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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 08:58

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Dernier album de FFF, « Vierge » voit le jour en 2000.

Sur la pochette sobre, on reconnait à peine le chanteur Macro Prince sans ses traditionnels dreadlocks.

Le morceau introductif « Alice » surprend par son calme, son texte habilement travaillé et son ambiance très planante.

« Le yaourt » se vautre ensuite dans la facilité grivoise et ne compense pas par la qualité de sa musique ses écarts en dessous de la ceinture.

Il faut attendre le troisième titre, « Mauvais fils » pour retrouver des bribes du talent passé de FFF avec des belles envolées sur les refrains magnifiquement interprétés par Marco Prince.

Bref passage rock tendance lourde sur l’intense « I want you » avant un retour vers la lenteur et la mélancolie de « On avance ».

Le groupe se ressaye à l’anglais avec un bonheur mitigé sur le funky « Comeon ».

« Fame » passe assez bien en légèreté et en souplesse mais c’est surtout « Toutestmoi » qui surprend avec sa construction alambiquée, son ambiance mystérieuse et lancinante.

Nouvelle irruption assez peu convaincante de l’anglais sur « Godblessthefamily » lent et paresseux enchainé de « Mondesordre » ballade morne et mielleuse.

Dans la dernière ligne droite, FFF semble bloqué en mode mollasson comme le prouve « Jedetesteledimanche » « Onlefait » ou le pénible« 7foisdansmabouche » atrocement lents et planants.

En conclusion, « Vierge » apparait comme une sortie par la petite porte pour un groupe en perte de souffle.

Après  dix années d’activité, FFF parait usé et avoir perdu l’énergie explosive qui donnait corps à son mélange éclectique de rock et de funk.

Amollies et atrophiées, les compositions manquent ici de vie, de saveur et ne délivrent ici que de mornes vibrations alanguies.

La parenthèse se ferme donc et l’histoire retiendra de FFF un groupe de rock sympathique en son temps mais qui aura sans doute manqué le coche pour laisser son nom durablement dans l’histoire.

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 20:07

FFF.jpg3

 

 

FFF était un groupe de rock français qui brilla pendant une décennie (1991-2000) avant de disparaitre de la circulation.

Mélangeant rock et funk en une fusion énergique, FFF se tailla une jolie réputation dans l’Hexagone, en raison de ses prestations scéniques explosives et de la personnalité attachante de son leader le chanteur d’origine béninoise Marco Prince.

Le troisième album sobrement intitulé « FFF » sort en 1996.

Le premier morceau « On ne badine pas avec la mort » assez calme, brille surtout par les variations vocales de Prince, les envolées guitaristiques de Yarol Poupaud et par un texte assez sérieux sur le Sida.

L’ambiance est beaucoup plus électrique sur « Barbès » excellente fusion énergétique rendant hommage à ce quartier populaire et coloré de Paris.

Dans la même veine, « Mauvais garçon » s’avère plus laborieux avec une style très reggae et des refrains particulièrement faibles mais ce petit écart est vite gommé par l’excellent « Le pire et le meilleur » qui fait la part belle à un rock puissant parfaitement maitrisé.

Arrive ensuite la perle du disque, une surprenante power ballade éthérée aux textes d’une beauté poétique exceptionnelle « Morphée ».

Pour faire baisser la tension, les doux « Act up » chanté à moitié en anglais et « Le muscle magique »  assez humoristique viennent apporter une accalmie à cette tornade de fusion.

FFF replace alors sa fusion funk-rock nerveuse avec « Niggalize it » une nouvelle fois influencé par l’anglais.

La fin de l’album s’effectue en pente douce avec « Un jour » ballade curieusement intimiste sur le retour aux origines, « Laisser aller » mollasson et dépressif avant « Knock you down » un ultime uppercut power funk administré dans les règles de l’art.

En conclusion, « FFF » est un album de qualité dans la droite lignée des productions de fusion à la mode durant la fin des années 90.

Avec son énergie, la verve et la fraicheur de son chanteur, FFF tire honnêtement son épingle du jeu et propose un album agréable comportant quelques titres accrocheurs (« Barbés », « Le pire et le meilleur ») un hors classe « Morphée » avant de connaitre une deuxième partie un poil plus laborieuse.

Mention honorable donc pour cette fusion made in french.

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