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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 20:44

Dans les années 80-90, Sam Raimi se construisit une réputation de réalisateur culte notamment avec « Darkman ».

Sorti en 1990, ce film de super héros raconte les déboires de Peyton Westlake (Liam Neeson) chercheur en génétique, torturé et laissé pour mort par des tueurs dans son laboratoire, en raison des activités de sa femme Julie Hastings (Frances Mc Dormand) avocate sur les traces d’un entrepreneur véreux Louis Strack Jr (Colin Friels) en cheville avec le puissant mafieux Robert G Durant (Larry Drake).

En réalité, Westlake survit mais atrocement défiguré par les flammes.

Privé de sensations corporelles et doté d’une force hors normes, Westlake s’emmaillote de hardes crasseuses glanées dans les ruelles glauque de Los Angeles, et tente d’approcher Julie qui ne le reconnait plus et sous le choc, se laisse séduire par le cynique Strack.

L’homme devient donc mu par un puissant sentiment de vengeance, et travaillant d’arrache pied dans son laboratoire en partie remis sur pieds, parvient à trouver une formule chimique lui permettant de créer des masques des visages à partir de photos.

Il profite de ses nouveaux dons pour tuer un premier mafieux et prendre la place d’un second Pauly Mazzuch (Nicholas Worth) pour voler l’argent de Durant, qui en représailles tue son ex associé en le jetant par la fenêtre.

Mais le processus reste instable et Westlake peine à conserver pendant un temps prolongé ses masques ce qui le rend vulnérable à long terme.

Il poursuit néanmoins son processus de vendetta, allant jusqu’à prendre l’apparence de Durant en personne pour semer le trouble dans ses affaires et l’accuser notamment de crimes qu’il n’a pas commis.

Lorsque le mafieux s’en aperçoit un mano à mano sympathique entre les deux hommes a lieu sous les regards médusés des gangsters.

La science des masques de Westlake lui permet d’approcher à nouveau Julie sous son ancienne apparence et lui prouver qu’il est encore en vie.

La réaction de Julie est favorable et la fait rompre immédiatement avec Strack, qui furieux somme Durant d’éliminer définitivement l’ennuyeux scientifique.

Durant emploie donc les grands moyens, tirant sur lui à l’aide d’armes lourdes depuis un hélicoptère tandis que Westlake se débat suspendu à un fil au dessus du vide.

Mais l’habile scientifique provoque le crash de l’hélicoptère, ce qui force Strack a prendre en otage Julie après lui avoir avoué sa face criminelle.

Tout ce beau monde se retrouve donc en haut d’un building.

Insensible au vertige et très déterminé, Strack est un adversaire particulièrement coriace, d’autant plus que Westlake tente de protéger la vie de Julie qui ne tient qu’à un fil.

Il en vient finalement à bout et le tue.

Mais traumatisé par sa nouvelle apparence, il préfère garder ses distance avec Julie, préférant se faire appeler Darkman.

En conclusion, « Darkman » a tout du film de série B misant tout sur ses effets horrifique et un budget des plus limités.

Raimi se fait ici plaisir, utilisant la mythologie du super héros, pour la tordre à son gout en créant un personnage laid qui rappelle fortement « Spawn » de Todd Mc Farlane sans que l’on sache précisément qui a influencé l’autre.

Avec le temps, le film a bien entendu salement vieilli et fait pale figure dans ses scènes d’actions certes violentes mais sans grandes surprise.

Héros sans pouvoirs si ce n’est de changer temporairement de visage (comme Fantômas !), Darkman est en réalité assez peu charismatique malgré les efforts du très sérieux Liam Neeson, à la présence disons le assez décalé dans cet univers underground.

Un film donc plutôt faiblard, à trois niveaux en dessous du premier « Robocop » de Verhoeven, qui ne comblera que les amateurs un peu nostalgiques du genre.

Darkman (Sam Raimi)
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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 19:30

Bouclons la boucle avec « Spider-man 3 » de Sam Raimi.

