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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 19:36

Nous sautons trois petites années pour arriver à présent en 1986 avec « Daredevil n°237 » ou John Harkness (scénario) et Louis Williams (dessins) ont pris le relais du génial Frank Miller.

Après une des habituelle rixe musclée dans une des rues sordides de Hell’s kitchen, Daredevil très perturbé depuis que son alter égo Matt Murdock a renoncé à sa carrière d’avocat pour se muer en simple cuisinier, est approché par la Veuve noire, pour mener une campagne antidrogue contre des sportifs professionnels participant à un réseau de trafic de drogue.

Mais au grand damne de son amie, Daredevil refuse obstinément de se lancer dans une opération de plus grande envergure pour appuyer une sénatrice de Floride, préférant rester dans ses combats habituels contre les voyous et dealers de son quartier.

Préférant se concentrer sur sa relation avec la belle Karen Page, Murdock est néanmoins attiré au retour d’une soirée au restaurant par un bruit suspect dans une ruelle sombre et tombe nez à nez avec le redoutable Klaw, dit le maitre du son.

Reconstitué sur Terre après les Guerres secrètes du Beyonder, Klaw est en quête de notoriété pour redorer une réputation qu’il juge indigne de son réel pouvoir.

Même si il prend de haut Daredevil et sous estime ses capacités au motif qu’il a déjà affronté seul les 4 Fantastiques, Klaw comprend cependant que cet adversaire est plus coriace qu’il n’y parait.

Surclassé par la puissance brute et les innombrables capacités de Klaw, Daredevil s’accroche et parvient même à surprise par une feinte à le vaincre en utilisant un générateur sonore branché sur une fréquence annulant celle donnant au maitre du son sa cohésion physique.

En conclusion, « Daredevil n°237 » est une aventure plaisante ayant pour mérite de montrer un héros en plein doute, réduisant ses hautes ambitions personnelles pour se recentrer sur une vie plus modeste mais stable autour de sa chère Karen.

Principal intérêt de ce numéro de Daredevil, un affrontement urbain contre le redoutable Klaw, vaincu par une ruse aussi habile que improbable comme souvent pour justifier de la victoire d’un super héros populaire contre un ennemi techniquement plus puissant.

Si on cumule cette aventure sympathique avec le style propre et efficace de Williams, on ne peut trouver ce « Daredevil n°237 » qu’agréable à défaut d’être transcendant.

Daredevil n°237 (John Harkness, Louis Williams)
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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 21:22

La collection 100% Marvel avec en 2004, « Silver surfer 2, révélations » de Dan Chariton/Stacy Weiss (scénario) sur des dessins de Lan Medina.

Cette grande fresque au scénario alambiqué et ambitieux voit le Surfer chargé par une divinité supérieure appelé Ayaman, de rassembler les enfants au patrimoine génétique le plus intéressant pour les embarquer dans un vaisseau spatial afin d’échapper à la destruction imminente de l’humanité arrivant par Mardouk, sorte de machine géante de la taille d’une planète.

Véritables démiurges, la race des Annukis seraient responsables du peuplement des planètes, comme la Terre, ou ils déclenchèrent la création de l’homme mais sont également à l’origine de la venue de Mardouk sensé éliminer l’homme lorsque celui s’engage sur une voie qu’ils jugent néfaste à son évolution.

Mais le Surfer, tiraillé par son éternelle attirance pour l’espèce humaine, répugne au fond de lui à laisser périr la Terre, et fait une première entorse à sa mission en ramenant un des enfants du vaisseau, Ellie à sa mère Denis Waters, voyante noire de la Nouvelle Orléans.

Ellie n’est cependant pas une enfant comme les autres et déchaine d’immenses pouvoirs tuant un commando américain envoyé par le milliardaire Stewart Acheron pour récupérer son fils Gabriel également enlevé par le Surfer en raison de ses facultés surhumaines.

Tandis que Ellie, Denis et un policier nommé Elvis se lancent dans une cavale, le Surfer emmène Gabriel sur le planète Sof, sorte de paradis ou les enfants sauvés pourront échapper à Mardouk, se développer avant de venir repeupler d’autres mondes dont la Terre.

Sur Sof, Gabriel se voit enseigner une leçon de philosophie par une petite femme nommée Aya, qui unie à son mari Aman, forme Ayaman rappelle à un Surfer en plein questionnement la nécessité de sa mission.

Le Surfer revient donc avec Gabriel sur le vaisseau et met au courant l’alien Amnel de ses intentions de voyages.

En Louisiane, ou Ellie et ses alliés ont trouvé refuge chez une adepte du vaudou, Elvis gamberge lui-aussi et finit par droguer la mère et la fille pour livrer Ellie aux militaires de Acheron.

