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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 20:46

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Grand moment sans doute avec la sortie somme toute assez tardive de « Captain america : first avenger » par Joe Johnston en 2011.

Sortie tardive car l’adaptation du célèbre comic book crée par Jack Kirby et  Joe Simon dans les années 40 vient en tout dernier par rapport aux autres principaux vengeurs qui sont Hulk, Iron man et Thor.

On peut attribuer ces difficultés aux échecs des précédentes tentatives d’adaptation du Captain en 1979 et 1990 mais également à la tache épineuse de rendre actuel un super héros très connoté avant guerre.

Johnston est cependant très rigoureux et fidèle à la légende de l’homme au bouclier et place son histoire en plein début de la Seconde guerre mondiale ou Steve Rogers (Chris Evans) jeune new yorkais au physique malingre est systématiquement recalé dans ses tentatives d’inscription dans l’armée.

Mais la motivation et le patriotisme de Rogers vont marquer le docteur Erskine (Stanley Tucci) scientifique transfuge allemand qui recherche un cobaye pour tester un sérum destiné à créer des super soldats américains.

Alors que son ami Bucky Barnes (Sebastian Stan)  part au front en Europe, Rogers accepte de subir une injection qui modifie son métabolisme et pousse ses capacités physiques (forces, agilité, vitesse, endurance) au maximum du niveau humain.

Mais Erskine est assassiné par un espion allemand travaillant pour l’Hydra, la division recherche scientifique du III iéme Reich dirigée par le mégalomane Crane Rouge (Hugo Weaving).

Avant de mourir Erskine révèle à Rogers que Crane Rouge a également subi une injection de sérum mais que le produit n’étant pas totalement au point a eu de fâcheux effets secondaires comme une mutation physique et un décuplement de sa folie latente.

A la tête d’une petite armée de mercenaires, Crane Rouge est en effet parvenu à dérober un cube cosmique source d’énergie des dieux nordiques et avec l’aide du scientifique Arnim Zola (Toby Jones) a canaliser cette puissance divine pour produire des armes capables de faire de lui le maitre de la planète.

Rogers qui voulait combattre au front est utilisé comme mascotte se produisant dans des spectacles de music hall afin de réaliser la propagande pro américaine.

Rebaptisé Captain america et affublé d’un ridicule costume aux couleurs de la bannière étoilée il végète et se sent inutile.

Mais le beau major Sharon Carter (Hayley Atwell) lui redonne confiance en lui et le pousse à libérer des soldats américains retenus en otages en Italie par l’Hydra en utilisant ses incroyables capacités.

Regonflé à bloc par Sharon qui n‘est  pas insensible à son charme, Captain america se voit doté par le scientifique Howard Stark (Dominic Cooper) d’un équipement plus étoffé comme un costume renforcé et un bouclier indestructible composé de vibranium qui deviendra son embléme ainsi que son arme principale.

Il compose alors une petite équipe multi culturelle de braves avec son ami Bucky, un français, un anglais, un noir et un asiatique et commence à causer de graves dommages aux bases de l’Hydra.

Captain et ses hommes capturent Arnim Zola dans un train militaire roulant à vive allure dans les montagnes mais ce succès est entaché de la mort de Bucky qui tombe dans un ravin.

Zola finit par révéler à l’armée américaine les plans de Crane rouge pour rayer de la carte les principales villes du globe à l’aide de bombes énergétiques lancées depuis une gigantesque aile volante.

Captain et l’armée américaine attaquent la base secrète de Crane rouge mais ne peuvent l’empêcher de fuir à bord de son aile volante.

Captain s’embarque sur l’aile volante et après une lutte acharnée ultra spectaculaire, voit Crane rouge se faire consumer par la puissance divine du cube cosmique.

Prenant les commandes de l’appareil, il préfère le faire écraser en Antarctique pour éviter qu’il ne tombe sur une zone occupée.

La fin du film se reboucle sur le début avec la découverte en 2010 du corps congelé du super héros de la Seconde Guerre Mondiale.

Ramené à la vie par le S.H.I.E.L.D de Nick Fury (Samuel L Jackson), Captain america se voit donc brutalement plongé dans le monde moderne.

En conclusion, si j’avais trouvé « Thor » quelque peu décevant, « Captain america : first avengeur » a comblé toute mes attentes.

J’ai apprécié la fidélité au comic book, la construction lente du héros handicapé par un physique inadapté à sa détermination et toute l’ambiance old school des années 40 avec les tenues et la publicité de l’époque.

L’histoire se tient donc remarquablement, les acteurs sont remarquables de justesse (Chris Evans, Hayley Atwell) et Crane Rouge à la tête de la célébrissime Hydra est un ennemi des plus charismatiques.

Les effets spéciaux sont efficaces avec des scènes d’action militaro-scientifiques très musclées et réussies.

Le coté patriotique et pro-américain a pu rebuter certaines personnes mais ce serait oublier le contexte de l’époque, la Seconde guerre mondiale, et le coté propagandiste complètement assumé de ce super héros symbole des valeurs américaines de liberté, de justice, de courage et de sacrifice.

Cependant on peut comprendre que dans un monde globalement cynique et sans valeurs autres que l’argent ou l’hédonisme, ce message ait du mal à passer aujourd’hui.

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