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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 19:59

Sorti en 2002, « Dommage collatéral » est un film d’action réalisé par Andrew Davis.

L’histoire est celle d’un pompier de Los Angeles, Gordon Brewer (Arnold Schwarzenegger) qui voit sa femme et sa fille périr dans un attentat à l’explosif visant à éliminer des dignitaires colombiens escortés par la CIA.

Bléssé par des éclats de verre, Gordon réalise en reprenant ses esprits à l’hôpital qu’il a croisé un des terroristes déguisé en policier, Claudio Perrini (Cliff Curtis) El Lobo, en réalité le chef d’un groupe de guérilleros opposés à l’ingérence américaine dans leur pays.

Malgré la sympathie de l’agent Peter Brandt (Elias Koteas) responsable de la zone colombienne, Gordon n’écoute pas les conseils de prudence et aveuglé par son chagrin entreprend le projet fou d’aller dans une zone de la jungle pour tuer El Lobo.

Le trajet à travers l’Amérique centrale est périlleux, d’autant plus que El Lobo a envoyé des tueurs pour traquer Brewer qui doit en plus échapper à la police colombienne.

Le musculeux gringo ne passe pas inaperçu dans les ports d’Amérique centrale et se fait arrêter par la police après s’être interposé pour protéger une femme Séléna (Francesca Neri) et sa fille prises à parti par des voyous et échapper de justesse aux tueurs d’El Lobo.

Alors qu’on pense tout perdu en prison, Brewer fait la connaissance d’un mécanicien canadien Sean Armstrong (John Turturro) ayant un laissez passer pour aller réparer un des moteurs du chef guérilleros.

L’attaque du commissariat par les hommes d’El Lobo sème la confusion et permet à Brewer de s’enfuir en prenant le laissez passer de son codétenu.

Avec beaucoup d’aplomb, Brewer passe le poste de contrôle de Félix Ramirez (John Leguizamo) et fait mine de réparer un moteur diesel.

Mais repéré par El Lobo qui châtie sévèrement la négligence du garde en le tuant en lui ingérant un serpent venimeux dans la gorge, Brewer est capturé.

Après un face à face nerveux avec le tueur de sa famille, Brewer bénéficie de l’attaque des hommes de Brandt contre le camp des guérilleros pour échapper à son sort mais ne peut empêcher El Lobo de s’enfuir.

Séléna qui se révèle être l’ex femme de Perrini, collabore avec la CIA pour révéler qu’El Lobo prépare un nouvel attentat à Washington.

La course contre la montre reprend mais El Lobo brouille les pistes en déposant une fausse bombe dans un centre commercial, tandis que Séléna en réalité sa complice, tue Brandt ainsi que d’autres agents.

Brewer réagit en bloquant les accès au couple et lutte au corps à corps dans les sous sols du centre commercial, parvenant in extremis à tuer le couple dangereux…

En conclusion, « Dommage collatéral » est sans nul doute l’un des plus mauvais film avec Arnold Schwarzenegger et aurait en d’autres temps atterri directement dans les rayons de vos DVD-thèques sans passer par la case grand écran.

Parasité par l’ombre des attentats du 11 Septembre, ce film poussif combine scénario ridicule justifiant une ultra violence puante par la vengeance d’un père et scènes d’actions mille fois vues et revues.

Avec ses personnages taillés à la hache, ses très vilains guérilleros latino et ses héros US blancs bon teint, « Dommage collatéral » ne parvient pas malgré la présence de la star autrichienne vieillissante, à se tirer de sa fange de série Z.

A oublier de toute urgence donc dans la filmographie de Monsieur Muscles !

Dommage collatéral (Andrew Davis)
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22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 20:38

Coup de projecteurs dans les chères années 80 avec « Commando » bon vieux classique du film d’action de Mark L Lester.

Sorti en 1985, époque bénie pour les gros bras bodybuildés de l’époque, « Commando » raconte l’histoire d’un ancien colonel des commando de l’US Air Force, John Matrix (Arnold Schwarzenegger) rangé des affaires qui voit bouleverser la petite vie paisible qu’il mène avec sa fille Jenny (Alyssa Milano alors juvénile) dans une zone montagneuse isolée.

Malgré les mises en gardes de son ami le général Kirby (James Olson) quant à l’élimination des anciens de son unité d’élite, Matrix est pris par surprise par un commando composé d’hommes déterminés et surarmés qui liquide ses gardes, le neutralise et kidnappe sa fille.

Rendu enragé par cette disparition, Matrix tente le tout pour le tout, précipitant son pickup sans frein dans une colline pour tenter de couper la route aux ravisseurs.

Il réussit presque mais est finalement lui aussi capturé puis livré aux hommes de main d’Arius (Dan Hedaya) un général corrompu d’un pays d’Amérique centrale appelé le Valverde qui lui demande de l'aider à renverser le président en échange de la vie de sa fille.

Solidement encadré à l’aéroport, Matrix parvient cependant en raison de ses incroyables capacités physiques à tuer son garde du corps et à sauter de l’avion en pleine phase de décollage, pour revenir sur ses pas et ainsi filer son second gardien, Sully (David Patrick Kelly) un blanc malingre.

Matrix profite de la présence de Cindy (Rae Dawn Chong) une belle pilote de ligne soumise aux avances du malfrat pour la réquisitionner et le filer à bord de sa voiture de sport.

La chasse est pourtant plus ardue qu’il n’y parait, car Cindy opérant un courageux volte face demande à des policiers d’un centre commercial d’arrêter Matrix tandis que Sully, alerté par la bagarre qui en résulte n’hésite pas à faire feu contre les forces de l’ordre.

Après un situation confuse combinant bagarre, émeute et fusillades, Matrix reprend Cindy en main et la contraint à courser Sully, percutant sa voiture.

Le petit homme ne pèse ensuite pas bien lourd face à l’imposante musculature de Matrix et finit jeté du haut d’une falaise.