A son réveil, Denis désespérée se blesse grièvement au volant d’un camion et est recueillie dans le vaisseau alien du Surfer ou Amnel lui procure des soins extra-terrestres et la rassure quand au devenir de sa fille.

De son coté, Acheron tente d’amadouer en douceur Ellie sur une ile du Pacifique surveillée par d’importants effectifs militaires mais la jeune fille se montre toujours aussi imprévisible, capable de projeter d’énormes quantités d’énergie suffisantes pour couler des navires et secouer Acheron à tel point que les militaires sont obligés d’intervenir pour la neutraliser. Le Surfer qui tente de la secourir sur une ile du Pacifique rebrousse brutalement chemin après avoir subi des tirs de missiles et décide de se focaliser sur sa mission d’évacuation.

Ceci n’est pas du gout d’Amnel qui après avoir promis à Denise de secourir sa fille, se rend sur Terre dans un vaisseau spatial ou il est abattu par les militaires au grand dam d’Acheron qui redoute l’escalade à l’arme nucléaire promise par le gouvernement américain.

Mais le Surfer intronisé Commandant par les aliens, se montre incapable de piloter le vaisseau jusqu’à sa destination car il n’est pas toujours convaincu en son fort intérieur de la légitimé de sa mission.

Etrangement il trouve en Denise un soutien inattendu, car celle-ci lui rappelle Shalla-ball son amour de jeunesse laissée sur la planète Zenn-la et prend finalement la décision de revenir sur Terre chercher Ellie afin de trouver l’apaisement de sa conscience et les capacités à piloter le vaisseau.

Sur Terre, le Surfer essuie un tir des missiles nucléaires, parvient de justesse à contenir l’explosion, mais ne peut empêcher la mort d’Acheron et le déchainement du pouvoir de Ellie qui détruit tous les militaires en bordure de l'atoll en représailles.

Perturbé par la mort de son père, Gabriel profite de l’occasion pour prendre le contrôle du vaisseau libérant d’énormes pouvoirs jusqu’ici à l’état latent, tuant son rival cyborg Noah, puis fédérant les autres enfants pour capturer l’équipage alien.

En réalité, l’enfant est manipulé par Mardouk pour retourner le vaisseau contre la Terre afin de provoquer un choc ayant pour but la destruction de la race humaine.

Bien que sonné par l’attaque nucléaire, le Surfer se reprend, intervient en se rendant dans le centre de le Terre pour inverser à l’aide des immenses pouvoirs le processus de destruction enclenché par le vaisseau en l'expulsant hors de l'écorce terrestre.

Mais la clé de tout est révélée à Ellie par Ayaman, notamment son rôle de rêveuse incarnant l’espoir de l’humanité.

La jeune fille peut alors reconstruire la réalité du monde en repartant sur des bases plus positives avec sa mère, les Achérons ressuscités et même Elvis pardonné.

Libéré, le Surfer peut alors reprendre son chemin de vagabond de l’espace.

En conclusion, « Silver surfer 2, révélations » dénote quelque peu par son ton par rapport aux récits classiques Marvel.

Chariton et Weiss optent pour un scénario beaucoup trop tortueux et cérébral pour passionner avec une vision particulièrement osée de l’évolution humaine en s’inspirant fortement de la mythologie sumérienne au risque de choquer les principales religions dominantes actuelles, toutes monothéistes.

Dans ce dédale faisant des dieux sumériens des extra-terrestres, le Surfer joue à merveille son rôle de protecteur de la Terre, lorgnant lui plus du coté du christianisme (Noé, Jésus Christ) sauveur des hommes face à des divinités trop supérieures pour éprouver une quelconque pitié.

Pourtant, l’action patine, peine à passionner et aurait sans doute eu à gagner à proposer des confrontations plus directes entre super créatures que de se complaire dans une vision pseudo philosophique et spirituelle du comic book ou le fantastique potentiel du Surfer apparait sous exploité.

Fortes critiques également sur le style de Lam Medina, trop froid, léché et statique pour combler par des charmes esthétiques ce que le scénario ne peut offrir.

On pourra donc passer sans difficultés outre cet aventure certes impressionnante mais trop vainement cérébrale pour séduire.

Silver surfer tome 2, révélations (Dan Chariton, Stacty Weiss, Lan Medina)
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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 20:46

captainamerica.jpg

5

 

 

Grand moment sans doute avec la sortie somme toute assez tardive de « Captain america : first avenger » par Joe Johnston en 2011.

Sortie tardive car l’adaptation du célèbre comic book crée par Jack Kirby et  Joe Simon dans les années 40 vient en tout dernier par rapport aux autres principaux vengeurs qui sont Hulk, Iron man et Thor.

On peut attribuer ces difficultés aux échecs des précédentes tentatives d’adaptation du Captain en 1979 et 1990 mais également à la tache épineuse de rendre actuel un super héros très connoté avant guerre.

