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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 16:15

Spider_man_1980.jpg

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Changement de décennie avec « Spider-man, l’intégrale 1980 » avec aux manettes Marv Wolfman qui sera remplacé par Roger Stern, David Micheline avant un court retour du maitre en personne Stan Lee qui laissera finalement sa place à Denny O’Neil.

Au niveau des dessins, les changements sont aussi nombreux avec Keith Pollard, John Byrne, Alan Weiss, Franck Miller et enfin John Romita Jr.

Cette fameuse année 80 commence aussi mal que la précédente pour Spider-man qui est cette fois carrément privé de ses pouvoirs par un sérum que lui a injecté l’un des ses pires ennemis Mysterio, directeur de la clinique ou est finalement décédée May Parker, la tante adorée de Peter.

Ivre de colère et considérablement diminué en tant que super héros, Parker va enquêter dans le passé de sa tante pour en savoir plus sur les conditions étranges de son décès.

Dans cet épisode étrange et douloureux ramenant Spider-man à ses origines, Parker découvre que le cambrioleur qui a tué son oncle Ben, est également revenu pour rechercher un trésor prétendument enfoui sous la maison occupée par sa tante.

L’homme séquestre Parker pour lui faire avouer l’emplacement de ce trésor et lui révèle finalement après un récit assez entortillé que sa tante est finalement en vie.

C’en est trop pour Spider-man qui recouvrant peu à peu ses pouvoirs se déchaine contre le cambrioleur dans une volonté quasi meurtrière.

Fort heureusement il n’a pas à le tuer puisque l’homme décède d’un arrêt cardiaque ce qui clôt d’un happy end cette page douloureuse de l’histoire du héros.

Par la suite alors que Jonah Jameson l’affreux patron de Parker au Daily Bulge est interné pour dépression nerveuse, Spider-man s’associe avec le subversif Punisher aux méthodes plus radicales afin de mettre hors d’état de nuire un mafioso.

Plus intéressant est l’épisode suivant avec Dazzler, la sexy mutante maquillée comme une chanteuse disco des années 70 manipulée par le revenant Luminex qui se nourrit de la lumière que la belle produit à partir du son.

Même si Spider-man contre Luminex de manière un peu trop facile, cet épisode original avec un ennemi de fort calibre se déguste avec grand plaisir.

Dans un registre encore plus récréatif instauré par Micheline, on retrouve également la Chatte Noire, en voleuse de charme qui dérobe des objets d’art pour … faire plaisir à Spider-man !

Si du coté de sa vie de super héros, Spider-man est irréprochable en revanche du coté de sa vie privée c’est toujours le marasme avec une étudiante  de première année qui le manipule pour avoir les sujets de partiels et un traitement très humiliant pour la pauvre Debbie Whitman systématiquement éconduite par Parker sans ménagement aucun.

L’équipe artistique est  ensuite renouvelée, Micheline cédant la place à Stern et Byrne (mon dessinateur Marvel favori) prenant la place de Pollard.

Les aventures sont plus sombres lorsque l’on découvre que Jameson est manipulé mentalement par le scientifique Jonas Harrow.

Créateur de héros de seconde voir troisième zone comme kangourou, hammerhead ou feu follet, Harrow a en effet fabriqué une machine à manipuler les émotions.

Spider-man le met pourtant en échec en serrant les dents, sauvant ainsi son ancien patron toujours aussi ingrat à son encontre !

Place ensuite au maitre Stan Lee pour un épisode sympathique mais assez faible ou Mesmero le mutant télépathe frustré de ne pas connaitre du succès dans sa carrière de music-hall décide de replonger dans la criminalité.

Spider-man défait cet ennemi ayant donné du fil à retordre aux X-men avec une décevante  facilité.

Denny O’Neil et Jon Romita Jr prennent ensuite la relève pour un plaisant épisode consacré à Fusion, créature nucléaire née de la fusion de deux jumeaux, l’un scientifique ivre de pouvoir l’autre simple balayeur plus pacifiste.

Cette créature absorbant de toute forme d’énergie et capable de devenir aussi grand que King Kong fait un ennemi véritablement spectaculaire à la personnalité schizophrénique des plus intéressantes.

Vient ensuite Alan Weiss au dessin pour un bon épisode consacré à Kraven, l’un des ennemis les plus nobles de Spider-man en raison d’un certain code de l’honneur, celui du chasseur.

