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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 10:15

2009 à présent avec « X-men extra n°77, enfant de la terre » dans lequel officient Duane Swierczynski (scénario) et Mike Deodato (dessins).

Le duo d’artistes plonge ici Wolverine au fin fond d’une ville perdue du Nouveau Mexique à la recherche d’une monstrueuse créature à l’apparence d’un coyote géant.

Lorsque le plus bourru des X-men arrive sur place, il découvre que la population de la ville a été décimée car l’animal est capable de tuer en produisant un hurlement strident.

Surmontant l’intense douleur que lui inflige l’animal à chaque hurlement, Wolverine lutte du mieux qu’il peut et parvient à échapper de peu à une première attaque en le blessant superficiellement.

Errant dans la ville, Wolverine rencontre une vieille femme dont la surdité naturelle a mis à l’abri des effets du cri du Coyote et qui lui explique les origines de l’animal dans d’anciennes légendes visant à venger le martyr des indiens d’Amérique.

Mieux préparé, Wolverine revêt son costume d’X-man et affronte une seconde fois le Coyotte dans une ambiance de duel de western.

Le combat est à l’image des deux protagonistes, violent et bestial.

Bien que blessé, Wolverine prend finalement le dessus, ouvre le ventre de la bête et découvre un enfant indien dont le cri à bout portant est insupportable.

Ceci ne l’empêche pas de le tuer d’un coup de griffe non sans éprouver une certaine empathie pour le sort du malheureux.

L’aventure suivante réalisée par Koi Turnbull sur un scénario de Christopher Yost, montre Wolverine capturé après avoir voulu porter secours à Hope Abbott dite Trance, une jeune mutante kidnappée par un énorme robot de métal appelé Peter obéissant aux ordres d’un robot plus petit appelé Nanny.

Soumis à une énorme puissance de feu, Wolverine a finalement le dessous et se retrouve lui aussi détenu dans une capsule par Nanny qui désire le renvoyer à l’âge infantile.

Heureusement, Trance libère ses pouvoirs, ce qui permet à Wolverine de se libérer et d’avoir cette fois le dessus sur Peter, dont il découpe l’armure à coups de griffes.

Nanny s’enfuit avec son garde du corps blessé, laissant Wolverine et Tance atterrir en sécurité.

La suite dessinée par Roland Boschi sur un scénario de Mike Benson, montre un Wolverine séduit comme dans un film de James Bond par une superbe inconnue dans un luxueux bar de nuit New-yorkais avant de finir drogué et enlevé par des trafiquants d’organes qui jettent son corps dans un fleuve après l’avoir mutilé.

Le pouvoir auto guérisseur de Wolverine lui permet de se reconstituer dans la douleur et de revenir ivre de rage contre ses ravisseurs.

Le mutant tue, découpe les médecins véreux et hommes de main qui n’en croient pas leurs yeux face à cette improbable résurrection, puis retrouve finalement la séductrice qu’il contraint à emmener les organes de son patron dans un hôpital.

On termine par un curieux digestif concocté par Macon Blair (scénario) et Vasilis Lolos (dessins) dans lequel Wolverine cherche à retrouver le fils d’un capitaine de police enlevé et drogué à mort par un baron de la drogue, Silva.

Wolverine pénètre en force chez le trafiquants, éliminant les gardes et se heurtant à trois freaks de cirques, un homme à échasse lanceur de couteau, une cracheuse de feu et une brute épaisse.

Bien que dur, le combat se solde par la mort des trois freaks, d’un docteur ripou et Wolverine poursuit sa recherche sans pouvoir arrêter le processus conduisant à la mort de l’enfant, abrégée par un coup de griffe bien placé.

En conclusion, « X-men extra n°77, enfant de la terre » taille encore a part du lion à Wolverine, la méga star des X-men et plus généralement de Marvel.

L’aventure au Nouveau Mexique dans une ambiance de western horrifique est de loin au dessus du lot et la violence de celle du trafic d’organes aux Etats-Unis force également le respect par sa radicalité.

