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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 19:59

Sorti en 2002, « Dommage collatéral » est un film d’action réalisé par Andrew Davis.

L’histoire est celle d’un pompier de Los Angeles, Gordon Brewer (Arnold Schwarzenegger) qui voit sa femme et sa fille périr dans un attentat à l’explosif visant à éliminer des dignitaires colombiens escortés par la CIA.

Bléssé par des éclats de verre, Gordon réalise en reprenant ses esprits à l’hôpital qu’il a croisé un des terroristes déguisé en policier, Claudio Perrini (Cliff Curtis) El Lobo, en réalité le chef d’un groupe de guérilleros opposés à l’ingérence américaine dans leur pays.

Malgré la sympathie de l’agent Peter Brandt (Elias Koteas) responsable de la zone colombienne, Gordon n’écoute pas les conseils de prudence et aveuglé par son chagrin entreprend le projet fou d’aller dans une zone de la jungle pour tuer El Lobo.

Le trajet à travers l’Amérique centrale est périlleux, d’autant plus que El Lobo a envoyé des tueurs pour traquer Brewer qui doit en plus échapper à la police colombienne.

Le musculeux gringo ne passe pas inaperçu dans les ports d’Amérique centrale et se fait arrêter par la police après s’être interposé pour protéger une femme Séléna (Francesca Neri) et sa fille prises à parti par des voyous et échapper de justesse aux tueurs d’El Lobo.

Alors qu’on pense tout perdu en prison, Brewer fait la connaissance d’un mécanicien canadien Sean Armstrong (John Turturro) ayant un laissez passer pour aller réparer un des moteurs du chef guérilleros.

L’attaque du commissariat par les hommes d’El Lobo sème la confusion et permet à Brewer de s’enfuir en prenant le laissez passer de son codétenu.

Avec beaucoup d’aplomb, Brewer passe le poste de contrôle de Félix Ramirez (John Leguizamo) et fait mine de réparer un moteur diesel.

Mais repéré par El Lobo qui châtie sévèrement la négligence du garde en le tuant en lui ingérant un serpent venimeux dans la gorge, Brewer est capturé.

Après un face à face nerveux avec le tueur de sa famille, Brewer bénéficie de l’attaque des hommes de Brandt contre le camp des guérilleros pour échapper à son sort mais ne peut empêcher El Lobo de s’enfuir.

Séléna qui se révèle être l’ex femme de Perrini, collabore avec la CIA pour révéler qu’El Lobo prépare un nouvel attentat à Washington.

La course contre la montre reprend mais El Lobo brouille les pistes en déposant une fausse bombe dans un centre commercial, tandis que Séléna en réalité sa complice, tue Brandt ainsi que d’autres agents.

Brewer réagit en bloquant les accès au couple et lutte au corps à corps dans les sous sols du centre commercial, parvenant in extremis à tuer le couple dangereux…

En conclusion, « Dommage collatéral » est sans nul doute l’un des plus mauvais film avec Arnold Schwarzenegger et aurait en d’autres temps atterri directement dans les rayons de vos DVD-thèques sans passer par la case grand écran.

Parasité par l’ombre des attentats du 11 Septembre, ce film poussif combine scénario ridicule justifiant une ultra violence puante par la vengeance d’un père et scènes d’actions mille fois vues et revues.

Avec ses personnages taillés à la hache, ses très vilains guérilleros latino et ses héros US blancs bon teint, « Dommage collatéral » ne parvient pas malgré la présence de la star autrichienne vieillissante, à se tirer de sa fange de série Z.

A oublier de toute urgence donc dans la filmographie de Monsieur Muscles !

Dommage collatéral (Andrew Davis)
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22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 20:38

Coup de projecteurs dans les chères années 80 avec « Commando » bon vieux classique du film d’action de Mark L Lester.

Sorti en 1985, époque bénie pour les gros bras bodybuildés de l’époque, « Commando » raconte l’histoire d’un ancien colonel des commando de l’US Air Force, John Matrix (Arnold Schwarzenegger) rangé des affaires qui voit bouleverser la petite vie paisible qu’il mène avec sa fille Jenny (Alyssa Milano alors juvénile) dans une zone montagneuse isolée.

