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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 18:19

3 Surfer_5.jpg

 

 

Dans l‘« Intégrale Surfer d’argent, tome 5 », un hommage est rendu à Jack Kirby dessinateur original et donc créateur du Surfer d’argent.

On revient donc en 1967 pour suivre une aventure fleuve revenant sur les origines du Surfer et surtout sur sa rébellion contre Galactus lorsqu’il s’aperçut que le demi dieu cosmique insensible à la pitié, s’apprêtait à dévorer sans sourciller la planète Terre et ses quatre milliards de vies humaines.

Le combat entre le maitre et son héraut est incroyablement intense et le Surfer vend chèrement sa peau, poussant tellement Galactus à bout qu’il consent à épargner la Terre tout en condamnant son serviteur à rester prisonnier sur ce monde étroit auquel rien ne le rattache.

La punition est plutôt sévère pour un être libre habitué à chevaucher l’immensité du cosmos à des vitesses supra luminiques et le Surfer ne va sur Terre aller que de déconvenues en déconvenues en découvrant l’aspect craintif, xénophobe et agressif de la nature humaine.

Pourtant Galactus va secrètement désirer faire revenir son héraut sur sa décision et tenter de le séduire en lui envoyant Ardina, son double féminin à la beauté solaire.

Esseulé et déprimé, le Surfer va se laisser fléchir par la belle tentation que représente Ardina avant de réaliser la supercherie.

De son coté, Ardina va contre toute attente tomber amoureuse de sa proie et devenir pour le coup un instrument complètement inutile pour son créateur.

La disparition d’Ardina est une déchirure immense pour le Surfer qui s’était profondément attaché à elle, et cette douleur est telle qu’elle parvient à émouvoir Galactus lui-même.

La puissante créature cosmique assouplit donc sa position, en proposant au Surfer d’épargner la Terre si il accepte de redevenir son héraut.

Conscient de sa destinée et surtout du non sens de sa vie sur Terre, le Surfer accepte et rejoint son maitre.

En bonus vient une ultime aventure (publiée en 1978) ou le Surfer de nouveau manipulé par ses sentiments, donne un corps à l’ordinateur vivant du Penseur fou appelé Quasimodo.

Mais une fois animé d’un corps surpuissant, Quasimodo (Quasi Motivational Destruct Organ) devient une machine à tuer capable de lancer de terribles rafales depuis son œil.

Le Surfer est donc obligé de reprendre ce qu’il a donné et  après une lutte haute en couleur transforme Quasimodo en statue ornant un gratte ciel New-yorkais.

En conclusion, « Intégrale Surfer d’argent, tome 5 », est une conclusion sympathique en forme d’hommage à Jack Kirby, père créateur (avec son vieux compère Stan Lee) de la plupart des personnages de comics de Marvel dans les années 60.

Les histoires entre Galactus et ses hérauts sont classiques mais d’une belle intensité dramatique avec des combats cosmiques hauts en couleur.

Quand au bonus de Quasimodo, il constitue un hommage plaisant au personnage pathétique crée par Victor Hugo dans son chef d’œuvre « Notre dame ».

Malgré la qualité des histoires et un coté vintage assez plaisant, je reste sur l’idée que le style plus élégant, fin et flamboyant de Sal Buscema convenait mieux à celui plus grossier de Kirby.

Ceci rend donc ce cinquième volume un peu moins culte que les meilleurs histoires (avec Méphisto, Loki et Galactus voir Fatalis notamment) des opus précédents.

Aujourd’hui plus de 40 ans après les premières histoires du Surfer crées par Lee, Kirby et Buscema, le mythe du Surfer reste plus vivace que jamais.

Pour ma part je gouterai toujours beaucoup, la folie, la démesure de cette histoire hippie cosmique ou la puissance visuelle des images psychédéliques n’a d’égale que la philosophie biblico-new âge du personnage.

A n’en pas douter, le Surfer et ses positions pacifico-mystiques n’ont pu naitre qu’à la fin des années 60 …

A suivre donc sur ce blog, pour de nouvelles aventures du super héros le plus passionnant jamais crée à mes yeux …

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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 08:53

4

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L’ « Intégrale Surfer d’argent, tome 4 », est consacrée à la deuxième moitié de l’année 1970.