Sorti en 2007, ce troisième et dernier volet de Sam Raimi s’inscrit dans la continuité des deux premiers avec un Peter Parker (Tobey Mc Guire) certes toujours plus décidé dans ses sentiments envers Mary Jane (Kirsten Dunst) mais dont les absences et les maladresses finissent par griller vis-à-vis de sa dulcinée.

En parallèle, Parker certes gratifié par la population de New-York en tant que Spider-man, doit toujours faire face à la haine froide de Harry Osborn (James Franco) qui a juré de venger la mort de son père le Bouffon vert en se transformant lui aussi en Bouffon, mais est également approché par une créature parasite extra terrestre qui s’avère être Venom.

Lentement mais patiemment Venom infecte le costume de Spider-man, l’assombrit, accroit sa force mais développe surtout une assurance et agressivité hors normes.

Les effets ne tardent pas à se faire sentir sur le comportement de Parker qui devient beaucoup plus violent lorsqu’il apprend que le véritable meurtrier de son oncle est un prisonnier en cavale nommé Flint Marko (Thomas Haden Church).

En réalité, Flint qui après avoir pénétré dans un centre d’expérimentation scientifique pour échapper à la police, a été transformé en super criminel appelé l’Homme-sable, est devenu lui aussi un adversaire redoutable doté de super force et de changer de taille à volonté.

Mais malgré leurs grands pouvoirs, les adversaires de Spider-man ne pèsent pas lourd face à l’influence de Venom, le Nouveau Bouffon étant sévèrement tabassé et brulé par une de ses propres grenades, tandis que l’Homme-sable est lui dissous après un combat acharné dans les égouts.

La nouvelle personnalité hargneuse de Spider-man se fait également sentir dans sa vie privée avec l’humiliation d’un rival photographe Eddie Brock (Topher Grace) viré du Daily Bugle après avoir tenté de vendre une photo truquée mais surtout de Mary Jane durement repoussée après avoir sous l’influence de Osborn, eu l’audace de repousser une potentielle demande en fiançailles.

Mais les analyses du Dr Connors (Dylan Baker) sur un échantillon de Venom finissent par éveiller des doutes dans l’esprit de Parker qui finit par arracher son hôte au cours d’ une scène spectaculaire en haut d’une église.

Présent sur place, le malheureux Brock avide de vengeance se laisse infecter par Venom pour acquérir le pouvoir nécessaire à sa étancher sa colère.

Venom approche l’Homme-sable reconstitué et ayant décelé son point faible, la situation précaire de sa fille malade, parvient à le convaincre de s’associer pour tuer leur ennemi commun.

Le duo criminel capture Mary Jane et la l’attache sur une toile géante afin d’attirer Spider-man.

Avant de se rendre sur place, Parker tente d’obtenir l’aide d’Osborn au motif qu’il aime tous les deux la même femme mais se rend pourtant dans le centre de New-York pour secourir sa belle.

Seul face au féroce Venom qui l’agresse sauvagement sur sa toile, Spider-man est finalement débordé par la puissance de l’Homme-sable devenu aussi grand et puissant qu’un immeuble.

Seule l’arrivée impromptue du Nouveau Bouffon permet de sauver Spider-man de la mort et le nouveau duo se partage les deux redoutables super criminels.

Si le Nouveau Bouffon vient relativement aisément à bout de l’Homme-sable en utilisant les réacteur de son skate, ses grenades et des missiles pour le réduire en miette, Spider-man a toutes les peines du monde à battre un Venom réellement effrayant.

Sauvé de la mort par le sacrifice de Harry, Spider-man utilise la faiblesse relative de Venom aux ondes sonores pour l’emprisonner dans un cercle de tube en résonance et le fait exploser à l’aide d’une dernière grenade.

Si Marko et Parker finissent par se réconcilier au motif que le premier nommé a tué l’oncle Ben par accident en tentant de voler de l’argent pour aider sa fille malade, tout ceci ne remplace pas la perte tragique d’Harry enfin en paix avec lui-même …

En conclusion, « Spider-man 3 » est pour moi le meilleur de la trilogie et assurément l’un des meilleurs films de super héros jamais réalisé.