Avec Miller en soutien d’O’Neil, Spider-man se lance ensuite dans une passionnante aventure pour prêter main forte au Docteur Strange, retenu en otage par un scientifique Dilby mué en redoutable sorcier par les efforts conjurés du Docteur Fatalis et du démon Dormammu.

Dans ce superbe univers empli de magie, Spider-man s’en sort plutôt honorablement, contrant les plans de Dilby pour amener l’humanité à une mystérieuse mutation et permettant à Strange de le vaincre en combat de sorcier.

On revient à du plus modeste pour finir avec John Romita Jr pour l’arrestation de Bowery escroc désireux de prendre le contrôle du Daily Globe ou travaille Peter Parker avant une belle empoignade contre le Prince des Mers, protégeant son monde sous marin contre l’implantation d’une centrale électrique marine.

A cette occasion, il est toujours un peu irritant de voir un héros ayant plusieurs fois fait jeu égal avec Hulk ou même Iron-man se faire ridiculiser par un adversaire aussi modeste que Spider-man.


En conclusion, contrairement aux autres années, « Spider-man, l’intégrale 1980 »  est un très bon cru ou la pléthore de scénaristes de premier rang apportent de très bonnes histoires variées, prenantes ou tout simplement amusantes avec l’incorporation d’autres personnages (Punisher, la Chatte Noire, Dazzler, Namor) apportant une bonne dose de sang neuf.

Dans ce domaine ultra créatif et enthousiasmant,  le must est incontestablement atteint avec l’épisode conçu par Miller et cette formidable incartade dans un monde sombre et mystique auquel Spider-man est habituellement étranger.

Coté dessin, on appréciera le style propre et clair de Romita Jr, celui supérieur de Byrne même si l’histoire pour laquelle il le met à profit est à vrai dire plutôt décevante.

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 15:06

Spider_man_1979.jpg2

 

 

La suite des aventures de l‘homme araignée avec « Spider-man, l’intégrale 1979 » ou officient Bill Mantlo et Tony Isabella au scenario avec toute une tripotée de dessinateurs Jim Mooney, Franck Miller, Lee Elias, Mike Esposito, Rich Buckler.

Le lecteur est ici tout de suite dans le vif du sujet puisque le plus urbain des super héros se trouve immédiatement en grande difficulté car atteint de cécité après avoir été frappé par une rafale optique du Maraudeur masqué, super criminel désirant par ses capacités scientifiques prendre le contrôle de la Maggia.

Outre son casque, le Maraudeur utilise comme homme de main un étrange androïde appelé le Tri-man doté d’une force surhumaine et capable de se transformer en avion voir en bombe.

Privé de sa vue, Spider-man n’est plus que l’ombre de lui-même, manquant de chuter dans ses évolutions aériennes au milieu des gratte ciels new yorkais.

Complètement désespéré, il reçoit l’aide de Daredevil qui le rassure quand à sa prochaine guérison et lui apprend à mieux utiliser ses hyper sens arachnéens pour compenser son handicap.

A eux deux et sous la plume de Miller, les super héros mettent en déroute les plans du Maraudeur qui avait implanté une bombe nucléaire dans son Tri-man en menaçant de la jeter contre New-York.

Miller rend ensuite le crayon à Mooney pour la suite des aventures de l’homme araignée.

A peine tiré d‘affaire, Spider-man est sérieusement menacé par Carrion, monstrueux clone cadavérique du Professeur Warren ex professeur de biologie devenu le Chacal puis tué au cours d‘un combat contre le Tisseur, que ses pouvoirs (intangibilité, destruction de tout corps organique par toucher, force surhumaine, téléportations, télépathie limitée)  rendent beaucoup trop fort pour notre monte en l’air.

L’aide que lui apporte le Tigre blanc est insuffisante et Spider-man échappe par miracle à une sorte d’amibe crée par Carrion afin de cloner ses pouvoirs.

Spider-man retourne l’amibe contre Carrion qui annule fort heureusement les pouvoirs de son créateur et lui permet de se débarrasser d’un ennemi cauchemardesque.

L’épisode suivant avec l’apparition d’un nouveau criminel appelé Iguana (sorte de Lézard bis en plus méchant) ne dépasse pas le cadre de l’anecdotique.

Tout juste permet il de revoir le torturé Docteur Connors, criminel ambigu maudit par son terrible secret et d’éjecter en trois planches le sympathique porto ricain Hector Ayala alias le Tigre blanc, du cercle des amis de Peter Parker.

