispensable et balourd selon moi « You shook me all night long ».
Encore meilleurs, le sur-hargneux « T.N.T » (la meilleur chanson d’Ac/Dc, grâce soit rendue à Bon Scott !) et l’interminable apothéose rock « For those about to rock »
remplissent à merveille leurs rôle d’ultimes pétards festifs.
En conclusion, même si on est pas fan d’Ac/Dc, il ne serait pas raisonnable de ne pas reconnaitre la valeur intrinsèque de ce « Live » , formidable hommage d’un groupe de quadragénaires
encore en pleine vitalité scénique.
Le choix des titres est assez inattaquable et leur interprétation effectuée avec envie dans une débauche d’effets scéniques à grand spectacle, font que Ac/Dc restait en 1992 une grosse machine à
conquérir les foules.
Cette réputation perdure encore aujourd’hui, même si le poids des ans se fait inéluctablement sentir sur ces rockers-kangourous.
Aussi ce « Live » reste-il une très bonne référence du genre.
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1 août 2012
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22:17
Comme je l’ai dit précédemment la période des années 80 n’est vraiment pas fameuse pour Ac/Dc avec une succession d’album honnêtes mais se complaisant déjà dans une certaine routine.
Sorti en 1986, « Who made who » est en réalité une commande de bande originale pour le film d’horreur de Stephen King « Maximum Overdrive ».
Avec sa pochette gréco-romaine sobrissime, l’album débute avec « Who made who » mid tempo au potentiel commercial digne de celui d’un tube tournant en rotation sur les radio
généralistes.
On enchaine ensuite sur « You shook me all night long » aussi célèbre qu’inutile, puis sur « DT » un instrumental faisant la part belle aux jolies arabesques de la guitare
rock de Angus Young.
Une autre nouvelle composition remplit fort efficacement son office, « Sink the pink » mid tempo aux refrains solides et au groove agréable.
Ac/Dc bouche les trous avec la ballade « Ride on » ou la fantôme de Bon Scott ressurgit de son tombeau le temps d’une chanson, puis « Hells bells » célèbre tube plus que
largement entendu.
On ne notera aussi avec quelque intérêt le remarquable « Shake your fondations » nouveau mid tempo puissant et agressif.
La fin de l’album se déroule avec un autre instrumental, le vif et très jouissif « Chase the ace » et le traditionnel « For those about to rock », conclusion évidente à tous
les concerts du groupe.
En conclusion, « Who made who » pourrait d’un premier abord se faire écharper tant le remplissage de vieux titres le garnissant parait flagrant (50% des compositions) avec en prime deux
instrumentaux sympathiques mais courts.
Mais même si l’exercice reste dans le domaine de la courte portée, Ac/Dc s’acquitte plutôt bien de ses nouvelles compositions en proposant un travail plaisant et de qualité.
Rien d’exceptionnel donc, mais un travail global tout à fait acceptable pour une bande originale de film.
Mention indulgente donc pour ma part.
Published by Seth
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