Tout culmine à son paroxysme dans ce troisième volet avec l’apparition d’un double maléfique de Spider-man, le terrible Venom qui deviendra ensuite une menace à part entière, la reprise du mythe du Bouffon par le fils de Osborn, avec un arsenal offensif ébouriffant et ultime cerise sur le gâteau, l’arrivée d’un autre super criminel, le costaud Homme-sable, assez curieusement humanisé ici contrairement au comics ou il est dépeint comme une brute peu finaude.

Graphiquement et visuellement, Raimi côtoie le génie, avec des prouesses techniques concernant l’incroyable manœuvrabilité du skate board volant du Bouffon ainsi que les hallucinantes transformations physiques de l’Homme-sable ou de Venom.

On prend ainsi plaisir à cette confrontation à de multiples niveaux avec un Parker enfin plus méchant et viril, même pour une période limitée.

Raimi quitte donc la franchise Spider-man la tête haute en ayant imposé sa créativité dans une série de formidables divertissements surpassant même selon moi les comic books du Tisseur qui restent pour moi malgré tout assez basiques.

Spider-man (Sam Raimi)
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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 13:07

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  En 2004 sort « Spider-man 2 » de Sam Raimi.

Suite logique du premier opus qui fut un grand succès commercial, cette deuxième mouture du Monte en l’air montre un Peter Parker (Tobey Mc Guire) en proie à d’importantes difficultés dans sa vie personnelle, que ce soit au niveau de ses études de physique, que de ses jobs alimentaires (coursier, photographe) qu’il perd coup sur coup.

Parker se montre également incapable de conquérir le cœur de Mary Jane (Kirsten Dunst) dont la carrière d’actrice décolle et lui permet de jouer dans quelques pièces de théâtre.

Malgré son attirance pour Peter, MJ se détache donc progressivement de lui et se rapproche de John Jameson (Daniel Gillies), le fils de Jonah (JK Simmons) patron acariâtre Daily Bugle jusqu’à se fiancer avec lui.

Dans le même temps Otto Octavius (Alfred Molina), génie de la physique sponsorisé par Harry Osborne (James Franco) qui a repris après la mort de son père sa société Oscorp, tente de contrôler une réaction de fusion nucléaire à l’aide de quatre bras mécaniques contrôlés à l’aide d’un implant fiché derrière son cou.

Mais l’expérience réalisée devant Harry, Parker qui admire son intelligence et sa femme Rosalie (Donna Murphy) tourne mal et Octavius se montre incapable de maitriser la réaction physique.

Aveuglé par son orgueil, le savant refuse d’interrompre l’expérience et Parker doit revêtir le costume de Spider-man pour arracher les câbles alimentant le processus.

Lorsque Otto reprend conscience il réalise que sa femme a été tuée mais pire que la puce lui permettant de contrôler ses bras a été détruite.

Dotés d’intelligence propre, les bras influencent donc le psychisme du docteur faisant de lui un nouveau super criminel aveuglé par un désir de puissance.

Octopus commet des casses et affronte Spider-man dans des combats spectaculaires ou l’agilité du héros est vitale pour échapper aux bras manipulateurs mortels.

Pourtant Octopus ignore que Parker traverse une telle crise intérieure que ses pouvoirs l’abandonnent peu à peu et l’amènent à renoncer à être un super héros.

Reprenant sa vie en mains, Parker améliore ses résultats universitaires, reprend contact avec MJ et se montre plus présent avec sa tante May (Rosemary Harris).

La conséquence est une montée en flèche du crime à New-York mais Octopus qui cherche un matériau précieux pour réussir sa fusion nucléaire, et conclut un marché avec Harry, capturer et lui livrer Spider-man en échange du matériau.

Octopus traque donc Spider-man et s’en prend à Parker réputé proche de lui tout en ignorant qu’ils forment la même personne.
La capture de MJ force un Parker gonflé à bloc par l’estime et la population  à revêtir à nouveau le costume de Spider-man pour lutter contre le criminel.

