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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 20:24

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Il y a bien longtemps que je désirais voir « La mémoire dans la peau » le classique de Doug Liman adaptant le best seller de Robert Ludlum.

Sorti en 2002, « La mémoire dans la peau » est un film complexe racontant la quête d’un homme amnésique (Matt Damon) retrouvé quasi noyé avec deux balles dans le corps au large de Marseille.

Recueilli et soigné sur bateau de pêche, l’amnésique rejoint la cote avec comme seul indice le numéro d’un compte à Zurich retrouvé implanté dans sa hanche.

Il se rend alors en Suisse et après avoir ouvert une mallette découvre plusieurs passeports dont celui de Jason Bourne ainsi qu’une arme à feu.

Mais recherché par la police après avoir agressé deux policiers qui lui demandait ses papiers, Bourne met hors d’état de nuire plusieurs gardes de l’ambassade américaine auprès duquel il cherchait un asile en vue de retourner aux Etats Unis.

En difficulté, il parvient à convaincre contre une forte somme d’argent une jeune allemande Marie Kreutz (Franka Potente) de l’amener à Paris en voiture.

Marie et Jason se trouvent donc dans la capitale et Jason teste alors en vain ses multiples identités pour trouver qui il est réellement.

Le couple est pourtant sauvagement agressé par un tueur embusqué dans l’appartement parisien de Bourne.

Une nouvelle fois, Bourne révèle d’étonnantes capacités de close combat et prend le dessus sur un tueur expérimenté qui pour préfère se défenestrer plutôt que de parler ce qui place le couple en état de recherche par la police française.

Le couple comprend qu’il est en danger et ce sentiment est conforté par les discussions de hauts gradés de la CIA, Conklin (Chris Cooper) et Abott (Brian Fox) qui ont identifié Bourne comme un de leur agent devenu incontrôlable.

La situation se complexifie lorsque Wombosi (Adewale Akinnuoye-Agbaje) le président d’un état africain en situation d’opposition avec les Etats-Unis est abattu par un tireur d’élite dans son appartement parisien.

Echappant à la fois aux policiers et aux poursuivants de la CIA, Bourne se rend à la morgue parisienne pour vérifier que l’un de ses alter egos, Kane est bel et bien mort.

Marie comprend que Bourne est en réalité un tueur de la CIA mais comprend que trop liée à lui, elle n’a d’autres choix que de le suivre pour espérer échapper aux tueurs et avoir la vie sauve.

Le couple fuit alors dans la campagne française ou Marie possède de la famille.

Réfugié dans une grande maison habitée par un cousin et sa petite famille, le couple est une nouvelle fois menacé par un tueur d’élite de la CIA, que Bourne finit par traquer et tuer après un duel en rase campagne.

Avant de mourir, le tueur révèle à Bourne le nom du service de la CIA l’employant, Treadstone.

Ayant récupéré de précieuses informations sur ses ennemis, Bourne place Marie en sécurité en l’annonçant comme morte et donne rendez vous à Conklin en personne à Paris.

Espérant enfin éliminer Bourne, Conklin se rend au rendez vous mais ne peut mettre la main sur le redoutable agent secret.

Lors d’un ultime face à face, Bourne parvient enfin à nouer les fils du passé et comprend qu’il a perdu la mémoire après avoir échoué dans une mission à Marseille pour tuer Wombosi.

Incapable de tuer le dictateur en raison de la présence d’enfants à bord, Bourne a été attaqué par les gardes du corps de Wombosi et laissé pour mort dans le Méditerranée.

Mais l’agent ne l’entend pas de cette oreille et déclare vouloir changer de vie.

Il prend alors le dessus sur Conklin en tuant ses agents.

Devant pareil carnage en plein centre de Paris, Abott prend la décision de faire abattre le dangereux Conklin et de laisser Bourne filer en tournant la page.

Libéré en apparence de toute contrainte, Bourne peut alors rejoindre Marie établie comme serveuse en Grèce.

En conclusion, « La mémoire dans la peau » est un film d’espionnage classique mais rondement mené, qui tient en haleine le spectateur quasiment tout le long.

L’histoire est bien entendu complexe, parfois difficile à suivre et les scènes d’actions très musclées mettent en avant la transformation physique de Matt Damon, devenu pour les besoins du rôle un combattant aguerri en close combat.

Autre point positif, l’histoire se déroulant dans le cadre de Paris, donne un éclairage européen intéressant aux films d’actions américains.

Coté négatif, on reprochera l’ambiance glaciale du film et un éclairage trop sombre qui nuisent au déroulé de l’action.

Loin d’être un chef d’œuvre donc, mais un produit bien ficelé qui connut un important succès commercial et donna lieu à plusieurs suites également très rentables.

Du cinéma de blockbuster destiné à un public généraliste.

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