Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 09:58

clou2.jpg2

 

Publié en 1998, « Justice League of america, le clou : tome 2 » est la suite du premier volet de la trilogie instaurée par Alan Davis.

Suite à l’avènement de Superman ayant été obligé pour vaincre Jimmy Olsen de révéler au monde ses pouvoirs et d’endosser ses responsabilités en tant que défenseur de la terre, Davis décide de donner un ton plus cosmique aux aventures de la JLA en développant le conflit entre les New Gods et les Déviants commandés par Darkseid sorte de tyran mégalomane (on pense fortement au Thanos de Marvel ) ayant fabriqué une arme d’une puissance inouïe lui permettant de détruire l’univers.

Compte tenu de la menace que Darkseid fait peser sur l’univers, les Green Lantern sorte de casques bleus de la galaxie sont obligés de prendre parti contre les Déviants.

Après une bataille épique, deux New Gods, Scott Free et sa femme Barda parviennent à déstabiliser la technologie de Darkseid et à le tuer.

Mais cette victoire ne suffit pas à rassurer Green Lantern qui sentant peser une menace sur sa caste dont la puissance s’affaiblit de jour en jour, demande de l’aide à ses compagnons de la JLA.

La théorie de Lantern est que Darkseid aurait caché une arme terrible sur la terre affaiblissant les super héros.

Tandis que Batman torturé par la mort de ses amis et Green Arrow mourant sur son lit d’hôpital demeurent rongés par leurs doutes, des attaques sporadiques de monstres extra terrestres prennent pour cible les héros de la JLA.

Ainsi Batman se voit aux prises avec une émanation démoniaque du Joker tandis que Wonder woman et Aquaman combattent une abomination sous marine capable de changer les organismes vivants en mutants.

Meme Superman ressent en plein combat une terrible baisse de ses pouvoirs.

Comme dans le premier volet, les histoires avec des super héros secondaires s’entrecroisent et un trio de femmes (Saphir, Orchidée noire et Power Girl) enlève le corps de l’androïde Amazo en vue de le réactiver.

Flash et Atom décèlent les premiers un dérèglement des phénomènes temporels.
Ces dérèglements s’amplifient et les réalités alternatives se mélangent, provoquant des chocs entre passé et présent ou l’invasion de monstres d’autres dimensions.

La JLA finit par identifier l’origine de la menace, une monstrueuse créature appelée la cellule infernale, sorte de cancer se développant pour avaler toute forme d’énergie de l’univers.

La seule manière de vaincre la cellule semble être d’utiliser une bombe ultime laissée par Darkseid sur terre pour la détruire.

Cette tache digne d’une équipe de super héros de premier plan sera effectuée par Green Arrow dont l’esprit a été transféré avant sa mort par sa femme Black Canary dans le corps de l’androïde Amazo.

Plus apaisé, Green Arrow accepte de réaliser cette mission suicide pour sauver l’univers.

Utilisant le corps d’Amazo capable d’imiter les pouvoirs des héros qu’il rencontre, Green Arrow absorbe les pouvoirs de Superman, de Firestorm et de Metamorpho pour pouvoir s’approcher de la cellule et ainsi larguer la bombe en son sein.

Symboliquement il utilise son arc légendaire pour l’acte final.

Le récit s’achève sur cet acte digne des plus grands héros grecs.

Batman rejoint à nouveau l’équipe, Superman prend conscience que ses pouvoirs ne permettent pas de résoudre tout les problèmes et qu’il a donc parfois besoin de coéquipiers.

En conclusion, « Justice League of america : le clou : tome  2 »  est nettement inférieur au premier volume.

Les dessin de Davis sont toujours aussi soignés mais l’histoire perd en richesse ce qu’elle gagne en ampleur.

De plus la multiplication de personnages secondaires faisant de courtes apparitions (les Outsiders ou Phantom Stranger) rend le récit embrouillé et souvent pénible à suivre.

Mis à part le beau sacrifice final de Green Arrow, on reste sur sa faim devant cette histoire très classique de menace supérieure venue de nulle part.

De manière plus générale, je suis très étonné de la similitude des super héros de DC Comics avec ceux de Marvel, la comparaison ne tournant pas pour moi forcément à l’avantage de la première nommée.

Ainsi on peut sans difficultés comparer la JLA à des Vengeurs mois réussis, Batman étant pour moi un cas particulier.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Seth
  • : Articles/Chroniques pour un partage de voyages interieurs majoritairement littéraires
  • Contact

Recherche

Pages

Catégories