Après un premier choc initial gentillet contre les 4 Fantastiques et en particulier contre la Torche humaine, sur le registre à présent inhabituel de la méprise et d’un héros solitaire et incompris persécuté par les humains, le Surfer retrouve son vieil ennemi Méphisto, qui devant l’inefficacité de ses sous fifres, décide de descendre lui-même sur Terre pour soumettre cette créature dont la noblesse d’âme le répugne.

Le Dieu du Mal propose un marché démoniaque au Surfer en le libérant en apparence de sa prison terrestre pour lui permettre de rejoindre sa bien aimée Shalla Bal restée sur la planète Zenn-la.

Mais arrivée sur Zenn-la, le Surfer s’aperçoit que sa bien aimée a été dans le même temps enlevée par Méphisto qui lui propose de lui rendre Shalla-Bal en échange de la soumission de son âme.

Le Surfer refuse et engage une lutte fantastique contre Méphisto.

Même si son pouvoir cosmique n’est pas suffisant pour blesser l’un des êtres les plus puissants de l’Univers, les déploiements d’énergie sont tels qu’ils attirent l’attention du directeur du S.H.I.E.L.D, le bougon Nick Fury.

Contré par Méphisto, et soumis à l’atroce chantage de voir Shalla-Bal seule et abandonnée sur Terre, le Surfer plie en apparence et accepte de se soumettre.

En gage de son obéissance, Méphisto lui demande de détruire le S.H.I.E.L.D tout en plaçant secrètement Shalla-Bal dans la base de l’organisation militaire secrète américaine afin que le Surfer tue involontairement son amour.

Opposé à la farouche résistance du S.H.I.E.L.D, le Surfer retrouve son vieil ennemi à l’intérieur de la base et se fait de nouveau torturer lorsqu’il téléporte à nouveau Shalla-Bal vers une destination inconnue.

Ensuite John Buscema cède ensuite les crayons au dessinateur initial Jack Kirby au style reconnaissable entre mille pour une incursion du Surfer d’argent au royaume des Inhumains.

En réalité, le Surfer tombe à nouveau en pleine guerre civile entre le monarque Flèche noire et son demi frère Maximus et est aussi agressé sur la Lune que sur la Terre.

Après avoir combattu la quasi-totalité des Inhumains (homme cheval, volant, plante, le karateka Karnak, la chevelue Médusa, le bélier humain Gorgogne et même l’homme poisson Triton) le Surfer quitte avec un fort sentiment de colère ce monde qui le rejette.

La dernière aventure, parue ultérieurement (1988) avec John Buscema au dessin, est la plus flamboyante et épique de toutes.

Le Surfer y rencontre la belle Nova, ancienne humaine ayant acceptée de devenir le héraut de Galactus.

Après avoir batifolé et rivalisé de vitesse dans le cosmos avec cette créature solaire, le Surfer réalise que Nova a été influencé par Méphisto pour désigner à Galactus des mondes habités et semer ainsi la destruction dans tous l’univers.

Le Surfer tente donc d’arrêter Nova dans une bataille épique avant que Méphisto lui-même ne l’agresse.

Malgré sa farouche résistance, le Surfer est surclassé par le dieu du Mal, qui lui propose de libérer Nova de son emprise en échange de son âme.

Le Surfer n’a d’autre choix que d’accepter ce marché insensé et se retrouve piégé en enfer ou il subit les tourments du cruel Méphisto.

Contre toute attente, Nova appelle Galactus à la rescousse qui pénètre en enfer pour venir chercher le Surfer.

Le combat entre Méphisto et Galactus dépasse l’entendement, secouant même l’Univers entier.

De force égale, Méphisto a peu de prise sur un être sans âme comme Galactus et insensible à la notion de bien et de mal.

Lorsqu’il comprend que Galactus s’apprête à dévorer les Enfers, Méphisto plie et laisse partir le Surfer.

En conclusion, l‘« Intégrale Surfer d’argent, tome 4 » marque une belle remontée de l’intérêt des aventures du vagabond de l’espace principalement en raison des multiples intervention du dieu du mal en personne qui vient persécuter l’âme noble, pure et généreuse de son ennemi.

L’idée de provoquer une rencontre entre Inhumains et Surfer est à la base excellente mais on reste un peu sur sa faim alors que le Surfer n’affronte pas le seul Inhumain qui aurait pu peut être rivaliser avec son pouvoir, le monarque muet Flèche noire.