En fouillant dans ses affaires, Matrix découvre les coordonnées d’un motel ou il se rend avec Cindy, fermement décidée à présent à l’aider à retrouver sa fille.

Dans le motel, Matrix fait face à Cooke (Bill Duke) imposant mercenaire travaillant pour Arius.

Mais même Cooke finit tué après un violent mano à mano qui démolit pas moins de deux chambres d’hôtels.

Le duo infernal se rend ensuite dans un entrepôt s’avérant être une énorme cache d’armes.

Matrix y fait le plein en armes de tout acabit : fusil mitrailleurs, fusils, pistolets, grenades, explosifs, couteaux et même lance roquette !

Arrêté à la sortie par la police, il bénéficie de l’aide surprenante de Cindy qui tir au lance roquette sur le fourgon, lui permettant ainsi de s’échapper !

Mis cette fois sur la piste d’une ile d’Amérique centrale, le duo prend un hydravion et réussit grâce aux capacités de pilote de Cindy à décoller pour amerrir non loin de l’ile ou est détenue Jenny.

Matrix laisse alors Cindy dans l’avion et se lance seul à l’assaut de l’imposant palais fortifié d’Arius.

Déchainé l’ancien commando mitraille tout ce qui bouge, décimant les gardes par dizaines à lui seul, avec même comble de l’inventivité des outils de jardinage !

Une fois Arius liquidé et Jenny mise en sécurité, l’ultime face à face peut maintenant avoir lieu avec Bennett (Vernon Vells), ex collègue de Matrix, rangé autant par rancune personnelle autant que par appât du gain du coté des ravisseurs.

C’est au couteau que les deux hommes s’expliquent, Bennett finissant électrocuté puis embroché par un tuyau de vapeur (!).

Apaisé, Matrix se permet le luxe d’envoyer balader Kirby arrivé en renfort avec ses hélicoptères et part couler des jours heureux en famille avec la belle Cindy et sa fille.

En conclusion, « Commando » est la réponse du berger à la bergère de Schwarzenegger à Rambo/Stallone, avec un invincible ex soldat d’élite, massacrant tout ce qui marche, vole ou nage pour une vague histoire de rancune personnelle dont à vrai dire tout le monde se contrefout assez rapidement !

On comprendra aisément que le scénario n’est qu’un prétexte pour mettre en avant la star du muscle, Mister Arny en personne, en pleine jeunesse et il est vrai dans une forme éblouissante du haut de ses trente huit ans !

Répliques décalées, action quasi non stop et charisme de la star, parviennent donc à enrober le produit et (presque) à masquer l’invraisemblance des situations rencontrées !

A considérer donc comme un film référence, sinon culte dans le genre.

Et de là à avouer que j’ai toujours rêvé de la vie au grand air en voyant Schwarzy porter des troncs d’arbres et couper du bois devant son chalet de montagne avec piscine...

Commando (Mark L Lester)
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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 18:53

Coup de projecteur sur un réalisateur sans doute un peu oublié mais o combien culte, Sam Peckinpah, dont le « Convoi » sorti en 1978 est l’avant dernier film.

Spécialiste principalement du western ou du film de guerre, Peckinpah adapte ici une chanson de country pour réaliser une sorte de western contemporain ou les cow boys sont remplacés par des … camionneurs !

L’histoire en effet basique à souhait se déroule dans les vastes étendues désertiques de l’Arizona ou un sympathique trio de routiers formé par le chef Rubbber Duck (Kris Kristofferson), Love Machine (Burt Young) et le noir Mike l’araignée (Franklin Ajaye) est pris à parti par Wallace (Ernest Borgnine) un sherif local particulièrement vicieux qui les rackettent et fait un usage abusif de la force.

Duck fait mine d’arranger les choses avec ses amis et cèdent aux caprices de Wallace pour filer retrouver Violet (Cassie Yates) une de ses petites amies dans un bar local.

Sur place, il y retrouve Mélissa (Ali Mc Graw) une superbe brune qui l’avait ouvertement provoqué en jupe courte à bord de sa décapotable avant de lui attirer des ennui avec un autre policier du coin.

Tout en traitant les affaires courantes avec Violet, Duck comprend par le biais de la CB que quelque chose ne tourne pas rond dans le bar ou Love Machine et Mike ont provoqué Wallace, qui fou furieux, décide d’enfermer le routier noir pour se venger des insultes entendues sur les ondes.

Duck intervient mais ne parvient pas à calmer le shérif qui est venu avec deux robustes adjoints armés.

La tension monte et une énorme bagarre de bar éclate, se soldant par la mise hors combat des trois policiers avec la complicité de Mélissa.

Devenus des fugitifs, le trio file à bord de ses camions en emmenant dans son sillage d’autres routiers sympathisants outrés par les brutalités policières.

La belle et peu farouche Mélissa qui se révèle être une journaliste, monte dans la cabine du Duck qui prend la tête de la cavale avec toute la police du comté aux trousses.

Wallace et ses hommes sont semés et ridiculisés dans le désert ou leurs voitures s’abiment mais font appel à d’autres forces de police pour barrer la route des fuyards cherchant à passer au Texas.

Mais le malin Duck parvient à faire plier Jerry Haskins (Seymour Cassel) le gouverneur de l’état en lui révélant transportant des produits chimiques, ce qui l’amène à lever son barrage.

En réalité le mouvement fait boule de neige et une centaine de camions forment alors une file fonçant à vive allure à travers le plus grand état du pays en direction du Mexique.

Alors que Wallace persiste, animé par une rancune personnelle tenace, Haskins se montre plus habile, faisant mine d’engager des pourparler avec le Duck afin de lui donner une tribune.

