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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 15:01

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Comme vous le savez j’apprécie Louis de Funès aussi ai-je revu avec intérêt « L’aile ou la cuisse » de Claude Zidi.

Sorti en 1976, ce classique du cinéma comique français raconte la lutte entre Charles Duchemin (Louis de Funès) un grand chef éditeur du guide gastronomique mondialement connu (le Duchemin) et son ennemi, Jacques Tricatel (Julien Guiomar) empereur de la nourriture industriel et des relais routiers, désireux de racheter pour se diversifier de grands restaurants.

Tricatel est prêt à tout pour arriver à ses fins, y compris voler la nouvelle édition du guide Duchemin mais doit compter avec la farouche résistance du vieux chef, qui aimerait au moment de prendre sa retraite, passer la main à son fils Gérard (Coluche).

Cependant Gérard, timide et maladroit, ne rêve que de travailler comme artiste de cirque et mène une double vie en se produisant la nuit comme clown dans un petit cirque fauché de banlieue.

La donne change lorsque tombé sous le charme de Margueritte (Ann Zacharias), une secrétaire intérimaire hollandaise, Gérard accepte de suivre son père dans sa dernière tournée en s’arrangeant pour que son cirque suive le mouvement.

On découvre alors les techniques redoutables du vieux Duchemin, qui s’introduit déguisé chez les restaurateurs pour pondre des rapports souvent assassins lorsqu’il lest déçu par les prestations.

Pourtant, l’affrontement est inévitable avec le puissant Tricatel et se matérialise par un défi lancé sur le plateau de télévision de Philippe Bouvard, lors de l’émission « Tous les coups sont permis ».

Tricatel compte exploiter la perte de gout de son rival, après que celui-ci ait été torturé par des aubergistes revanchards une fois leur réputation coulée par une précédente édition du guide.

Comprenant que la situation est grave, le père et le fils accepte de faire fi de leurs différences de tempérament, et de se rendre dans l’usine de fabrication de Tricatel.

Ils découvrent alors dans une scène demeurée célèbre, les secrets de fabrication de la nourriture industrielle la plus immonde qui soit.

Tricatel tente d’éliminer ces intrus tout en se pavanant sur le plateau de télévision de Bouvard mais le duo improbable père fils parvient in extremis à rejoindre le show.

C’est Gérard qui remplace son père, celui-ci ayant fort opportunément pris sa retraite le jour même.

Le fils se montre brillant, reconnaissant en aveugle les plats les plus raffinés comme ceux les plus abjectes comme ceux de Tricatel.

Lorsque les Duchemin font gouter à l’industriel sa propre nourriture sans lui annoncer, celui-ci manque de s’étouffer et proclame sa répugnance.

S’en est donc fini de la réputation de l’empire Tricatel qui s’effondre, laissant la voie libre à la consécration finale des Duchemins et l’entrée à l’académie française du père.

En conclusion, « L’aile ou la cuisse » est une comédie cinglante qui a malheureusement pour elle un peu vieilli.

Bien sur le sujet de la malebouffe (affaire de la viande de cheval Spanghero) reste lui très actuel mais on a l’impression que la bataille face aux industriels sans scrupule produisant à la chaine a déjà été perdue depuis belle lurette, le domaine de la nourriture raffinée restant l’apanage de quelques privilégiés.

Non le problème de « L’aile ou la cuisse » est que les gags semblent aujourd’hui usés par le temps et Louis de Funès, déjà fatigué et malade, n’a pas son énergie habituelle.

De son coté, Coluche parait complètement tétanisé par l’aura de son glorieux partenaire et livre une prestation frisant le néant absolu.

Alors bien sur, on sourira toujours à quelques scènes hautes en couleurs ou trouvera le propos fustigeant la nourriture industrielle toujours pertinent, mais « L’aile ou la cuisse » demeure dans l’absolu très loin des meilleurs films comiques de Louis de Funès.

A voir donc pour les curieux du duo De Funès-Coluche, au final bien décevant.

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 13:36

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Difficile après toutes ses années d’oublier Louis de Funès, surtout lorsqu’on voit les nombreux hommages qui lui sont rendus aujourd’hui, preuve que cet immense acteur comique a marqué par son talent l’inconscient collectif français, tel le jeune champion olympique de judo Teddy Riner (23 ans !) qui lui voue une grande admiration alors qu’il n’était même pas né lorsque l’acteur est mort.

Ainsi, le moins connu « Pouic-pouic » réalisé en 1963 par Jean Girault est l’occasion de revoir l’acteur dans un rôle inspiré d’une pièce théâtre taillée à sa mesure, « Sans cérémonie » de Jacques Vilfrid.

L’histoire de « Pouic-pouic » est à vrai dire assez invraisemblable et emberlificotée en diable de telle manière à offrir un nombre quasi illimité de rebondissements.