Malgré les mises en gardes de son ami le général Kirby (James Olson) quant à l’élimination des anciens de son unité d’élite, Matrix est pris par surprise par un commando composé d’hommes déterminés et surarmés qui liquide ses gardes, le neutralise et kidnappe sa fille.

Rendu enragé par cette disparition, Matrix tente le tout pour le tout, précipitant son pickup sans frein dans une colline pour tenter de couper la route aux ravisseurs.

Il réussit presque mais est finalement lui aussi capturé puis livré aux hommes de main d’Arius (Dan Hedaya) un général corrompu d’un pays d’Amérique centrale appelé le Valverde qui lui demande de l'aider à renverser le président en échange de la vie de sa fille.

Solidement encadré à l’aéroport, Matrix parvient cependant en raison de ses incroyables capacités physiques à tuer son garde du corps et à sauter de l’avion en pleine phase de décollage, pour revenir sur ses pas et ainsi filer son second gardien, Sully (David Patrick Kelly) un blanc malingre.

Matrix profite de la présence de Cindy (Rae Dawn Chong) une belle pilote de ligne soumise aux avances du malfrat pour la réquisitionner et le filer à bord de sa voiture de sport.

La chasse est pourtant plus ardue qu’il n’y parait, car Cindy opérant un courageux volte face demande à des policiers d’un centre commercial d’arrêter Matrix tandis que Sully, alerté par la bagarre qui en résulte n’hésite pas à faire feu contre les forces de l’ordre.

Après un situation confuse combinant bagarre, émeute et fusillades, Matrix reprend Cindy en main et la contraint à courser Sully, percutant sa voiture.

Le petit homme ne pèse ensuite pas bien lourd face à l’imposante musculature de Matrix et finit jeté du haut d’une falaise.

En fouillant dans ses affaires, Matrix découvre les coordonnées d’un motel ou il se rend avec Cindy, fermement décidée à présent à l’aider à retrouver sa fille.

Dans le motel, Matrix fait face à Cooke (Bill Duke) imposant mercenaire travaillant pour Arius.

Mais même Cooke finit tué après un violent mano à mano qui démolit pas moins de deux chambres d’hôtels.

Le duo infernal se rend ensuite dans un entrepôt s’avérant être une énorme cache d’armes.

Matrix y fait le plein en armes de tout acabit : fusil mitrailleurs, fusils, pistolets, grenades, explosifs, couteaux et même lance roquette !

Arrêté à la sortie par la police, il bénéficie de l’aide surprenante de Cindy qui tir au lance roquette sur le fourgon, lui permettant ainsi de s’échapper !

Mis cette fois sur la piste d’une ile d’Amérique centrale, le duo prend un hydravion et réussit grâce aux capacités de pilote de Cindy à décoller pour amerrir non loin de l’ile ou est détenue Jenny.

Matrix laisse alors Cindy dans l’avion et se lance seul à l’assaut de l’imposant palais fortifié d’Arius.

Déchainé l’ancien commando mitraille tout ce qui bouge, décimant les gardes par dizaines à lui seul, avec même comble de l’inventivité des outils de jardinage !

Une fois Arius liquidé et Jenny mise en sécurité, l’ultime face à face peut maintenant avoir lieu avec Bennett (Vernon Vells), ex collègue de Matrix, rangé autant par rancune personnelle autant que par appât du gain du coté des ravisseurs.

C’est au couteau que les deux hommes s’expliquent, Bennett finissant électrocuté puis embroché par un tuyau de vapeur (!).

Apaisé, Matrix se permet le luxe d’envoyer balader Kirby arrivé en renfort avec ses hélicoptères et part couler des jours heureux en famille avec la belle Cindy et sa fille.

En conclusion, « Commando » est la réponse du berger à la bergère de Schwarzenegger à Rambo/Stallone, avec un invincible ex soldat d’élite, massacrant tout ce qui marche, vole ou nage pour une vague histoire de rancune personnelle dont à vrai dire tout le monde se contrefout assez rapidement !

On comprendra aisément que le scénario n’est qu’un prétexte pour mettre en avant la star du muscle, Mister Arny en personne, en pleine jeunesse et il est vrai dans une forme éblouissante du haut de ses trente huit ans !

