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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 08:27

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Les années 60 constituent assurément le pic de la carrière de Louis de Funès avec notamment l’incroyable série des « Gendarmes de Saint Tropez » qui durant six films contribua pour beaucoup à la popularité de l’acteur.

Sorti en 1964, « Le gendarme de Saint Tropez » de Jean Girault est archi connu en France en raison des multiples rediffusions télévisées dont il bénéficie généralement durant les périodes estivales.

L’intrigue est assez simple, le maréchal des logis Ludovic Cruchot (Louis de Funès) un gendarme intransigeant et énergique est promu en raison de ses brillants états de service dans la commune de Saint Tropez ou il se rend avec sa fille Nicole (Geneviève Grad).

Sur place, Cruchot montre son caractère pointilleux et colérique pour mettre au pas ses subordonnés Fougasse (Jean Lefebvre) Merlot (Christian Marin), Tricard ( Grosso) et Berlicot (Michel Modo) qui se distinguent par leur grand laxisme dans l’application de la loi.

Comme beaucoup de petits chefs, si Cruchot fait preuve de zèle avec les sous fifres, il s’aplatit complètement dans la hiérarchie représentée par le débonnaire adjudant Gerber (Michel Galabru).

Les ennemis principaux des gendarmes sont les nudistes, qui après avoir mis au point un dispositif d’alerte particulièrement efficace, les ridiculisent.

Cruchot montre alors toute son ingéniosité pour mettre en place un plan d’envergure capable d’arrêter les contrevenants à l’ordre public.

Mais dans sa vie privée, le gendarme a plus de difficulté à maitriser Nicole, qui se dit fille d’un milliardaire habitant sur un yacht pour s’intégrer à la jeunesse dorée de la commune.

Les mensonges de Nicole et le caractère rebelle de ses amis, la conduisent à dérober la mustang rouge dans laquelle figure un tableau volé par les véritables propriétaires du yacht.

Averti par sa fille après qu‘elle ait eu un accident, Cruchot va se démener comme un beau diable pour ramener le plus discrètement possible la voiture, tout en se trouvant lui-même suspecté du vol par ses collègues gendarmes.

Le gendarme va alors devoir jouer de finesse et d’extravagance pour ramener discrètement le tableau et échapper aux soupçons de Gerber qu’il croise dans une soirée mondaine.

Malgré l’enlèvement de Nicole par les malfrats en quête de leur tableau, Cruchot aidé des jeunes de Saint Tropez parvient à sauver sa fille, neutraliser les criminels et a restituer le tableau aux autorités.

En conclusion, malgré son humour d‘un autre temps et son coté plus que vieillissant, « Le gendarme de Saint Tropez » constitue un divertissement agréable, familial porté par son rythme élevé et par la traditionnelle énergie déployée par Louis de Funès dans un rôle taillé sur mesure.

Affublé de seconds au physique particulièrement abruti (nul en effet n’égalait la tête d’ahuri de Jean Lefebvre) , de Funès s’en donne à cœur joie, ridiculisant gentiment la gendarmerie ce qui a toujours été considéré en France comme populaire.

Déguisements, grimaces, explosions de colère frénétiques fonctionnent assez bien dans des situations improbables avec un gros paysan débonnaire ou une bonne sœur danger public au volant de sa 2CV.

Les plus nostalgiques seront également émus par l’évocation de l’âge d’or du Saint Tropez de la jeunesse de Brigitte Bardot, avec sa jeunesse aisée, son insouciance, son insolence et son incroyable liberté.

A noter enfin la musique entrainante de Raymond Lefèvre pour beaucoup dans le succès des ces films de vacances ne volant sans doute pas bien haut mais distrayants.

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