En sublime cerise sur le gâteau, l’aventure finale surpasse en splendeur tout ce qui avait était réalisé jusqu’alors avec de magnifiques paysages cosmiques et une hallucinante confrontation à l’échelle de l’Univers entre Méphisto et Galactus.

Ce tome 4 a donc de quoi ragaillardir et donner à rêver à de longs et beaux voyages stellaires  …

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 11:23

4

  Iron_man_1963_1964-copie-4.jpg

 

Après les premiers Hulk, Spider-man et les X-men, voici un autre grand moment de l’histoire de comic books avec « Iron-man, l’intégrale 1963-1964 » soit les tous premiers épisodes narrant la naissance du super héros en armure.

Même si Jack Kirby est associé aux cotés de l’inévitable Stan Lee à la genèse d’Iron-man, c’est surtout Don Heck qui fut le premier à donner vie à l’homme de fer.

On découvre donc la vie d’un industriel milliardaire américain Tony Stark, dont le génie scientifique permet à son entreprise Stark industries de décrocher d’énormes contrats avec la défense américaine.

Bel homme, séducteur et sur de lui, Stark est également un patriote qui met ses dons d’inventeurs au service de son pays dans la course à l’armement contre le bloc communiste sino-soviétique.

Mais le destin du génial play boy bascule lorsqu’il est capturé au Viet Nam par un chef de guerre communiste appelé Wong Chu.

Wong Chu fait demande à Stark de lui fabriquer des armes en faisant pression sur son état de santé critique depuis qu’il a appris qu’il avait un éclat d’obus enfiché dans une région prêt du cœur.

Désespéré, Stark s’allie avec un savant chinois également détenu, le professeur Yinsen pour fabriquer une armure de fer disposant d’une électronique complexe capable de maintenir son cœur en vie.

Devenu le premier Iron-man, Stark parvient à échapper à ses bourreaux même si Yinsen doit se sacrifier pour permettre son évasion.

Revenu aux Etats unis, Stark contraint de porter en permanence la plaque de métal maintenant son cœur en vie et à recharger périodiquement ses batteries, décide de mener une double vie en tant qu’Iron-man, garde du corps officiel de Tony Stark, défenseurs des intérêts de son patron et par ricochet du gouvernement américain.

Le premier Iron-man ressemble plutôt à un bibendum, son armure est lourde, grossière, ses pouvoirs résidant dans ses rayons répulseurs, sa force surhumaine mais surtout l’intelligence aiguisée de son propriétaire.

Iron-man défait d’abord Gargantus, un énorme robot néandertalien envoyé par une race extra terrestre pour dominer les humains puis le ridicule Docteur Strange, super criminel capable de la manipuler à l’aide d’un dispositif électronique.

Puis vient le tour des ennemis idéologiques comme le Barbare rouge, général soviétique utilisant les dons de camouflage d’un espion appelé Acteur pour usurper l’identité de Stark et tenter de dérober ses secrets technologiques.

Bien que l’Acteur ait découvert la double identité de Stark, la bêtise de son patron le fait éliminer avant qu’il ne puisse révéler le secret à ses ennemis.

Les aventures du héros sont variées avec une intrusion dans l’infra monde des de Kala, reine des Atlantes qu’Iron-man empêche d’envahir la terre ou bien dans l’Egypte des pharaons, ou il apporte son aide à la reine Cléopâtre aux prises avec un sorcier ennemi appelé Hatap.

Plus classiquement, Iron-man défait des super criminels américains comme l’acrobate Epouvantail, Jack Frost, scientifique manipulateur du froid, le Melter seul capable d’abimer son armure à l’aide de son rayon à haute chaleur ou le dangereux Docteur Doll, capable de manipuler les être humains à l’aide de poupées façonnées à leur effigie.

Du coté de sa vie privée, il embauche Harry Hogan, surnommé Happy comme chauffeur et homme à tout faire.

Ex boxeur raté, Happy est un costaud un peu lourd mais fidèle et courageux, qui sauvera plus d’une fois la vie à son patron.

Amoureux de Virginia Pepper Potts, la secrétaire de Stark, il souffrira longtemps du fait que la belle ait une préférence marquée pour son insaisissable patron.

