Envie d’un vent de fraicheur avec « Tyrannosaurus hives » d’un petit groupe suédois de garage punk nommé The hives.
Sorti en 2004, « Tyrannosaurus hives » et sa fausse pochette classique représentant des garçons biens sous tout rapport, est déjà le quatrième disque d’une formation ayant vu le jour en
1997.
Fidèle à sa réputation, The hives débute par une excellente mise en bouche « Abra cadaver » aussi rythmé qu’entrainant.
On monte encore d’un cran sur « Two timing touch and broken bones » irrésistible hymne sautillant qui donne envie de bouger son corps agité de délicieux spasmes.
Impossible non plus de résister à « Walk idiot walk » aux refrains impériaux, prolongé d’un « No pun intended » nerveux et rageur.
Même lorsque les riffs se font moins tranchants et les refrains inspirés, les Suédois parviennent à tenir sur leurs qualités rythmiques et leur gros coeur comme sur « A little more for
little you » ou « B is for brutus ».
La machine à riffs du duo Niklas Almqvist/Mikael Karlsson tourne à nouveau à plein régime sur l’explosif « See through head » avant une fausse ballade cradingue « Diabolic
scheme ».
The hives revient à ce qu’il sait faire de mieux : aller vite et envoyer des riffs et cette formule fonctionne à merveille sur « Missing link » enchainé d’une petite bombe sous tension
Ac/Dc « Love in plaster ».
On termine par deux nouvelles fléchettes « Dead quote olympics » et « Antidote » qui au final passent presque inaperçus.
En conclusion, « Tyrannosaurus hives » est à l’image d’un des groupes les plus frais et dynamique de ces dernières années dans le registre d’un garage rock sans fioriture.
Reconnaissons néanmoins que le style des hives reste malgré tout très limité, peu sujet à des variations et que après un début tonitruant, le disque perd quelque peu en force de frappe.
Malgré cela, « Tyrannosaurus hives » reste un album homogène, enthousiasmant et très bien maitrisé qui ne pourra que satisfaire les amateurs de rock simple, direct et énergique.