Les autres parties demeurent pour moi largement négligeables, avec le ridicule du petit robot infantile Nanny et les dessins d’une grande laideur de Lolos pour une aventure marquée également par sa violence extreme.

L’ensemble tient au final la route, malgré quelques facilités.

X-men extra n°77, enfant de la terre (Duane Swierszynski, Mile Deodato, Christopher Yost, Koi Turnbul, Mike Benson, Roland Bochi, Macon Blair, Vasilis Lolos)
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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 20:07

Nulle intention de ma part de délaisser les comics books avec « Captain america n°404 » avec toujours Mark Gruenwald au scénario épaulé par Rick Levins aux dessins.

Sorti en 1992, « Captain america n°404 » met en scène une association entre le Vengeur étoilé et le Docteur Druid, membre occasionnel des Vengeurs en tant que Docteur Strange de seconde catégorie.

Le duo insolite se retrouve à Starekesboro dans un petit village du Massachussetts aux prises avec une horde de loups garous ayant infecté John Jameson un ami pilote de Cap.

Télépathe de bon niveau, Druid parvient à prendre le contrôle d’une partie des loups garou pour les forcer à s’entre déchirer tandis que Captain gère à l’aide des habituelles capacités de combattants, le reste de la meute.

En réalité les habitants de ce village sont victimes des agissements d’un scientifique malsain appelé Dredmund qui injecte en eux un sérum les transformant en loups garou.

Lorsque son principal homme de main, le nommé Moonhunter rendre bredouille de sa mission de capture du duo Captain-Druid, Dredmund décide de lâcher contre lui Wolverine, psychiquement contrôlé.

Déchainant son coté bestial, Wolverine agresse sauvagement Captain america qui a toutes les peines à survivre à cet assaut mortel et est juste assez immobilisé pour que Moonhunter le drogue tandis que Druid se retranche dans une prudente invisbilité.

L’épisode se termine donc sur une vision de Captain america sanglé sur une table d’opération et prêt à recevoir une injection pour le transformer en loup garou.

En guise bonus, Larry Alexander (dessins) illustre comment Diamondback est manipulée par Crossbones un des pires ennemis de Captain america, pour dérober dans un laboratoires des Vengeurs, le sérum du super soldat.

En conclusion, « Captain america n°404 » ne contient qu’une intrigue de faible niveau avec une histoire à dormir debout de loups garou infectés par un super criminel et ne recèle en elle-même que l’avantage de montrer une belle confrontation entre deux légendes du genre Wolverine et Captain america.

Si le combat se montre assez équilibré, la rapidité et la férocité de Wolverine lui confèrent pourtant un léger avantage suffisant pour placer notre héros en fâcheuse posture.

La qualité des dessins est également au rendez vous avec un Rick Levins faisant honneur à un Captain élancé, puissant et aux muscles remarquablement ciselés.

Pas d’aventures géniales donc, mais une confrontation excitante et au final plutôt plaisante qui provoquera une certaine indulgence chez le fan que je suis encore …

Captain america n°404 (Mark Gruenwald, Rick Levins, Larry Alexander)
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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 20:46

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Nouveau récit complet marvel, « Wolverine : jungle saga » de Walter Simonson (scénario) et Michael Mignola (dessins) voit le jour à la fin des années 80.

Ici on retrouve Wolverine ou plutôt Serval comme on l’appelait encore à l’époque dans une aventure en plein milieu de la Terre sauvage ou il se fait adopter à l’égal d’un dieu par une tribu préhistorique.

Il est vrai que Wolverine joue le jeu, aidant son peuple d’adoption à combattre et tuer les énormes reptiles infestant la région.

Soutenu par Gahck, une plantureuse guerrière géante, Wolverine prend vite les reines du clan et vole au secours de Chakel, un guerrier avalé par un tyrannosaure monstrueusement grand.

Malgré l’apparente disproportion entre le monstre préhistorique et le petit mutant, Wolverine remporte son combat et découvre que le tyrannosaure était en fait un robot.