Léonard Monestier (Louis de Funès) est un riche industriel ayant fait fortune dans le commerce des aciers.

Il passe la plupart du temps à spéculer sur le cours de l’acier et à surveiller le cours de ses actions.

Pourtant un jour sa femme Cynthia (Jacqueline Maillan) moins regardante que son mari, se laisse embobiner par Caselli (Daniel Ceccaldi) un escroc revenu d’Amérique du sud et achète à prix fort une terrain dans la jungle Brésilienne sensé posséder d’immenses gisements de pétrole sous terrains.

Rendu fou furieux par la manœuvre imprudente de sa femme, Léonard imagine un plan particulièrement retors pour pousser Antoine Brévin (Guy Tréjan) un riche soupirant de sa fille la jolie Patricia (Mireille Darc) à racheter la concession vérolée.

Mais il ignore que l’indépendante Patricia a payé un chauffeur de voiture appelé Simon (Philippe Guillebaud) pour se faire passer pour son mari et ainsi se débarrasser de l’encombrant Antoine.

A demi voyou, Simon accepte le marché et fait preuve d’un sens de la répartie suffisant pour tenir en respect Léonard et Patricia.

L’histoire se complique lorsque Léonard parvient à convaincre Simon de se faire passer pour son fils devant Antoine qui l’imagine revenu du Brésil après avoir exploré la concession.

Pour corser le tout, Paul (Roger Dumas) le véritable fils de Monestier revient du Brésil avec une compagne vénézuélienne aussi belle qu’extravagante Palma (Maria Rosa Rodriguez).

Les quiproquo se multiplient et Léonard déploie des trésors d’énergie pour ne pas perdre la situation devant le nigaud Antoine qui se méfie tout de même de cette affaire d’obscure concession au bout du monde.

Après milles péripéties ou Antoine est malmené dans tous les sens par un Léonard hystérique, ou Palma trop vénale est démasquée comme étant une danseuse française de cabaret par un Simon perspicace, Charles (Christian Marin) le très retors domestique des Monestier utilise un subterfuge radiophonique pour persuader Antoine que la concession est réellement pleine de pétrole.

Antoine qui entre temps a été séduit par la fausse Palma, accepte donc de l’acheter.

Peu après, un véritable communiqué radiophonique confirme cette fois que la mine contient réellement du pétrole.

Léonard perd alors complètement la tête, entame une danse frénétique avec sa femme et chasse Antoine après l’avoir insulté.

Lorsqu’il comprend sa méprise, le choc est tel qu’il s’évanouit.

Le film se termine cependant sur un happy end, le mariage de Simon et Patricia, finalement séduite par l’intelligence et le charisme du chauffeur.

En conclusion, « Pouic-Pouic » ressemble beaucoup à « Oscar », autre grand classique frénétique du théâtre brillamment adapté au cinéma.

Le rythme est ultra rapide, les dialogues percutants, et les situations de quiproquo souvent très drôles.

Louis de Funès est l’acteur parfait dans ce registre dans lequel son énergie, sa folie, ses pitreries basées sur la colère, la lâcheté et l’avarice font merveille.

Mais l’immense talent de l’acteur fétiche de Girault ne doit pas faire oublier pour autant la qualité des seconds rôles, tous brillantissimes, avec une mention particulière pour Mireille Darc à la blondeur juvénile et fragile.

« Pouic-pouic » ou derrière ce titre un tantinet ridicule, un petit bijou de cinéma comique moins connu que les classiques de grand Louis.

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 20:11

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En 1967, André Hunebelle clôt sa trilogie avec « Fantômas contre Scotland Yard ».

Dans ce dernier volet, Fantômas (Jean Marais) décide d’imposer aux riches de ce monde un impôt farfelu sur le droit de vivre.

Comme toujours très audacieux, le criminel prend pour cible le lord anglais Edward Mc Rashley (Jean-Roger Caussimon) en le soumettant à cet odieux racket.

La police britannique fait alors appel aux spécialistes français le commissaire Juve (Louis de Funès) son adjoint Bertrand (Jacques Dynam), et les journalistes Fandor (Jean Marais) et Hélène Gurn (Mylène Demongeot).

Toute cette troupe de choc arrive donc dans le superbe château écossais du lord pour le protéger et enfin mettre la main sur le criminel.

A l’intérieur du château, lady Dorothee Mc Rashley (Françoise Christophe) l’épouse du lord se distingue par ses excentricités et ses séances de spiritisme auxquelles n’adhère pas du tout le bouillant et sceptique commissaire.

Juve se fait également remarquer en étant victime d’apparitions de spectres qui viennent selon la lady hanter le château.

Dans le même temps Fantômas tisse sa toile, n’hésitant pas à soumettre les caïds de la pègre à son impôt sur la vie.

