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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 16:58

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J’ai vous l’avez noté plutôt apprécié les pitreries de Will Ferrell sur « Moi, député » aussi me suis-je logiquement précipité sur « Frangins malgré eux » réalisé en 2008 par Adam Mc Kay.

« Frangins malgré eux » est une comédie loufoque américaine racontant comment le quotidien de deux presque quadragénaires vivant comme des adolescents de quinze ans va se trouver bouleversé par le remariage tardif de leurs parents respectifs.

Ex prodige du chant, Brennan (Will Ferrell) suit sa mère Nancy Duff (Mary Steenburgen) pour aller habiter chez son nouveau mari Robert Doback (Richard Jenkins), docteur spécialisé en prothèses auditives.

Chez les Doback, Brennan rencontre Dale (John C Reilly) le fils de Robert, qui se montre d’entrée agressif comme un jeune loup dont le tanière se trouverait menacée par un intrus.

Mais Brennan, lui opposé à ce déménagement est lui-même agressif et très désagréable avec son hôte.

Pourtant la cohabitation va devoir se faire, ne serait ce que par nécessité.

Lorsque Brennan touche à la sacro-sainte batterie de Dale, une bagarre sévère éclate entre les deux hommes-garçons, ce qui ameute pratiquement tout le voisinage.

Rappelés à l’ordre par leurs parents, les deux adolescents attardés sont forcés à établir un cessez le feu.

La situation va pourtant changer lorsque Derek (Adam Scott) le frère de Brennan, arrogant vendeur d’hélicoptères, va à l’occasion d’un diner en famille, insuffler au nouveau couple, l’idée vicieuse de vendre leur maison pour réaliser un tour du monde en bateau.

Convaincu par le bagout de Derek, Robert et Nancy acceptent, ce qui leur donne de surcroit une motivation supplémentaire pour mettre au boulot leurs deux fainéants de fils.

Lorsque Derek fait irruption dans la cabane ou Dale entrepose ses magazines porno vintage et vient narguer les deux frangins, ce dernier explose et décoche une terrible droite au frère de Brennan.

Cet acte produit un effet inattendu sur Alice (Kathryn Hahn) la femme de Derek qui se sent sexuellement attirée par ce comportement de male bestial.

Dale est donc quasiment violé par Alice qui lui réclame de toute force une relation adultérine afin de tromper l’ennui de son quotidien de femme mal mariée et les deux frangins comprennent donc que leur intérêt commun est de s’allier pour protéger leur vie de loosers assumés.

Brennan et Dale se découvrent alors quantités de points communs : les crises de somnambulisme ou ils se comportent en parfait hooligans, passion pour la musique, Star wars, l’Heroic fantasy, les Comics, le porno des années 70-80, le karaté dans le garage et les vieux films de Steven Seagal.

Déployant des trésors d’imagination, ils vont contrecarrer les plans de vente de Derek et soigneusement saborder tous leurs entretiens d’embauche.

Pourtant, la pression familiale sera plus forte, notamment après un violente dispute entre Brennan et Robert excédé par le comportement immature de son fils, ce qui aboutira au divorce entre Robert et Nancy.

Les deux compères finiront par devoir déménager, trouver un travail, Brennan étant embauché par son frère, odieux au possible, tandis que Dale travaillera comme sous traitant.

De plus, Brennan accepte de suivre une psychothérapie, même si il drague ouvertement sa psychiatre.

Prenant conscience de leurs responsabilités, les deux hommes donnent l’impression d’évoluer vers une vie plus « normale », Brennan demandant même à Derek de se voir confier l’organisation d’une grande réception de promotion à laquelle seront même conviés ses parents.

La réception commence bien, Dale assurant les buffets, puis le départ subite du groupe animant le show, pousse Dale et Brennan à monter sur scène pour sauver la situation.

Prenant confiance en lui, Brennan révèle son immense talent de chanteur avec Dale l’accompagnant à la batterie.

Le succès est immédiat et pousse le duo à se lancer dans le show business.

Dale et Brennan évoluent donc vers l’âge adulte tout en gardant leurs âmes d’enfant.

Ils prennent leur revanche sur la vie et concluent le film en passant à tabac une bande d’enfants qui les martyrisaient dans une scène des plus hilarantes.

En conclusion, « Frangins malgré eux » est un très bon film destinés aux trentenaires-quadragénaires, désireux de garder leur âme d’enfant et l’univers créatif et régressif des adolescents.

Ce coté vintage un brin nostalgique qui colle aux basques de ces deux loosers, rend le film prodigieusement attachant.

Bien entendu, les blagues sont souvent lourdes et vulgaires, mais fonctionnent la plupart du temps en raison de la formidable complicité entre Ferrell-Reilly.