Mais lorsque les routiers qui ont réussi à établir un camp de nuit à l’abri des forces de police après négociations, apprennent que Mike s’est fait arrêté et tabassé alors qu’il s’apprêtait à rendre visite à sa femme enceinte, le mouvement de contestation reprend de la vigueur.

Préférant l’action au dialogue des politiciens, Duck et ses camions foncent sur la prison pour libérer en force le pauvre Mike et ainsi le relâcher.

Mais la ruée vers le Mexique n’est pas sans encombre et voit une large partie du convoi dont Love Machine bloqué par un accident de la route impliquant des écoliers.

Le Duck se trouve alors face à Wallace et un tank campant devant la frontière.

Melissa descend juste à temps pour voir le camion de Duck exploser alors qu’en réalité, il a usé d’un stratagème pour s’échapper et couler de jours heureux avec sa chère journaliste.

Finalement beau joueur, Wallace lui-même esquisse un sourire …

En conclusion, « Le convoi » est bel et bien un film de brutes s’adressant à un public de brutes.

Animé d’un esprit très seventies avec la contestation de l’ordre établi et notamment les affreux policiers violents et corrompus du sud des Etats-Unis ou les beaux parleurs politiciens, « Le convoi » fait souffler un vent de la liberté si chère aux américains surtout lorsque celle-ci s’accompagne de grands espaces, de grosses mécaniques et d’une bonne dose de violence.

Malgré l’abatage des acteurs, Borgnine en parfait salaud, Kristofferson presque aussi beau que Jim Morrison barbu et Mc Graw jolie brune aux traits délicats et impeccablement bronzée, « Le convoi » peine à s’extraire au delà du niveau 0 de la réflexion et n’a selon moi pas grand-chose à offrir qu’un film d’action plutôt beauf et trainard.

Reste les beaux paysages et une certaine ambiance country qui pourra séduire certains …

Le convoi (Sam Peckinpah)
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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 11:55

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Le cinéma des années 60 avec un bon vieux film de guerre dans la lignée des « Douze salopards », « Quand les aigles attaquent » de Brian G Hutton.

Sorti en 1968, « Quand les aigles attaquent » raconte l’envoi pendant la Seconde guerre mondial d’un commando anglais dans un nid d’aigle allemand situé dans les alpes autrichiennes afin libérer un général américain Carnaby (Robert Beatty) fait prisonnier après le crash de son avion.

Le colonel Turner (Patrick Wuymark) et l’amiral Rolland (Michael Horden) chargent sept membres d’un commando de cette opération délicate de récupération.

Le major Smith (Richard Burton) est le leader de l’expédition qui incorpore un américain le lieutenant Schaffer (Clint Eastwood).

Mais Turner avoue à l’équipe que Carnaby n’est pas un général, mais simplement un caporal, acteur à ses heures perdues, diffusant de fausses informations aux Allemands.

Le commando est largué par parachute dans une vallée alpestre et mais Harrod (Brook Williams) l’un d’entre eux meurt dans la descente, le cou brisé.

Cette mort parait suspecte à Smith qui rejoint dans une ferme isolée dans la montagne son contact féminin, Mary (Mary Ure) chargée de se faire embaucher au nid d’aigle à l’aide des faux papiers comme femme de chambre.

Les six hommes doté d’uniformes de la Wehrmacht et parlant un allemand impeccable, passent au culot les checkpoints et s’infiltrent sans difficulté dans le petit village situé en contrebas du nid d’aigle.

Ils fraient avec les garnisons allemandes dans les tavernes ou on boit beaucoup et parle fort.

Habile, Smith approche un deuxième contact, une plantureuse serveuse du nom d’Heidi (Ingrid Pitt) chargée d’aider Mary à s’infiltrer au château.

Il tient tête à un autre commandant allemand en se faisant passer pour le frère d’Himmler.

Mais la mort d’un second homme, Mc Pherson (Neil Mc Carthy) retrouvé le cou brisé dans la neige alerte une patrouille qui déboule dans le bar à la recherche de déserteurs.

Pris au piège, Smith et Schaffer préfèrent se constituer prisonniers pour tenter une évasion audacieuse aboutissant à un accident de voiture et à la mort de leurs gardiens allemands.

Experts en explosifs, ils mettent en place un complexe réseau visant à dynamiter les routes pour protéger leur retraite et faire diversion auprès des troupes allemandes.

Mary, aidée d’Heidi monte en téléphérique jusqu’au nid d’aigle et reçois l’intérêt de Von Hapen (Deren Nesbitt) un commandant de la Gestapo qui sous mine de lui faire la cour, cherche des informations sur elle.

Les méthodes de Van Hapen déplaisent au commandant Kramer (Anton Diffring) partisan de techniques d’interrogatoires plus classiques que celle de la Gestapo.

Aidés par Mary, Smith et Schaffer usent de leurs talents d’alpinistes pour embarquer sur une cabine de téléphérique et pénétrer clandestinement dans le nid d’aigle.

Après avoir tué des gardes et placé des explosifs aux endroits stratégiques du camps, ils arrivent à point nommé pour tirer Carnaby et les trois autres membres du commando d’un interrogatoire de plus en plus menaçant mené par le général Rosemeyer (Ferdy Maine).

Très sur de lui, Smith dévoile la couverture de Carnaby et se proclame agent double travaillant pour les services d’espionnages allemands.

Ce volte face est accrédité par le témoignage d’un haut gradé de l’espionnage, contacté en pleine nuit.

Sinueux, Smith cherche en réalité à démasquer un réseau de contre espionnage allemand ayant infiltré l’état major britannique et le commando lui-même.

En jouant d’adresse et de culot, il parvient à démasquer les trois autres membres du commando comme des agents allemands : Carpenter (Vincent Ball), Thomas (William Squire) et Christiansen (Donald Houston) et obtient même de Rosemeyer le nom du chef du réseau inscrit sur un carnet.

