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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 21:50

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Délaissons quelque peu l’univers du comic book pour nous intéresser à une adaptation cinématographique particulièrement osée le « Troie » de Wolfgang Petersen.

Sorti en 2004, « Troie » est donc la version hollywoodienne de « L’Iliade » d’Homère ce qui a au moins le mérite de poser l’histoire dans un cadre en principe bien connu.

Ici, le beau, jeune et mince Paris (Orlando Bloom) séduit Hélène (Diane Kruger à la perfection plastique agaçante) la jeune femme du vieux roi de Sparte Ménélas (Brendon Gleeson) et l’emmène dans sa ville natale de Troie située en Asie mineure.

Malgré les réprimandes de son frère le musculeux Hector (Eric Bana), le couple est bien reçu par le roi Priam (Peter O’Toole) qui les prend sous sa protection.

Cet enlèvement déchaine bien entendu la colère de Ménélas qui rallie à lui le puissant roi de Mycènes Agamemnon (Brian Cox) et l’essentiel des autres cités grecques pour former une puissante armée de 40 000 hommes et partir par la mer à l’assaut de la ville.

Avant de partir, le rusé Ulysse (Sean Bean) s’arrange pour flatter l’orgueil du meilleur guerrier de Grèce, l’invulnérable demi dieu Achille (Brad Pitt) et le pousser à rejoindre l’expédition pour se couvrir d’une gloire éternelle.

Achille emmène avec lui son cousin Patrocle (Garettt Hedlund) qui a hâte de prouver sa valeur au combat avec les Myrmidons.

Le fougueux héros grec est le premier à pénétrer sur les rivages troyens et prend d’assaut avec une belle maestria un temple d’Apollon après avoir massacré tous les prêtres et avoir croisé fugacement Hector.

Achille capture une jeune prêtresse, Briséis (Rose Byrne) qui n’est autre qu’une des filles de Priam.

Tombant sous le charme de la belle brune, Achille la prend sous sa protection en écartant les autres soldats grecs rêvant d’assouvir leurs bas instincts.

Sous l’impulsion d’Agamemnon, les hoplites grecs attaquent la ville fortifiée mais se heurtent à d’infranchissables murailles sur lesquels des archers abattent sur eux des pluies de flèches.

Afin d’épargner les hommes, on choisit donc la voie de l’honneur avec un duel singulier entre Ménélas et Paris.

Le jeune homme ne fait pas le poids contre un guerrier aussi expérimenté que le vieux roi et blessé quémande l’aide d’Hector qui tue Ménélas, déclenchant une mêlée générale.

Menés par un Hector déchainé qui tue le géant Ajax (Tyler Mane) et combine tirs de flèches et charge d’hoplites, les Troyens battent les Grecs et les repoussent jusqu’à la mer.

Convaincu par Briséis de l’inutilité de cette guerre, Achille semble près à regagner sa terre natale, mais lorsqu’il apprend que le fier Patrocle a endossé son armure pour s’illustrer au combat et a péri sous les coups d’Hector, il clame vengeance.

Le duel singulier avec Hector aura lieu devant les murailles de la ville et après un combat spectaculaire, Achille tue son rival et traine sa dépouille sur son char pour l’humilier.

Rassasié de violence et touché par la démarche de Priam qui sort de sa retraite pour venir chercher le corps de son fils et sa fille, Achille rend hommage à ses adversaires tout en maudissant la brutalité sauvage de Agamemnon.

Ce sera une ruse d’Ulysse qui permettra au Grecs de s’introduire dans la ville imprenable en se dissimulant à l’intérieur d’un immense cheval en bois que les Troyens prennent pour une offrande à Poséidon.

La nuit tombée, les soldats du cheval tuent les gardes et ouvrent les portes de la ville à leurs camarades cachées près des cotes.

C’est alors la bagarre générale à l’intérieur de la ville, Priam est tué par Agamemnon lui-même tué par Briséis

Achille est touché par une flèche de Paris décoché sur son seul membre vulnérable, son fameux talon et meurt dans les bras de sa chère Briséis.