Répliques décalées, action quasi non stop et charisme de la star, parviennent donc à enrober le produit et (presque) à masquer l’invraisemblance des situations rencontrées !

A considérer donc comme un film référence, sinon culte dans le genre.

Et de là à avouer que j’ai toujours rêvé de la vie au grand air en voyant Schwarzy porter des troncs d’arbres et couper du bois devant son chalet de montagne avec piscine...

Commando (Mark L Lester)
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6 avril 2015 1 06 /04 /avril /2015 17:40

Réalisé en 1977 par George Butler, « Arnold le magnifique » ou plus communément appelé « Pumping iron » est un documentaire sur le milieu du culturisme américain et peut être considéré comme la première apparition filmé de l’homme qui deviendra plus tard une star de films d’action et un homme politique de premier plan aux Etats-Unis : Arnold Schwarzenegger.

Dans « Arnold le magnifique », Schwarzenegger a 28 ans et déjà un palmarès impressionnant avec des titres prestigieux de Mr Univers et Mr Olympia dont il brigue ainsi un sixième trophée en 1975.

Le documentaire suit donc Arnold et les autres culturistes dans leur préparation avec d’éreintantes séances en salle de gym, notamment à Venice en Californie, lieu mythique ou les plus grands champions viennent chercher l’émulation dans leurs entrainements.

En guise d’apéritif, on suit Mike Katz, enseignant âgé de 31 ans qui tente de devenir Mr Univers et parle succinctement de son parcours d’ex enfant complexé venu au sport que ce soit football américain ou body building dans une quête de gloire et de reconnaissance.

Mais malgré ses efforts, le blond dégarni échoue face à Ken Weller, blond vénitien au physique sans doute moins imposant mais plus symétrique et mieux proportionné.

On change de braquet en délaissant le monde des amateurs pour nous intéresser à celui des professionnels avec la lutte à distance entre Schwarzenegger, tenant du titre à Mr Olympia et son rival Lou Ferrigno, qui coaché par son père, mise sur sa taille supérieure (1m95 contre 1m88) et ses bras réputés plus massifs.

Ferrigno représente donc l’outsider d’Arnold dans la catégorie poids lourds (plus de 90 kilos) mais parait comme un colosse emprunté face au charisme et à l’assurance carnassière du champion.

L’entrainement avant la compétition à Pretoria en Afrique du Sud, est intense, chaque champion tentant de surpasser ses limites en effectuant toujours plus de série avec des poids toujours plus lourds.

Soumis à pareil traitement, les physiques gonflent, atteignant des proportions sans commune mesure avec le commun des mortels.

L’italien Franco Columbu, protégé d’Arnold dans la catégorie des moins de 90 kilos, dénote un peu dans ce milieu par son passé de boxeur et son origine européenne.

Le documentaire montre le caractère du champion, capable de déstabiliser psychologiquement ses adversaires, ce que confirme son emprise mentale sur Ferrigno dans les vestiaires de préparation.

Columbu remporte le titre des moins de 90 kilos, Schwarzenegger surclassant Ferrigno dans la catégorie du dessus dans laquelle un français, Serge Nubret, magnifique Noir, parvient à tirer son épingle du jeu en raflant la seconde place au nez et à la barbe de la brute.

Logiquement en final, Schwarzenegger n’a aucune difficulté à vaincre Columbu au physique certes impressionnant mais limité par sa petite taille.

Le documentaire se termine donc sur le dernier sacre d’Arnold, ses adieux au monde du body building, une camaraderie de façade pour le faire valoir Ferrigno et une surprenant révélation sur la froide détermination du champion, capable de refuser d’aller à l’enterrement de son père, chef de la police autrichienne à Graz, pour cause de championnat.

En conclusion, « Arnold le magnifique » est 40 ans après sa sortie aujourd’hui une curiosité qui ne peut que mettre mal à l’aise quand on sait la banalisation des produits dopants dans la société et les ravages qu’ils produisent sur de jeunes sportifs même amateurs.

