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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 08:56

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Le cinéma d’action des années 80 avec « Cobra » de George Pan Cosmatos.

En 1986, Sylvester Stallone vient de tourner « Rocky IV » et « Rambo II », deux films monolithique destinés à casser du Rouge, éternel ennemi du camps américain pendant la guerre froide.

Tourné dans la foulée, « Cobra » s’inscrit dans une veine similaire et bien que apolitique, ne prétend pas faire dans la dentelle non plus.

Le lieutenant Marion Cobretti dit « Cobra » (Sylvester Stallone) est un policer atypique auquel fait appel la police de Los Angeles pour répondre à des menaces urbaines extrêmement délicates à traiter.

Solitaire, taiseux, brutal et inflexible, Cobra accomplit le plus souvent ses missions en tuant ses cibles, comme lors d’une sanglante prise d’otage dans un supermarché.

La dureté du personnage est alors complétée par des vêtements de cuir, des ray bans et une vieille Mercury des années 50.

Flanqué de son ami le sergent Gonzales (Reni Santoni) faire valoir sensé apporter un peu d’humour au personnage, Cobra est sollicité pour une affaire de meurtres en série perpétrés par une bande d’illuminés.

Cobra prend sous sa protection une survivante, le mannequin Ingrid Knudsen (Brigitte Nielsen) qui a échappé par miracle à la bande sanguinaire.

Mais la bande, menée par un homme au physique imposant (Brian Thomson) et une femme vicieuse Nancy Stalk (Lee Garlington) continue de s’acharner sur Ingrid qui est un témoin gênant.

Cobra doit s’interposer à l’hôpital ou une violente fusillade éclate.

La fuite si elle permet à Cobra de nouer une relation amoureuse avec Ingrid,  ne permet pas pour autant d’échapper au courroux de la bande et Cobra comprend alors qu’il n’a pas d’autre choix que de faire front.

Solidement armé de son Uzi et de son colt, il combat la bande de fous furieux.

Comme souvent dans les films d’actions de l’époque, l’affrontement final avec le chef a lieu dans une usine de métallurgie ou après une lutte intense, Cobra finit par embrocher son adversaire.

En conclusion, « Cobra » est un pur film d’action au scénario rachitique, bâti uniquement pour mettre en valeur sa super star de l’époque, Sylvester Stallone qui faisait à l’époque gracieusement tourner sa femme la monstrueuse Brigitte Nielsen.

Stallone alors parfaitement mince et affuté, impose en effet sa carrure et un look heavy metal assez convainquant avec un personnage radical qui pourrait faire penser au peu subtil « Judge dredd » qu’il interprétera plus tard.
On fermera les yeux sur le piètre jeu d’acteur des participants et sur quelques répliques involontairement drôles, pour se concentrer sur un film d’action violent, sans nuance mais efficace.

Autre plaisir coupable me poussant vers une certaine indulgence, « Cobra » et sa succulente bande son Hard FM, me rappelle mon enfance qui me poussait à l’époque à voir Stallone comme un modèle et un super héros.

Bien entendu les choses ont bien changé depuis mais ….

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