Johnston est cependant très rigoureux et fidèle à la légende de l’homme au bouclier et place son histoire en plein début de la Seconde guerre mondiale ou Steve Rogers (Chris Evans) jeune new yorkais au physique malingre est systématiquement recalé dans ses tentatives d’inscription dans l’armée.

Mais la motivation et le patriotisme de Rogers vont marquer le docteur Erskine (Stanley Tucci) scientifique transfuge allemand qui recherche un cobaye pour tester un sérum destiné à créer des super soldats américains.

Alors que son ami Bucky Barnes (Sebastian Stan)  part au front en Europe, Rogers accepte de subir une injection qui modifie son métabolisme et pousse ses capacités physiques (forces, agilité, vitesse, endurance) au maximum du niveau humain.

Mais Erskine est assassiné par un espion allemand travaillant pour l’Hydra, la division recherche scientifique du III iéme Reich dirigée par le mégalomane Crane Rouge (Hugo Weaving).

Avant de mourir Erskine révèle à Rogers que Crane Rouge a également subi une injection de sérum mais que le produit n’étant pas totalement au point a eu de fâcheux effets secondaires comme une mutation physique et un décuplement de sa folie latente.

A la tête d’une petite armée de mercenaires, Crane Rouge est en effet parvenu à dérober un cube cosmique source d’énergie des dieux nordiques et avec l’aide du scientifique Arnim Zola (Toby Jones) a canaliser cette puissance divine pour produire des armes capables de faire de lui le maitre de la planète.

Rogers qui voulait combattre au front est utilisé comme mascotte se produisant dans des spectacles de music hall afin de réaliser la propagande pro américaine.

Rebaptisé Captain america et affublé d’un ridicule costume aux couleurs de la bannière étoilée il végète et se sent inutile.

Mais le beau major Sharon Carter (Hayley Atwell) lui redonne confiance en lui et le pousse à libérer des soldats américains retenus en otages en Italie par l’Hydra en utilisant ses incroyables capacités.

Regonflé à bloc par Sharon qui n‘est  pas insensible à son charme, Captain america se voit doté par le scientifique Howard Stark (Dominic Cooper) d’un équipement plus étoffé comme un costume renforcé et un bouclier indestructible composé de vibranium qui deviendra son embléme ainsi que son arme principale.

Il compose alors une petite équipe multi culturelle de braves avec son ami Bucky, un français, un anglais, un noir et un asiatique et commence à causer de graves dommages aux bases de l’Hydra.

Captain et ses hommes capturent Arnim Zola dans un train militaire roulant à vive allure dans les montagnes mais ce succès est entaché de la mort de Bucky qui tombe dans un ravin.

Zola finit par révéler à l’armée américaine les plans de Crane rouge pour rayer de la carte les principales villes du globe à l’aide de bombes énergétiques lancées depuis une gigantesque aile volante.

Captain et l’armée américaine attaquent la base secrète de Crane rouge mais ne peuvent l’empêcher de fuir à bord de son aile volante.

Captain s’embarque sur l’aile volante et après une lutte acharnée ultra spectaculaire, voit Crane rouge se faire consumer par la puissance divine du cube cosmique.

Prenant les commandes de l’appareil, il préfère le faire écraser en Antarctique pour éviter qu’il ne tombe sur une zone occupée.

La fin du film se reboucle sur le début avec la découverte en 2010 du corps congelé du super héros de la Seconde Guerre Mondiale.

Ramené à la vie par le S.H.I.E.L.D de Nick Fury (Samuel L Jackson), Captain america se voit donc brutalement plongé dans le monde moderne.

En conclusion, si j’avais trouvé « Thor » quelque peu décevant, « Captain america : first avengeur » a comblé toute mes attentes.

J’ai apprécié la fidélité au comic book, la construction lente du héros handicapé par un physique inadapté à sa détermination et toute l’ambiance old school des années 40 avec les tenues et la publicité de l’époque.

L’histoire se tient donc remarquablement, les acteurs sont remarquables de justesse (Chris Evans, Hayley Atwell) et Crane Rouge à la tête de la célébrissime Hydra est un ennemi des plus charismatiques.

Les effets spéciaux sont efficaces avec des scènes d’action militaro-scientifiques très musclées et réussies.

Le coté patriotique et pro-américain a pu rebuter certaines personnes mais ce serait oublier le contexte de l’époque, la Seconde guerre mondiale, et le coté propagandiste complètement assumé de ce super héros symbole des valeurs américaines de liberté, de justice, de courage et de sacrifice.

Cependant on peut comprendre que dans un monde globalement cynique et sans valeurs autres que l’argent ou l’hédonisme, ce message ait du mal à passer aujourd’hui.

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