Malgré l’attaque de Von Hapen qui a démasqué Mary, Smith et Schaffer parviennent à retourner la situation et abattre le commandant SS et les gradés de la pièce.

Commence alors la fuite au milieu d’un château forteresse remplies de troupes allemande.

Smith et Schaffer déploient tout leur courage, leur culot et leur adresse pour tenir en respect les défenseurs du château désorientés par une succession d’explosion.

L’un des trois espions est abattu dans la fuite mais Smith contacte l’aviation britannique pour tenter une récupération audacieuse sur l’aéroport local.

Après d’intenses fusillades et explosions, Smith doit lutter avec la rébellion des deux espions allemands restant, et combat en équilibre sur une cabine téléphérique à coups de piolet.

Les deux espions meurent, l’un par une chute mortelle, l’autre dans l’explosion de la cabine et Smith s’en sort miraculeusement.

Le petit groupe de survivant emprunte donc une nouvelle fois le téléphérique pour échapper au château et doit sauter au dessus d’un cours d’eau pour échapper aux mitrailleuses allemandes.

Aidé de Heidi, il emprunte un camion chasse neige, fonçant à vive allure pour échapper aux jeeps et moto allemandes.

Le réseau d’explosifs couplé à d’intenses fusillades permet aux fuyards de se débarrasser de leurs poursuivants et de gagner l’aéroport  ou un faux avion allemand parvient à se poser pour les récupérer.

Dans l’avion, Smith surprend tout le monde, accusant ouvertement Turner d’être le chef du réseau d’espionnage allemand.

Démasqué, le gradé pointe une mitrailleuse contre lui mais comprend lorsqu’elle s’avère déchargée qu’il n’a d’autres solutions que de se jeter dans le vide pour échapper à un embarrassant procès.

En conclusion, « Quand les aigles attaquent » est un film de ces films de guerre d’un autre temps, remplissant sans fioriture son but : divertir en donnant le beau rôle aux héros anglais/américains de la Seconde guerre mondiale.

Tout repose ici sur une trame de départ excitante : l’assaut d’une château enneigé fortifié réputé imprenable pour extrader en douceur un faux général et peu importe au juste la somme d’invraisemblances parcourant la réalisation du projet, le spectateur se laisse prendre sans trop de résistance par l’ambiance d’espionnage et d’action du film.

Eastwood, déjà connu mais pas encore une star de premier plan doit ici s’effacer face à Burton qui occupe avec autorité le rang de tête d’affiche.

Un film classique, bien mené, qui plaira aux amateurs du genre.

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 21:34

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Nous restons dans le registre du film d’action avec le musclé « Backdraft » du très inégal réalisateur Ron Howard.

Sorti en 1991, « Backdraft » raconte dans le milieu viril des pompiers de Chicago, l’histoire de deux frères, Brian (William Baldwin) et Steven Mc Caffrey (Kurt Russell) en conflit depuis la mort de leur père, lui-même pompier tué dans une intervention à haut risques sous les yeux de Brian, devenu malgré lui un héros de la presse en étant immortalisé par un cliché à sensation.

Lorsque Brian, après de nombreuses années d’errance, décide de devenir pompier et débarque dans l’unité de son frère Steven, beaucoup plus expérimenté, la température monte en flèche entre les deux hommes.

Divorcé et passant l’essentiel de son temps libre en solitaire à retaper le bateau de leur père, Steven se comporte en réalité comme un ours avec son frère dont il met en cause les capacités à endurer le stress du feu.

Brian endure courageusement les rebuffades et les humiliations que lui inflige son frère qui critique son comportement lors d’une intervention à haut risque ou il prend des risques importants pour secourir une victime qui s’avère être en réalité … un mannequin en celluloïd.

Lassé de cette situation explosive, Brian saisit l’occasion offerte par l’homme politique Adcox (Scott Glenn), qui cherche un adjoint pour aider Donald Rimgale (Robert de Niro), un ancien pompier travaillant comme enquêteur spécialisé sur les incendies.

Adcox est en réalité un personnage controversé, haï de Steven pour avoir réduit drastiquement les moyens humains et matériels des pompiers de Chicago.

Pris à parti par Steven après une intervention difficile, Adcox menace le pompier de briser sa carrière.

Brian apprend aux cotés de Rimgale le métier d’expert en incendie et découvre un homme intègre, pointilleux et intelligent capable par exemple par une habile manipulation d’empêcher la sortie de prison d’un  vieux pyromane Ronald Bartel (Donald Sutherland).

Il comprend l’origine criminelle des feux en série sur laquelle enquête Rimgale, avec un aspect froid et professionnel inhabituel chez les pyromanes habituels.

L’origine d’un produit inflammable présent sur le bateau de Steven, attire le soupçons de Brian sur son frère, mais ce sera pourtant Bartel, copieusement cuisiné qui révélera a clé de l’énigme, Jason Gedrick (Tim Krizminski), pompier travaillant dans l’unité des Mc Caffrey.

Jennifer Vaitkus (Jennifer Jason Leigh) la secrétaire de Adcox avec qui Brian a une aventure, complète les informations obtenues en expliquant que toutes les victimes des incendies étaient des associés de son patron.

Aidé par Steven finalement rallié à sa cause, Brian tente alors d’arrêter Gedrick qui s’apprête à faire exploser une usine de produit chimiques.

Au cours de la lutte, Gedrick avoue avoir agi par vengeance contre les associés d’Adcox membres d’un faux cabinet de conseil crée pour couper les crédits aux pompiers.

Ceci n’est pas suffisant pour convaincre les deux frères et l’usine explose, tuant Gedrick et Steven sur le coup.

Resté seul après un enterrement douloureux, Brian reçoit le support de Rimgale qui a maintenant réuni assez de preuve pour faire tomber Adcox.

En conclusion, « Backdraft » est un film d’action beaucoup trop long compte tenu de son faible niveau d’intérêt.