Le criminel métamorphe utilise alors sa science du déguisement pour se grimer en Mc Rashley et infiltrer le château.

Il joue avec les nerfs de Juve qui voit deux Mc Rashley dont un étendu livide sur son lit ce qui achève de le discréditer aux yeux des autres enquêteurs.

Fantômas déploie ses pions au cours d’une partie de chasse à courre en éliminant un par un les policiers chargés de défendre le lord, mais doit éliminer Berthier (Henri Serre) le secrétaire du Lord, qui étant l’amant de Dorothee cherche à l’assassiner.

Il est finalement mis en déroute accidentellement par Juve et Bertrand qui perturbent par inadvertance ses communications.

Le dénouement se situera donc dans le château après un série de quiproquo autour des déguisements du criminel.

Finalement, alors qu’on pense qu’une fois de plus Fantômas a échappé aux policiers par la voie des airs, l’a royal air force entre en action et vient pulvériser sa fusée.

Pourtant, le film se termine sur une ultime évasion (par vélo) du criminel, ce ouvre la porte à toute éventualité.

En conclusion, « Fantômas contre Scotland yard » est sans nul doute le plus faible de la trilogie.
La transposition des aventures de Fantômas dans le cadre médiéval et gothique d’un château est certes assez astucieuse mais les acteurs semblent en retrait avec un Jean Marais transparent et un Louis de Funès pour une fois en dessous de son rendement habituel avec des gags et des gesticulations mille fois éprouvés dans d’autres contextes.

Au niveau des cascades et de l’action pure, ce troisième volet est également assez décevant.

On signalera également qu’aucun gadget digne de ce nom ne fait son apparition.

La mixture habituelle d’Hunebelle ne prend donc ici plus et on est plutôt soulagé d’en terminer avec l’inquiétant criminel au rire sardonique.

Restera donc pour l’histoire une composition mémorable d’un Jean-Marais à la présence physique glacée véritablement prodigieuse.

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 19:41

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Après le succès phénoménal du premier « Fantômas », André Hunebelle enchaine rapidement en 1965 avec « Fantômas de déchaine ».

Dans ce second opus au titre prometteur, le commissaire Juve (Louis de Funès)  fraichement décoré de la légion d’honneur par le Ministre pour avoir écarté la menace que représentait le criminel masqué Fantômas, apprend que son ennemi est non seulement encore en activité mais vient également d’enlever un scientifique le professeur Marchand (Albert Dagnant) travaillant sur une machine révolutionnaire permettant de contrôler à distance l’esprit humain.

En détournant une émission télévisée, Fantômas ridiculise non seulement Juve en public mais annonce également ses intentions d’enlever un autre scientifique, le professeur Lefèbvre (Jean Marais) seul capable d’achever les travaux de Marchand pour mettre au point la machine.

Juve armé de gadgets technologiquement avancés comme une fausse main mécanique ou des cigares pistolets, le journaliste Fandor (Jean Marais) et son amie photographe Hélène Gun (Mylène Demongeot) se démènent alors pour protéger Lefèbvre d’un enlèvement prévisible lors de sa participation à congrès scientifique à Rome.

Fandor brouille les pistes en prenant l’apparence de Lefèbvre, afin de prendre le transformiste Fantômas à son propre jeu et de l’attirer dans un piège.

La ruse fonctionne presque puisque Fandor, décidément parfaitement rompu au close combat pour un journaliste, met quasiment seul hors d’état de nuire les hommes du criminel.

Mais rusé, Fantômas qui a également revetu les traits de Lefèbvre, profite de la confusion pour s’enfuir, enlever Hélène et son jeune frère (joué par Olivier de Funès), avant qu’un cruel malentendu ne fasse entrer le malheureux Juve dans un hôpital psychiatrique italien, pour heureusement une courte durée.

Décidément redoutable, Fantômas enlève ensuite le vrai professeur Lefèbvre pour mettre à exécution ses plans de domination absolue mais le monstre se révèle sous un jour plus humain en courtisant Hélène et en la relâchant assez inexplicablement.

L’homme se dit solitaire et en mal d’une âme sœur pour lui tenir compagnie.

Hélène est troublé par ce personnage élégant, mystérieux qui lui fait de somptueux cadeaux et l’invite à un bal costumé.

Mais Fandor, Juve et ses hommes se rendent également à ce bal, également costumés.

Déguisé en pirate affublé faussement borgne et d’une jambe de bois fusil, Juve parvient presque à coincer sa proie mais Fantômas décidément invincible retourne la situation en capturant lui-même le commissaire et le journaliste non sans un terrible résistance de ce dernier.

Toute l’équipe se trouve donc en détention chez le maitre du crime, dans une base sous marine située à flanc de Vésuve.

