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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 20:03

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Toujours curieux et féru de découvertes un peu à contre courant, je me suis plongé dans « Demons » le sixième album des Spiritual beggars sorti en 2005.

Fer de lance du mouvement Stoner rock initié au début des années 90, Spiritual beggars est un groupe suédois qui était en 2005 composé de cinq membres, le guitariste Michael Amott, le batteur Ludwig Witt à la batterie,  le bassiste Sharlee D’angelo, le claviériste Per Wilberg et le chanteur Jane Christofferson présent depuis 2002.

Connu pour ses pochette psychédélique généralement superbes, Spiritual beggars continue dans cette voie avec celle de « Demons » évoquant un masque démoniaque qu’on pourrait imaginer d’origine asiatique.

Après « Inner strength » courte introduction donnant le ton de l’album avec un son de guitare épais, lourd mais chaleureux, l’album débute vraiment avec « Throwing your life away » mid tempo hard pesant et sans surprise.

La ressemblance avec le groupe The cult me saute immédiatement aux yeux, d’autant plus que la voix de Christofferson ressemble fortement à celle de Ian Astbury.

La formule est reproduite avec « Salt in your wounds » avec toutefois une dynamique plus rapide et des riffs bien plus offensifs.

Une forte atmosphère des années 70 suinte par tous les pores de « One man army » qui passe bien tout en énergie fluide avant que l’apaisante ballade « Through the halls » ne révèle une facette plus mélodique du groupe.

Les morceaux s’enchainent, le haché « Treading water » sans relief apparent, « Dying everyday » qui parvient à insuffler plus d’émotion par la voix de Christofferson puis le plus lent « Born to die » et son extension au piano avec l’impression d’un groupe évoluant en mode pilotage automatique.

Retour au son graisseux sur « In my blood »  avec un chant dans un registre plus extrême et menaçant, sans que le résultat ne soit véritablement enthousiasmant.

Spiritual beggars continue à s’engluer dans sa mélasse sur le pénible « Elusive »  et on se demande pourquoi le groupe n’aère pas plus sa musique à l’image du « Sleeping with an eye open » plus léger ou de l’envoutant « No one heard » au son de clavier somptueux qui vient clôturer le disque.

En conclusion, ce n’est certainement pas avec « Demons » que je vais devenir un fan de Spiritual beggars.

« Demons »  possède certes un style immédiatement assimilable au Stoner avec ce hard rock des années 70 inventé par Black sabbath, lourd, lent et ses ambiances psychédéliques mais demeure pour moi trop monolithique et avec des compositions sans réelle inventivité.

Alors certes les riffs sont efficaces, l’énergie belle et bien présente, le chant d’un bon niveau quoi que trop similaire pour moi à celui de Ian Astbury de The cult mais il manque pour moi à « Demons » un supplément d’âme et d’inspiration pour séduire ou simplement étonner.

Un album réservé aux fans inconditionnels de ce style de musique qui feront je pense plus preuve d’indulgence que votre serviteur.

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