L’univers viril/stupide des pompiers et les scènes d’action assez peu prenantes malgré la débauche d’effets spéciaux ne suffisent pas tenir en haleine le spectateur sur plus de deux heures.

Mis à part le personnage un peu plus étoffé de De Niro, les protagonistes du films sont caricaturaux au possible avec cette détestable impression de film de macho US fier de ses muscles et de sa stupide assurance.

Vous l’aurez compris, « Backdraft » est pour moi une bouse commerciale hypertrophiée qui ne séduira pas beaucoup de personnes un temps soit peu exigeantes ….

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 19:47

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Nous sommes à présent dans le cinéma de la fin des années 70 avec « Les guerriers de la nuit » de Walter Hill.

Sorti en 1979, « Les guerriers de la nuit » est un film assez atypique adapté d'un roman de Sol Yurick se nourrissant de l’univers des gang new yorkais des années 70, qui tenaient certains quartiers de la ville et contribuaient à la réputation de dangerosité de la ville jusqu’à la fin des années 90.

L’histoire débute par l’appel de Cyrus (Roger Hill), leader du plus puissant gang de la ville, aux autres principaux gangs, afin d’envoyer chacun neufs de leurs représentants pour assister à un immense rassemblement dans son fief du Bronx.

Comme les autres, les Warriors de Coney island envoient neufs types qui traversent la ville passablement inquiets de croiser des gangs rivaux pour arriver à destination.

Juché sur une immense estrade, le charismatique Cyrus se lance dans un prêche enflammé dans lequel il prône l’alliance de tous les gangs de la villes pour constituer une immense armée de 40 000 hommes et prendre ainsi le dessus sur la police et la pègre.

Mais Cyrus n’ira pas au bout de son rêve insensé, il est en effet abattu en plein discours par le tir de Luther (David Patrick Kelly).

L’assassinat de Cyrus déclenche un mouvement de panique dans la foule de surcroit rapidement cernée par d’importantes forces de police.

Le sournois Luther accuse ouvertement Cleon (Dorsey Wright) le chef des Warriors du crime, qui est alors submergé par des voyous déchainé par le stress.

Les huit autres Warriors profitent alors du chaos pour s’enfuir et se retrouvent dans une situation délicate, isolés loin de leur quartier de résidence.

Sous l’impulsion de Swan (Michael Beck), qui tient tête au brutal Ajax (James Remar) qui brigue aussi le poste de chef, les Warriors se lancent dans une folle course au milieu de la nuit pour rejoindre Coney island tout en évitant les policiers et les gangs lancés à leurs trousses par le nouveau chef Masai (Dennis Gregory) pour venger la mort de Cyrus.

Les Warriors pensent s’en tirer en prenant le métro mais constatent que les gangs ont stoppé la circulation en incendiant les voies.

Réduit à marcher, ils tombent sur les Orphans, qui malgré son statut de gang mineur n’entend pas céder la place sans sauver la face.

Après un dialogue tout en intimidation, le chef des Orphans (Paul Greco), aiguillonné par une femme au tempérament belliqueux appelée Mercy (Deborah Van Valkenburgh) passent à l’attaque mais sont aisément repoussés à l’aide d’un cocktail Molotov adroitement placé.

En réalité, Mercy secrètement attiré par le charme viril de Swan va suivre les Warriors et les aider à se repérer dans le dédales des bas fond new yorkais.

Séparés par une rafle policière, certains Warriors sont coincés dans le métro et Fox (Thomas G Waits) y perd la vie, écrasé par un train.

L’autre groupe se retrouve dans un parc ou il est pris en chasse par un gang grimé en joueurs de baseball.

Après une course poursuite, les Warriors font face à leurs ennemis et les battent à l’aide de leurs seuls poings.

La ballade nocturne dans le parc s’avère fatale pour Ajax, qui tente de séduire une femme seule (Mercedes Ruehl) en réalité une policière servant d’appât.

De leur coté, les survivants du métro sont séduits par un gang féminin qui flatte leur égo masculin et les invitent pour une soirée défonce dans un appart.

Tandis que le beau Vermin (Terry Michos) et l’excentrique Cochise (David Harris) se laissent aller en charmante compagnie, Rembrandt (Marcelino Sanchez), détecte à temps le piège tendu et permet à ses amis de s’extraire de l’appartement sous un feu nourri.

Les survivants se retrouvent tous dans une station de métro mais doivent lutter contre un autre gang particulièrement violent, dont le leader se déplace en patins à roulettes.

Le corps à corps particulièrement violent à lieu dans les toilettes du métro ou les Warriors parviennent à prendre le dessus sur leurs adversaires.

Alors qu’ils se croient en sécurité dans leur fief de Coney island, les Warriors reçoivent la visite du gang de Luther, qui désire se débarrasser d’eux en raison de leur témoignage gênant par rapport à la mort de Cyrus.

L’affrontement a lieu sur la plage mais Swan plante une lame dans le bras de Luther qui s’étant livré imprudemment, s’est trahi en avouant le meurtre de Cyrus devant  Masai et ses hommes qui l’exécutent impitoyablement.

En conclusion, « Les guerriers de la nuit » n’est bien entendu pas un chef d’œuvre du septième art, mais déroule à partir d’un scénario simple, un suspens très prenant.

Efficace, intense mais aussi joliment daté, « Les guerriers de la nuit » se regarde comme une curiosité de la fin des années 70 et parvient par son rythme soutenu et la diversité de ses situations à faire oublier le jeu stéréotypé et médiocre des acteurs.

Si les clips de « Beat it » ou « Bad » de Mickael Jackson vous fascinent encore aujourd’hui, alors « Les guerriers de la nuit » est un film taillé sur mesure pour vous !

Les autres passeront leur chemin avec un haussement d’épaules.

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 20:24

memoire_peau.jpg3

 

 

Il y a bien longtemps que je désirais voir « La mémoire dans la peau » le classique de Doug Liman adaptant le best seller de Robert Ludlum.

