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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 22:02

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Bascule vers la comédie américaine la plus loufoque avec « Ricky Bobby roi du circuit » de Adam Mc Kay.

Sorti en 2009 et directement atterri au rayon Dvd en France,  « Ricky Bobby roi du circuit » raconte l’histoire d’un champion de course automobile  appelé Ricky Bobby (Will Ferrell) habitué à truster les premières places des courses de Nascar, compétitions très populaires aux Etats Unis consistant à tourner à vive allure sur des anneaux de vitesse.

Tout semble en apparence réussir à Ricky, car outre la gloire et la richesse, il a pour épouse une belle blonde Carly (Leslie Bibb) qui lui a donné deux enfants au comportement agressif, et fait équipe avec son ami d’enfance Cal Naughton (John C Reilly).

La course automobile est en effet une vocation pour Ricky qui suit à la lettre l’adage de son père  Reese (Gary Cole) un pilote marginal l’ayant abandonné durant son enfance, qui lui disait que seule la première place importait.

Pourtant, Ricky va connaitre une première alerte quand un nouveau pilote français appelé Jean Girard (Sacha Baron Cohen) va être embauché par son patron pour lui faire concurrence.

Champion de formule un, Girard est homosexuel, fin, cultivé et arrogant comme tous les français (!).

Lors de la première rencontre avec Ricky, Girard lui casse le bras pour une stupide histoire de défi.

Une lutte à mort s’engage alors entre les deux hommes que tout semble opposer.

Contre toute attente, c’est Girard qui remporte le duel, éclaboussant de son talent les courses auxquelles participent les deux rivaux.

Au cours d’une d’entre elles, Ricky refusant l’idée même de la défaite a un terrible accident qui lui laisse de lourdes séquelles physiques et psychologiques.

Il se remet mais n’est plus que l’ombre du champion qu’il était autrefois.

Ebranlé psychologiquement il voit ses sponsors, sa femme et son ami Cal, le laisser tomber.

Lorsque que Ricky apprend que sa femme va se remarier avec Cal, la déchéance commence alors et il n’a d’autres choix que de se reconvertir en livreur de pizza.

Il se rapproche alors de sa mère vieillie et accepte l’aide de son père un bon à rien instable et drogué, qui le pousse à sa manière dure et déjantée à reprendre confiance en lui.

Après une difficile période ou Ricky apprend à conduire les yeux bandés, à semer la police ou a supporter la présence d’un couguar à ses cotés, il retrouve son ancienne collègue Susan (Amy Adams) qui lui redonne courage et amour.

Regonflé à bloc, Ricky revient sur les circuits avec son ancienne équipe de mécaniciens menée par Lucius Washington (Michael Clarke Duncan) et défie Girard.

Le match aura lieu dans un circuit rempli d’une foule déchainée.

Désobéissant aux consignes de son écurie, Cal honore l’ancienne amitié de son ami et l’aide à remonter sur Girard.

Après un duel à couteaux tirés, les deux voitures se percutent, laissant Ricky emporter la course à pied face à son rival.

La victoire de Ricky oblige le français à se retirer dignement pour une retraite souhaitée, mais le caractère illégal du succès remporté, fait de Cal, numéro 3 sur la ligne d’arrivée l’unique vainqueur.

C’est alors de bonne grâce que Ricky laisse son ami devenir le champion qu’il aurait toujours voulu être.

Le film se termine sur une scène de retrouvailles familiales avec Reese et Susan, intégrant la famille recomposée.

Et même les deux fils de Ricky semblent alors remis sur le droit chemin …

En conclusion, « Ricky Bobby roi du circuit » est un film volontairement régressif aux blagues lourdaudes.

Mc Kay ne fait pas dans la finesse et s’adresse à un public patriotique américain fan de gros cubes, de cheese burgers bien gras, de bière bon marché, et se retrouvant dans une vision caricaturale non dénuée de jalousie du français type, cultivé, arrogant, efféminé et jouisseur.

Les dialogues sont bien souvent volontairement débiles et rien ne vole bien haut y compris le duo d’acteur Ferrell-Reilly, garanti 100% rednecks bas du front shootés au hard rock  basique des années 80.

Pourtant, certaines scènes délirantes parviennent à se montrer amusantes (notamment celles de l’hôpital) et les courses de voitures réalisées par des équipes de professionnels chevronnés en mettent plein la vue.

On peut également penser à une version moins talentueuse et cynique de « Son of the bitch » (dont un des épisodes reprenait justement un duel entre le héros et un pilote français sponsorisé par Perrier).

A réserver donc aux fans d’humour gras du bide ou aux amateurs d’adrénaline mécanique.

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