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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 08:40

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En 1998, le talentueux dessinateur anglais Alan Davis s’associe avec le scénariste Paul Neary pour écrire une courte aventure de Wolverine intitulée « Wolverine, tome 5, possession ».

Point de délires asiatiques ou scientifiques dans ce récit, mais une histoire sombre ou notre mutant préféré éprouve de subites pertes de contrôle l’amenant (croit il) à massacrer des gens dans son fameux nord canadien.

Déboussolé, Logan essaie de comprendre si il est bien l’auteur de ses meurtres lorsque après avoir rencontré Saskia une ravissante serveuse de bar, il est agressé par de monstrueuses créatures à l’apparence d’hommes loups blancs.

Saskia enlevée, Wolverine décide de la retrouver par tous les moyens.

Il rencontre alors un peuple ancestral adepte de la magie appelé les Neuris, qui lui explique qu’une partie de leur population est partie en guerre contre l’humanité.

Les Neuris explique que Wolverine a une sensibilité particulière à leur monde magique appelé Alshra et que cette sensibilité lui fait ressentir les pulsions meurtrières des rebelles d’où ses troubles.

Pacifiques et proches de la nature, les Neuris soignent par magie les blessures de Wolverine et lui demandent d’arrêter les renégats dont le pouvoir croit à chaque meurtre.

Fidèle à lui-même, le mutant griffu se lance dans la lutte, décime les rebelles après une lutte d’une férocité incroyable avant de se trouver devant le dernier et le plus puissant d’entre eux.

Aidé par un Neuri pacifique qui combat le rebelle sur le plan de la magie pour abaisser ces défenses, Wolverine traque le monstre jusque dans une grotte ou il découvre que Saskia n’était qu’une illusion pour le manipuler.

Wolverine triomphe, les Neuris le remercient et retournent dans leur monde magique appelé Alshra.

Plein de regret d’avoir perdu son ami combattant à ses cotés et de laisser partir un peuple qui aurait pu aider l’humanité ou apaiser ses pulsions bestiales, Wolverine reprend sa mission solitaire sur ce fichu caillou terrestre.

En conclusion, « Wolverine, tome 5, possession » prouve qu’une histoire courte, relativement simple peut s’avérer véritablement passionnante si elle trouve la tonalité juste.

En plongeant le viril mutant dans une atmosphère de magie et d’horreur, Paul Neary change les codes habituels en vigueur concernant Wolverine.

Le fait que la machine à tuer luttant contre ses plus bas instincts découvre une sorte d’eden pacifiste lui permettant potentiellement d’apaiser sa folie latente est également pour une fois une formidable touche d’optimisme.

Un mot enfin sur les dessins de Alan Davis, fins, élégants et culminants dans de somptueuses scènes de magie ou les couleurs explosent en gerbes de beauté pure.

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 09:58

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Publié en 1998, « Justice League of america, le clou : tome 2 » est la suite du premier volet de la trilogie instaurée par Alan Davis.

Suite à l’avènement de Superman ayant été obligé pour vaincre Jimmy Olsen de révéler au monde ses pouvoirs et d’endosser ses responsabilités en tant que défenseur de la terre, Davis décide de donner un ton plus cosmique aux aventures de la JLA en développant le conflit entre les New Gods et les Déviants commandés par Darkseid sorte de tyran mégalomane (on pense fortement au Thanos de Marvel ) ayant fabriqué une arme d’une puissance inouïe lui permettant de détruire l’univers.

Compte tenu de la menace que Darkseid fait peser sur l’univers, les Green Lantern sorte de casques bleus de la galaxie sont obligés de prendre parti contre les Déviants.

Après une bataille épique, deux New Gods, Scott Free et sa femme Barda parviennent à déstabiliser la technologie de Darkseid et à le tuer.

Mais cette victoire ne suffit pas à rassurer Green Lantern qui sentant peser une menace sur sa caste dont la puissance s’affaiblit de jour en jour, demande de l’aide à ses compagnons de la JLA.

La théorie de Lantern est que Darkseid aurait caché une arme terrible sur la terre affaiblissant les super héros.