Il reçoit des funérailles digne du grand guerrier qu’il était tandis que Hélène et Andromaque (Saffron Burrows) la femme d’Hector parviennent à s’échapper par des sous terrains.

En conclusion, « Troie » est l’archétype du film à gros budget faisant de l’œuvre du légendaire Homère un film d’action ultra calibré et aussi huilé que la musculature d’un Brad Pitt plus gonflé que jamais aux stéroïdes.

Même si l’aspect spirituel du récit avec les interventions des dieux soutenant tels ou tels camps est complètement oblitéré, il faut reconnaitre que Petersen déploie une jolie efficacité prenant toute sa mesure dans l’ampleur des combats à grande échelle.

Pour ce qui est des acteurs, on reste tout de même sur sa faim au milieu de bellâtres body buildés s’aimant visiblement beaucoup (Eric Bana et ce même Pitt) ou d’actrices à la plastique parfaites comme Kruger ou Burrows.

Quand en plus on considère que l’histoire d’amour homosexuelle entre Achille et Patrocle est complètement gommée au profit d’une amourette façon Roméo et Juliette plus politiquement correcte, on a donc l’impression d’assister à une grande machinerie américaine manquant sérieusement de piquant.

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 16:32

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Comme conséquence logique de mon engouement pour l’œuvre de Frank Miller, il était logique que je chronique l’adaptation cinématographique de « 300 » par Zack Snyder en 2006.

L’histoire, ultra rabâchée est une libre adaptation d’un fait historique, la bataille des Thermopyles qui -480 avant JC, opposa dans un étroit défilé rocheux grec, un bataillon d’élites de hoplites spartiates commandés par Léonidas, à l’immense armée perse de Xerxès composée de 250 000 hommes.

Miller ayant déjà transposé cette lutte héroïque du David contre Goliath dans un comic book à l’atmosphère unique, sert ici de conseiller pour que Snyder adapte le comic en film visuellement audacieux.

Ici en effet Léonidas (Gérard Butler) est un roi musculeux et charismatique, qui élimine de manière spectaculaire les émissaires de l’empereur Xerxès venus acheter sa soumission en échange de titres.

Comprenant que cet acte condamne irrémédiablement Sparte à entrer en guerre, Léonidas consulte le conseil des Ephores, vieux maitres de l’Oracle, qui corrompus par les agents de Xerxès tentent de le décourager.

Mais Léonidas passe outre la décision du conseil et part avec une petite troupe de 300 des meilleurs guerriers de Sparte affronter l’envahisseur, ignorant que le politicien Théron (Dominic West) resté dans la ville est un agent double à la solde des Perses.

Léonidas laisse sa femme, la fière reine Gorgo (Leana Headey) et son fils assurer l’interim tandis qu’il tente de bloquer l’innombrable armée de son ennemi dans l’étroit défilé rocheux des Thermopyles.

Rejoint par les Arcadiens qui les secondes en efficaces auxiliaires, les Spartiates organisent alors une incroyable résistance en basant leurs techniques de combat sur la fameuse formation en phalange, faisant des soldats du rang, un collectif aussi hermétiquement destructeur qu’un char d’assaut.

En face, les Perses trop surs d’eux qui attaquent de manière désordonnée se font tailler en pièces et subissent de cinglants revers.

Après le premier jour, Léonidas est approché par Ephialtès (Andrew Tiernan) ex spartiate banni en raison de sa difformité physique.

Malgré sa motivation à intégrer la phalange, Ephialtès est refusé en raison de sa faiblesse et prend très mal cet échec, se jurant de trahir son ex roi.

Xerxès (Rodrigo Santoro) représenté sous les traits d’un être longiligne, orgueilleux et efféminé s’offusque de la résistance obstiné de Léonidas et déchaine sur lui ses meilleurs troupes, les Immortels, soldats d’élites masqués à l’apparence de djinns, qui sont également tués après des combats acharnés.

