Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 21:46

4AC_DC_live.jpg

 

 

Ac/Dc toujours avec un live fort connu sorti en 1992 et pauvrement intitulé « Live » dont la version devant moi aujourd’hui ne contient que 14 titres sur les 23 proposés dans le double Cd.

A cette époque, les australiens opèrent un joli retour en force avec un « The razor’s age » bien balancé aussi ce live accompagnant la tournée pharaonique associée tombe à point nommé.

Aussi avec pareille puissance de feu à disposition, Ac/Dc débute ce concert par le surpuissant « Thunderstruck » qui vient proprement électriser la foule.

On peut ne pas aimer le groupe mais il est assez difficile de ne pas succomber à ce redoutable classique.

De classiques il est aussi question avec un « Shoot to thrill » musclé autant qu’un Brian Johnson encore athlétique à l’époque puis l’extraordinaire machine à rocker « Back in black ».

On comprend donc qu’Ac/Dc joue sur du velours, aussi est on surpris de voir surgir un « Who made who » respectable mais manquant un peu de punch en version live contrairement à son cousin le rapide et nerveux « Heatseeker ».

Bien entendu un concert d’Ac/Dc ne serait pas ce qu’il est sans le traditionnel blues « Jack » long calvaire infligé aux foules avec en suprême punition un strip tease du plus mauvais gout de Angus Young.

Rien de bien exceptionnel non plus sur l’énergique et sympathique « Moneytalks » avant de repasser sur la grosse artillerie composée du succulent classique « Hell bells » qui donne illico envie de s’époumoner dans un stade avec les milliers de fidèles.

Même si « Dirty deeds done dirt cheap » est moins bien interprété par Johnson que par Bon Scott, son efficacité reste certaine.

Ac/Dc produit alors une accélération terminale phénoménale en alignant une triplette de hits, le supersonique rock ‘n’ roll « Whole lotta rosie » , puis l’incontournable « Highway to hell » entrecoupés du plus dispensable et balourd selon moi « You shook me all night long ».

Encore meilleurs, le sur-hargneux « T.N.T » (la meilleur chanson d’Ac/Dc, grâce soit rendue à Bon Scott !) et l’interminable apothéose rock « For those about to rock » remplissent à merveille leurs rôle d’ultimes pétards festifs.

En conclusion, même si on est pas fan d’Ac/Dc, il ne serait pas raisonnable de ne pas reconnaitre la valeur intrinsèque de ce « Live » , formidable hommage d’un groupe de quadragénaires encore en pleine vitalité scénique.

Le choix des titres est assez inattaquable et leur interprétation effectuée avec envie dans une débauche d’effets scéniques à grand spectacle, font que Ac/Dc restait en 1992 une grosse machine à conquérir les foules.

Cette réputation perdure encore aujourd’hui, même si le poids des ans se fait inéluctablement sentir sur ces rockers-kangourous.

Aussi ce « Live » reste-il une très bonne référence du genre.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Seth
  • : Articles/Chroniques pour un partage de voyages interieurs majoritairement littéraires
  • Contact

Recherche

Pages

Catégories