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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 19:35

Comme vous le savez le sport tient une place non négligeable dans mon existence aussi est-ce à présent le tour du tae kwon do, art martial coréen que je pratique depuis trois ans à présent.

Paru en 1997 puis réédité sous un format plus sexy en 2005, « Cours de tae kwon do, la technique du tchagui » de Pil-Won Park, ceinture noire cinquième dan, fait partie de ces innombrables ouvrages didactiques visant à vulgariser la pratique des arts martiaux dans le monde et en France plus particulièrement.

Comme souvent, une courte introduction historique s’avère nécessaire pour présenter un art martial coréen existant sous plusieurs formes avant d’être unifiées au milieu du XX ième siècle et d’être ensuite érigé au rang de sport national en 1971.

Après tout s’enchaine, la reconnaissance internationale, l’approche comme discipline olympique à Séoul en 1988 puis Barcelone en 1992 avant d’accéder finalement enfin au statut tant convoité de sport olympique à Sydney en 2000, au détriment de son grand rival, le karaté.

Contrairement aux idées reçues, le tae kwon do est un sport complet, qui bien qu’utilisant majoritairement les jambes, ne délaisse pas les autres parties du corps (poings, coudes, genoux, tibias) et les techniques de self défense.

La première difficulté et non des moindres dans sa pratique est l’acquisition du langage de base avec les quelques rudiments de coréen classifiant les différents types de coups de pied (tchagui) : ap pour les coups de pied de face, bandal pour le coups de pied demi circulaire, dorlyo pour les coups de pied circulaires, yeup pour les coups de pieds latéraux et enfin nal pour celui de face en diagonale.

Bien sur suivant les types de coups de pied, les zones utilisées varient : dui pour le talon, nal pour le tranchant et deung pour le dessus du pied.

On complètera par les jourougui pour les coups de poings avec également les variantes associées : de face, circulaires, de haut vers le bas ou de bas en haut, avec un ou deux poings.

Mais avant de porter le moindre coup mieux vaut connaitre les positions (seugui) à adopter : c’est ainsi que viennent ap seugui position de marche « naturelle » jambes à 30° l‘une de l‘autre, ap koubi position basse avancée avec une jambe avant fléchie et une jambe arrière en extension, jou tchoum suegi position dite du cavalier pieds sur la même ligne utile pour déclencher des séries de coups de poing et quantité de variétés comme le duit koubi, avec également une jambe fléchie et l’autre tendue le corps positionné de trois quart.

Toujours dans le travail des membres supérieurs viennent ensuite les blocages (makgui), are niveau bas, momtong moyen, eulgoul visage avec à chaque fois des variantes suivant les positions des mains ouvertes (han sonnal) ou fermées.

A chaque mouvement correspond des rotations des bras ou du buste afin de donner l’impulsion nécessaire pour bloquer le coup arrivant au corps, au visage ou même au bas ventre.

L’ouvrage révèle l’existence de makgui avec les jambes pour bloquer des coups de poings.

L’auteur décompose ensuite la multitude de coups de pieds en introduisant plusieurs techniques nouvelles : les coups de pieds de face tendus (podo) ou poussés (milo) destinés à repousser plutôt que frapper un adversaire.

Plus dynamiques viennent les coups de pieds marteau (nae ryo), fouettés (frou ryo) et les violents mouroupe à l’aide du genou.

Impossible également de parler de tae kwon do sans présenter les coups de pieds retournés et sautés, les fameux mamdorlyo et touio qui ont fait la réputation de ce sport en raison de leur aspect ultra spectaculaire.

La encore ils se déclinent sous toutes les formes possibles qu’elles soient fouettés poussées, écrasées avec des images de sauts extraordinaires de souplesse, de coordination et de maitrise.

Viennent ensuite les coup de pieds accompagnés de déplacement avant destinés à en doubler l’impact et les enchainements d’une jambe à l’autre.

Une fois les multiples combinaisons explorées vient le temps du combat, le kyorougui qu’il soit à partir de mouvement préalablement codifiés avec un nombre impressionnant de parades, blocages, contre allant jusqu‘à la saisie et l‘amenée au sol, plus libre mais encadré (chihap) dans une pratique sportive avec plastron, casque, protections bras/jambes et coquille et système de points à la touche au dessus de la ceinture, la principale différence avec la boxe américaine ou le karaté étant l’interdiction de coups de poings au visage.

La encore les techniques les plus efficaces en combat sont présentés avec quelque blocages, retraits mais surtout beaucoup de retournés et/ou sautés.

On termine avec le combat libre sans protection qui ressemble le plus à de la self défense avec blocage de coups aux parties, saisies, projections, frappes au sol avec cependant quelques bénéfiques mises en garde de sécurité quand aux règles de maitrise des techniques, de manque de concentration ou de préparation.