Il remonte à l’origine de la bête et pénètre dans une base secrète située à l’intérieur d’un volcan.

Wolverine tombe malheureusement dans une embuscade et se retrouve le prisonnier du mutant Apocalypse qui lui avoue capturer des sauvages comme Chakel pour réaliser des cyborgs.

L’arrivée de la courageuse Gahck produit une diversion qui permet à Wolverine de briser ses liens et attaquer furieusement Apocalypse.

Le combat est âpre mais Wolverine finit par détruire ce qui était également un robot.

Le véritable Apocalypse surgit alors en hologramme, expliquant à Wolverine qu’il l’a manipulé pour l’attirer sur place depuis les Etats-Unis afin qu’il détruise son robot devenu fou.

Wolverine parvient cependant à éviter l’explosion de la base et part sur un petit ulm en laissant à Gahck et son peuple un souvenir impérissable.

En seconde partie, ce même Wolverine pris en main par Carl Potts (scénario) et Jim Lee (dessins) se retrouve au Congo sur la piste de trafiquants de peau d’animaux sauvages.

Il ne sait pas que le Punisher, envoyé lui pour « vacances » en qualité d’accompagnateur d’une équipe de scientifiques chargés d’étudier les grands singes, est également sur place pour en réalité trouver la trace d’animaux préhistoriques.

Mais en réalité, une femme Norma Wyeth et un militaire Ebambé, travaillent avec un réseau de braconnier pour tuer les gorilles et vendre les peaux.

Le Punisher s’adapte très bien au milieu de la jungle et sympathise avec les villageois avec qui une estime réciproque se construit.

Un malentendu produit un affrontement entre Wolverine et le Punisher alors que le premier croit que le second fait partie du réseau des braconniers.

Sans armes lourdes, le Punisher a le dessous et est précipité dans le fleuve.

Après avoir échappé à un crocodile, le Punisher revient armé d’un énorme fusil pour prendre sa revanche sur Wolverine.

En plein milieu de leur lutte, les deux hommes sont pris sous le feu des braconniers qui ont localisé les dinosaures et manœuvrent pour les capturer.

Les ennemis comprennent leur erreur et s’unissent pour inverser le processus.

Norma est tuée dans lutte et Ebambé livré par le Punisher aux gorilles pour une revanche sanglante.

La liberté des dinosaure est donc préservée et le magnat du Texas organisateur de l’expédition perd sa fortune après que son ordinateur ait été piraté par un ami informaticien du Punisher.

En conclusion, « Wolverine : jungle saga » porte bien son nom et délivre un spectacle aussi exotique que plaisant.

Bien sur tout ceci reste mineur, mais il faut reconnaitre que le coté animal de Wolverine s’exprime à merveille dans ce mélange de jungle préhistorique et d’expérience scientifiques étranges qu’a toujours été la Terre sauvage.

Le choc avec le Punisher en Afrique ne déçoit pas non plus avec un affrontement dur et intense entre deux des super héros les plus violents et radicaux du monde Marvel.

Sans demeurer géniale, « Jungle saga » est donc une œuvre de bonne facture à réserver aux fans du mutant griffu qui trouve ici des adversaires (Punisher, Apocalypse cloné) à sa mesure.

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 17:09

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Vous vous doutiez évidemment que j’allais me ruer dans les salles obscures pour « Wolverine, le combat de l’immortel » de James Mangold.

Sorti en 2013, « Wolverine, le combat de l’immortel » commence par un saisissant flash back ou à Nagasaki en 1945, soit juste avant le largage de la bombe atomique, Logan alors soldat canadien détenu par les japonais, aide un jeune soldat appelé Yashida (Hal Yamanouchi) à échapper au souffle de l’explosion atomique qui rase complètement la ville.

Les années ont passés, et c’est un Wolverine hirsute, solitaire et taciturne, qui vit retiré dans les montagnes du Canada afin de fuir se nature féroce et ses souvenirs, notamment de Jean Grey, la X-woman disparue qu’il aimait tellement.

