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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 17:47

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Mis à part  Psy et son « Gangnam style », rares sont les produits sud coréens a s’exporter internationalement, aussi Est-ce avec un certain intérêt que j’ai visionné « Memories of murder » de Bong Joon-ho.

Sorti en 2003 et auréolé d’un joli petit succès, « Memories of murder » est pourtant bâti sur la trame ultra classique de la traque d’un tueur en série sévissant dans la campagne de Séoul.

C’est la découverte de plusieurs corps de jeunes femmes dans des endroits reculés et la possibilité d’un modus operandi similaire, qui va pousser la police à envoyer un enquêteur de Séoul, Tae-Yoon Seo (Kim Sang Kyung) apporter des méthodes plus analytiques aux flics de la campagnes dirigés par Shin Ban Jang  (Song Jae Ho).

Le principal enquêteur, le robuste Doo Man Park (Song Kang Ho) prend assez mal la nouvelle de l’arrivée d’un flic de la ville, mais au vu des méthodes employées, on peut considérer que les policiers de la campagne, désordonnés et maladroits, sont quelques peu dépassés par les évènements.

Leurs soupçons se portent naturellement sur l’idiot du village environnant, Kwang-Ho Baek (Park No Syk) connu pour ses pulsions sexuelles et ses virées nocturnes, mais même si Kwang-Ho Baek a semble t il été témoin d’un meurtre, il n’a vraisemblablement pas pu y participer en raison de ses déclarations incohérentes et de ses doigts palmés qui lui interdisent de lier des cordes dans le dos des victimes.

Aidé par les théories de Tae-Yoon Seo, les policiers déterminent un fil conducteur entres les meurtres : la nuit, la pluie, des jeunes femmes jeunes, jolies, habillées en rouge, les mains attachés, le viol systématique et même un mystérieux auditeur appelant chaque fois une radio pour jouer le même air triste.

Malgré plusieurs heurts entre Tae-Yoon Seo et le soupe-au-lait Doo Man Park, et des méthodes d’interrogatoires basées sur le tabassage assez peu efficaces, les deux hommes parviennent faire fi des leurs différences pour tendre vers un but commun.

La découverte d’un ouvrier d’une carrière se masturbant la nuit sur des dessous féminins non loin des lieux du crime, les orientent vers un second suspect, qui visiblement n’y est malgré ses propres perversions pour rien.

C’est par le lien avec la radio, que sera découvert  Park-Yun Kyu (Park Hae Il) le mystérieux auditeur aux mains fines comme décrites par Kwang-Ho Baek.

Mais Park-Yun Kyu se défend habilement et est difficile à confondre surtout que Kwang-Ho Baek, seul témoin clé de l’affaire prend peur lors d’une tentative d’arrestation et meurt écrasé par un train.

 

Pire que cela, l'adjoint de Doo Man Park,  Yong Koo Sho (Kim Roe Ha) est bléssé par un clou rouillé pendant la lutte et doit par la suite se faire amputer !


Les policiers mènent alors tout sur l’analyse d’un échantillon de sperme trouvé à proximité d’un meurtre.

Dans l‘attente des résultats venant des Etats Unis, malgré la surveillance policière de Tae-Yoon Seo, Seol-Yung-Kwok parvient à s’échapper et à assassiner une petite écolière.

Se sentant responsable, Tae-Yoon Seo se lance à la poursuite du criminel, le coince près d’une voie ferrée dans la ferme intention de le tuer, ce que Doo Man Park parvient à éviter de justesse, surtout quand le résultat des analyses venant des Etats-Unis l’innocente.

L’affaire se solde donc par un mystère et par une conclusion superbe ou Doo Man Park vieilli d’une dizaine d’année, retourne par hasard sur les lieux du premier crime et croise une petite fille qui lui annonce le plus calmement du monde qu’un homme est passé peu avant lui voir ce qu’il avait fait une nuit à cet endroit même … un homme d’après elle tout ce qu’il y a de plus ordinaire.

En conclusion, « Memories of murder » serait sans doute un produit anonyme et passerait complètement inaperçu si il était américain.

Bien que habilement construite, l’histoire est d’un classicisme absolue et ne révèle aucune originalité majeure, si ce n’est peut être sa fin, joliment amenée.

La plupart des acteurs coréens du films sont assez mauvais et les scènes d’actions manquent cruellement d’impact par rapport aux productions américaines.

Rien à signaler non plus sur les paysages coréens, ressemblant à n’importe quelle campagne ou vivent des gens d’origine modeste.

Tout ceci ne mérite donc pas pour moi tout cet emballement et ne fait pas de « Memories of murder » un film culte mais simplement un polar de qualité moyenne.

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