Fantômas y déploie toute sa démesure avec force gadgets sophistiquées ( pour l’époque !) ,  décors baroques, laboratoires clandestins et mercenaires sans états d’âmes.

Alors qu’ils s’apprêtent à être horriblement sacrifiés à une cruelle expérience pseudo scientifique de décapitation, les proies de Fantômas se libèrent en profitant des ressources de Juve et notamment ses fameux cigares tireurs.

C’est alors la totale rébellion dans la base et tous les plans de Fantômas sont mis en déroute.

Une nouvelle fois battu, Fantômas prend la fuite et une course poursuite frénétique s’ensuit alors en voiture et avion puisque le criminel fait preuve d’inventivité avec une DS se transformant en avion !

A bord d’un zinc et armé du canon télépathique, Juve trop nerveux, laisse passer l’occasion de neutraliser son ennemi et tombe en chute libre.

Seule l’intervention risquée de Fandor qui saute également à sa suite pour le récupérer, permet de sauver la vie au téméraire Juve qui s’aperçoit un peu tard qu’il ne sait pas voler !

En conclusion, « Fantômas de déchaine » reprend les même ingrédients que le premier opus (scénario délirant digne d’une BD de SF fauchée, humour, actions, cascades audacieuses) et n’est qu’une plaisante variation bien exécutée par Hunebelle qui ne prend pas grand risque avec des acteurs de l’abatage de Jean Marais qui interprète trois rôles avec un succès variable : épatant en monstre glacé, impressionnant en play boy athlétique et casse cou mais un peu ridicule en vieillard scientifique à la voix chevrotante.

Pas grand-chose à dire sur De Funès, qui fait son numéro habituel un peu éclipsé par le contexte et le statut de star de Marais, et Demongeot qui ne brille que par son insolente beauté.

On passera donc un bon moment en s’étonnant de l’ambiance par instant baroque,  inquiétante et en souriant des innovations technologiques de l’époque, telles les prouesses aériennes de la DS volantes remplacée par une maquette.

Reste donc un film solide, populaire qui démontra toute son efficacité en son temps, certes bien éloigné à présent.

Avis aux nostalgiques …

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 10:37

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Toujours dans le registre du cinéma populaire, voici « Fantômas » film français d'André Hunebelle.

Détournant passablement l’œuvre littéraire passablement sombre de Pierre Souvestre et de Marcel Alain du début du XX ième siècle, puis celle cinématographique tout aussi sombre de Louis Feuillade, Hunebelle crée en 1964 une version beaucoup plus comique et spectaculaire du célèbre criminel masqué français.

Fantômas apparait ici comme un génie du crime affublé d’un masque en latex bleu qui déforme son apparence et rend sa voix caverneuse particulièrement impressionnante.

Equipé de gadgets technologiques innovants, aidé par une poignée de mercenaires déterminés et capable de changer l’apparence de son visage à volonté, Fantômas ne tarde pas à faire parler de lui en réalisant plusieurs vols audacieux de bijoux et en défiant le commissaire Juve (Louis de Funès), chargé de capturer cet homme menaçant et ambitieux.

Entre Juve et Fantômas, se situe le journaliste Fandor (Jean Marais) bel homme prêt à tout pour obtenir un scoop et même à inventer une interview factice tournant en ridicule le criminel.

Le courroux de Fantômas est tel qu’il enlève Fandor.

Détenu dans sa base secrète sous terraine, Fandor se voit mis au courant des plans du criminel qui désire utiliser son cerveau pour créer un homme synthétique qui lui serait entièrement fidèle.

Mais Fantômas change d’avis, copie l’aspect de Fandor pour réaliser ses crimes et le marque au fer rouge.

Fandor utilise alors la jalousie de sa maitresse Lady Maud Beltham (Marie-Hélène Arnaud) pour la pousser à le libérer ainsi que son amie photographe Hélène Gurn (Mylène Demongeot).

Revenu à la vie normale mais choqué, Fandor devient la clé de l’enquête puisqu’il est pris en filature par Juve qui désire par lui remonter à son ennemi.

Après le vol de bijoux pendant un défilé de mode et une évasion audacieuse de Fantômas sur les toits, Juve fait emprisonner Fandor devenu le suspect numéro un suite à l’usurpation de son identité.

Pourtant malgré la surveillance policière, Fantômas nargue les institutions, allant même jusqu’à réaliser des forfaits avec l’apparence de Juve pour le faire emprisonner.

Décidément diabolique, Fantômas se grime en gardien de prison pour capturer Fandor et Juve et les emmener pour poursuivre ses expériences scientifiques.

Mais Fantômas est pris en chasse par la gendarmerie (motos et hélicoptère) et une course poursuite frénétique s’engage alors dans le Sud de la France.

