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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 19:27

En 2012, The hives sortent leur sixième album « Lex hives ».

La performance est l’air de rien remarquable et le groupe de garage rock peut se targuer d’une belle longévité s’étalant sur 13 ans, avec une stabilité qui ferait envie à bon nombres de formations autrement plus célèbres.

Toujours smarts sur les pochettes, les Suédois reprennent leurs habitudes de morceaux introductifs coups de poing comme le simple, court et punchy « Come on » idéal pour ouvrir un concert en chauffant à blanc une foule.

La suite ne déçoit pas et « Go right ahead » et ses refrains ultra convaincants contient toutes les caractéristiques du tube garage rock.

Vivacité et puissance animent « 1000 answers » dans la parfaite veine des titres si efficaces du groupe mais ceci n’est rien face à l’audace créatrice de « I want more » qui mélange refrains à la Ac/Dc-Joan Jett et grandes envolées vikings.

Encore sonné par ce coup qu’il n’avait pas vu venir, l’auditeur se laisse mener par la rengaine de « Wait a minute » et secouer par la rage maitrisée de « Patrolling days ».

The hives frappent toujours fort et juste sur «Take the back the toys » puis calment le jeu sur « Without the money » atroce erzatz de ballade.

Impossible de stopper « These spectacles reveal the nostalgics » expédié telle une fusée dans la stratosphère à l’aide d’un mur de guitare édifié par Niklas Almqvist.

La fin de l’album se profile alors avec « My time is coming » punk braillard après des débuts en douceur, « If I had a cent » ultra cadencé avant l’ultime « Midnight shifter » aux excellentes influences rock ‘n’ roll old school.

En conclusion, « Lex hives » un très bon album de garage/punk rock pur et dur, impressionnant par sa puissance et son efficacité.

The hives semble se bonifier avec l’âge, maitrisant toujours davantage son rock nerveux et basique aussi « Lex hives » tourne à la démonstration en proposant une musique certes bien balisée mais fraiche, dynamisante et parfaitement réjouissante ce qui demeure à ce point parfaitement estimable !

Lex hives (The hives)
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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 18:03

Nous sommes à présent en 2007 et les hives continuent bravement leur petit bonhomme de chemin en sortant « The black and white album » avec un titre référence aux Beatles/Metallica et un nouveau trait d’humour dont ils sont si coutumiers.

Avec sa pochette terne et peu attractive, « The black and white album » débute par une petite bombe « Tick tick boom » avec refrains ultra accrocheurs.

The hives annoncent la couleur, il est ici question de rock garage, de rythme soutenu et de riffs électrifiant comme « Try it again » et ses chœurs féminins en soutien qui n’échappent pas à cette sacro sainte règle.

Difficile de ne pas être impressionné par la force tourbillonnante de « You got it all wrong » tandis que les quelques délires de piano et de crooner de « Well all right » apportent des ingrédients imprévus non déplaisants à l’oreille.

L’auditeur continue d’être surpris par les sonorités de « Hey little world » et découvre ensuite un petit instrumental sans guitare « A stroll through hive manor corridors ».

Cette petite touche électronique d’accompagnement continue de faire mouche sur « Won’t be along » parfait hymne à la jeunesse dansante du monde entier et c’est avec stupeur qu’on découvre une influence funk massive sur « T.H.E.H.I.V.E.S » carrément dépareillé par rapport au style habituel du groupe.

On trouvera le groupe un peu trop facile sur les gros refrains lourdingues de « Return the favour » et complètement allumé sur « Giddy up ! » qu’on laisse s’envoler seul dans l’espace.

The hives se font plus traditionnels sur « Square one here I come » au rythme ravageur, « You dress up for Armageddon » qui sonne comme du Green day avant de ressortir la boite à surprise sur « Puppet on a string » ou Almqvist croone de manière particulièrement agaçante.

On termine tout de même déboussolé sur « Bigger hole to fill » rock musclé aux refrains efficaces.

En conclusion, « The black and white album » montre non sans plaisir l’évolution de The Hives qui font ici preuve d’innovation en sophistiquant leur musique pour explorer de nouveaux territoires.

L’aventure ne se fait pas sans surprise ni sans casse par instant, tant les Suédois poussent parfois le bouchon un peu loin en donnant à court à leur folie créatrice.

Tout en restant foncièrement garage rock dans sa première partie particulièrement réussie et dévastatrice, « The black and white album » prend plus de risques dans sa seconde, beaucoup plus expérimentales et pour moi décousue.

