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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 09:05

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La saga du « Gendarme de Saint Tropez », immense succès populaire étalé sur six épisodes majoritairement placés dans les années 60 prend fin en 1982 avec « Le gendarme et les gendarmettes », dernier film réalisé par Jean Girault et tourné par Louis de Funès tout deux décédés le premier avant la fin du film, le second peu après.

Prenant toujours pour cadre la petite station balnéaire chic de Saint Tropez, « Le gendarme et les gendarmettes » a pour principale nouveauté d’amener dans la petite équipe de l’adjudant chef Gerber (Michel Galabru) et Cruchot (Louis de Funès), quatre nouvelles stagiaires féminines chargées d’apprendre sur ordre du colonel (Jacques François) le métier sur le terrain à leur contact.

Bien entendu, les stagiaires sont de splendides jeunes femmes, que ce soit la blonde Isabelle Leroy (Sophie Michaud), les deux brunes piquantes  Marianne Bennet (Babeth Etienne qui fut fugacement la femme de Johnny Halliday !) Christine Roncourt (Catherine Serre qui posera nue dans des magazines de charme) ou la plus exotique Yop Macumba (Nicaise Jean Louis).

L’arrivé de ce contingent féminin va en réalité plus perturbé que motiver les gendarmes d’élite de Saint Tropez, Beaupied (Maurice Risch au physique de petit gros similaire à celui de Jacques Villeret), Perlin (Patrick Préjean), Tricard (Guy Grosso), et Berlicot (Michel Modo), plus occupés à draguer leurs stagiaires qu’à leur enseigner les rudiments du métier de gendarmes.

Alors Cruchot va reprendre son costume de père fouettard pour surveiller de près ses hommes occupés à batifoler avec la composante féminine de leur équipe.

Cette tache ne sera pas aisée car il devra en plus de cela faire face à la jalousie des épouses Cruchot (Claude Gensac vieillissante) et Gerber (Micheline Bourday).

Mais outre les histoires légère inter gendarmes, Jean Girault fait quand même l’effort de développer un squelette d’intrigue autour de l’enlèvement des gendarmettes par une mystérieuse organisation dont le chef a établi son quartier général sur un yacht.

Devant le menace et la pression de la hiérarchie pour retrouver Macumba, fille d’un ministre africain, Gerber et Cruchot vont devoir déployer tous leurs efforts pour retrouver les gendarmettes et démanteler l’organisation.

C’est une nouvelle fois Cruchot, habilement déguisé en femme pour se faire enlever qui parviendra à entrer en contact avec les criminels désireux en réalité de récupérer les bracelets des gendarmettes pour pénétrer les secrets d’un ordinateur ultra avancé détenu dans les sous sols de la gendarmerie.

Mais Cruchot aidé par ses gendarmettes de choc parviendra à neutraliser les criminels pour la plus grande satisfaction de sa hiérarchie.

En conclusion, en guise d’épitaphe, « Le gendarme et les gendarmettes » voit s’afficher une grosse baisse de niveau.

L’ambiance est ici facile, grivoise avec l’emploi de jolies filles peu vêtues pour combler la satisfaction un brun lubrique du spectateur.

Bien entendu le film se veut toujours familial et reste néanmoins au dessus d’un Max Pecas et son érotisme franchouillard mais le jeu comique du tandem infernal de Funès-Galabru se voit tout de même sérieusement amputé.

Beaucoup de cascades majoritairement en voiture sur les routes encaissées du sud de la France (merci à Rémy Julienne), moins de gags, des acteurs vieillis et fatigués rendent ce dernier gendarme nettement moins regardables que les précédents même par fort relâchement cérébral occasionné par l’absorption de litre de pastis au bord de mer sous un soleil de plomb.

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