Parvenus à se libérer, Fandor et Juve font équipe pour poursuivre à leur tour Fantômas.

Après de multiples péripéties, Fantômas se réfugie dans un sous marin de poche, tandis que Juve et Fandor pataugent dans l’eau après avoir sauté d’un hélicoptère.

Repêchés dans un canot pneumatique par Hélène, les deux hommes ruminent leur amertume.

En conclusion, bien que peu fidèle à l’œuvre originale, « Fantômas » est néanmoins un film incroyablement divertissant brillant par de multiples rebondissements et par des scènes d’actions très audacieuses pour l’époque comme celle ou Juve s’accroche à une grue en rotation au dessus des toits pour poursuivre son ennemi.

De Funès fait du De Funès sans trop forcer son grand talent comique mais Jean Marais, impressionnant de beauté et de puissance athlétique, en impose en incarnant deux rôles, le journaliste ambigu Fandor et l’inquiétant criminel au rire sardonique.

Avec « Fantômas » , Hunebelle, crée une ouvre populaire, rythmée et intrigante qui entrainera deux suites toutes aussi populaires.

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 09:05

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La saga du « Gendarme de Saint Tropez », immense succès populaire étalé sur six épisodes majoritairement placés dans les années 60 prend fin en 1982 avec « Le gendarme et les gendarmettes », dernier film réalisé par Jean Girault et tourné par Louis de Funès tout deux décédés le premier avant la fin du film, le second peu après.

Prenant toujours pour cadre la petite station balnéaire chic de Saint Tropez, « Le gendarme et les gendarmettes » a pour principale nouveauté d’amener dans la petite équipe de l’adjudant chef Gerber (Michel Galabru) et Cruchot (Louis de Funès), quatre nouvelles stagiaires féminines chargées d’apprendre sur ordre du colonel (Jacques François) le métier sur le terrain à leur contact.

Bien entendu, les stagiaires sont de splendides jeunes femmes, que ce soit la blonde Isabelle Leroy (Sophie Michaud), les deux brunes piquantes  Marianne Bennet (Babeth Etienne qui fut fugacement la femme de Johnny Halliday !) Christine Roncourt (Catherine Serre qui posera nue dans des magazines de charme) ou la plus exotique Yop Macumba (Nicaise Jean Louis).

L’arrivé de ce contingent féminin va en réalité plus perturbé que motiver les gendarmes d’élite de Saint Tropez, Beaupied (Maurice Risch au physique de petit gros similaire à celui de Jacques Villeret), Perlin (Patrick Préjean), Tricard (Guy Grosso), et Berlicot (Michel Modo), plus occupés à draguer leurs stagiaires qu’à leur enseigner les rudiments du métier de gendarmes.

Alors Cruchot va reprendre son costume de père fouettard pour surveiller de près ses hommes occupés à batifoler avec la composante féminine de leur équipe.

Cette tache ne sera pas aisée car il devra en plus de cela faire face à la jalousie des épouses Cruchot (Claude Gensac vieillissante) et Gerber (Micheline Bourday).

Mais outre les histoires légère inter gendarmes, Jean Girault fait quand même l’effort de développer un squelette d’intrigue autour de l’enlèvement des gendarmettes par une mystérieuse organisation dont le chef a établi son quartier général sur un yacht.

Devant le menace et la pression de la hiérarchie pour retrouver Macumba, fille d’un ministre africain, Gerber et Cruchot vont devoir déployer tous leurs efforts pour retrouver les gendarmettes et démanteler l’organisation.

C’est une nouvelle fois Cruchot, habilement déguisé en femme pour se faire enlever qui parviendra à entrer en contact avec les criminels désireux en réalité de récupérer les bracelets des gendarmettes pour pénétrer les secrets d’un ordinateur ultra avancé détenu dans les sous sols de la gendarmerie.

Mais Cruchot aidé par ses gendarmettes de choc parviendra à neutraliser les criminels pour la plus grande satisfaction de sa hiérarchie.

En conclusion, en guise d’épitaphe, « Le gendarme et les gendarmettes » voit s’afficher une grosse baisse de niveau.

L’ambiance est ici facile, grivoise avec l’emploi de jolies filles peu vêtues pour combler la satisfaction un brun lubrique du spectateur.

Bien entendu le film se veut toujours familial et reste néanmoins au dessus d’un Max Pecas et son érotisme franchouillard mais le jeu comique du tandem infernal de Funès-Galabru se voit tout de même sérieusement amputé.

Beaucoup de cascades majoritairement en voiture sur les routes encaissées du sud de la France (merci à Rémy Julienne), moins de gags, des acteurs vieillis et fatigués rendent ce dernier gendarme nettement moins regardables que les précédents même par fort relâchement cérébral occasionné par l’absorption de litre de pastis au bord de mer sous un soleil de plomb.