Tandis que Batman torturé par la mort de ses amis et Green Arrow mourant sur son lit d’hôpital demeurent rongés par leurs doutes, des attaques sporadiques de monstres extra terrestres prennent pour cible les héros de la JLA.

Ainsi Batman se voit aux prises avec une émanation démoniaque du Joker tandis que Wonder woman et Aquaman combattent une abomination sous marine capable de changer les organismes vivants en mutants.

Meme Superman ressent en plein combat une terrible baisse de ses pouvoirs.

Comme dans le premier volet, les histoires avec des super héros secondaires s’entrecroisent et un trio de femmes (Saphir, Orchidée noire et Power Girl) enlève le corps de l’androïde Amazo en vue de le réactiver.

Flash et Atom décèlent les premiers un dérèglement des phénomènes temporels.
Ces dérèglements s’amplifient et les réalités alternatives se mélangent, provoquant des chocs entre passé et présent ou l’invasion de monstres d’autres dimensions.

La JLA finit par identifier l’origine de la menace, une monstrueuse créature appelée la cellule infernale, sorte de cancer se développant pour avaler toute forme d’énergie de l’univers.

La seule manière de vaincre la cellule semble être d’utiliser une bombe ultime laissée par Darkseid sur terre pour la détruire.

Cette tache digne d’une équipe de super héros de premier plan sera effectuée par Green Arrow dont l’esprit a été transféré avant sa mort par sa femme Black Canary dans le corps de l’androïde Amazo.

Plus apaisé, Green Arrow accepte de réaliser cette mission suicide pour sauver l’univers.

Utilisant le corps d’Amazo capable d’imiter les pouvoirs des héros qu’il rencontre, Green Arrow absorbe les pouvoirs de Superman, de Firestorm et de Metamorpho pour pouvoir s’approcher de la cellule et ainsi larguer la bombe en son sein.

Symboliquement il utilise son arc légendaire pour l’acte final.

Le récit s’achève sur cet acte digne des plus grands héros grecs.

Batman rejoint à nouveau l’équipe, Superman prend conscience que ses pouvoirs ne permettent pas de résoudre tout les problèmes et qu’il a donc parfois besoin de coéquipiers.

En conclusion, « Justice League of america : le clou : tome  2 »  est nettement inférieur au premier volume.

Les dessin de Davis sont toujours aussi soignés mais l’histoire perd en richesse ce qu’elle gagne en ampleur.

De plus la multiplication de personnages secondaires faisant de courtes apparitions (les Outsiders ou Phantom Stranger) rend le récit embrouillé et souvent pénible à suivre.

Mis à part le beau sacrifice final de Green Arrow, on reste sur sa faim devant cette histoire très classique de menace supérieure venue de nulle part.

De manière plus générale, je suis très étonné de la similitude des super héros de DC Comics avec ceux de Marvel, la comparaison ne tournant pas pour moi forcément à l’avantage de la première nommée.

Ainsi on peut sans difficultés comparer la JLA à des Vengeurs mois réussis, Batman étant pour moi un cas particulier.

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 19:48

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«Justice League of America, le clou : tome 1 » est le premier volet d’une trilogie de la Justice Ligue of America instaurée chez DC Comics par Alan Davis en 1998.

La trame de base est un exercice très courant dans les comics car très apprécié des fans, imaginer une réalité alternative venant bouleverser l’ordre établi.

Dans le cas présent, c’est un simple clou enfiché dans le pneu de la voiture des Kent qui va provoquer le basculement vers une autre réalité ou ils ne deviennent pas les parents de Superman ce qui prive l'humanité de son héros le plus puissant.

Dans le monde ainsi décrit, Lex Luthor l’ennemi historique de Superman, milliardaire et génie scientifique à la tete de la société Luxcorp est élu maire de Métropolis et instaure une politique répression très dure vis à vis des super héros qu’il considère comme une menace pour les populations civiles.

L’ambitieux journaliste Jimmy Olsen, rival de Clarck Kent dans le monde réel, devient ici son adjoint.