Adolescents, étudiants-geeks, hommes-enfants, ce films est taillé pour vous et vos soirées bières-pizzas en tee shirt Star wars-Seigneurs des anneaux !

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 22:02

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Bascule vers la comédie américaine la plus loufoque avec « Ricky Bobby roi du circuit » de Adam Mc Kay.

Sorti en 2009 et directement atterri au rayon Dvd en France,  « Ricky Bobby roi du circuit » raconte l’histoire d’un champion de course automobile  appelé Ricky Bobby (Will Ferrell) habitué à truster les premières places des courses de Nascar, compétitions très populaires aux Etats Unis consistant à tourner à vive allure sur des anneaux de vitesse.

Tout semble en apparence réussir à Ricky, car outre la gloire et la richesse, il a pour épouse une belle blonde Carly (Leslie Bibb) qui lui a donné deux enfants au comportement agressif, et fait équipe avec son ami d’enfance Cal Naughton (John C Reilly).

La course automobile est en effet une vocation pour Ricky qui suit à la lettre l’adage de son père  Reese (Gary Cole) un pilote marginal l’ayant abandonné durant son enfance, qui lui disait que seule la première place importait.

Pourtant, Ricky va connaitre une première alerte quand un nouveau pilote français appelé Jean Girard (Sacha Baron Cohen) va être embauché par son patron pour lui faire concurrence.

Champion de formule un, Girard est homosexuel, fin, cultivé et arrogant comme tous les français (!).

Lors de la première rencontre avec Ricky, Girard lui casse le bras pour une stupide histoire de défi.

Une lutte à mort s’engage alors entre les deux hommes que tout semble opposer.

Contre toute attente, c’est Girard qui remporte le duel, éclaboussant de son talent les courses auxquelles participent les deux rivaux.

Au cours d’une d’entre elles, Ricky refusant l’idée même de la défaite a un terrible accident qui lui laisse de lourdes séquelles physiques et psychologiques.

Il se remet mais n’est plus que l’ombre du champion qu’il était autrefois.

Ebranlé psychologiquement il voit ses sponsors, sa femme et son ami Cal, le laisser tomber.

Lorsque que Ricky apprend que sa femme va se remarier avec Cal, la déchéance commence alors et il n’a d’autres choix que de se reconvertir en livreur de pizza.

Il se rapproche alors de sa mère vieillie et accepte l’aide de son père un bon à rien instable et drogué, qui le pousse à sa manière dure et déjantée à reprendre confiance en lui.

Après une difficile période ou Ricky apprend à conduire les yeux bandés, à semer la police ou a supporter la présence d’un couguar à ses cotés, il retrouve son ancienne collègue Susan (Amy Adams) qui lui redonne courage et amour.

Regonflé à bloc, Ricky revient sur les circuits avec son ancienne équipe de mécaniciens menée par Lucius Washington (Michael Clarke Duncan) et défie Girard.

Le match aura lieu dans un circuit rempli d’une foule déchainée.

Désobéissant aux consignes de son écurie, Cal honore l’ancienne amitié de son ami et l’aide à remonter sur Girard.

Après un duel à couteaux tirés, les deux voitures se percutent, laissant Ricky emporter la course à pied face à son rival.

La victoire de Ricky oblige le français à se retirer dignement pour une retraite souhaitée, mais le caractère illégal du succès remporté, fait de Cal, numéro 3 sur la ligne d’arrivée l’unique vainqueur.

C’est alors de bonne grâce que Ricky laisse son ami devenir le champion qu’il aurait toujours voulu être.

Le film se termine sur une scène de retrouvailles familiales avec Reese et Susan, intégrant la famille recomposée.

Et même les deux fils de Ricky semblent alors remis sur le droit chemin …

En conclusion, « Ricky Bobby roi du circuit » est un film volontairement régressif aux blagues lourdaudes.

Mc Kay ne fait pas dans la finesse et s’adresse à un public patriotique américain fan de gros cubes, de cheese burgers bien gras, de bière bon marché, et se retrouvant dans une vision caricaturale non dénuée de jalousie du français type, cultivé, arrogant, efféminé et jouisseur.

Les dialogues sont bien souvent volontairement débiles et rien ne vole bien haut y compris le duo d’acteur Ferrell-Reilly, garanti 100% rednecks bas du front shootés au hard rock  basique des années 80.

Pourtant, certaines scènes délirantes parviennent à se montrer amusantes (notamment celles de l’hôpital) et les courses de voitures réalisées par des équipes de professionnels chevronnés en mettent plein la vue.

On peut également penser à une version moins talentueuse et cynique de « Son of the bitch » (dont un des épisodes reprenait justement un duel entre le héros et un pilote français sponsorisé par Perrier).

A réserver donc aux fans d’humour gras du bide ou aux amateurs d’adrénaline mécanique.

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