Viennent ensuite des énormes animaux (rhinocéros, éléphants) malhabiles sur ses pentes escarpés, des sorciers lanceurs de bombes explosives et même un géant difforme à la force surhumaine à deux doigts de tuer Léonidas.

A chaque fois, malgré d’importantes pertes, les Spartiates font face.

Ce sera la trahison de Ephialtès acheté par le lucre et l’argent qui indiquera un passage aux Perses qui sera seul à l’origine de l’encerclement des Spartiates.

Mais entre deux, Gorgo est parvenue à démontrer la trahison de Théron au conseil de la Grèce, provoquant un sursaut d’orgueil des cités helléniques prêtes à se coaliser pour vaincre l’envahisseur.

Lors d’un ultime face à face, Léonidas fait mine de se rendre à Xerxès, pour lui lancer sa lance et passer à deux doigts de l’éliminer.

Il paye de sa vie cette audace et est percé de flèches, comme ses camarades.

Mais ce sacrifice héroïque et la légende en résultant, entraine la mise en marche de toute la Grèce …

En conclusion, « 300 » est un film assez incroyable remettant au gout du jour un genre qu’on pensait ranger aux oubliettes, le péplum.

Snyder habille l’œuvre de Miller d’un visuel éblouissant pour offrir des combats grandioses dans une atmosphère sombre et sanglante.

Le film est simple, mais très prenant et d’une puissance inouïe.

L’héroïsme des Spartiates, peuple de soldats cultivant une excellence guerrière par l’exercice de coutumes particulièrement rudes (vie à la dure, entrainement et châtiment des enfants, élimination des faibles) est mis en lumière avec en toile de fond la lutte pour le monde grecque ou les citoyens sont libres et les femmes relativement émancipées.

En face, Xerxès est un tyran antique type, régnant par un mélange de cruauté, de grandeur et de générosité sur des troupes réduites en esclavages et combattant sous la menace du fouet.

Certains esprits chagrins virent en « 300 » un film raciste alors qu’il n’évoque qu’un fait historique magnifiant le courage, l’esprit de sacrifice d’un petit nombre pour préserver leur idéal.

Impossible de ne pas se laisser emporter dans cette fresque grandiose, au visuel fantastiquement osé, mélangeant mystères de l’orient et de l’antiquité pour créer un monde guerrier ou la mort en héros (jeune au combat) est réputée être l’avènement suprême de l’existence.

A voir et à revoir donc pour s’insuffler un surcroit de courage dans les moments difficiles.

 

Le meilleur film de Snyder et l'une des meilleures adaptations de Miller pour moi.

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 19:01

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L’adaptation cinématographique de Zack Snyder fit connaitre la bande dessinée « 300 » de Frank Miller au grand public mais il peut être intéressant six années après le phénoménal succès du film de s’intéresser à l’œuvre originale parue en 1998 chez Dark horse comics.

« 300 » raconte donc très librement la légendaire bataille des Thermopyles au V ième siècle avant Jésus Christ ou un petit bataillon de 300 spartiates et quelques auxiliaires grecs (Thébains et Théspiens) tirent en échec l’innombrable armée de l’empereur Perse Xerxès (plus de 200 000 hommes ) venu envahir la florissante Grèce qui se montrait trop indépendante à son gout.

Léonidas 1er , roi de Sparte, refuse tout net la demande de soumission émise par un ambassadeur envoyé par Xerxès  et l’élimine physiquement ce qui de fait déclenche la guerre.

Après avoir constaté que les magistrats de Sparte appelés les Ephores sont des crapules vicieuses corrompues par l’argent du grand roi, Léonidas rassemble ses meilleurs guerriers hoplites, dit au revoir à ses proches et abandonne tout pour tenter de bloquer l’avance perse dans un étroit défilé montagneux (les Thermopyles) ou l’avantage nombre de ses adversaire sera annulé.

Si les dieux semblent être dans un premier temps favorables aux grecs avec une terrible tempête qui se lève et coule quelques trirèmes perses, c’est surtout l’incroyable vaillance et l’efficacité des hoplites spartiates qui font la différence, massacrant des soldats perses attaquant de manière sauvage et dispersée.

