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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 16:24

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En 2004, profitant du fort succès rencontré par « Mon beau- père et moi », Jay Roach récidive avec « Mon beau père, mes parents et moi ».

De manière astucieuse, Roach place cette fois l’objet du film non plus sur le terrain des Byrnes mais de la famille Focker avec la première rencontre organisée dans leur maison de Miami.

Mais Jack (Robert de Niro) a décidément plus d’un tour dans son sac a tout prévu et acheté un énorme camping car de luxe pour faire le voyage par la route et surtout pour demeurer indépendant de la famille adverse dont il se méfie au plus haut point.

Greg (Ben Stiller) et Pam (Teri Polo) sont donc contraints d’embarquer dans le camping car dirigé de main de maitre par Jack.

Donnée supplémentaire non négligeable, l’embarquement à bord du petit fils de Jack Titi Jack (Spencer Pickren) dont il a la garde et qu’il compte éduquer selon des principes d’éducation extrêmement stricts.

Bien entendu, des incidents mineurs mais hilarants émaillent le trajet et finalement tout ce petit monde arrive à bon port chez les Focker qui vivent dans une ambiance tropique-relax à l’opposé des Byrnes.

Embarrassé, Greg tente du mieux qu’il peut de contenir ses parents excentriques et désinhibés, mais ne peut éviter les gaffes de sa mère Rozalyn (Barbara Streisand) sexologue pour 3ième âge et de son père Bernie (Dustin Hoffman), ex avocat devenu père au foyer par choix personnel et fondu de capoeira.

Jack et sa femme Dina (Blythe Tanner) peinent à masquer leur gêne devant les allusions sexuelles appuyés du couple Focker, l’acharnement sexuel du chien des Focker sur le chat la Guigne et devant ce qu’il estime être une éducation laxiste centrée sur la médiocrité.

La tension monte d’un cran lorsqu’on évoque la relation amoureuse de jeunesse entre Greg et sa plantureuse gouvernante latino Isabel (Alanna Ubach) et ce n’est pas une désastreuse partie de football ou Jack se fait esquinter le dos par un Bernie incapable de comprendre la différence entre jeu et match de championnat.

A force de patience et d’humiliations, Greg parvient à calmer la jalousie naissante de Pam qui lui annonce qu’étant enceinte, il serait de bon ton d’avancer leur mariage sans prévenir Jack, très à cheval sur les principes.

Il devient donc difficile de manœuvrer sans éveiller les soupçons de l’ex agent de la CIA qui a de forts doutes quand à la capacité de Greg pour gérer un enfant, comme le montre sa désastreuse expérience avec Titi Jack, livré à tous les excès à la suite d’une grosse crise de pleurs.

Jack pousse même plus loin ses doutes quand il découvre Jorge (Ray Santiago) le fils de Isabel qui ressemble fortement à un Greg latino.

Tandis qu’il demande à un ami de la CIA de faire une analyse génétique comparative à base de prélèvements sur Jorge et Greg, Jack va jusqu’à injecter à Greg du sérum de vérité dans une soirée amicale dans un bar à ambiance.

Sous influence, Greg déballe tout et va jusqu’à reconnaitre la paternité de Jorge ce qui provoque le départ en furie de Jack qui prend la route avec son camping car direction retour.

Bernie et Greg partent à sa suite mais son arrêté par la un agent de police particulièrement zélé qui leur passe les menottes.

Quand Jack apprend par son collègue de la CIA que Jorge n’est pas le fils de Greg, il finit par faire demi tour et prête main forte à sa belle famille, ce qui aboutit à son arrestation et à un emprisonnement collectif.

Après que Rozalyn ait fait jouer ses relations, le trio est finalement libéré et un terrain d’entente est finalement trouvé.

Jack fait amende honorable et le mariage a finalement lieu entre Greg et Pam, avec Kevin Rawley (Owen Wilson) reconverti en rabbin pour entériner leur union.

En conclusion, « Mon beau-père, mes parents et moi » est sans doute le volet le plus faible de la trilogie (en cours).

Malgré leur bonne volonté et leur talents respectifs, Dustin Hoffman et Barbara Streisand volontiers outranciers et caricaturaux peinent à être aussi drôles que le tandem direct De Niro-Stiller doté lui d’un potentiel comique quasi insurpassable.

Bien entendu, le film reste plaisant et émaillé de gags sympathiques mais ne peut échapper à un léger gout de déjà vu.

Un film agréable donc mais qui n’atteint pas la totale réussite du premier opus.

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