Sorti en 2002, « La mémoire dans la peau » est un film complexe racontant la quête d’un homme amnésique (Matt Damon) retrouvé quasi noyé avec deux balles dans le corps au large de Marseille.

Recueilli et soigné sur bateau de pêche, l’amnésique rejoint la cote avec comme seul indice le numéro d’un compte à Zurich retrouvé implanté dans sa hanche.

Il se rend alors en Suisse et après avoir ouvert une mallette découvre plusieurs passeports dont celui de Jason Bourne ainsi qu’une arme à feu.

Mais recherché par la police après avoir agressé deux policiers qui lui demandait ses papiers, Bourne met hors d’état de nuire plusieurs gardes de l’ambassade américaine auprès duquel il cherchait un asile en vue de retourner aux Etats Unis.

En difficulté, il parvient à convaincre contre une forte somme d’argent une jeune allemande Marie Kreutz (Franka Potente) de l’amener à Paris en voiture.

Marie et Jason se trouvent donc dans la capitale et Jason teste alors en vain ses multiples identités pour trouver qui il est réellement.

Le couple est pourtant sauvagement agressé par un tueur embusqué dans l’appartement parisien de Bourne.

Une nouvelle fois, Bourne révèle d’étonnantes capacités de close combat et prend le dessus sur un tueur expérimenté qui pour préfère se défenestrer plutôt que de parler ce qui place le couple en état de recherche par la police française.

Le couple comprend qu’il est en danger et ce sentiment est conforté par les discussions de hauts gradés de la CIA, Conklin (Chris Cooper) et Abott (Brian Fox) qui ont identifié Bourne comme un de leur agent devenu incontrôlable.

La situation se complexifie lorsque Wombosi (Adewale Akinnuoye-Agbaje) le président d’un état africain en situation d’opposition avec les Etats-Unis est abattu par un tireur d’élite dans son appartement parisien.

Echappant à la fois aux policiers et aux poursuivants de la CIA, Bourne se rend à la morgue parisienne pour vérifier que l’un de ses alter egos, Kane est bel et bien mort.

Marie comprend que Bourne est en réalité un tueur de la CIA mais comprend que trop liée à lui, elle n’a d’autres choix que de le suivre pour espérer échapper aux tueurs et avoir la vie sauve.

Le couple fuit alors dans la campagne française ou Marie possède de la famille.

Réfugié dans une grande maison habitée par un cousin et sa petite famille, le couple est une nouvelle fois menacé par un tueur d’élite de la CIA, que Bourne finit par traquer et tuer après un duel en rase campagne.

Avant de mourir, le tueur révèle à Bourne le nom du service de la CIA l’employant, Treadstone.

Ayant récupéré de précieuses informations sur ses ennemis, Bourne place Marie en sécurité en l’annonçant comme morte et donne rendez vous à Conklin en personne à Paris.

Espérant enfin éliminer Bourne, Conklin se rend au rendez vous mais ne peut mettre la main sur le redoutable agent secret.

Lors d’un ultime face à face, Bourne parvient enfin à nouer les fils du passé et comprend qu’il a perdu la mémoire après avoir échoué dans une mission à Marseille pour tuer Wombosi.

Incapable de tuer le dictateur en raison de la présence d’enfants à bord, Bourne a été attaqué par les gardes du corps de Wombosi et laissé pour mort dans le Méditerranée.

Mais l’agent ne l’entend pas de cette oreille et déclare vouloir changer de vie.

Il prend alors le dessus sur Conklin en tuant ses agents.

Devant pareil carnage en plein centre de Paris, Abott prend la décision de faire abattre le dangereux Conklin et de laisser Bourne filer en tournant la page.

Libéré en apparence de toute contrainte, Bourne peut alors rejoindre Marie établie comme serveuse en Grèce.

En conclusion, « La mémoire dans la peau » est un film d’espionnage classique mais rondement mené, qui tient en haleine le spectateur quasiment tout le long.

L’histoire est bien entendu complexe, parfois difficile à suivre et les scènes d’actions très musclées mettent en avant la transformation physique de Matt Damon, devenu pour les besoins du rôle un combattant aguerri en close combat.

Autre point positif, l’histoire se déroulant dans le cadre de Paris, donne un éclairage européen intéressant aux films d’actions américains.

Coté négatif, on reprochera l’ambiance glaciale du film et un éclairage trop sombre qui nuisent au déroulé de l’action.

Loin d’être un chef d’œuvre donc, mais un produit bien ficelé qui connut un important succès commercial et donna lieu à plusieurs suites également très rentables.

Du cinéma de blockbuster destiné à un public généraliste.

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 10:14

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Changement assez radical de domaine avec le film d’action/arts martiaux « Ong-bak » du thailandais Prachya Pinkaew.

Sorti en 2003 soit il y a déjà dix ans, « Ong-bak » raconte l’histoire d’un jeune homme bouddhique appelé Ting (Tony Jaa) qui décide de quitter son village pour aller chercher la statue volée d’un bouddha appelé Ong-bak.

Pauvrement et simplement vêtu, Ting  nanti de sa seule qualité d’expert en boxe muay thaï se rend dans la mégalopole de Bangkok pour retrouver la tête du bouddha.

Sur place il prend contact avec George issu du même village que lui mais qui s’est reconverti sans grand succès en petit voyou.

En perpétuelle quête d’argent pour rembourser ses innombrables créanciers, George et son amie Muay Lek (Pumwaree Yodkamo) sont peu concernés par la quête de Ting et lui dérobent l’argent collecté dans son village pour l’aider.

Furieux, Ting suit George et débouche dans une enceinte de combats libres clandestins.

Quand il apprend que George a joué son argent en pariant sur un combat, Ting est malgré ses préceptes de non violence, contraint de se battre pour le récupérer.