Très tourmenté, Wolverine entre à l’occasion d’un bagarre de bar avec des chasseurs d’ours, avec une jeune japonaise Yukio (Rila Fukushima), expert en close combat et doué de capacités de voir l’avenir.

Yukio affirme le chercher pour lui remettre le sabre de son maitre Yashida, mourant d’un cancer au Japon.

Bon gré, mal gré, Wolverine accepte de quitter ses montagnes pour aller dire adieu à son ami au Japon.

Arrivé sur place, il découvre un vieillard mourant d’un mal incurable, mais qui à la tête du plus gros groupe industriel japonais lui propose de lui transmettre son pouvoir auto guérisseur pour lui permettre de survivre et également à Wolverine de connaitre une vie normale, débarrassée du fardeau de son immortalité.

Surpris et gêné, Wolverine décline l’offre et empêche la petite fille de Yashida, Mariko (Tao Okamoto) de se suicider de désespoir après une violente altercation avec son père Shingen (Hiroyuki Sanada).

Dans la nuit, Wolverine fait d’étranges rêves et se voit inoculer un virus par la bouche du médecin de Yashida, une grande femme blonde en réalité la Vipère (Svetlana Khodtchenkova).

La mort de Yashida survient mais pendant l’enterrement bouddhique, des yakuza tentent de tuer Mariko qui doit se marier avec le ministre de la justice Mouri (Brian Tee).

Wolverine et Yukio s’interposent et la scène devient extrêmement confuse.

Blessé lors des combats, Wolverine semble à le peine et cicatriser moins vite, même si il est aidé par un mystérieux archer du nom de Harada (Will Yun Lee) allié de la Vipère.

Ayant repoussé les yakuza mais mal en point, Wolverine accompagne contre son gré Mariko qui part se mettent à l’abri dans le sud de l’ile.

Mais dans le train ultra rapide, les yakuza attaquent de nouveaux, obligeant Wolverine à se battre juché sur le toit d’un monstre d’acier filant à 500 km/h.

Ce combat, l’un des plus spectaculaire et intense de toute l’histoire des comics, voit Wolverine triompher de son adversaire après une lutte terrible.

Son intervention lui fait gagner la confiance de Mariko qui s’arrête avec lui pour dormir dans un love hôtel, et le faire soigner de blessures qui cicatrisent de plus en plus mal.

Mais leur rapprochement ne peut empêcher Mariko de se faire enlever par les yakuza, et Wolverine très affaibli par le virus de la Vipère, et blessé à une jambe ne peut que constater, impuissant les dégâts.

Il obtient pourtant l’aide de la coriace Yukio qui l’emmène vers le commanditaire de tout cela, Mouri, propre fiancé de Mariko, avec qui Shingen a passé un contrat pour faire assassiner sa fille et empocher ainsi l’héritage du vieux Yashida.

Après avoir passé à tabac le ministre, Wolverine se rend chez Yashida dans l’espoir de se guérir de ce virus qui lui ronge le corps.

Avant lui est passé la Vipère et Harada, qui avec un commando ninja ont tué les gardes du corps de Shingen, lui ont inoculé un poison mortel et surtout emmené Mariko avec eux.

Alors que Wolverine s’ouvre le corps pour extraire une sorte d’insecte robotique qui lui dévore le cœur, Shingen mourant surgit pour l’attaque au sabre et le mutant ne doit la vie sauve qu’à l’intervention de la tenace Yukio.

Tandis que Yukio contient Shingen et son sabre, Wolverine survit au virus et retrouve ses pouvoirs.

Il est donc assez fort pour engager le combat avec Shingen qu’il finit par tuer après avoir été plusieurs fois transpercé de coups de sabre.

Il ne reste donc qu’à Wolverine d’aller sauver Mariko retenue dans un immense complexe scientifique appartenant à Yashida Industries.