Malgré un passé de super héros, Olsen renie ses anciens idéaux et relaie impitoyablement le discours de Luthor.

La JLA composée de super héros non humains est en première ligne de ces critiques avec des personnalités comme le sub aquatique Aquaman, les extra terrestres Hawkwoman, Manhunter et Green Lantern.

A cette liste vient s’ajouter le toujours très controversé Batman dont le coté humain est lui aussi soumis à la suspicion.

Malgré les efforts de la très respectée Wonder woman pour réhabiliter ses camarades, le groupe se fissure de partout sous les pressions entretenues par Green Arrow ex membre de la JLA devenu infirme à la suite d’un dur combat et instrumentalisé par Olsen contre ses ex coéquipiers.

Mais à vrai dire tous les groupes de surhommes (Outsiders, Doom Patrol)  se sentent menacés et le récit s’éclate en de multiples sub histoires s’enchevêtrant les unes avec les autres.

Entre temps le Joker doté de bracelets énergétiques lui assurant une puissance exceptionnelle refait surface et fait un carnage à l’asile d’Arkham.

Batman est forcé d’intervenir et tue le Joker après une féroce lutte qui entraîne la mort de Robin et de Catwoman.

Mais les caméra de télévision qui relaient la violence de la lutte, diabolisent Batman auprès des opinions publiques.

En état de choc psychologique après la mort de ses partenaires, le justicier devient inopérant.

De son coté Green Lantern découvre la présence d’un champs de force d’origine extra terrestre qui affaiblit les pouvoirs de son célèbre anneau.

L’hypothèse d’un complot extra terrestre visant à se débarrasser des super héros prend alors de plus en plus forme.

Puis les attaques contre les super héros se multiplient et la plupart d’entre eux comme Aquaman, Manhunter Hawkwoman, Green Lantern, Flash et Wonder woman sont capturés.

Luthor révèle alors sa nouvelle création, une armée de clones ultra puissants d’origine kryptonnienne appelés Libérateurs destinés à vaincre les super héros.

Seul Batman échappe aux rafles et réutilisant les bracelets d’énergie du Joker d’origine eux aussi kryptonnienne parvient à libérer ses amis.

Olsen révèle alors qu’il est la tete du complot, ayant servi de cobaye humain aux expériences de Luthor ayant récupéré la technologie kryptionienne.

Devenu mégalomane en raison de ses immenses pouvoirs, Olsen révèle alors ses véritables motivations concernant l’élimination des super héros pour asseoir se réves de toute puissance.

La JLA défait les libérateurs au final peu endurant mais ne peut venir à bout de Olsen et même avec les bracelets énergétiques de Batman.

La bataille en apparence désespérée bascule quand Olsen échoue dans un champs d’amish ou a été élevé Superman.

Superman bien que pacifiste et ignorant de ses capacités, est forcé par l’assassinat de ses parents amish par Olsen de l’affronter.

Grièvement blessé Olsen finit par se décomposer et mourir.

Le récit sur la révélation au monde d’un nouveau héros sauveur de l’humanité : Superman.

En conclusion, bien que connaissant assez mal la JLA, sorte de pendant aux Vengeurs version DC comics, j’ai trouvé « Justice League of America : le clou : tome 1 » très plaisant.

Etant moi même assez friand du principe de la réalité alternative nourrissant un nombre quasi infinité de combinaisons souvent très stimulantes intellectuellement, j’ai trouvé mon compte dans ce récit complexe doté mais pas trop et doté de l’indispensable ampleur nécessaire pour moi à toute bonne aventure de super héros qui se respecte.

La plupart des ingrédients pour une histoire prenante et réussie sont donc ici réunis.

De manière générale, les héros de la JLA sont très complémentaires et possèdent un vaste panel de pouvoirs allant de simples capacités athlétiques (comme Batman) à d’immenses capacités de manipulation d’énergie pure comme Green Lantern.

Outre son scénario accrocheur, « Le clou tome 1 »  brille également par les dessins remarquables d’Alan Davis avec un style net, puissant et vif embelli par le sublime encrage de Mark Farmer.

Bref un classique à n’en pas douter .


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