Le combat entre Octopus et Spider-man est dantesque, culminant dans une rame de métro folle lancée à pleine vitesse en surface par un Octopus près à tous les sacrifices y compris humains pour parvenir à son but.

Spidey puise dans toutes ses réserves et parvient à bloquer le train en utilisant sa toile et sa force à leur niveau maximum.

Epuisé par l’effort il est facilement capturé par Octopus qui le livre à Harry qui lorsqu’il découvre que celui qu’il estime être le meurtrier de son père est en réalité son ami d’Université, se montre incapable de le tuer.

Spider-man se ressaisit alors et se lance aux trousse d’Octopus qui détient MJ dans un ancien chantier naval.

Il parvient à convaincre Octopus d’arrêter le processus de fusion nucléaire incontrôlable qu’il a tenté de reproduire.

Reprenant alors le contrôle sur ses bras mécaniques, Octopus empoigne le cœur nucléaire et l’entraine avec lui sous les flots.

Spider-man sauve donc MJ et lui révèle qu’il est en réalité Parker.

Cette révélation trouble tellement la jeune femme qu’elle ne se présente par à son mariage avec John et décide de retrouver Parker.

Mais le couple ignore que Harry torturé par le souvenir de son père, a finalement découvert l’équipement de son père, feu le Bouffon vert et se révèle plus que tenté de l’utiliser.

En conclusion, « Spider-man 2 » est pour moi moins excitant et passionnant que le premier volet.

Si il est toujours intéressant de voir Parker douter de ses responsabilités et peiner à concilier vie civile et vie de super héros, son ennemi, Octopus ne se situe pas pour moi au même niveau que le Bouffon vert.

Doté de motivations mal définies, (la fusion nucléaire pour quoi faire ?), Octopus apparait juste comme un super criminel fou et assoiffé de pouvoir, pour l’originalité on aura vu mieux.

Raimi déploie tout de même beaucoup d’efforts pour animer son film mais malgré une certaine virtuosité,  les combats entre les bras robotisés de Octopus et les astuces entoilées de Spider-man finissent par tourner court.

Le revirement final parait également simpliste et ne permet pas pour moi de considérer « Spider-man 2 » autrement que comme un produit bien calibré, mais bien loin du niveau des meilleurs films de super héros.

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 10:00

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Sorti en 2002, « Spider-man » de Sam Raimi est le second élément clé après le « X-men » de Bryan Singer marquant le formidable raz de marée des comics sur le grand écran depuis le début des années 2000.

Raimi connu surtout pour ses films d’horreurs undergrounds mais cultes, reste ici fidèle à l’univers d’un comic crée dans les années 60 pour placer Peter Parker (Tobey Mc Guire) jeune étudiant en physique à New-York, brillant élève mais timide, complexé mal dans sa peau et régulièrement maltraité par ses camarades comme le brutal Flash Thomson (Joe Manganiello) capitaine de l’équipe de football.

Amoureux secrètement de sa voisine la rousse flamboyante Mary Jane Watson (Kirsten Dunst), Parker est un jour mordu par une araignée génétiquement modifiée qui altère à jamais son métabolisme pour le doter d’une force, d’une agilité, d’un sixième sens surhumains couplés à une étonnante faculté de projeter une toile hyper résistante par ses poignets.

Il faut du temps au jeune homme pour prendre conscience puis s’habituer à ses nouveaux pouvoirs et son comportement étrange surprend son oncle Ben (Cliff Roberston) et sa tante May (Rosemary Harris) qui l’élèvent comme un fils en l’absence de ses parents.

Après avoir mis une raclée bien méritée à Flash et pris plus d’assurance avec Mary Jane, Parker entreprend de gagner un peu d’argent en se produisant dans des matchs de catchs ou il revêt un curieux costume d’homme araignée pour combattre masqué et remporter aisément son combat.

Mais à la fin du tournoi, il commet une erreur fatale en laissant échapper un voleur qui par un hasard complet assassine son oncle Ben pour lui voler sa voiture.

Tourmenté par le chagrin, Parker retrouve le criminel qui meurt accidentellement dans une chute et décide de suivre les préceptes de son oncle en assumant ses responsabilités pour devenir un justicier masqué pourfendant le crime.