En chemin, il est intercepté par Harada et ses ninja qui le transperce de flèches et finissent par le capturer.

Wolverine se réveille prisonnier de la Vipère qui lui montre un puissant robot samouraï d’adamantium et cherche à lui trancher ses griffes.

Aidé encore une fois par Yukio, Wolverine parvient à s’extraire du piège, pour affronter l’impressionnant mastodonte robotisé.

De son coté, la courageuse Yukio finit par tuer la Vipère par pendaison tandis que Harada trouve la mort dans les bras de Mariko.

Dominé par la puissance du samouraï, Wolverine a les griffes tranchées et se trouve perforé par des forets, visant à lui drainer son pouvoir.

Il comprend que le robot est en réalité le vieux Yashida maintenu artificiellement en vie pour obtenir par la force ce qu’il avait demandé par la persuasion à son ancien ami.

Contre toute attente, Yashida est planté par Mariko, ce qui laisse le temps à Wolverine de se régénérer et de tuer son ancien ami après avoir démembrer son armure.

Après avoir fait des adieux rapides à sa belle, il reprend l’avion avec Yukio pour une destination inconnue … avant d’être mystérieusement contacté à l’aéroport par Charles Xavier et Magnéto en personnes !!

En conclusion, « Wolverine, le combat de l’immortel » est une heureuse surprise, surclassant allégrement son prédécesseur et en réalité la quasi-totalité des production de super héros.

Rendre le héros vulnérable est une première idée de génie, le propulser dans l’univers envoutant, mêlant traditions et ultra modernité du Japon en est une seconde.

Sur place, Wolverine marque son attachement avec le pays du soleil levant qui influença bon nombre d’auteurs de comics des années 80, comme Frank Miller.

Le scénario est ultra plaisant, truffé de rebondissements, de scènes presque contemplatives ou le héros traine sa souffrance intérieure à forte dose de flash backs hérités d’un passé douloureux, mais recèle également son lot de scènes d’action ultra dynamique, avec outre le fantastique combat sur le toit du bullet train, des matchs musclés face à ninja agiles ou des samouraï robotiques surpuissants.

Inspiré, intense, plaisant et divertissant, « Wolverine, le combat de l’immortel »  relègue le fade « Man of steel » et sa débauche d’effets de science fiction, à plusieurs catégories en dessous, et fait indubitablement de Hugh Jackman/Wolverine, le super héros le plus cool de tout l’univers Marvel !

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 08:40

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3

 

En 1998, le talentueux dessinateur anglais Alan Davis s’associe avec le scénariste Paul Neary pour écrire une courte aventure de Wolverine intitulée « Wolverine, tome 5, possession ».

Point de délires asiatiques ou scientifiques dans ce récit, mais une histoire sombre ou notre mutant préféré éprouve de subites pertes de contrôle l’amenant (croit il) à massacrer des gens dans son fameux nord canadien.

Déboussolé, Logan essaie de comprendre si il est bien l’auteur de ses meurtres lorsque après avoir rencontré Saskia une ravissante serveuse de bar, il est agressé par de monstrueuses créatures à l’apparence d’hommes loups blancs.

Saskia enlevée, Wolverine décide de la retrouver par tous les moyens.

Il rencontre alors un peuple ancestral adepte de la magie appelé les Neuris, qui lui explique qu’une partie de leur population est partie en guerre contre l’humanité.

Les Neuris explique que Wolverine a une sensibilité particulière à leur monde magique appelé Alshra et que cette sensibilité lui fait ressentir les pulsions meurtrières des rebelles d’où ses troubles.

Pacifiques et proches de la nature, les Neuris soignent par magie les blessures de Wolverine et lui demandent d’arrêter les renégats dont le pouvoir croit à chaque meurtre.

Fidèle à lui-même, le mutant griffu se lance dans la lutte, décime les rebelles après une lutte d’une férocité incroyable avant de se trouver devant le dernier et le plus puissant d’entre eux.