Il terrasse alors à la stupéfaction générale son adversaire d’un seul coup de genou sous les yeux des parrains organisant les matchs dont le terrible Komtuan (Suchao Pongwilai) à la voix déformée après une opération de la gorge.

Dégouté par ce milieu, Ting quitte l’arène mais se retrouve embarqué malgré lui dans les affaires de George poursuivi par un chef de gang qu’il a arnaqué.

Surclassés en nombres, Ting et George fuient dans une course poursuite haletante, spectaculaire, parfois comique dans les ruelles surpeuplées de Bangkok.

Finalement malgré sa répugnance Ting sauve la mise à George qui accepte de l’aider à retrouver la tête de Ong-bak.

Il accepte également pour aider son ami à rembourser ses dettes, de combattre en free fight des adversaires de plus en plus féroces que ce soient des européens taillés en hercule utilisant le mobilier ou des asiatiques aux techniques virevoltantes.

Utilisant des techniques acrobatiques et une variété de coups stupéfiante, Ting impressionne les gangsters en détruisant de manière spectaculaire ses adversaires.

Salué comme un grand champion, il récolte alors une forte somme d’argent qui bénéficie à George.

Mais lorsqu’il découvre par hasard  que le villageois qui a dérobé la tête du Bouddha travaille en réalité pour Komtuan, Ting entraine son ami dans une folle course poursuite en pousse-pousse à la poursuite du voleur.
La poursuite s’achève dans le port de Bangkok ou on découvre des dizaines de reliques et autres objets sacrés volés et entreposés par Komtuan.

La police intervient et fait alors une spectaculaire rafle.

Furieux, Komtuan décide de faire payer ce manque à gagner à Ting.

Il organise un combat officiel contre un champion de muay thaï appelé le Tigre, qui doit en réalité sa force quasi surhumaine à l’injection massive de drogue.

Sous une foule en délire, le Tigre bat Ting et permet à Komtuan de se refaire en empochant l’argent des paris.

On comprend ensuite que Komtuan a demandé à Ting de perdre le combat en lui promettant de lui rendre la tête de Ong-bak mais qu’il n’en a en réalité aucunement l’intention et compte faire exécuter les deux gêneurs par ses hommes.

Acculé à sa propre fin, Ting fait une nouvelle fois étalage de ses incroyables dons athlétiques et parvient à vaincre les tueurs.

Aidé de George, il attaque ensuite Komtuan et ses hommes afin de récupérer Ong-bak.

Un nouveau combat à lieu contre le Tigre, cette fois dopé à en mourir et cette foi Ting triomphe allant jusqu’à tuer son adversaire.

George se sacrifie en protégeant de son corps la tête d’Ong-bak des coups de Komtuan qui est finalement tué par la chute de la tête d’un bouddha.

Tout se termine donc le plus parfaitement du monde avec le retour de la tête d’Ong-bak au village.

En conclusion, en oubliant la simplicité/naïveté de son scénario, « Ong-bak » signe par sa fraicheur et sa fougue le renouveau du film d’arts martiaux.

La star de la production est bien entendu Tony Jaa, qui va beaucoup plus loin que la simple pratique de la muay thaï, pour développer un art tout à fait personnel fondé sur de renversantes acrobaties alliant souplesse, détente et explosivité.

On pense quelques fois à la Capoeira brésilienne ou aux Yamakassi ces voltigeurs de banlieue qui seront surexploités par Luc Besson mais dans une version plus orienté combat.

Coté scénario, on reste dans du classique, le jeune pratiquant d’arts martiaux au cœur pur contraint de se souiller pour une cause plus noble avec en prime un acolyte décalé et amusant, qui apporte une petite touche comique bienvenue.

Vous l’aurez compris, l’intérêt principal du film n’est pas le jeu des acteurs  mais plutôt de se régaler des mouvements inédits de Tony Jaa, qui utilise son corps comme si il était un personnage de jeux vidéos.

Et à ce stade, il faut reconnaitre que « Ong-bak » remplit parfaitement son office.

Une curiosité donc qui ravira les amateurs du genre et dont l'important succès commercial occasionnera deux suites.

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 08:56

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Le cinéma d’action des années 80 avec « Cobra » de George Pan Cosmatos.

En 1986, Sylvester Stallone vient de tourner « Rocky IV » et « Rambo II », deux films monolithique destinés à casser du Rouge, éternel ennemi du camps américain pendant la guerre froide.

Tourné dans la foulée, « Cobra » s’inscrit dans une veine similaire et bien que apolitique, ne prétend pas faire dans la dentelle non plus.

Le lieutenant Marion Cobretti dit « Cobra » (Sylvester Stallone) est un policer atypique auquel fait appel la police de Los Angeles pour répondre à des menaces urbaines extrêmement délicates à traiter.

Solitaire, taiseux, brutal et inflexible, Cobra accomplit le plus souvent ses missions en tuant ses cibles, comme lors d’une sanglante prise d’otage dans un supermarché.

La dureté du personnage est alors complétée par des vêtements de cuir, des ray bans et une vieille Mercury des années 50.

Flanqué de son ami le sergent Gonzales (Reni Santoni) faire valoir sensé apporter un peu d’humour au personnage, Cobra est sollicité pour une affaire de meurtres en série perpétrés par une bande d’illuminés.

Cobra prend sous sa protection une survivante, le mannequin Ingrid Knudsen (Brigitte Nielsen) qui a échappé par miracle à la bande sanguinaire.

Mais la bande, menée par un homme au physique imposant (Brian Thomson) et une femme vicieuse Nancy Stalk (Lee Garlington) continue de s’acharner sur Ingrid qui est un témoin gênant.

Cobra doit s’interposer à l’hôpital ou une violente fusillade éclate.

La fuite si elle permet à Cobra de nouer une relation amoureuse avec Ingrid,  ne permet pas pour autant d’échapper au courroux de la bande et Cobra comprend alors qu’il n’a pas d’autre choix que de faire front.