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 08:21

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Dans les années 60, Jean Girault exploite à fond le filon de son gendarme et sort en 1968 le troisième volet des aventures de Cruchot and Co intitulé « Le gendarme se marie ».

Délaissant le cadre lointain et exotique des Etats Unis, « Le gendarme se marie » se recentre sur le petit microcosme de Saint Tropez pour raconter la rencontre fortuite entre le maréchal des logis Ludovic Cruchot (Louis de Funès) et Josépha (Claude Gensac) la belle et riche veuve d’un colonel de gendarmerie venue s’installer dans la région.

Après un joli quiproquo amenant Cruchot à vouloir la verbaliser pour excès de vitesse, Josépha et Cruchot ont un coup de foudre réciproque.

Mais l’adjudant Gerber (Michel Galabru) est lui aussi attiré malgré son statut d'homme marié par la belle veuve qui possède visiblement des amis très haut placés au sein du ministère de l'Intérieur.

Une inévitable compétition va alors s’instaurer entre Gerber et Cruchot pour la conquête de Josépha d’autant plus que celle-ci va pousser son favori à passer le concours pour devenir adjudant chef.

Ces scènes  ou Gerber et Cruchot reviennent sur les bancs de l’école pour passer leurs examens, sont souvent très drôles.

Contre toute attente, malgré des relations difficiles entre Josépha et sa fille Nicole (Geneviève Grad),  Cruchot prend le dessus et obtient le grade tant convoité au détriment de son adjudant.

Il devient donc le supérieur de Gerber et un véritable tyran revanchard dans la gestion de ses troupes il est vrai peu rapides à la détente : Fougasse (Jean Lefebvre), Berlicot (Michel Modo), Tricard (Guy Grosso), Merlot (Christian Marin).

Pourtant, le nouveau chef doit rapidement déchanter lorsqu’il apprend de la bouche de la hiérarchie qu’une erreur a été commise dans la transmission des résultats et que c’est Gerber qui a été admis au concours d’adjudant chef.

Rétrogradé, Cruchot subit alors la terrible colère de son supérieur qui l’envoie plonger au fond de la mer au risque de provoquer un accident grave.

Puis une menace vient toutefois perturber ce bonheur en apparence idyllique, le dangereux criminel Frédo (Mario David), qui par désir de revanche contre Cruchot qui l’a fait arrêter, décide de séquestrer Josépha pour attirer son ennemi dans un piège mortel.

Malheureusement pour lui, c’est Gerber qui se rend par erreur au rendez vous et qui est assommé à la place de Cruchot.

Prenant la fuite, Frédo est pris en chasse par Cruchot qui parvient à l’arrêter et à délivrer sa belle in extremis.
Le nouveau héros est récompensé en étant nommé pour son mariage lui aussi au grade d'adjudant chef.

En conclusion, « Le gendarme se marie » est toujours construit sur un scénario aussi filiforme mais marque une évolution dans le style avec l’arrivée de Gensac qui sera la partenaire féminine la plus appréciée de Louis de Funès.

Le décalage entre son élégance et le coté surexcité/hargneux de de Funès, créent un effet comique certain.

Galabru se taille également la part du lion dans cette affaire et ses joutes avec de Funès provoquent elles aussi quelques éclats de rire.

Dans ce contexte, les seconds rôles s’effacent comme Lefebvre ou Grad qui quittera après coup l’aventure.

Malgré cela, « Le gendarme se marie » peine pour moi à atteindre l'effet de surprise du premier volet ou le charme exotique des aventures américaines du second volet.

C’est pour cette raison que je le place en dessous.

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 09:04

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Un à peine après le premier des « Gendarmes » qui fut le plus grand succès commercial de l’année 1964, Jean Girault récidive avec « Le gendarme à New-York », audacieuse transposition des aventures de Cruchot and Co aux Etats Unis.

L’histoire est disons le franchement d’une minceur inouïe : l’adjudant Gerber ( Michel Galabru) et ses hommes sont invités à un congrès de gendarmes à New York.

Désireuse de connaitre les Etats-Unis, Nicole (Geneviève Grad) la fille du maréchal des logis Cruchot (Louis de Funès) brave l’interdit de son père et embarque clandestinement sur l’immense paquebot Le France aux coté des gendarmes.

La traversée de l’Atlantique sur ce paquebot de luxe, véritable fleuron de l’industrie française en son temps, ne manque pas de piquant car les gendarmes français sont ridiculisés par leurs homologues italiens lors de parties de bowling ou de baby foot.

Dans une scène hilarante, Cruchot qui se targue de connaitre l’anglais, tente d’apprendre quelques rudiments à ses hommes dont la nullité est flagrante.

La traversée est marquée également par la maladie de Fougasse (Jean Lefebvre) rapidement alité.