Cette nouvelle double vie coïncide avec celle de Norman Osborne (William Dafoe) PDG de Oscorp société de recherches scientifiques militaires menacées travaillant sur un sérum d’amélioration des capacités physiques ou sur la mise au point d’un planeur de combat.

Osborne est incapable de supporter le rachat de son entreprise par sa rivale et prend la décisions radicale de s’exposer à des vapeurs toxiques expérimentales, altérant ses facultés mentales mais augmentant prodigieusement sa force et sa résistance.

Doté d’une véritable double personnalité, il attaque ses rivaux, dérobant planeur et arsenal offensif pour devenir une sorte de super criminel

La montée en puissance de Spider-man et Osborne surnommé le Bouffon vert, éveille la curiosité du public et de la presse, notamment celle de Jonah Jameson (J K Simmons), l’acariâtre directeur du Daily Bungle.

Parker profite alors astucieusement de cet engouement pour se faire photographe et vendre à Jameson des clichés exclusifs de Spider-man en action.

Après une attaque spectaculaire du Bouffon destinée à éliminer le conseil d’administration de Oscorp, Spider-man réussit à le faire fuir et sauve Mary Jane d’une chute mortelle.

Cette première rencontre fortuite marque le début d’une idylle impossible rendue célèbre par le fameux baiser sous une pluie battante, la tête à l’envers.

Intelligent et près à tout, le Bouffon vert comprend qu’il a fort affaire avec Spider-man et lui propose une association que celui-ci décline, ce qui le pousse à vouloir éliminer celui qu’il considère à présent comme un rival.

C’est après un combat particulièrement intense dans un immeuble enflammé ou les bombes à lames du Bouffon entaillent les chairs de son adversaire, que Osborne remarque au cours d’un diner organisé par tante May pour lui présenter Mary Jane, la petite amie de son fils Harry (James Franco).

Très troublé, il quitte alors la table, provoquant un scandale entre MJ et Harry qui prend finalement le parti de son père et la délaisse.

Habile et féroce, Osborne s’en prend alors à tante May qui termine blessée et choquée à l’hôpital avant de basculer sur MJ, dont Parker est toujours très épris.

Spider-man doit alors effectuer un sauvetage périlleux au dessus d’un pont et soutenu par la population réussit à préserver la vie d’un groupe d’enfant pris dans une cabine tombant en chute libre, ainsi que celle de MJ.

Le Bouffon vert profite néanmoins de son avantage pour le coincer au sol et l’assomme sous une avalanche de coups terribles.

Ce sont une nouvelle fois ses réflexes surhumains qui tirent Spider-man d’affaire, et font que le Bouffon est embroché par son propre planeur.

Après l’enterrement, Parker retrouve un Harry miné par le chagrin et écarte l’amour naissant de Mary Jane, pour préserver sa double identité de super héros.

En conclusion, même sans être un grand fan du comic, reconnaissons que « Spider-man » est une très belle réussite et un formidable divertissement.

Raimi respecte l’esprit de l’œuvre de Lee et Ditko, procédant à des simples modernisations  (l’araignée n’est pas radioactive mais génétiquement modifiée, la toile provient de l’organisme du héros et non de gadgets électroniques) sans conséquences majeures.

Les acteurs sonnent tous très justes, Mc Guire parfait avec son physique malingre, Dunst en superbe « girl’s next door », Dafoe redoutablement inquiétant avec ses monologues intérieurs et même Simmons qui forme un Jameson criant de vérité.
L’apport des effets spéciaux se fait sentir et apporte une réelle plus value aux scènes de combat et aux acrobaties virevoltantes de Spider-man et du Bouffon vert au dessus des gratte ciels New-Yorkais.

Pour sa remarquable construction et son animation parfaite, « Spider-man » peut être considéré comme un des meilleurs films de super héros jamais réalisé et la parfaite locomotive (aux cotés des X-men) pour lancer la franchise Marvel sur grand écran.

Ouf, il était temps !

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