Solidement armé de son Uzi et de son colt, il combat la bande de fous furieux.

Comme souvent dans les films d’actions de l’époque, l’affrontement final avec le chef a lieu dans une usine de métallurgie ou après une lutte intense, Cobra finit par embrocher son adversaire.

En conclusion, « Cobra » est un pur film d’action au scénario rachitique, bâti uniquement pour mettre en valeur sa super star de l’époque, Sylvester Stallone qui faisait à l’époque gracieusement tourner sa femme la monstrueuse Brigitte Nielsen.

Stallone alors parfaitement mince et affuté, impose en effet sa carrure et un look heavy metal assez convainquant avec un personnage radical qui pourrait faire penser au peu subtil « Judge dredd » qu’il interprétera plus tard.
On fermera les yeux sur le piètre jeu d’acteur des participants et sur quelques répliques involontairement drôles, pour se concentrer sur un film d’action violent, sans nuance mais efficace.

Autre plaisir coupable me poussant vers une certaine indulgence, « Cobra » et sa succulente bande son Hard FM, me rappelle mon enfance qui me poussait à l’époque à voir Stallone comme un modèle et un super héros.

Bien entendu les choses ont bien changé depuis mais ….

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 09:34

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Difficile d’aborder objectivement la carrière de Jean-Claude Van Damme tant l’acteur est devenu à présent la risée des comiques en raison de ses déclarations surréalistes résultant d’une consommation massive de drogues et autres produits dopants.

Pourtant, « Bloodsport » de Newt Arnold, sorti en 1988, constitue le point de départ de l’ascension météorique d’un petit belge gérant d’une salle de sport à Bruxelles qui allait devenir une des plus grande star du film d’action hollywoodien des années 90.

Rien de bien original, basé sur la vie mouvementé et sans doute largement fausse d’un militaire américain champion d’art martiaux appelé Frank Dux, « Bloodsport » raconte la quête de Dux (Jean-Claude Van Damme) désireux de faire honneur à son maitre japonais Senzo Tanaka (Roy Chiao) très malade, en participant à un grand tournoi d’arts martiaux clandestin à Hong-Kong.

Pour ceci Dux est prêt à déserter l’armée, ce qui lui vaut d’être pris en chasse par deux enquêteurs de la police militaire dont Rawlins (Forest Whitaker alors débutant).

Il se rend au chevet de son maitre et se remémore tout son processus d’apprentissage depuis le plus jeune âge avec une pratique rigoureuse voir extrême des arts martiaux dont notamment des séances épuisantes d’écartèlement pour développer la souplesse des jambes et d’autres les yeux bandés pour se repérer parfaitement dans l’espace.

Devenu un redoutable combattant, Dux n’oublie pas les enseignements de son père spirituel et se rend à Hong-Kong pour participer au Kumité.

Sur place, il fait preuve de discrétion pour ne pas dévoiler d’informations sur l’organisation secrète de l’épreuve et parvient à résister aux charmes de la journaliste Janice Kent (Leah Ayres) prête à tout pour couvrir l’évènement y compris payer de sa personne.

Dux sympathise avec Ray Jackson (Donald Gibb) un catcheur américain au physique colossal qui participe également à l’épreuve.

Le tournoi débute, chaque participant arrivant avec sa technique personnelle, soit inspirée de la boxe tai, soit du kung fu, soit du karaté ou même du sumotori.

Un combattant se détache rapidement du lot, Chong Li (Bo Yeung), qui outre son physique sculptural, se distingue par la cruauté de ses techniques qui l’amène souvent à blesser ou tuer un adversaire à terre.

Au fil des tours, la technique ébouriffante de Dux fait la différence même face à des adversaires plus imposant physiquement.

Il découvre cependant que Janice a finalement réussi à assister au tournoi en couchant avec un autre homme plus conciliant.

Ray affronte Chong Li et pense prendre sur lui un avantage décisif en le mettant à terre mais ne peut résister à sa contre attaque.

Impitoyable, Chong Li blesse grièvement Ray qui termine à l’hôpital.

Furieux, Dux s’apprête à venger son ami lors de la finale du tournoi.

Le duel face à Chong Li est épique, ce dernier n’hésitant pas à lancer du sable dans les yeux de Dux pour l’aveugler.

Se rappelant des enseignements de Tanaka, Dux se met alors à combattre les yeux fermés et surclasse alors définitivement son adversaire par la variété et l’explosivité de ses techniques de jambes.

Après le match, dans une ambiance en délire, Dux accepte docilement de se faire rapatrier aux Etats Unis par les deux inspecteurs venus le cueillir à la fin du tournoi.

En conclusion, « Bloodsport » est à prendre pour ce qu’il est, un film d’arts martiaux ayant prêt de vingt ans d’avance sur les matchs de free fight dans des cages.

Bien sur tout est romancé à l’extrême, les ficelles sont énormes (le vieux maitre asiatique sévère, la belle blonde potiche, le gros dur US buveur de bière) et le jeu d’acteur de Van Damme est risible, mais « Bloodsport » est surtout à regarder pour ses scènes d’actions.

Et c’est dans ce registre que Van Damme crève l’écran.

Jeune, beau, musclé et bronzé à l’extrême, il fait preuve de qualités techniques et athlétiques exceptionnelles qui rendent chacun de ses mouvements superbe à regarder.

On connait tous sa souplesse légendaire qui lui permet de faire des grands écarts sans effort apparent ou de décocher des coups de pieds à la verticale, mais ses acrobaties en l’air valent également le détour.

C’est en l’éclosion d’une nouvelle star du film d’action/arts martiaux que réside pour moi le seul intérêt de « Bloodsport », vraisemblablement l’un des rares films qui restera dans la longue filmographie sans réel intérêt de la star.

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