Tout en saluant la courageuse initiative de The hives de ne pas stagner, on ne pourra que rester plus circonspect sur le résultat de cet album intéressant, novateur mais aussi parfois raté.

The black and white album (The hives)
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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 17:14

Nous poursuivons dans la veine du garage-rock avec les sympathiques Suédois de The hives.

En 1999 sort leur second album, « Veni, vidi, vicious » introduisant leur tendance au jeu de mots et à l’autodérision.

On introduit les débats avec « The hives-déclare guerre nucléaire » hymne braillard symbolisant la déclaration de guerre sonore des Suédois au monde et c’est réellement sur « Die, all right ! » que leur fraicheur et leur énergie dévastatrice se fait réellement sentir.

Tempo rapide imprimé par Mattias Bernvall, riffs percutants de Niklas Almqvist et chant éraillé de son frère Per composent en effet la base de la musique de The hives.

Certes, « A get together to tear it appart » n’est pas particulièrement technique ou novateur mais déferle avec vitesse et enthousiasme, lançant le mini hymne punk « Main offender » et son rythme entrainant.

On remarque encore le punch et la dextérité de Bernvall sur « Outsmarted » qui fonce dans le tas sans se poser de question et s’ébaudit sur les qualités accrocheuses de l‘excellent « Hate to say I told you » véritable perle de rock plus posé et mélodique.

Nouvelle poilade alliant tonicité et efficacité, « The hives-introduce the metric system in time » avant le ralentissement bien compréhensible de « Find another girl ».

Les hives demeurent cependant plus à l’aise dans le registre garage punk comme le prouve la triplette « Statecontrol » « Inspection Wise 1999 » « Knock knock » qui permet d’arriver sur le final « Supply and demand » plus cadré et original.

En conclusion, avec ce second album « Veni, vidi, vicious », The hives augmente encore une fois son audience et confirme la belle qualité de cette nouvelle scène suédoise adepte d’un renouveau du garage rock avec un état d’esprit vivifiant.

Attention, « Veni, vidi, vicious » est très limité musicalement et officie sur une bande étroite avec un peu de variations mais en cette fin de millénaire, saluons la belle démarche de ce jeune groupe suédois qui perpétue avec envie et talent une certaine tradition du rock fun et instinctif.

Veni, vidi, vicious (The hives)
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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 19:38

hives.jpg3.gif

 

 

Envie d’un vent de fraicheur avec « Tyrannosaurus hives » d’un petit groupe suédois de garage punk nommé The hives.

Sorti en 2004, « Tyrannosaurus hives » et sa fausse pochette classique représentant des garçons biens sous tout rapport, est déjà le quatrième disque d’une formation ayant vu le jour en 1997.

Fidèle à sa réputation, The hives débute par une excellente mise en bouche « Abra cadaver » aussi rythmé qu’entrainant.

On monte encore d’un cran sur « Two timing touch and broken bones » irrésistible hymne sautillant qui donne envie de bouger son corps agité de délicieux spasmes.

Impossible non plus de résister à « Walk idiot walk » aux refrains impériaux, prolongé d’un « No pun intended » nerveux et rageur.

Même lorsque les riffs se font moins tranchants et les refrains inspirés, les Suédois parviennent à tenir sur leurs qualités rythmiques et leur gros coeur comme sur « A little more for little you » ou « B is for brutus ».

La machine à riffs du duo Niklas Almqvist/Mikael Karlsson tourne à nouveau à plein régime sur l’explosif « See through head » avant une fausse ballade cradingue « Diabolic scheme ».

The hives revient à ce qu’il sait faire de mieux : aller vite et envoyer des riffs et cette formule fonctionne à merveille sur « Missing link » enchainé d’une petite bombe sous tension Ac/Dc « Love in plaster ».

On termine par deux nouvelles fléchettes « Dead quote olympics » et « Antidote » qui au final passent presque inaperçus.

En conclusion, « Tyrannosaurus hives » est à l’image d’un des groupes les plus frais et dynamique de ces dernières années dans le registre d’un garage rock sans fioriture.

Reconnaissons néanmoins que le style des hives reste malgré tout très limité, peu sujet à des variations et que après un début tonitruant, le disque perd quelque peu en force de frappe.

Malgré cela, « Tyrannosaurus hives » reste un album homogène, enthousiasmant et très bien maitrisé qui ne pourra que satisfaire les amateurs de rock simple, direct et énergique.

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