Harcelé par les médecins, il ne se relèvera jamais et ne verra jamais la ville.

De son coté, Nicole est draguée par un beau gendarme italien, l’adjudant Rizu (Mario Pizu) et échappe in extremis à la furie de son père qui la reconnait à bord.

L’équipe arrive cependant à bon port et prend ses quartiers dans la grosse pomme aux cours de découvertes savoureuses émaillées de gags et pitreries habituelles de Louis de Funès.

Nicole a de la chance et est prise sous son aile par un journaliste américain qui veut la faire chanter dans une émission télévisée à laquelle assiste finalement Cruchot.

Le film ne sera finalement que cela : Cruchot court après sa fille pour la ramener à Paris sans que Gerber ne s’en aperçoive.

Il usera pour se faire de tout son arsenal habituel : déguisements, mensonges, culot et grimaces.

De son coté, Gerber mettra toujours en doute les dires de Cruchot a tel point qu’il le fera examiner par un psychiatre dans une scène absolument tordante ou Cruchot révèlera ses frustrations de la petite enfance.

Après l’américain vient le tour du gendarme italien qui séduit Nicole et la cache dans sa famille dans le quartier pittoresque de Little Italy.

Prêt à tout pour sa fille, Cruchot s’engouffre dans le quartier italien et déjoue la vigilance des cerbère siciliens.

Mais il se trouve à présent accusé d’enlèvement par Renzo et doit se démêler de la police américaine.

Tout se succède alors dans un grand charivari, embarquement de Nicole dans une malle, esclandre avec un chauffeur de taxi noir, déguisement de Cruchot en policier US affublé d’un mal de dents, course poursuite et cascades dans un building en construction avant le retour final de Nicole en France sous le déguisement d’hôtesse de l’air.

En conclusion,  construit sur rien ou pas grand-chose « Le gendarme à New York »  parvient à tenir la distance en raison de sa pluie de gags particulièrement inventifs et de la qualité comique indéniable du trio De Funès-Galabru-Lefebvre.

Il n’y a en réalité pas grand-chose à comprendre ici, juste à se laisser porter par le flot impétueux et surréaliste des comédiens et la musique particuliérment entrainante de Raymond Lefèvre en duo avec Paul Mariat.

Deux scènes anthologiques pour moi outre le fameux cours d‘anglais, le pastiche de « West side story » ou De Funès affronte un gang de latino américains sur fond de danse avec les policiers américains ou la recette de l’entrecôte de bœuf mitonnée par Galabru avec comme aides culinaires chacun des gendarmes.

Contre toute attente, Girault réussit sa conquête de New York et bien aidé par un de Funès au top de sa forme capable de cascades digne de Jean Paul Belmondo (!), apporte du sang neuf à ses aventures méridionales.

Bien entendu ceci ne dépasse pas le cadre du divertissement familial mais de qualité.

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 08:27

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Les années 60 constituent assurément le pic de la carrière de Louis de Funès avec notamment l’incroyable série des « Gendarmes de Saint Tropez » qui durant six films contribua pour beaucoup à la popularité de l’acteur.

Sorti en 1964, « Le gendarme de Saint Tropez » de Jean Girault est archi connu en France en raison des multiples rediffusions télévisées dont il bénéficie généralement durant les périodes estivales.

L’intrigue est assez simple, le maréchal des logis Ludovic Cruchot (Louis de Funès) un gendarme intransigeant et énergique est promu en raison de ses brillants états de service dans la commune de Saint Tropez ou il se rend avec sa fille Nicole (Geneviève Grad).

Sur place, Cruchot montre son caractère pointilleux et colérique pour mettre au pas ses subordonnés Fougasse (Jean Lefebvre) Merlot (Christian Marin), Tricard ( Grosso) et Berlicot (Michel Modo) qui se distinguent par leur grand laxisme dans l’application de la loi.

Comme beaucoup de petits chefs, si Cruchot fait preuve de zèle avec les sous fifres, il s’aplatit complètement dans la hiérarchie représentée par le débonnaire adjudant Gerber (Michel Galabru).

Les ennemis principaux des gendarmes sont les nudistes, qui après avoir mis au point un dispositif d’alerte particulièrement efficace, les ridiculisent.

Cruchot montre alors toute son ingéniosité pour mettre en place un plan d’envergure capable d’arrêter les contrevenants à l’ordre public.

Mais dans sa vie privée, le gendarme a plus de difficulté à maitriser Nicole, qui se dit fille d’un milliardaire habitant sur un yacht pour s’intégrer à la jeunesse dorée de la commune.

Les mensonges de Nicole et le caractère rebelle de ses amis, la conduisent à dérober la mustang rouge dans laquelle figure un tableau volé par les véritables propriétaires du yacht.