En conclusion, « Cours de tae kwon do, la technique du tchagui » confirme de la conclusion à laquelle je suis à présent arrivée sur les vertus des sports de combats qui quels qu’ils soient développent la maitrise, la confiance et la sérénité.

Après avoir tâté de boxe française, de ju jitsu et de tae kwon do, je peux dire que les bienfaits sont similaires avec une école de rigueur et de respect.

Bien entendu, je n’ai jamais pratiqué en compétition et ai d’autres centre d’intérêts même sportifs que les sports de combat, mais je trouve que pour faire face à un monde extérieur parfois stressant ou les rapports de force, les obstacles et l’agressivité sont souvent sur notre chemin, des sports comme le tae kwon do peuvent participer à un renforcement psychique et physique de l’individu.

Alors on pourra reprocher à « Cours de tae kwon do, la technique de tchagui » ces innombrables techniques aux noms complexes à assimiler et de ne pas se consacrer à l’art de poom se, figures essentielles dans les passages de grade de ce sport, mais l’ouvrage atteint pour moi son but initial : donner les informations nécessaires pour acquérir les bases théoriques et pratiques, ce qui à mes yeux compte déjà beaucoup !

Cours de tae kwon do, technique du tchagui (Pil-Won Park)
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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 17:47

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Mis à part  Psy et son « Gangnam style », rares sont les produits sud coréens a s’exporter internationalement, aussi Est-ce avec un certain intérêt que j’ai visionné « Memories of murder » de Bong Joon-ho.

Sorti en 2003 et auréolé d’un joli petit succès, « Memories of murder » est pourtant bâti sur la trame ultra classique de la traque d’un tueur en série sévissant dans la campagne de Séoul.

C’est la découverte de plusieurs corps de jeunes femmes dans des endroits reculés et la possibilité d’un modus operandi similaire, qui va pousser la police à envoyer un enquêteur de Séoul, Tae-Yoon Seo (Kim Sang Kyung) apporter des méthodes plus analytiques aux flics de la campagnes dirigés par Shin Ban Jang  (Song Jae Ho).

Le principal enquêteur, le robuste Doo Man Park (Song Kang Ho) prend assez mal la nouvelle de l’arrivée d’un flic de la ville, mais au vu des méthodes employées, on peut considérer que les policiers de la campagne, désordonnés et maladroits, sont quelques peu dépassés par les évènements.

Leurs soupçons se portent naturellement sur l’idiot du village environnant, Kwang-Ho Baek (Park No Syk) connu pour ses pulsions sexuelles et ses virées nocturnes, mais même si Kwang-Ho Baek a semble t il été témoin d’un meurtre, il n’a vraisemblablement pas pu y participer en raison de ses déclarations incohérentes et de ses doigts palmés qui lui interdisent de lier des cordes dans le dos des victimes.

Aidé par les théories de Tae-Yoon Seo, les policiers déterminent un fil conducteur entres les meurtres : la nuit, la pluie, des jeunes femmes jeunes, jolies, habillées en rouge, les mains attachés, le viol systématique et même un mystérieux auditeur appelant chaque fois une radio pour jouer le même air triste.

Malgré plusieurs heurts entre Tae-Yoon Seo et le soupe-au-lait Doo Man Park, et des méthodes d’interrogatoires basées sur le tabassage assez peu efficaces, les deux hommes parviennent faire fi des leurs différences pour tendre vers un but commun.

La découverte d’un ouvrier d’une carrière se masturbant la nuit sur des dessous féminins non loin des lieux du crime, les orientent vers un second suspect, qui visiblement n’y est malgré ses propres perversions pour rien.

C’est par le lien avec la radio, que sera découvert  Park-Yun Kyu (Park Hae Il) le mystérieux auditeur aux mains fines comme décrites par Kwang-Ho Baek.

Mais Park-Yun Kyu se défend habilement et est difficile à confondre surtout que Kwang-Ho Baek, seul témoin clé de l’affaire prend peur lors d’une tentative d’arrestation et meurt écrasé par un train.

 

Pire que cela, l'adjoint de Doo Man Park,  Yong Koo Sho (Kim Roe Ha) est bléssé par un clou rouillé pendant la lutte et doit par la suite se faire amputer !


Les policiers mènent alors tout sur l’analyse d’un échantillon de sperme trouvé à proximité d’un meurtre.

Dans l‘attente des résultats venant des Etats Unis, malgré la surveillance policière de Tae-Yoon Seo, Seol-Yung-Kwok parvient à s’échapper et à assassiner une petite écolière.