La menace rouge prend un tour plus étoffé avec l’arrivée de la Dynamo Pourpre alias le professeur Vanko, alter égo soviétique d’Iron man, dont l’armure bien que moins perfectionnée, lui posera quelques difficultés par sa capacité à créer des courants à haute intensité.

Après avoir vaincu son rival, Iron-man parviendra astucieusement à le retourner contre ses anciens patrons et à faire passer son génie scientifique à l’Ouest.

Avec l’Homme de Titanium et dans une moindre mesure la Licorne, la Dynamo Pourpre fera partie des ennemis soviétiques historiques d’Iron man.

Stark n’a de cesse d’améliorer son armure et finit par adopter un modèle rouge et or moins encombrant, lui assurant plus d’autonomie, de résistance et de manœuvrabilité.

Il teste son nouvel équipement sur Angel des X-men, devenu agressif à la suite d’une invraisemblable expositions à des radiations nucléaires puis affronte son plus dangereux rival, le Mandarin.

Le Mandarin est un scientifique chinois qui a pu maitriser la technologie d’un vaisseau spatial extra terrestre et qui possède dix anneaux dotés chacun d’un pouvoir particulier.

Aussi génial et bien armé que Stark, il est également un des meilleurs karateka au monde et est capable de briser l’armure d’Iron man d’un coup bien placé.

Iron-man le défait une première fois dans son château ce qui inaugurera une suite quasiment sans fin de duels acharnés entre les deux hommes.

Aux Etats unis il doit pour la première fois faire face à l’espionne russe Natacha Roumanov alias la Veuve noire, superbe jeune femme envoyée par les soviétiques pour l’éliminer.

La Veuve noire obligera Vanko à se sacrifier pour sauver Iron-man d’une deuxième Dynamo Pourpre et séduira l’archer américain Œil-de-Faucon pour le forcer à combattre son ennemi.

Outre les combats avec Œil-de-Faucon et son agaçant arsenal de flèches gadgets, le grand moment de la fin de cette intégrale est le choc avec Captain america que Iron-man confond avec le super criminel Caméléon passé maitre dans l’art du déguisement.

En conclusion, à ma grande surprise « Iron-man, l’intégrale 1963-1964 » s’est avéré beaucoup plus plaisant que je ne le pensais.

Bien entendu les affrontements contre les espions et super criminels communistes sont risibles avec une de forts relents de propagande, mais Marvel parvient à ne pas franchir le point de non retour en apportant juste ce qu’il faut de nuance.

Les aventures d’Iron-man sont exceptionnellement variées et le nombre de ses ennemis parait être quasiment sans fin, certains comme la Licorne, la Dynamo pourpre, le Melter, Jack Frost (qui deviendra Blizzard !) ou l’immortel Mandarin, deviendront d’authentiques stars du panthéon Marvel.

Alors qu’il pourrait être agaçant, Stark est rendu attirant par sa vulnérabilité cardiaque qui l’oblige à vivre dans le secret et  à dépendre de la technologie pour survivre.

Personnage flamboyant mais fuyant, le milliardaire est un héros au talon d’achille assez génial.

Si les scénario de Lee sont assez impeccables pour l’époque, le style de Heck est en revanche assez daté avec un trait assez simpliste et grossier.

Mais le reproche est aussi valable pour Kirby ou Ditko.

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 21:23

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« X-men, l’intégrale 1966 » appartient aux toutes premières histoires des X-men ancienne mouture écrites par le duo si prolifique Stan Lee-Jack Kirby.

Les X-men ici présents portent donc leurs vieux costumes bleus et jaunes assez grotesques aujourd’hui.

La Fauve n’a pas muté en monstre bleu, Marvel Girl n’est pas investie des pouvoirs du Phénix, Iceberg joue le rôle du teen ager complexé et peu sur de lui par contraste avec Angel fier et arrogant.

Seul Cyclope montre déjà un tempérament torturé avec la peur de perdre Jean qui a envie d’aller étudier à l’Université.

En 1966, les X-men font donc leurs gammes, mettant en échec le Moule Initial, chef des Sentinelles ayant échappé à son créateur Bolivar Trask pour créer une armée de robots destinée à dominer l’humanité.

A peine le Moule enseveli sous les décombres d’une base située sur une ile secrète,  que les X-men affaiblis par leurs blessures sont attaqués par leur plus terrible ennemi, Magnéto qui les enferme dans une montgolfière à destination de la stratosphère.