Averti par sa fille après qu‘elle ait eu un accident, Cruchot va se démener comme un beau diable pour ramener le plus discrètement possible la voiture, tout en se trouvant lui-même suspecté du vol par ses collègues gendarmes.

Le gendarme va alors devoir jouer de finesse et d’extravagance pour ramener discrètement le tableau et échapper aux soupçons de Gerber qu’il croise dans une soirée mondaine.

Malgré l’enlèvement de Nicole par les malfrats en quête de leur tableau, Cruchot aidé des jeunes de Saint Tropez parvient à sauver sa fille, neutraliser les criminels et a restituer le tableau aux autorités.

En conclusion, malgré son humour d‘un autre temps et son coté plus que vieillissant, « Le gendarme de Saint Tropez » constitue un divertissement agréable, familial porté par son rythme élevé et par la traditionnelle énergie déployée par Louis de Funès dans un rôle taillé sur mesure.

Affublé de seconds au physique particulièrement abruti (nul en effet n’égalait la tête d’ahuri de Jean Lefebvre) , de Funès s’en donne à cœur joie, ridiculisant gentiment la gendarmerie ce qui a toujours été considéré en France comme populaire.

Déguisements, grimaces, explosions de colère frénétiques fonctionnent assez bien dans des situations improbables avec un gros paysan débonnaire ou une bonne sœur danger public au volant de sa 2CV.

Les plus nostalgiques seront également émus par l’évocation de l’âge d’or du Saint Tropez de la jeunesse de Brigitte Bardot, avec sa jeunesse aisée, son insouciance, son insolence et son incroyable liberté.

A noter enfin la musique entrainante de Raymond Lefèvre pour beaucoup dans le succès des ces films de vacances ne volant sans doute pas bien haut mais distrayants.

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 19:02

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Après le livre de Marcel Aymé, j’ai voulu logiquement visionner « La traversée de Paris » l’adaptation de Claude Autant-Lara parue en 1957.

Grand classique du cinéma français, « La traversée de Paris » raconte les mésaventures de Marcel Martin (Bourvil), chauffeur de taxi au chômage qui se livre au trafic de marché noir pour survivre dans le Paris occupé de la Seconde guerre mondiale.

Privé de son associé habituel, Martin décide après une scène de ménage avec sa femme de proposer à un inconnu rencontré dans un bar de faire équipe avec lui pour convoyer 100 kilos de cochon à pieds dans Paris.

Mais devant le propriétaire du cochon, un certain Jambier (Louis de Funès), l’associé du nom de Grandgil (Jean Gabin) se fait soudainement menaçant, exigeant de faire monter son salaire de manière astronomique en exerçant un odieux chantage.

Soucieux de sa sécurité, Jambier finit par céder malgré les remontrance de Martin, excédé par le comportement de son partenaire d’un soir.

Les deux hommes se mettent donc en marche pour aller faire leur livraison jusqu’à Montmartre.

La traversée nocturne pendant le couvre feu est périlleuse.

Outre les brigades de policiers et les patrouilles allemandes, les deux hommes doivent se défaire de chiens attirés par l’odeur de viande et de français envieux prêt à les livrer aux autorités.

Mais à chaque fois, la force et les intimidations de Grandgil leur permettent de se tirer d’embarras.

Après que celui ait assommé un policier trop curieux, le duo est obligé de se cacher chez Grandgil qui révèle à Martin qu’il est un artiste peintre plutôt coté qui s’est lancé dans cette aventure au bluff par curiosité et gout du risque.

Martin est heurté dans sa fierté d’avoir été trompé et s’en prend violemment à Grandgil qui reste de toute façon physiquement le plus fort.

Lors de l’ultime étape de leur livraison, les nerfs de Matin lâchent et le raffut qu’il commet fait arrêter le duo.

Transféré chez les Allemands, Grandgil bénéficie d’un traitement de faveur en raison de son statut de peintre et évite d’être emmené dans un camion comme Martin.

Heureusement le film se conclut par un happy end après la libération, et par une retrouvaille impromptue entre les deux hommes.

En conclusion, « La traversée de Paris » est un solide film populaire brillant surtout par la qualité de ses acteurs exceptionnels.
Le film de Autant-Lara prend quelques libertés avec le livre de Marcel Aymé, notamment une fin moins sombre, puisque Martin ne tue pas Grandgil.

Dans ce grand numéro d’acteurs, Gabin se taille la place du lion en raison de son formidable abattage physique et de son coté gros dur.

Bourvil est parfait en français moyen plutôt lâche et faible, quand à Louis de Funès il débute déjà de manière convaincante dans l’un de ses tous premiers rôles.

Bien entendu, le film a fortement vieilli et fait son époque très franchouillarde, mais permet tout de même de passer un moment agréable.

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