Aidé par un Neuri pacifique qui combat le rebelle sur le plan de la magie pour abaisser ces défenses, Wolverine traque le monstre jusque dans une grotte ou il découvre que Saskia n’était qu’une illusion pour le manipuler.

Wolverine triomphe, les Neuris le remercient et retournent dans leur monde magique appelé Alshra.

Plein de regret d’avoir perdu son ami combattant à ses cotés et de laisser partir un peuple qui aurait pu aider l’humanité ou apaiser ses pulsions bestiales, Wolverine reprend sa mission solitaire sur ce fichu caillou terrestre.

En conclusion, « Wolverine, tome 5, possession » prouve qu’une histoire courte, relativement simple peut s’avérer véritablement passionnante si elle trouve la tonalité juste.

En plongeant le viril mutant dans une atmosphère de magie et d’horreur, Paul Neary change les codes habituels en vigueur concernant Wolverine.

Le fait que la machine à tuer luttant contre ses plus bas instincts découvre une sorte d’eden pacifiste lui permettant potentiellement d’apaiser sa folie latente est également pour une fois une formidable touche d’optimisme.

Un mot enfin sur les dessins de Alan Davis, fins, élégants et culminants dans de somptueuses scènes de magie ou les couleurs explosent en gerbes de beauté pure.

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 18:58

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Wolverine toujours.

En 1991, Barry Windsor Smith se voit confier la difficile tache de décrire une bonne fois pour toute les origines du plus célèbre mais aussi du plus mystérieux des X-men.

L’homme s’étant déjà brillamment illustré dans les années 70 en intégrant « Conan le Barbare » à la bande dessinée,  s’attelle à la tache et « Wolverine, tome 4, l’arme X » voit le jour.

Sans surprise le récit s’intègre donc un horrible univers d’expériences scientifiques menées dans un complexe militaire ultra secret, ou un impitoyable savant appelé le Directeur dirige un scientifique le Docteur Cornélius et son assistante Miss Hines pour transformer Logan le mutant aux incroyables pouvoirs régénérateurs en invincible arme gouvernementale canadienne.

Drogué et inconscient, Logan est torturé dans un caisson rempli de liquide médical afin qu’on recouvre ses os d’un métal indestructible appelé adamantium.

Contre toute attente, le métabolisme de Logan tolère la greffe de métal même si son psychisme se trouve considérablement perturbé, le rendant quasi incontrôlable.

La deuxième partie de l’expérience consiste donc à dresser Logan pour le contrôler mentalement à l’aide d’un casque placé sur sa tète et faire de lui une docile machine à tuer.

Malgré la réussite des test de combats contre des fauves (loups, ours, tigre), Logan demeure toujours instable et se rebelle brutalement contre ses tortionnaires.

Il agresse alors le personnel médical et militaire charger de veiller sur lui et s’en prend au Directeur et de ses savants qu’il traque sans merci dans l’ambiance ultra confinée du complexe secret.

Libéré de toute contrainte mais à présent amnésique, Wolverine erre à demi nu dans l’épaisse toundra canadienne, se dirigeant vers le destin de super héros qu’on lui connait par la suite.

En conclusion, « Wolverine, tome 4, l’arme X » est un court récit âpre et intense à l’ambiance médico-scientifique de savant fou assez insupportable.

Difficile en effet dans l’acharnement malsain du Directeur de ne pas éprouver un sentiment de nausée comparable à celui véhiculés par les immondes expérimentations de nazis ou des japonais sur des prisonniers pendant la seconde guerre mondiale.

La réponse du mutant à cet horrible traitement qui l’a rendu à moitié fou ne peut être que la violence la plus primitive.

Personne ne saura épargné dans cette sanglante vendetta, pas même le professeur Cornélius pourtant rétif aux ordres les plus extrêmes du Directeur ou les simples exécutant de ce programme démentiel.
Un mot enfin sur le style de Barry Windsor Smith que je trouve trop chargé pour être pleinement agréable.

Une lecture, toute instructive qu’elle soit à ne pas mettre devant tous les yeux.

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