Les plans de Magnéto sont de créer une armée de mutants pour assouvir ses rêves de puissance.

Seule l’intervention courageuse d’Iceberg, laissé seul à l’hôpital, permet de donner le temps aux X-men d’échapper à leur piège fatal pour attaquer de front le terrible maitre du magnétisme.

Le professeur Xavier utilise alors ses phénoménales capacités télépathiques pour attirer le seul ennemi redouté par Magnéto, l’Etranger qui l’avait exilé sur une planète lointaine et qui le contrait à la fuite.

Puis sous la plume de Jay Gavin, les X-men combattent Calvin Franck, alias Mimic, étudiant qui à la suite d’un accident de laboratoire est capable de copier temporairement les pouvoirs de ses adversaires.

Le duo criminel composé des quasi invulnérables Unus et le Colosse contrôlés télépathiquement par un mystérieux ennemi extra terrestre appelé Lucifer donne du fil à retordre aux X-men en commettant des forfaits revêtus de leurs costumes pour monter la population contre eux.

Mais les véritables intentions de Lucifer sont de vaincre son ennemi Charles Xavier, seul terrien capable de contrer ses plans de préparation à une invasion terrestre.

Bien que très puissant, Lucifer semble œuvrer pour une créature encore plus puissante appelée Dominus avec qui il communique à distance.

Alertés par leur mentor fait prisonnier dans une base ultra technologique, les X-men volent à son secours et parviennent à l’issue d’une intrigue bien tarabiscotée à détruire les robots indispensables à la venue de Dominus.

Furieux contre son disciple, Dominus exile Lucifer et libère la Terre d’une sérieuse menace.

Les X-men affrontent ensuite une menace bien plus terre à terre, celle du Comte Nefaria, chef de l’organisation criminelle la Maggia qui les capture un par un en utilisant un groupe de super criminel composé de la Licorne au puissant rayon frontal, de l’Anguille capable de générer des chocs électriques, du Porc Epic au costume couverts d’épines et lanceur de gaz, de l’épouvantail acrobate dompteur de corbeaux et enfin du redoutable Homme plante capable de commander via son pistolet aux végétaux.

Nefaria use de chantage en emprisonnant la ville de Washington sous une bulle impénétrable pour forcer les gouvernement des Etats Unis à lui remettre une rançon et les X-men à rejoindre la Maggia.

Les X-men feignent de coopérer en allant chercher l’argent mais se heurtent aux troupes de Nefaria, ayant décidé sous l’impulsion de la Licorne de trahir leur employeur.

Travaillant en équipe, les X-men battent leurs ennemis et les livrent à l’armée américaine.

Xavier parvient à libérer Washington de la bulle et à duper Nefaria et la Licorne en conflit pour récupérer une fausse rançon.

Après le départ de Jean Grey pour l’Université, Werner Roth dessine des aventures ou nos héros affronte le ridicule Locuste, savant criminel capable de faire muter et de commander les insectes.

El Tigre, criminel ayant dérobé un pendentif lui donnant le pouvoir du dieu maya Kukulcan est un adversaire plus sérieux capable de contrôle télépathique et de projection d’énergie solaire mais est finalement vaincu dans la jungle d’Amérique Centrale par les X-men qui détruisent la source de son pouvoir.

La dernière histoire remet au gout du jour Mimic dressé cette fois par le Maitre des Maléfices pour s’en prendre aux X-men qui déjouent finalement relativement facilement la menace.

En conclusion, « X-men, l’intégrale 1966 » est globalement décevante.

Les histoires sont bêtes à en pleurer, les personnages trop schématiques, tout particulièrement les criminels presque toujours mégalomanes ivres de domination.

A ce titre les deux plus beaux ratés esthétiques sont pour moi Locuste et Lucifer, talonné de prêt par l’insipide Mimic.

L’histoire la plus intéressante demeure celle avec le Comte Néfaria et son équipe de choc composés d’ennemis aux pouvoirs variés.

On retrouve également avec plaisir le Colosse allié cette fois ci à Unus.

Les dessins de Kirby, particulièrement soignés, confèrent un certain charme certes désuet aux récits qui demeurent de toute façon bien faibles.

Pour ma part pas de comparaison possible avec l’épopée Claremont-Byrne.

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