Si on peut éprouver de l’admiration pour ses athlètes repoussant leurs limites pour une impossible quête de perfection plastique, une inextinguible soif de reconnaissance et la simple jouissance de sentir leurs muscles gonfler lors des entrainements, on ne peut s’empêcher de penser qu’obtenir de pareils résultats ne peut se réaliser qu’en prenant des drogues similaires à celles données pour le développement de la viande des bœufs.

Cette gène mise à part, « Arnold le magnifique » vaut surtout le détour pour découvrir le jeune Schwarzenegger qui en plus d’un physique extraordinaire, savait déjà en fin politicien manipuler ses adversaires pour arriver à ses fins avec en victime idéale le sympathique balourd Lou Ferrigno, qui restera surtout dans l’histoire pour son incarnation de Hulk dans une série télévisée des années 80.

Arnold le magnifique (George Butler)
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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 22:30

C’est avec un grand plaisir que 2013 a vu le retour d’Arnold Schwarzenegger dans « Le dernier rempart ».

Réalisé par Kim Jee Woon, « Le dernier rempart » raconte la vie d’un vieux sheriff d’une petite ville d'Arizona appelé Sommertime, Ray Owens (Arnold Schwarzenegger) qui gère de manière paternelle sa petite équipe composée de Jerry Bailey (Zach Gilford), Sarah Torrance (Jaimie Alexander) et le bedonnant Mike Figuerola (Luis Guzman).

Appelé sur le meurtre d’un fermier, Owens suit son instinct et flaire les agissements louches d’un groupe d’hommes arrivés en ville et commandés par Burell (Peter Stormare), un mercenaire déterminé.

Moins expérimentés, Jerry et Christie se laissent surprendre par des mercenaires lourdement armés qui n’hésitent pas à ouvrir le feu sur eux la nuit tombée.

Jerry est blessé et Christie en position désespérée lorsque le groupe d’assaut utilise une vision nocturne.

Seule l’intervention musclée en pick up de Ray et Mike parvient à sauver la vie des deux policiers, même si Jerry finit par décéder dans les bras de sa coéquipière.

En parallèle, John Bannister (Forest Whitaker), chef du FBI, constate l’évasion du chef mafieux Gabriel Cortez (Eduardo Noriega) qui tue un agent et prend en otage une autre agent Christie (Christiana Leucas).

Filant à bord d’une corvette au moteur surgonflé, Cortez qui est un pilote chevronné, allie hautes compétences volant en main et aide de mercenaires pour forcer les barrages policiers et filer droit vers la frontière mexicaine.

Bannister qui a prévu que Cortez allait passer à Sommertime pour passer, entre en contact avec Owens, qui prépare ses hommes pour une défense héroïque face à des mercenaires surentrainés.

Owens recrute en soutien l’excentrique Lewis Dinkum (Johnny Knoxville) qui dispose d’une mitrailleuse de la Seconde guerre mondiale et Frank Martinez (Rodrigo Santoro) ex flic détenu en prison pour un délit mineur.

Ensemble l’équipe utilise un bus scolaire et sa connaissance du terrain pour tenir en échec les mercenaires.

Burell déchante lorsque ses hommes tombent dans un déluge de violence.

Mike et Lewis sont superficiellement blessés dans les fusillades mais Owens fait le vide, révélant son passé de flic de la brigade des stupéfiants à Los Angeles.

Après la mort de Burell, Owens se trouve face à Cortez et le prend en chasse dans une corvette d’un habitant de la ville.

La poursuite a lieu dans un champs de mais puis sur un pont. Après une lutte sanglante, Owens finit par prendre le dessus et plante un poinçon dans la cuisse du mafieux.

Il le tracte ensuite derrière sa corvette abimée et le ramène à Bannister qui a découvert que Christie était une taupe travaillant pour le compte de son petit amie mafieux.

En conclusion, « Le dernier rempart » est un très bon film d’action renouant avec le style des années 80 dans lequel Schwarzenegger a construit sa réputation de star mélangeant muscle et humour.

On ne peut que prendre du plaisir à voir cette bande de sympathiques seconds couteaux tenir en échec des milices para militaires mettant en échec le S.W.A.T et le FBI.

Mêlant action, violence, humour, jolies filles et voitures de sport, « Le dernier rempart » fonctionne à plein régime et délivre un spectacle réjouissant qui ne pourra que ravir les aficionados de la star californienne.