L’équipe de scénariste (Tony Isabella) et de dessinateurs (Lee Elias et Mike Esposito) est alors complètement changé pour un médiocre épisode autour de Psychum, faux criminel télépathe que Spider-man parvient à remettre dans le droit chemin.


On retrouve ensuite le duo Mantlo/Mooney pour l’affrontement d’un autre médiocre super criminel appelé l’Essaim, dont le corps est constitué d’abeilles mutantes !

Plus classique et efficace est le dernier épisode avec une lutte au couteau contre le Docteur Octopus plus fou que jamais et désireux de s’emparer d’un sous marin nucléaire américain.

En conclusion, dans la continuité des années précédentes, « Spider-man, l’intégrale 1979 » ne révèle pas d’intenses moments d’émotions dans la vie du monte en l’air arachnéen.

Seul l’apport sympathique de Miller qui apporte son univers avec Daredevil et le cadavre ambulant Carrion sauvent réellement de la dégringolade les aventures de Spidey.

Pour le reste, même si le travail de Mooney est propre, Spider-man affronte des ennemis peu crédibles (qu’on ne reverra du reste jamais) comme l’improbable Essaim, le fade Iguana ou le limite ridicule Psychum.

Pour les valeurs sures il reste ce bon vieux Doc Oc qu’on ressort des cartons mais ceci demeure au final tout juste moyen.

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 18:17

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En 1982, Franck Miller alors en plein état de grâce avec « Daredevil » s’associe avec le Monsieur X-men Chris Claremont pour produire un récit consacré à Wolverine qu’on retrouve sous le titre franchement passable  « Wolverine tome 3, je suis Wolverine ».

Le petit mutant griffu se retrouve encore une fois propulsé dans sa patrie de cœur le Japon pour s’enquérir de la santé de son amour Mariko Yashida.

Arrivé à Tokyo, Wolverine apprend que Mariko a été contrainte par son père le chef d’un des plus puissants clans du Japon de se marier.

Refusant de renoncer à son amour, Wolverine décide de la retrouver et découvre que malgré les maltraitances que lui fait subir son mari, Mariko n’a d’autres choix pour obéir au code de l’honneur japonais que d’accepter son sort.

Il affronte ensuite Shingen Yashida, le père de Mariko qui s’avère un maitre du sabre et qui profitant d’une faiblesse passagère l’humilie en combat singulier.

Logan se réveille dans la rue livré aux assassins de l’organisation terroriste ninja appelée la Main et ne doit son salut qu’à une mystérieuse femme appelée Yukio.

Travaillant en réalité pour Shingen, Yukio utilise Wolverine pour éliminer un rival de son maitre sous les yeux effarés de Mariko.

Chargée d’éliminer Wolverine, elle renonce pourtant à cette ultime mission en raison de l’attraction qui lie leurs deux personnalités sauvages.

S’apercevant de la manipulation, Wolverine reprend ses esprits et attaque Shingen en décimant la quasi-totalité des ses gardes du corps de la Main.

La revanche au sabre entre les deux hommes peut ainsi avoir lieu avec cette fois une lutte à mort dans un silence sépulcral qui aboutit cette fois à la mort du chef de clan.

Mariko prend alors subitement conscience des horreurs accomplies par son père et décide de s’affranchir de toute obligation envers lui.

Le récit se termine sur un happy end : un mariage entre Logan et sa dulcinée avec les X-men invités à la noce !

En conclusion, « Wolverine, tome 3, je suis Wolverine » est une solide histoire qui comblera tous les fans de Franck Miller dont on retrouve ici chaque parcelle de l’univers sombre et ce style graphique aussi sobre que précis et puissant dans des combats réglés au millimétre.

L’ambiance est ici propice au dépaysement, aux films d’arts martiaux et au raffinement de l’Asie séculaire.

Claremont et Miller révèlent une autre facette, presque moins bestiale du personnage, avec un sens de l’honneur prononcé et surtout le développement d’un sentiment amoureux assez inattendu.

Comme toujours avec Miller, les femmes sont généralement belles, dangereuses et sources de perdition pour le héros masculin qui se laisse gouverner par ses sentiments.

En ce sens, Yukio se rapproche par exemple d’une Elektra.

La bonne surprise est donc de voir que notre mutant macho et viril est un personnage suffisamment riche pour pouvoir également se couler dans un univers plus feutré et subtil comme celui des films asiatiques.

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