Les flèches qui pleuvent sur les spartiates ne les font pas fléchir et ils érigent un haut mur avec les cadavres de leurs ennemis.

Très vite, Xerxès comprend qu’il affaire à forte partie et tente de négocier avec Léonidas en lui offrant d’être l’empereur de la Grèce si il accepte de se soumettre à sa volonté mais le fier roi refuse le marché.

Xerxès envoie alors ses soldats d’élite, les Immortels masqués et des éléphants de combats qui sont tous massacrés par le bloc combat de la phalange spartiate.

C’est alors que survient la trahison d’Ephialtès, spartiate banni de la phalange en raison de sa difformité qui permet à Xerxès de prendre les Spartiates à revers en échange de promesses de gloire et de richesse.

Pris en tenailles et inexorablement éliminés, les Spartiates luttent jusqu’à la limite de leur force et acceptent de se sacrifier à l’image de Léonidas transpercé de mille flèches après avoir tenté dans un ultime baroud d’honneur de tuer Xerxès d’un coup de lance.

Les spartiates sont certes vaincus mais leur héroïsme sert à galvaniser la Grèce toute entière qui se soulève et qui provoquera la défaite des Perses en deux temps, sur la mer à Salamine puis sur la terre à Platées.

En conclusion, construite sur une trame historique simple mais d’une force inouïe, « 300 » est une excellente bande dessinée atypique exaltant  l’idéal grec d’hommes préférant mourir jeunes sur un acte glorieux plutôt que de perdre leur honneur.

Trop fier de sa culture pour plier, la petite Grèce vaincra l’immense armée perse de peuples hétéroclites souvent traités en esclaves et contraint à combattre contre leur volonté.

C’est d’ailleurs sur ce point que Miller place la supériorité des Spartiates, sur leur condition d’hommes libres, leurs liens étroits quasi familiaux qui accroit leur détermination jusqu’à les rendre quasi invincibles même si l’efficacité des techniques de la phalange grecque et la rudesse de l’éducation militaire spartiate sont à mon sens au moins aussi cruciales dans ce rapport de force.

Un mot enfin sur les dessins de Miller et l’encrage de sa femme Lynn Verley, à la fois fins et sobres, à mille lieues du délire exubérant du film de Snyder.

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 12:51

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Grand amateur de mythologie et de culture hellène, mais également du film « 300 » de Zack Snyder, je suis bien entendu aller avoir « Les immortels » de l’indien Tarsem Singh sorti sur les écrans en cette fin d’année 2011.

Disons le tout de go, la mythologie grecque d’Hésiode et d’Homère est ici allégrement trafiquée, déformée, amalgamée au profit d’une histoire forte et spectaculaire.

Le roi de Crète, Hypérion (Mickey Rourke !) est un tyran sanguinaire, avide de pouvoir qui reve de retrouver le fabuleux arc d’Epire forgé par Hephaistos, seul capable de réveiller les Titans retenus prisonniers sous le Mont Tartare à la suite de leur combat perdu contre les Dieux de l’Olympe.

A la tete d’une féroce armée de guerrier masqués appelées les Heraklions, il cherche à ce que l’Oracle Phèdre (Freida Pinto) du temple des Sibylles lui révèke ou est caché l’arc mas la jeune femme reste aussi muette que ses trois sœurs protectrices.

Du coté du Mont Tartare vit Thésée (Henry Cavill) qui doit faire valoir son habilité au combat pour que son origine batarde soit respectée.

Avertis par des soldats de la progression des Heraklions dans leur direction, les villageois  partent se retrancher derriere une haute muraille prêt du Mont Tartare.

Thésée est enrolé dans l’armée en raison de ses capacités guerrieres mais les Grecs sont trahis par l’un des leurs Lysandre qui révèle à Hyperion toutes les informations dont il a besoin.

Pour le remercier, Hyperion le défigure et le chatre.