Le dernier rempart (Kim Jee Woon)
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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 21:07

batman_robin.jpg2

 

 

Quatrième volet de la saga, « Batman & Robin » de Joël Schumacher fait quelque peu parti des films oubliés de la série, coincés entre la période Tim Burton et celle plus récente de Christopher Nolan.

Ce film sorti en 1997 met en scène le duo Batman (Georges Clooney/Robin (Chris O’Donnell) alors en proie à d’ardentes luttes internes d’égo, face à un nouveau criminel appelé Mister Freeze (Arnold Schwarzenegger).

Mister Freeze est un ancien scientifique qui cherchant un moyen de ramener à la vie sa femme cryogénisé, eut un grave accident qui le défigura et rendit son corps extrêmement vulnérables aux températures de plus de 0°C.

Habile, Freeze utilisa à loisir ses talents pour se confectionner une armure capable de maintenir à basse température son corps.

Mais cette armure ayant un grand besoin de diamants pour son fonctionnement, Freeze et ses hommes de main patineurs se mettent en quête de diamants de plus en plus gros.

Après un premier accrochage avec le duo Batman/Robin, Freeze entre en contact avec une jeune criminelle appelée Poison Ivy (Uma Thurman), ex biologiste dotée elle aussi après un accident du pouvoir de dégager des phéromones de séduction sur les hommes et les plantes.

Flanquée de son colossal garde du corps Bane (Jeep Swenson)  à la force elle aussi accrue par processus chimique, Ivy met de coté ses velléités écologistes pour s’allier avec Freeze, avec qui elle partage un ennemi commun Batman.

De son coté, le super héros a fort à faire avec son second, qui aspire à plus d’indépendance et qui s’entiche tel un adolescent rebelle de la vénéneuse Ivy.

Batman perd donc le contrôle de Robin, tandis qu’il apprend que son majordome le fidèle et discret Alfred (Michael Gough) souffre d’une maladie incurable.

Le tableau n’est pourtant pas tout à fait noir puisque son alter égo Bruce Wayne reçoit la visite de Barbara Wilson (Alicia Silverstone) la nièce d’Alfred, venue à son chevet.

Du coté des super criminels, Ivy débranche la machine maintenant en vie la femme de Freeze pour activer sa haine contre l’humanité.

Il décide alors d’utiliser le télescope géant crée par Wayne Industries pour augmenter la puissance d’une machine à réfrigérer fonctionnant à base des gros diamants dérobés.

Il espère ainsi congeler toute la ville de Gotham.

Tandis que Robin, fasciné par Ivy manque de succomber à ses baisers mortels, Barbara mue en Batgirl après avoir découvert les secrets du manoir de Wayne, défait la criminelle qui finit broyée par une des plantes carnivores géantes tandis que son acolyte Bayne voit sa réserve de fluide débranchée au cours du combat.

Vient alors le temps de l’affrontement final avec Freeze et l’annulation de son processus de réfrigération par le pilotage à distance de satellites.

Vaincu, le savant fou est finalement rendu à la vérité lorsque Batman lui révèle que c’est Ivy qui a en réalité tué sa femme.

Freeze décide alors de coopérer avec Batman et de mettre ses dons de médecin pour fournir un remède permettant de guérir in extremis Alfred.

Le film se termine donc sur la consolidation du duo Batman-Robin élargi à la présence de Batgirl.

En conclusion, « Batman & Robin » mérite sa réputation de médiocrité.

Encore une fois malgré le physique imposant de Schwarzenegger, l’ennemi de Batman ne tient pas la route avec ses fusils à glace et ses hockeyeurs de combat.

De son coté, Thurman joue le rôle d’une vamp sans grand intérêt mais le pire reste le choix des héros, George Clooney trop juste physiquement pour incarner un super héros et l’insipide Chris O’donnell pour un personnage de sidekick du reste aussi insipide.

On se demande également à quoi Alicia Silverstone dont la carrière cinématographique connaitra un sévère coup d‘arrêt après ce film.

Un film spectaculaire donc avec quelques scènes d’actions impressionnantes mais au final un divertissement qui sonne bien creux.

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