Se sentant responsable, Tae-Yoon Seo se lance à la poursuite du criminel, le coince près d’une voie ferrée dans la ferme intention de le tuer, ce que Doo Man Park parvient à éviter de justesse, surtout quand le résultat des analyses venant des Etats-Unis l’innocente.

L’affaire se solde donc par un mystère et par une conclusion superbe ou Doo Man Park vieilli d’une dizaine d’année, retourne par hasard sur les lieux du premier crime et croise une petite fille qui lui annonce le plus calmement du monde qu’un homme est passé peu avant lui voir ce qu’il avait fait une nuit à cet endroit même … un homme d’après elle tout ce qu’il y a de plus ordinaire.

En conclusion, « Memories of murder » serait sans doute un produit anonyme et passerait complètement inaperçu si il était américain.

Bien que habilement construite, l’histoire est d’un classicisme absolue et ne révèle aucune originalité majeure, si ce n’est peut être sa fin, joliment amenée.

La plupart des acteurs coréens du films sont assez mauvais et les scènes d’actions manquent cruellement d’impact par rapport aux productions américaines.

Rien à signaler non plus sur les paysages coréens, ressemblant à n’importe quelle campagne ou vivent des gens d’origine modeste.

Tout ceci ne mérite donc pas pour moi tout cet emballement et ne fait pas de « Memories of murder » un film culte mais simplement un polar de qualité moyenne.

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 16:15

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Détour vers un cinéma moins grand public avec « Cure » film japonais de Kiyoshi Kurosawa sorti en 1999.

« Cure » raconte une étrange histoire ou un jeune homme mystérieux et vagabond appelé Mamiya (Masato Hagiwara) provoque une série de meurtres au Japon après avoir croisé des gens au hasard des ses rencontres.

Takabe (Koji Yakusho) le policier chargé d’enquêter sur ces crimes se fait aider d’un ami psychiatre appelé le Professeur Sakuma (Tsuyoshi Ujiki) pour tenter de comprendre le fil directeur les reliant entre eux.

Après qu’un policier de banlieue ait assassiné sans raison apparente un de ses collègues après avoir interrogé le jeune homme, Takabe parvient à arrêter Mamiya et commence alors un fascinant tête à tête.

Aidé par Sakuma, Takabe comprend que Mamiya dispose d’un pouvoir hypnotique s’exerçant en présence d’une flamme et contraignant ses victimes à passer aux actes les plus violents.

Lui-même a beaucoup de difficultés à résister au vénéneux pouvoirs du jeune homme qui parvient à lire dans ses pensées et à déceler ses problèmes conjugaux avec sa femme Fumie (Anna Nakagawa), qui souffre de troubles psychologiques et rend leur relation difficile.

Takabe a beaucoup de mal à contenir sa propre violence à l’égard du jeune homme mais tient bon.

Sakuma lui révèle que Mamiya étudiant en psychologie aurait trouvé les secrets de Mesmer, le savant qui a découvert l’hypnotisme au XVIII iéme siècle et aurait été possédé par les immenses pouvoirs qu’il venait d’acquérir.

Mais même détenu en prison, Mamiya reste dangereux et provoque la mort de Sakuma.

Suite à son évasion, Takabe décide alors de régler définitivement le problème.

Il retrouve le jeune homme dans un hôpital abandonné et le tue.

En conclusion, « Cure » est un film dérangeant à l’atmosphère lugubre qui sous des dehors de polar, développe progressivement une approche beaucoup plus psychologique et complexe qu’il n’y parait.

Le pouvoir surnaturel du jeune homme ne sont-ils que le révélateur des nos pulsions profondes entrainant le passage à l’acte meurtrier que notre conscience rend impossible dans notre vie quotidienne ou bien sommes nous simplement en place d’un tueur en série manipulateur imprimant ses propres désirs pervertis dans des âmes initialement innocentes ?

Difficile de répondre à cette question embarrassante meme si nous savons fort bien que le mal est toujours ancré quelque part en nous, prêt à bondir dans certaines occasions hors de sa coquille.

Mais malgré son originalité et sa subtilité, « Cure » souffre d’un cruel manque de rythme qui fait s’étirer le film en longueur et rend l’histoire peu palpitante.

Ce qui prouve qu’une bonne idée de départ ne suffit pas forcément à faire un film prenant.

A voir pour les fans de fantastique et de cinéma asiatique aimant sortir des sentier battus pour se plonger dans des ambiances bien glauques et malsaines.

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 21:40

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Cinéma asiatique avec « Old boy » du coréen Park Chan Wook, grand prix du festival de Cannes 2004.

« Old boy » est bâti sur une histoire de cinglé interdite au moins de 16 ans, l’enlèvement d’un monsieur tout le monde, Oh Dae Soo (Choi min sik) qui va passer quinze ans de sa vie dans la solitude la plus complète d’une petite chambre ou son unique lien avec le monde extérieur sera outre ses repas quotidien, une télévision ou il apprendra qu’il est le principal suspect du meurtre de sa femme et que sa fille unique a été placée chez des parents adoptifs.

