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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 13:13

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Stoner rock toujours avec le « 4-way diablo » de Monster magnet sorti en 2007.

Après un « Monolithic baby » beaucoup plus direct influencé par le hard rock, le troisième et intermittent guitariste Phil Caivano quitte le groupe qui reste dans son format resserré avec Ed Mundell (guitare), Bob Pantella (batterie) et Jim Baglino (basse).

Pour l’anecdote, le chanteur leader-guitariste Dave Wyndorf fera une overdose pendant l’enregistrement du disque et manquera d’y laisser sa peau.

Avec sa pochette toujours Stoner mais bien macabre, « 4-way diablo » ouvre les hostilités avec un hard rock crade, énergique mais trop brouillon et sans éclat particulier.

La sanction est la même avec « Wall of fire » bouillant mais manquant d’efficacité et de structuration.

On est ensuite désarçonné par « You’re alive »  aux sonorités bien déglinguées comme l’esprit de Wyndorf pendant l’enregistrement.

Même si le groupe se pose et calme le jeu avec « Blow your mind » ou le plus spatial « Cyclone », cela ne suffit pas à relever le niveau plutôt faible des compositions.

Toujours dans un registre calme, la reprise des Rolling Stones« 2000 light years from home » s’avère plutôt relaxante, tandis que « No vacation » et la ballade « I’m calling you » se montrent d’une platitude absolue.

Monster magnet poursuit dans la même veine rock avec « Solid gold » transparent avant de proposer un envoutant instrumental au charme oriental «  Freeze and pixilliate » , seul morceau intéressant jusqu’alors.

La dernière ligne droite est constituée du spatial mollasson « A thousand stars » , du plus hard « Slap in the face » au groove efficace et enfin « Little bag of gloom » sonnant comme du Nick Cave, élégant, profond et caverneux.

En conclusion, « 4-way diablo » n’est pas un bon album.

Comme son chanteur alors en proie à de graves problèmes personnels, Monster magnet semble manquer de souffle et après avoir péniblement éructé trois titres de mauvais hard rock décousu, s’enlise dans une mélasse vaguement stoner sans aucun allant ni inspiration.

Les quelques éclats comme l’instrumental « Freeze and pixilliate » et l’étonnante épitaphe finale se montrent trop rares pour donner envie de rester englué dans cette bouillie musicale vraiment trop inconsistante.

Quelques fois c’est après avoir bien touché le fond qu’on peut repartir … ceci semble chose faite avec ce « 4-way diablo » à placer aux oubliettes.

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