Thésée est pris de cours lors du premier face à face avec les troupes d’Hyperion.

Hyperion excécute sa mère sous ses yeux, le capture et l’envoi travailler dans les mines de sel.

Il y rencontre le voleur Stavros (Stephen Dorff) , Phèdre et ses sœurs qui leur proposent un plan d’évasion.

Phèdre lit l’avenir glorieux de Thésée et se sent attirée par lui car il est le protégé des Dieux notament Zeus qui sous les traits d’un viel homme l’a formé.

Conscient d’ailleurs de la menace du reveil des Titans, Zeus interdit pourtant à ses enfants (Apollon, Athéna, Poseidon) d’intervenir dans le cours des événements, préférant leur faire confiance pour résoudre les problèmes seuls.

Pourtant Poséidon, Apollon et Athéna violent la régle et sauvent Thésée des plusieurs guet apens tendus par les soldats d’Hyperion ce qui provoque le courroux du père des Dieux.

En enterrant sa Mère dans le temps sacré, Thésée découvre l’arc d’Epire et doit combattre le Minotaure qui dans le film est un soldat d’élite d’Hyperion.

Après une lutte farouche, Thésée triomphe de la bete et la décapite.

Il a une liaison amoureuse avec Phèdre qui accepte de perdre sa virginité et ses dons d’oracle qui lui pésent comme un trop lourd fardeau.

Mais Hyperion décidement infernal parvient à récupérer l’arc divin et lance donc toutes ses troupes à l’assaut des portes du Mont Tartare.

Thésée rejoint les insurgés et malgré la passivité du Conseil, vient les galvaniser pour faire face aux féroces soldats d’Hyperion.

Son discours est une ode typique à l’heroisme grec, ou une mort précoce mais glorieuse est préférable à une vie longue sans honneur.

L’affrontement atteint alors des sommets de violence, ce qui n’empeche pas Hyperion doté de l’arc magique de pouvoir réveiller les Titans endormis.

Ceux-ci ressemblant à des indiens sanguinaires se montrent particulièrement féroces dans un combat hors du commun face aux Dieux Olympiens venus secourir les humains.

Alors que les Olympiens chutent les uns après les autres sous les coups des Titans et que Thésée lutte de maniére acharnée contre Hyperion, Zeus choisit d’ébranler les montagnes et provoque la destruction du Mont Tartare afin de neutraliser à tout jamais les Titans.

Thésée qui vient de tuer Hyperion et de venger sa Mère meurt donc en héros ensevli sous des tonnes de pierre.

Mais son fils Asamas, né de l’union avec Phèdre, grandit sous la protection de Zeus dans la mémoire glorieuse des exploits de son pére, terrasseur du Minotaure, d’Hyperion et sauveur de l’humanité.

En conclusion, « Les immortels » est une grande fresque d’aventure valant surtout le détour pour son ampleur et l’efficacité des ses effets spéciaux décuplés par le 3-D.

Bien entendu l’aspect mythologique est un peu bafoué, la plus grande déception concernant les Titans sensés etre des Géants aussi nobles que les Dieux et non des sauvageons primitfs et sanguinaires.

Les capacités des Dieux sont également insultés, ceux-ci s’abaissant la plupart du temps à des close combats au lieu de faire valoir leurs pouvoirs divins.

A priori Arès tout comme Athéna devraient être à peu prêt invincible au combat, Zeus user de la foudre, Poseidon soulever les mers ou invoquer d’invincibles monstres marins, Hadès utiliser le casque de son invisibilité et Apollon sa puissance solaire.

Il reste tout de meme une grande maestria technique de Singh, des images d’une beauté à couper le souffle et des combats sanguinaires évoquant les  « 300 » de Zack Snyder.

Les héros sont tout à fait convainquants que ce soit Cavill en beau mec athlétique, Rourke impressionnant en chef de guerre impitoyable ou Pinto à la beauté orientale purement ensorcelante.

Aussi malgré quelques imperfections, le passionné de culture héllène que je suis ne peux qu’apprécier ce type de divertissement.



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