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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 19:03

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Conséquence logique de l’album « Garage Inc » de Metallica, le regain d’intérêt pour des groupes de heavy metal et punk anglais tombés après les années 80 dans l’oubli le plus total.

Sorti en 1996, « The metallic-era » propose aux fans les plus curieux de poursuivre leur découverte de ces vestiges au travers d’une compilation regroupant la plupart des groupes ayant influencé Metallica.

La compilation débute « Let it loose » de Savage, titre idéal rapide, simple et efficace idéal pour commencer.

On poursuit avec du plus relevé, Diamond head à la discographie sensiblement plus étoffée même si ce sont surtout sur le premier album que figurent les perles comme le long (plus de neuf minutes), balançant et intensément sexuel « Sucking my love » , le monument de satanisme « Am I evil » digne d’un Black Sabbath au sommet de sa forme ou les plus tendu « Helpless » , « The prince » compensant par leur vitesse et leur punch une certaine linéarité.

Si Diamond head se taille fort logiquement au regard de son niveau la part du lion, derriere la densité de groupe se montre plus faible avec Sweet savage, sauvé miraculeusement par Metallica en 1995 pour leur permettre de sortir leur premier album après plus de quinze ans d’existence.

Fluide, véloce et pugnace leur plus grand succès « Killing time » justifie le petit coup de pouce des four horsmen.

J’ai également toujours eu un faible pour « Blitzkrieg » impeccable morceau fluide et relevé des anglais de Blitzkrieg.

On plonge dans un registre plus inquiétant avec le poisseux et rampant « The small hours » d’Holocaust.

On retrouvera ce coté oppressif sur « The wait » de Killing Joke morceau à la fois étouffant et aérien sur les refrains du seul groupe ayant vraiment eu une carrière dans la durée au niveau mondial.

A coté de ces poids lourds, les fragiles « Crash course in brain surgery » et « Breadfan » de Budgie aux sonorités plus seventies ont bien du mal à se faire respecter.

La fin du disque est résolument punk avec « So what » aussi provocateur qu’obscène même si la version de Metallica est environ 1000 fois plus intense.

En conclusion, avec « The metallic-era »  tient plus que bien la route proposant en plus d’un coté historique un véritable best of des meilleurs groupes oubliés de la New Wave of British Heavy Metal du début des années 80.

Même si on pourrait au prime abord déplorer la sur représentation des groupes de heavy metal ne représentant au final qu’une seule facette des influences de Metallica, force est de constater que la qualité des morceaux proposés balaie cette objection.
Ces groupes avaient réellement du talent et le fait qu’ils se soient effondrés après des débuts prometteurs demeure un mystère difficilement soluble de l’extérieur.

Alors si vous avez aimé les souvent excellentes reprises de Metallica, jetez donc une oreille curieuse sur les originaux, vous serez sans doute malgré une production assez datée agréablement surpris.

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