Difficile dans un tel contexte de conserver un tant soit peu d’équilibre mental et Oh Dae Soo, après une légitime phase de questionnement sur les motivations de ses ravisseurs, va s’enfermer dans une sorte de routine ou il va développer sa force physique et endurcir son corps et s’astreindre à de longs exercices d’écriture sur sa vie.

Régulièrement drogué, Oh Dae Soo trouve néanmoins les ressources pour creuser le mur de sa chambre et ainsi rêver d’une très hypothétique évasion.

Un jour pourtant il est libéré aussi de façon aussi mystérieuse que son enlèvement.

Passablement déboussolé il erre au hasard et finit par gagner la sympathie d’une jeune serveuse appelée Mi-do (Kang Hye-Jeong) qui n’hésite pas à le ramener chez lui.

Bien entendu Oh Dae Soo et Mi-do finissent par se rapprocher et à faire l’amour ensemble.

Puis Oh Dae Soo est contacté par ses mystérieux adversaires et cherche alors à remonter le fil pour se venger d’eux.

Se méfiant de Mi-do après un tchat suspect, il mène alors son enquête, remontant patiemment la piste jusqu’à son geôlier Mr Han (Kim Byeong-Ok) qu’il torture cruellement à coups de marteau, lui arrachant les dents une par une.

Han finit par lui livrer des cassettes audio pour en savoir plus puis sombre dans l’inconscience.

Au retour, Oh Dae Soo affronte une vingtaine d’hommes de main armés de bâtons et de couteaux.

Mettant à profit ses années de surentrainement il fait face armé d’un seul marteau dans une scène de travelling hallucinante.

Oh Dae Soo défait ses ennemis et parvient à s’échapper mais reçoit un coup de couteau dans le dos.

Soigné par Han qui détient Mi-do en otage, il finit par trouver le commanditaire, Lee Won Jin (Yoo Ji Tae) un jeune homme mystérieux qui joue cruellement avec ses nerfs.

Oh Dae Soo remonte alors dans son passé et trouve un lien avec ses années de collège à Evergreen.

Entre deux scènes de tortures particulièrement éprouvantes, Oh Dae Soo parvient par petites touches successives à reconstituer ses souvenirs, notamment le fait qu’il ait assisté à Evergreen aux ébats incestueux de Lee Won Jin et de sa sœur Lee Soo Ah (Yoon Jin Seo) .

N’ayant pas pu tenir sa langue, Oh Dae Soo a attiré la honte sur la sœur enceinte de son frère qui n’a eu d’autre solution que de se suicider sous les yeux de son jeune frère amant.

Oh Dae Soo comprend qu’il n’a donc fait que subir la vengeance haineuse de Lee Won Jin.

Celui lui révèle alors une machination encore plus complexe en lui expliquant que Mi Do est en réalité sa propre fille et qu’il a exercé sur eux une hypnose afin d’effacer leurs souvenirs et de les faire coucher ensemble.

Le choc est si rude que Oh Da Soo se tranche la langue en échange de la vie sauve pour sa fille… et fait acte de soumission devant Lee Won Jin.

Celui-ci ayant perdu à présent tout sens à sa vie, n’a plus d’autre solution que de suicider.

En conclusion, « Old boy » est réellement un film de fou furieux avec pour thème central la vengeance comme le plus puissant moteur de l’existence, vengeance qui habite aussi bien le héros que son adversaire.

Bien entendu le scenario est inventif, très pervers et presque à la limite trop complexe.

Le principal reproche que je ferais au film est sa violence extrême, qui le rend par instant insoutenable avec des scènes de torture à faire passer « Marathon man » pour un divertissement pour enfants.

Malgré un acteur principal formidable, une certaine virtuosité de réalisation aussi bien dans la création d’ambiances que dans des scènes d’actions plus marquantes que celles de n’importe quel film d’art martiaux,  Park Chan Wook  pêche donc pour moi par une complexification trop poussée et par une violence malsaine proprement écœurante.

Et dernier reproche, la question fondamentale que tout le monde se pose « Comment survivrais je à quinze ans d’enfermement absolu ? » est faussée par l’administration d’anti dépresseurs permettant au prisonnier de ne pas sombrer dans la folie autodestructrice la plus totale.

L’adhésion massive des critiques pour ce film repoussant les tabous a de quoi laisser perplexe voir franchement déranger.

A mon sens sans Tarantino dans la jury du festival cette année la, « Old boy » n’aurait sans doute pas eu ni prix ni tout ce succès.

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